Le site officiel
Blogging

› Voir tous les billets du blog

Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Retrouver le chemin de Garonne

Publication : 06/09/2010  |  00:33  |  Auteur : Jean Dionis

Je n’ai pas envie de débattre de politique avec vous ce soir.

Non, cela fait plusieurs semaines que je veux vous parler de Garonne, notre fleuve nourricier. J’ai la chance d’habiter une maison, au lieu dit Beauregard, qui est une maison de Garonne. Elle surplombe le fleuve d’une trentaine de mètres et a été, pendant des années, une de ces nombreuses maisons relais de halage. Ma maison a une âme, elle est un des témoins vivants de ce que fut Garonne pendant des siècles, à la fois route nationale, chemin de fer et canal. Garonne était l’artère économique majeure de notre vallée de Toulouse à Bordeaux. Elle était peuplée de gabarres portées par le courant lorsqu’elles allaient à la mer et tirées par des chevaux de halage lorsqu’il s’agissait de remonter le courant jusqu’à Toulouse. Ses berges, pour que le halage puisse être efficace, étaient de véritables pelouses de golf, sans un arbre et tenues impeccables par un droit coutumier extrêmement précis. Je souris tristement en entendant certains écologistes à la culture locale réduite défendre les arbres des berges de Garonne alors qu’ils sont le signe même de son abandon.

Nos ancêtres n’avaient pas peur du pouvoir énergétique de l’eau. Garonne était aussi peuplée de moulins à eau, véritables obstacles pour nos mariniers, mais témoins incontestables de la vocation économique de Garonne. Agen, mais aussi Tonneins, Marmande et bien d’autres étaient à cette époque des ports fluviaux prospères. Faites-vous plaisir, maintenant que la voie sur berge est fermée à la circulation automobile chaque Dimanche, allez visiter les différentes cales du port d’Agen récemment remises en valeur et vous ressentirez le souvenir de cette prospérité. Cette économie de Garonne s’est effondrée en cent ans de la fin du 18ième siècle à la fin du 19ième, sous la pression concurrentielle des autres moyens de transport. Vous me direz que cela nous ramène bien loin dans le temps….Certes, certes….

Mais dans les années 1960, c'est-à-dire les belles années de mon enfance, Garonne était toujours vivante. La drague Serres, qui exploitait le gravier de Garonne, berçait le sommeil léger de nos matinées. Les pécheurs à la ligne étaient nombreux et chacun avait trouvé son coin de bonheur en construisant sa cabane de Garonne. Le Barrage de Beauregard fonctionnait. Il y avait donc de l’eau à la fois pour les irrigants et pour les nombreux bateaux qui y naviguaient parfois en tractant un skieur nautique.

Depuis…..plus rien, plus personne. Garonne est un fleuve abandonné. Plus de pêcheurs ou si peu, plus de drague qui pourtant jouait un rôle de maintenance bien utile évitant ainsi érosion des berges et apparition d’îles intempestives, plus de bateau et je me sens bien seul avec mon canoë-kayak, cet été, malgré la beauté douce de ce magnifique site. Et je ne peux m’empêcher de penser que Garonne a été sciemment abandonnée. Une preuve ? l’histoire désespérante de la crépine de pompage de l’eau potable Agenaise….et bien Notre Agence de bassin Adour-Garonne nous incita à dépenser 1 million d’euros pour la prolonger au cœur du lit de Garonne en été plutôt que de commencer à réhabiliter le barrage de Beauregard….
Bref, Garonne est devenue un fleuve abandonné par un Etat impécunieux et par des intégristes à la recherche de l’état de nature ou tout était bel et bon. J’ai fait plusieurs balades en canoë sur Garonne, cet été. Je m’y suis baigné à chaque fois. J’étais partagé entre l’émotion devant la beauté sauvage de ce fleuve abandonné et la colère devant un système devenu fou. De classement en grand fleuve sauvage en directive européenne Natura 2000, en passant par les dispositifs français, nous avons fait le vide dans un endroit où nous vivions depuis des millénaires. Plus de pêcheurs, presque plus d’irrigants, pas de touriste…rien et personne.

Et pourtant d’autres chemins existent. J’ai été sur la Vltava à Prague par exemple et j’ai vu sur ce fleuve un cadre naturel respecté et des gens heureux d’être sur le fleuve…

A nous, enfants de Garonne de retrouver le chemin de notre fleuve. A nous d’inventer les compromis harmonieux entre respect de la nature et progrès et présence de l’homme. Commençons par Agen par exemple à restaurer de manière harmonieuse le barrage de Beauregard (signez la pétition ici)

Allez….terminons sur une note d’optimisme. Les temps changent. Les Agenais s’intéressent à nouveau à leur fleuve, voie sur berge rendue aux Agenais le dimanche, cales restaurées, pistes cyclables le long de Garonne, etc…Nous retrouvons lentement, mais sûrement le bonheur simple de nous promener avec Garonne, pour reprendre la belle expression de Michel Serres. A nous de donner à ce mouvement la force d’un élan irrésistible.

Amitiés,
@+

Les réactions

Les champs Elysées agenais eux non plus ne doivent pas être oubliés

B'oublions pas non plus les berges du canal et sachons les revaloriser par des aménagemenst paysagers ( bancs , lampadaires , tables de pique nique , jeux pour enfants ..) et immobiliers ( guinguette , halte nautique , locations de vélos et de barques ) , dans la continuité de l'aménagement des berges de la Garonne , via la prairie du Pont Canal ( délaissée d'un point de vue ornementation florale ) ....et à ce moment là votre envolée lyrique ( et légitime) sur "Garonne" prendra tout son sens .

Quelle est votre position ?

Bonjour Monsieur le Député
J'ai lu avec attention et grand intérêt votre billet "retrouver le chemin de garonne" or je viens de recevoir un courrier du président de l'association dont je suis membre quant à la restauration de la continuité écologique dont voici les termes :

"Qu'il me soit permis d’attirer votre attention sur le fait que des décisions sont en train de se prendre dans le but de restaurer la continuité écologique de nos cours d’eau, dans le cadre du règlement communautaire R (CE) n° 1100/2007 du 18 septembre 2007, et ce, à l’insu des élus et des utilisateurs pourtant au fait des réalités locales.
Si mes informations sont exactes, la révision de classement des cours d’eau prévue par le L-214-17 du code de l’Environnement est en cours et l’administration a prévu l’organisation de deux réunions de « concertation » avec les usagers. La première réunion devait avoir lieu entre le 15 juin et le 15 juillet 2010, et le public était invité à faire connaître ses remarques avant la fin septembre. Ces observations et leur analyse par l’administration devaient permettre les modifications à apporter à ces listes.
Les études d’impact des projets de classement ne seront exécutées qu’après l’arrêt des listes lors des secondes réunions. Ces études seront faites par l’administration en trois ou quatre mois. Un tel travail peut-il être effectué dans un délai si court ?
Après avis des conseils généraux et comités de bassin, des arrêtés devaient être pris et par là devenir exécutoires.
Que stipule la DCE ? (Directive du Code de l’Environnement) : une participation active !
Or les propriétaires de moulins (de part les seuils attachés aux moulins), considérés comme « riverains », seront-ils informés pour être représentés à ces réunions, alors qu’ils doivent, sauf erreur de ma part, faire connaître par écrit avant la mi-septembre leurs avis ?
Que devient le mot « concertation » si dans des délais très courts, en période estivale le projet est établi par l’Administration et peu susceptible d’être modifié, et si de surcroît, les propriétaires de moulins, de part leurs ouvrages transversaux ne sont pas associés à l’établissement de ces projets de listes ?

Sachant que l’intérêt général est d’atteindre un bon état écologique nous ne saurions remettre en cause par des contestations injustifiées la justesse des mesures préconisées par l’autorité de Police.
Vous trouverez ci joint les questions que nous nous posons, et qui nous n'en doutons pas auront des réponses acceptables pour tous.

En espérant que ces éléments d’information attireront toute votre attention sur l’importance de votre participation à ces consultations préfectorales sur le classement de vos rivières, conditionnant tout l’avenir."

"LES QUESTIONS QUE NOUS NOUS POSONS:

- La DCE prévoit que l’usage hydroélectrique doit être préservé, et la LEMA de 2006 précise que dans les SDAGE et SAGE il faut incorporer ce potentiel. L’interprétation administrative est curieuse, il n’est question que d’usines en fonctionnement, et certains représentants de l’état vont même jusqu’à dire qu’une autorisation spéciale est nécessaire pour produire de l’hydro-électricité pour les ouvrages fondés en titre ou autorisés de moins de 150 KW avant 1919, au mépris de la législation.
- Les services départementaux de la police de l’eau disposent-ils des toutes les chemises de dossiers des moulins (autorisations), que ces services sont chargés de conserver et de faire respecter ? La bonne conservation de l’intégralité de ces documents peut empêcher des dérives autoritaires illégales.
- La DCE préconise la lutte contre les inondations et les sècheresses. Il faut incontestablement préserver le niveau de la nappe phréatique et conserver en vie faune et flore des nos cours d’eau, permettre l'irrigation, aussi avons-nous reçu il y a quelques jours l’arrêté Préfectoral 2010-211-4 qui dans son article 4 précise « Manœuvres de vannes d’installation hydrauliques ».
Alors que paradoxalement l’administration insiste sur l’arasement ou le démantèlement d’ouvrages, ces arrêtés interdisent de lever les vannes des moulins pour lutter contre les étiages. Si cet arrêté n'était pas respecté, nous nous trouverions donc dans la situation envisagée: arasement ou démantèlement... mais là de façon définitive et donc sans espoir de correction.
- Est-il logique, mais les lignes qui précédent montrent que la logique est quelque chose d’assez nébuleux, de mettre à la charge des propriétaires ces modifications ou destructions d’ouvrages, opérations complexes et onéreuses, alors qu’ils ne sont pour la plupart, pas responsables de la dégradation des eaux tant sur le plan physique que chimique ?
- Il est fortement question de « restaurer » l’hydro-morphologie, mais n’a-t-on pas un peu vite oublié que tous les travaux l’ayant modifiée ont obligatoirement fait l’objet d’autorisation. On peut aussi dire que certains d’entre eux « auraient du faire l’objet d’autorisation » comme certains clapets implantés par des syndicats sans autorisation sur des ouvrages des moulins.
- Que dire de l’état écologique et de l’état chimique des eaux ? Pour mémoire, permettez moi de rappeler les pollutions industrielles et humaines qui ont un impact sur la faune des nos cours d’eau, sans oublier antibiotiques et hormones utilisées en médecine humaine et vétérinaire qui ne sont pas éliminés par les stations d’épuration.
- Aura-t-on accès aux rapports officiels des services de l’état (INERIS, AFSSA, etc…) qui mentionnent des pollutions chimiques impactant gravement et pour des décennies la vie aquatique en général, et sans vouloir trop insister qu’en est-il de la consommation des anguilles de « Garonne » ? Si ce qu’elles ont absorbé est dangereux pour nous, qu’en est-il de leur petite santé ? Sans être un grand devin, ces évènements n’ont-ils aucun effet sur leur vie et leur reproduction ? Un vieil adage dit « si tu manges l'œuf, demain tu n'auras pas de poussin, et après demain plus de poule », Mangez donc des civelles ...
- De quelle façon sera étudié l’impact que pourrait avoir la suppression des seuils sur un équilibre écologique global existant depuis très longtemps, parfois des siècles ? Qu’adviendra-t-il des nappes phréatiques, de la tenue des berges, de l’écrêtement des crues, des phénomènes d’érosion consécutifs à l’accélération de la dynamique hydraulique ?... La gestion coordonnée des ouvrages, possible dans la plupart des cas, coûterait moins cher à la collectivité et préserverait l’équilibre ci-dessus mentionné.
- Concernant le transport des sédiments, l’ONEMA étudie actuellement une nouvelle définition de ce mot et doit mettre au point un guide technique d’ici un an. Pourquoi alors en faire un argument de démantèlement ?"

Je serais heureux de connaître votre sentiment sur ce point...qui ressemble étrangement à votre billet

Merci d'avance de votre réponse

LA PAROLE EST D'ARGENT,MAIS LE SILENCE DORT !...

Le DRAA, NIL , rivière LÉZARDE ....la GARONNE ,oui !!!
Regardons des vieilles photos ,(salut Michel S...) mes albums se remplissent , la passerelle ,le pont avec l'octroi ,le bateau a vapeur sous le pont canal ,reliant la garonne au canal par les aiguillettes , le barrage de Beau-regard avec un pêcheur
le bateau lavoir .......Au PASSAGE D'AGEN la plage, souvenirs pour beaucoup de baignade comme a CASTELMORON dans le LOT ,ou dans la MASSE .

Asseyons nous sur le bord ,et laissons nous porter par le bruit de l'eau ,comme a OAK CREEK river ...BOE dit JASMIN a du y faire quelques poèmes en OC
Quel plaisir que cette nature ...votre tête se fait de + en + lourde ,comme votre corps ,vous êtes de + en + reposé ,vous n'entendez que le bruit de l'eau,a l'intérieur de votre territoire sophronique Vous ne PENSEZ PLUS A LA POLITIQUE , des images viennent ,reposantes : BOX-INTERNET tva a 19 au lieu de 5% ;c'est un coup de BRUXELLES , REFORME DES RETRAITES ,des économistes passant a MACH 2 , mach nombre sans dimension ,vitesse du son ,pour certains MACH-gouille endormis sur le tapie volant ,ou autres affaires politichiennes ....etc.....vous vous réveillez sur une plage de galets ( la ou je choppais des anguilles sous les pierres et péchais sans permis )

Vous êtes réveillé ,vous avez le visage rougi par le soleil , très détendu ,(mal au dos avec les galets ), de bonne humeur même si on vous a volé le portefeuille ! pas grave : faut positiver ! L'ECOLOGIE, OUI ! L'ECOLE AU LOGIS ,AUSSI mais ...l'ALCOOL au LOGIS ! euh ...oui non plus !
Quant a ceux qui font leurs sédiments bord de GARONNE ,c'est 1 honte ;merci a l'ONEMA de s'en occuper ,....m'enfin !!!et merci a la DCE qui après la DCA s'occupe de respecter la nappe phréatique ,et la nappe olitaine ?

Il est bien de se détendre et de ne pas parler politique , étant un peu SENEGAULOIS (droit du sol ) calmement et détendu je dirais WADE ,casse toi a 90 piges faut ...se taire ! Après marrakech arnackech ,je pars a MANCHESTER soutenir l'équipe de la CITY ,et ma fille
Une question ,lors du match AGEN-PERPIGNAN ,pourquoi le stade a ovationné l'arpitre en criant son nom: OCHIOT ,un nom de l'EST sans doute ?

Amities a +

les berges de Garonne.

Mon village s'appelle BOE.
J'y suis née. a cette époque-là beaucoup d'enfants naissaient encore dans la
maison parentale.
Dans les années 60, les années de mon enfance, notre réveil était bercé par la drague de Monsieur serres.
Mon père et mon grand-père tous les dimanches matins prenaient le bateau
avec chiens et fusils pour aller chasser à Moirax. Avec ma mère ou ma grand-mère je les accompagnais jusqu'à l'embarcation. Une fois arrivés de l'autre côté de Garonne, ils nous saluaient et partaient chasser
Avec mon grand-père j'allais à la pêche, il attrapait les poissons avec une nasse. Il chassait aussi les canards.
pour la fête à BOE il y avait les hors-bords et parfois les avirons.
Puis quand Garonne "montait", les gens du village l'a surveillaient toute la nuit les femmes faisaient des merveilles, les hommes jouaient à la belote. Ils mesuraient à l'aide de batons ou de cailloux qu'ils vérifiaient toutes les heures.
Mais nous, petits nous devions aller au lit avant minuit. Et lelendemain Garonne était presque revenue dans son lit.
Laissez revivre Garonne, c'est une amie écoutez-là chanter...............

Libérez Garonne...

Je suis née sur les bords de Garonne, j'y ai passé toute ma vie...j'ai parcourru ses rives des années durant, soulevé chacune de ses pierres pour connaître ses secrets cachés, et passé des heures assise à ses côtés à regarder ses eaux majestueuses...
Garonne je l'aime, véritablement...et parce que j'ai pour elle le plus profond des respects, je ne lui en veux pas de grignotter année après année les morceaux de ma parcelle, avec le risque un jour de voir ma maison tomber tout entière dans ses flots...j'ai toujours su que c'était le prix à payer pour cotoyer cette grande dame.
Vous nous parlez de Garonne en nous disant que "Garonne est bien plus qu'un cours d'eau, c'est un personnage avec une âme, avec son caractère"..mais tout ce que je vois en la regardant c'est une belle captive que l'on a baillonnée, brimée et martyrisée des année durant...à qui on a imposé les "normes de canon de beauté" selon une vision purement anthropique et totalement commerciale. Vous critiquez l'apparition "d'îles intempestives"...mais c'est ce qui fait justement tout le charme de Garonne, cette évolution perpétuelle qui renouvelle sans cesse le paysage....c'est ce qui nous montre que peu à peu elle revit !
Si Garonne met tant de force à détruire ce barrage de Beauregard, c'est justement parce qu'elle trouve qu'il perturbe son cours naturel et qu'elle ne veut plus de ce carcan qui l'emprisonne : ne vous suffit-il déjà pas de lui avoir volé toute ses terres et de l'avoir domptée comme un animal de foire entre les murs de vos digues ? ...et ne peut-on penser que si les anciens avaient un lien plus fort avec le fleuve, c'est parce que de temps en temps elle leur rappelait sa présence, en s'invitant chez eux...et que ce petit cabotinage de la part du fleuve rapprochait les Lot-et-Garonnais qui redécouvrait le sens du mot "entraide" ?
Garonne, vous lui volez son eau, et ce que vous daignez lui laisser est contaminé par vos polluants et vos rejets de matières de toutes sortes...vous l'avez enfermée entre des murs pour ne surtout plus la voir arriver chez vous à l'improviste....vous avez modelé son cours pour qu'elle ressemble à l'idée que vous vous faites d'une "belle rivière".... Apprenez donc à l'aimer avec ses qualités et surtout ses défauts : l'indice de biodiversité extrêment bas qui la caractérise depuis que l'homme a décidé de s'en "occuper" vous prouve que Garonne se portait bien mieux avant qu'on ne décide de l'"Humaniser".

Apprenons à respecter Garonne, telle qu'elle était il y a des siècles, et cessont de nous accrocher avec égoïsme à ce qu'elle veut nous reprendre...faisons acte de charité pour tout les services qu'elle nous rend...
Libérons-là !

Oh AGEN , oh Garonne ,oh to loose ,chanson de NOGARO (inédit).

Bord de Garonne ,souvenirs d'enfance ,d'adolescence et bientôt de sénescence ? diantre ...que nenni.!!!
Source de méditation , relaxation (position du lotus : tête en bas , orteil droit vers le ciel, orteil gauche sur le nez ;pas facile je sais ! )

En voyant la lumière étinceler sur les remous on peut s'imaginer les anciens d'Agenum (b.d ancienne de Pertuzé qui en parle ,enfin si mes souvenirs...) Je repense a Manchester ou j’étais il y a 3 jours (très belle ville ,climat a revoir ),de Londres heathrow ou étais le pape ,la papa mobil ;les gardes mobil, et les play mobil ,de sympas Pakistanais partout , même ailleurs !!!
La, au barrage de Beauregard ,dans les tourbillons j'ai fais 1 bateau de papier avec 1 page de "the independant" : notre président ...accused of using Watergate-style tricks to muzzle the French press (what are you talking about? )
je me suis dit " I believe I can fly " .To be or not toubib that's the question !.

NON pas l'Anglais ,comme langue pour la CEE ,gardarem notre langue ,les autres aussi ,cela fera 1 barrière linguistique Y VIVA BARROSO EL QUE PUEDE...tonterias ...(censuré ) VIVE L'A.N ...de BRUXELLES

Alors j'ai mis 1 pied dans la Garonne ,les gardons commençaient a s'enfuir ,j'ai regardé le barrage ,retenue d'eau ; effort de l'homme pour éviter des niveaux d'eau trop bas ,et équilibrer la nappe .J'ai pensé a la masse ,a la baise ou ,lors de sécheresse j'allais récupérer gougeons ,malines ...coincés dans des flaques d'eau pour les placer dans des trous d'eau d'eau ,plus loin
J'ai mis les 2 pieds dans l'eau , et j'ai pensé a certains partis politiques :NOUS PARTÎMES MILLE ,ET PAR UN PROMPT RENFORT NOUS ARRIVÂMES DEUX EN ARRIVANT AU PORT .

Soyons fous (comme disait DEPROGES ) baignons nous ,un regard vers AGEN ,ou certains râlent toujours ,"je veux pas de piétons,moi pas de voiture , moi pas de ...je ne sais plus quoi ...PEUT ETRE PAS D'EVOLUTION POUR AGEN ; peut être certains veulent détourner la Garonne ? enfin il n'y a que ceux qui ne font RIEN qui peuvent critiquer , sans créer
Ah la Garonne est fraîche, aux dernières pensées ,je nage pour Bordeaux avec ma guitare ,mais c'est 1 autre histoire .
Amitiees ,greetings y recuerdos ....didiou. pa fai calou ,

Réagir à cet article

Filtered HTML

  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Tags HTML autorisés : <a> <em> <strong> <blockquote> <ul> <ol> <li> <p> <br>
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.