Mardi 14 octobre
KARNAC ET MER ROUGE
Ce matin, nous prolongeons naturellement notre visite du temple de Louqsor par celle de celui de Karnak, qui le prolonge de 3 km au nord, en aval du Nil.
Le site de Karnak, ou simplement Karnak, regroupe un ensemble de ruines antiques comprenant des temples, des chapelles, des pylônes et d'autres structures. Il est situé au nord de Thèbes, actuellement Louqsor. La construction du complexe de Karnak s'est déroulée sur plus de deux millénaires, marquée par une succession de constructions, de modifications, d'ajouts, de destructions et de réaménagements, ce qui en a fait le centre religieux le plus vaste de l'Égypte antique.
Tout est monumental à Karnak : le nombre, la hauteur, la masse de la forêt de piliers des temples, la densité et la qualité des peintures hiéroglyphiques (plus de 7 000 cartouches…), la longueur de la liaison entre Karnak et Louqsor, un parvis de plus de 3,5 km de long. Bref, Karnak fut un beau feu d’artifice final de l’Égypte monumentale !
Mais tout a une fin. Et nous voici tournés vers la fin de notre voyage, dans le bus qui nous amène de Louqsor et de la vallée du Nil à Hurghada, sur la mer Rouge.
Trois heures pour traverser le désert oriental de ce pays, assez pour voir le défi que posent les 90 % de sa superficie, vide de toute occupation humaine, à l’Égypte moderne. Le paysage se transforme lentement en paysage montagneux, toujours aussi vide, toujours aussi aride, qui rappelle son paysage jumeau, situé de l’autre côté de la mer Rouge : le désert du Sinaï.
Le désert a déjà commencé à jouer un rôle économique : on y trouve du pétrole (un peu), du gaz, mais aussi des phosphates. Il est propice aux nouvelles énergies renouvelables. En effet, le vent y souffle en abondance, ce qui permet l’installation d’éoliennes. Le soleil est généreux, le foncier abondant, les voisins rares, ce qui est parfait pour les parcs photovoltaïques géants…
Et puis, il y a la mer Rouge, où nous arrivons pour déjeuner : l’eau y est chaude et belle, les fonds marins magnifiques par leurs coraux et surtout par la biodiversité qu’ils accueillent. Il n’en fallait pas plus pour que se développe une industrie du tourisme de qualité, pourvoyeuse de revenus et d’emplois bienvenus pour l’Égypte.
Nous nous installons dans un de ces hôtels et dans un farniente bienvenu et récupérateur après notre long périple.
@demain,
Jean Dionis, Maire d’Agen