Mercredi 15 octobre
MER ROUGE ET HURGHADA
C’était une des revendications des voyages précédents que d’avoir une journée de récupération avant le retour au pays. Et les organisateurs du voyage de cette année ont veillé à la satisfaire avec cette dernière journée en Égypte, passée les pieds dans l’eau, au bord de la mer Rouge, près de la ville balnéaire d’Hurghada.
La mer Rouge ! … Que de symboles, que d’événements mythiques ou réels liés à cette mer, qui sépare le continent africain de la péninsule Arabique !
Haut lieu biblique, le peuple d’Israël a pu traverser à sec une mer Rouge providentiellement séparée en deux, juste le temps du passage de celui-ci avant d’engloutir les chars de Pharaon.
Mer Rouge, bien connue des marins au long cours comme étant le lieu de passage obligé de la route maritime la plus courte entre l’Asie et l’Europe, via le canal de Suez.
Pour nous, de manière prosaïque, ce fut à la fois le lieu de notre dernier jour de voyage et notre aéroport d’embarquement pour Istanbul, étape intermédiaire de notre retour.
La mer Rouge est un lieu béni pour le tourisme. La mer y est magnifique par ses eaux bleu turquoise, ses fonds marins le sont aussi, avec leurs coraux et leurs poissons multicolores. L’endroit bénéficie d’un vent fort et régulier qui en fait la Mecque des véliplanchistes, des kitesurfers et autres amoureux des sports de vent…
Ma femme, Marie-Agnès, et moi-même avons donc sauté sur l’occasion de découvrir ces merveilles de la mer Rouge par une animation plongée avec masque et tuba.
Nous ne fûmes pas déçus. Les coraux et les poissons multicolores étaient au rendez-vous !
L’après-midi fut plus calme : nous la consacrions avec application au farniente (y compris la sieste), à la plage et à la traditionnelle séance de « debrief » (les maires du 47 en AG extraordinaire d’évaluation du voyage, il fallait voir ça !) et enfin à notre repas de clôture.
Personne n’a trop traîné à la fin de notre repas de clôture, même s’il y avait de l’émotion à nous séparer de nos deux guides, deux jeunes femmes égyptiennes, Marwa et Mona, à la fois excellentes professionnelles, parlant un très beau français, amies de la France et des Français.
Mais… il fallait se lever le lendemain à 1 h du matin.
Cette heure sauvage exigeait que nous soyons raisonnables, et nous le fûmes.
@demain
Jean Dionis, Maire d’Agen