D'Agen à Copenhague : en 2010, on passe au vert !

Aujourd'hui, nous savons que Copenhague n'a pas tenu toutes ses promesses.

Et Agen, et Nérac dans tout ça ? Que deviennent nos politiques publiques locales à l’heure de cette prise de conscience planétaire en matière de d’environnement ? « Think global, act local » disent, à juste titre, les anglais. Il nous faut donc penser globalement, en citoyen du monde, et agir de manière pragmatique en agenais, en néracais.

Oui, nous aussi en 2010, nous devons passer au vert. Et nous devons réfléchir, remettre en cause et en final modifier toutes nos approches traditionnelles en matière de vie quotidienne, d’alimentation, de logement, de transport, de circulation, de stationnement...

Il faut pour cela de l’audace et du courage intellectuel et politique. La direction de la lame de fonds planétaire en faveur d’une prise de conscience climatique et énergétique est bonne. La France mais aussi Agen, Nérac doivent s’éloigner le plus vite possible d’une société basée sur le pétrole et sur les hydrocarbures.

Est-ce pour cela qu’il faut se verser un tonneau de cendres sur le visage, renoncer à toute idée de croissance, de progrès et adopter les discours catastrophistes dont Monsieur Hulot s’est fait récemment le porte-parole avec son « Syndrome du Titanic » ?
Non… Trois fois Non ! Je ne supporte pas ces discours aux relents malthusianistes et millénaristes et je pense que l’on peut changer en profondeur nos comportements quotidiens en inventant une nouvelle croissance verte et une nouvelle société de progrès durable.
Je pense aussi à nos agriculteurs. Il faut une fois pour toute arrêter de les prendre en bouc émissaire. Vivant au contact permanent de la nature et des animaux, ils ont une longueur d’avance sur la société pour comprendre et surtout mettre en œuvre les changements nécessaires à la production d’une alimentation de qualité tout en protégeant notre environnement. Alors Oui, en paraphrasant Georges Clémeanceau, qui estimait que « la guerre était une chose trop sérieuse pour la laisser aux militaires », il nous faut dire que l’écologie est devenue un enjeu trop sérieux pour le laisser aux écologistes même si nous devons reconnaitre que ceux-ci ont eu parfois raison avant les autres.
Alors, en 2010, ensemble, inventons en Agenais, en Albret, cette nouvelle croissance verte, ce nouveau progrès durable dont nous avons besoin.

Je suis preneur de toutes vos idées, suggestions pour accélérer ce mouvement de nouvelle croissance, de nouveau progrès et pour les défendre et les promouvoir là où cela sera utile et d’abord à l’Assemblée Nationale.

En 2010, ensemble, tournons la page de la crise sans nostalgie, sans regret.

En 2010, faisons passer l’Agenais et l’Albret au vert !