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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Présidentielles 2017 : Et si on parlait (enfin) projet….. Episode 1 : L'emploi

Publication : 20/03/2017  |  08:34  |  Auteur : Webmaster

« A un mois du premier tour de la présidentielle, il est grand temps de parler projet » :

Nous sommes à un mois du 1er tour décisif de la Présidentielle et, pour l’instant, cette campagne a porté quasi-exclusivement sur des enjeux de moralité des candidats.

Ces enjeux sont importants. La politique s’incarne dans des femmes et des hommes dont les citoyens sont en droit d’exiger une certaine exemplarité. Dont acte.

Mais après avoir reconnu cela, il faut avoir le courage de dire que ces enjeux, pour importants qu’ils soient, sont secondaires par rapport au choix du chemin que doit prendre la France dans les 5 ans à venir. Bref, il est grand temps de parler, de comparer les projets  proposés par les candidats aux Français.

« Le sujet prioritaire pour les Français: ç’est l’emploi. Il y a urgence. + 600 000 chômeurs depuis 2012 »

L’emploi, c’est la préoccupation n°1 des Français et nos concitoyens ont raison. Dur, très dur dans la France d’aujourd’hui de s’en sortir sans emploi. C’est pourtant le lot quotidien de 3.7 millions de nos concitoyens, soit plus de 600 000 qu’à l’arrivée de François Hollande, soit un taux de chômage de 9,7%. La France de François Hollande a gâché la chance qu’a représentée la période 2012-2016 : Argent pas cher, pétrole pas cher, change euro contre dollar favorable à nos exportations… 27 pays de l'Union Européenne ont profité de cette période favorable pour diminuer le nombre de leurs chômeurs (taux de chômage en Allemagne : 4, 1%, au Royaume-Uni :4,7%!!). Pas la France. Pas nous.

Il y a donc urgence de mettre en œuvre (enfin) des mesures fortes dans ce domaine.

« Pour François Fillon, il faut d’abord baisser le coût du travail en France »

François Fillon entend d‘abord  « réduire massivement les charges sociales et fiscales qui pèsent sur la compétitivité. Cela représente 35 milliards en faveur des entreprises : 25 milliards au travers d’une baisse des charges sociales et des impôts qui pèsent sur la production, et 10 milliards au travers d’une baisse de l’impôt sur les sociétés. Par ailleurs, la suppression de l’ISF porte ces allégements à 40 milliards. Cela représente plus que 15% de leurs dépenses d’investissement (260 milliards d'euros) »

Il propose de « financer l’impact de l’ensemble de ces allègements sociaux et fiscaux - soit plus de 50 milliards d'euros dont 40 milliards pour la compétitivité des entreprises et la fiscalité du capital, et plus de 10 milliards pour les ménages - par les 100 milliards d'euros d’économie à faire sur les dépenses publiques  et par l’augmentation de 2 points du taux normal de la TVA »

« Il faut ensuite réformer en profondeur le droit du travail »

Il faut d’abord « Faire disparaître la peur d’embaucher » :

  1. Faciliter les recrutements dans les entreprises à travers une rénovation du contrat de travail (contrat de mission pour une durée limitée, contrat à causes de rupture prédéfinies…).
  2. Permettre aux entreprises qui doivent s’adapter en permanence de conforter leur compétitivité en clarifiant les règles du licenciement économique.
  3. Sécuriser la rupture du contrat en plafonnant les indemnités prud'homales. 
  4. Simplifier le code du travail en distinguant clairement les normes sociales fondamentales et ce qui relève de l'accord collectif (en priorité d'entreprise ou, à défaut, de branche).
  5. Doubler les seuils sociaux (de 10 à 20 et de 50 à 100) pour faciliter l’embauche dans les petites entreprises.
  6. Rendre possible le recours au référendum d’entreprise à l’initiative du chef d’entreprise.
  7. Instituer la liberté de candidature au premier tour des élections professionnelles, dans le cadre d’une rénovation de notre système de négociation collective. 
  8. Prévoir, dans les entreprises, une instance unique pour la représentation du personnel. Cette instance regroupera les actuels Délégués du Personnel, Comité d’Entreprise et Comité Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail (CHSCT). Ses prérogatives et ses moyens seront croissants en fonction de l’effectif de l’entreprise. Par accord collectif, les entreprises qui le souhaitent pourront conserver des instances distinctes. 
  9. Moderniser les conditions d’exercice du mandat de représentant du personnel : limiter le temps consacré au mandat à 50% du temps de travail pour valoriser et dynamiser la représentation du personnel dans l’entreprise, et en parallèle, valoriser l’expérience syndicale sur le plan des compétences et de la gestion de carrière.
  10. Lever le verrou des 35h : Mettre fin à la durée légale du travail à 35 heures et laisser chaque entreprise décider de son temps de travail par la négociation et la signature d’accords collectifs. L’accord collectif majoritaire s ’imposera au contrat de travail. Les accords devront être « gagnant-gagnant » : aucun accord ne pourra se traduire par une réduction salariale, par rapport à la situation actuelle. Une durée de référence de 39 heures sera introduite pour le cas particulier des entreprises sans dispositions conventionnelles sur le temps de travail (nouvelle entreprise par exemple).

« La formation professionnelle devra – elle aussi - être réformée en profondeur »

François Fillon propose dedonner à chacun les moyens de se former et de retrouver un emploi :

  1. Sécuriser les parcours professionnels en permettant à chaque Français de bénéficier d’un « capital formation » qui remplacera les dispositifs existants (CPF, CIF…) et permettra de rationaliser et de débureaucratiser les fonds de la formation professionnelle, en donnant à chaque salarié et à chaque demandeur d’emploi l’opportunité de se construire une carrière et de se prémunir contre l’inactivité. 
  2. Faciliter le retour à l'emploi des demandeurs d'emplois, en favorisant, sur les listes de demande d’accès aux logements sociaux, les demandeurs d'emplois qui retrouveraient un emploi en dehors de leur bassin de vie.
  3. Pour sauver l’assurance chômage, il faudra redresser les comptes de l'Unédic avant la fin de la mandature et engager le remboursement de ses 40 Mds€ de dettes en invitant les partenaires sociaux à parvenir, à l’automne 2017, à un accord pour le redressement complet des comptes de l’assurance chômage sur le quinquennat. A défaut d’accord, l’Etat prendra ses responsabilités en réformant lui-même la gestion du régime d’assurance chômage.
  4. Encourager la reprise d'activité, en réformant les règles du régime d'assurance chômage, notamment via l’introduction d’une dégressivité dans l'attribution des allocations. Responsabiliser les demandeurs d'emplois en rendant obligatoire la motivation d'un refus d'emploi et en sanctionnant un deuxième refus insuffisamment motivé.

Objectif : 7% de taux de chômage en 2022, soit 1 million de Français de retour à l’emploi en 2022 !

François Fillon  propose aux Français un programme d’ensemble, fort, cohérent  qui s’inspire notamment des réformes  mises en œuvre avec le succès que l’on sait par le Chancelier Allemand Social Démocrate Gerhard Schröder de 2002 à 2005.

Ce projet doit permettre la sortie de ce véritable ghetto qu’est le chômage pour plus de 1 millions de nos concitoyens.

Il mérite votre adhésion.

 

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