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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Et maintenant les législatives !

Publication : 13/05/2007  |  22:18  |  Auteur : Jean Dionis

Je profite de quelques moments de calme ce dimanche après-midi pour lire chacune de vos contributions sur notre blog et notamment vos réactions à mes dernières chroniques concernant ma prise de position après le 1er tour ainsi qu’à la suite de l’élection de Nicolas SARKOZY.

D’abord un commentaire sur le fond du débat entre nous :

J’ai donné des consignes claires à notre modérateur pour que l’intégralité de nos échanges soit publiée (sous réserve du respect de la législation. Nous sommes fiers à ce jour de n’avoir censuré aucun message).

Je tiens en effet que notre blog soit un véritable espace d’échanges démocratiques. Ceci dit, cela ne doit pas nous empêcher de faire preuve de rigueur intellectuelle, de modestie et de tolérance dans chacune de nos contributions.

Ensuite un commentaire sur la forme de notre blog :

Il ne vous aura pas échappé que nous avons mis en ligne la version 4 de notre site, fidèle à notre engagement de le faire vivre en lui faisant bénéficier des dernières avancées du monde Internet. Nous sommes particulièrement preneurs de vos remarques et de vos idées dans cette période de mise au point.

Passons maintenant à la politique.

Cette semaine, j’ai commencé ma campagne pour les législatives des 10 et 17 juin 2007. Une campagne comme je les aime : avec un emploi du temps complètement chamboulé pour donner toute sa place au terrain, à l’écoute et au dialogue.

J’ai donc rencontré des agriculteurs, des commerçants, des ouvriers, etc. J’ai animé mes premières réunions publiques de campagne et je suis frappé du caractère éminemment et presque exclusivement politique de ce début de campagne.

« Jean, alors t’es avec Sarko, maintenant ? »,
« Jean, qu’est-ce qu’il nous fait ton Bayrou ? T’es toujours avec lui ? »

Voilà les questions que j’ai entendues en boucle pendant toute cette semaine à Castelculier, à Agen, à Nérac, à Vianne, etc…

En ce début de campagne, nous allons donc parler clair.

Commençons par le « Jean, alors t’es avec Sarko, maintenant ? »

Réponse : oui, oui sans ambiguïté.

Oui d’abord parce que c’est la prise de position pour le deuxième tour de l’élection présidentielle qui donne la réponse à cette question.

Je me suis prononcé le mercredi 25 avril pour Nicolas SARKOZY. J’appartiens donc de fait à la majorité présidentielle. Cette prise de position est cohérente avec mes engagements de mon élection en 2002 et mes prises de positions politiques à l’Assemblée Nationale et au sein de l’UDF (rappelez-vous le congrès de Lyon, discours disponible sur http://www.jeandionis.com/actu-art.asp?pid=152).

Et sans vouloir donner de leçons à personne, je crois avoir fait preuve de plus de cohérence et de constance politique que beaucoup d’autres. François BAYROU lui-même me le reconnaît bien volontiers.

Cette prise de position n’est pas un engagement superficiel, pris du bout des lèvres et opportuniste. Je compte m’engager pour le succès du projet présidentiel choisi par les Français à l’Assemblée Nationale. J’y apporterai ma contribution de centriste. Celle-ci sera libre et originale.

C’est pour cela que j’ai pris la décision, si je suis élu, de m’inscrire et de travailler au sein du groupe parlementaire que vont former les centristes de la majorité présidentielle.

Passons ensuite à « Jean, qu’est-ce qu’il nous fait ton Bayrou ? »


Là encore parlons clair :
J’ai soutenu BAYROU de toutes mes forces dans sa campagne de 1er tour. Cet engagement, malgré des débats et des divergences qui annonçaient ceux d’aujourd’hui, était naturel au regard de mes 16 années de militantisme à ses côtés.

Cette campagne de 1er tour, nous avons le droit d’en être fiers et d’en être reconnaissants à François BAYROU. Les idées « orange » n’ont pas fini de faire leur chemin et j’espère pouvoir moi-même les porter au Parlement : que ce soit sur le clivage droite/gauche, la priorité au redressement des finances de la France ou encore la priorité absolue à donner à l’éducation de notre jeunesse, on fera de la politique différemment en France après notre campagne à l’élection présidentielle.

Mais, je revendique aussi le droit de dire mon désaccord total avec la gestion de l’entre deux tours faite par François BAYROU.

En posant deux gestes éminemment symboliques et politiques, le débat avec Ségolène ROYAL et la phrase « je ne voterai pas Nicolas SARKOZY », François BAYROU est sorti du chemin qu’il avait tracé lors de sa campagne du 1er tour, chemin d’équilibre entre la droite, le centre et la gauche et non pas alliance entre le centre et la gauche.

A tous mes amis blogueurs, prompts à dénoncer le manque de courage des députés sortants, j’insiste sur ce point central : ce n’est pas moi qui ai bougé entre les deux tours, c’est François BAYROU.

Il était porteur de cet équilibre, il aurait pu tolérer des engagements de ses partisans à droite et à gauche imposés par le manichéisme du 2ème tour de la présidentielle. Mais lui, en aucun cas ne devait se départir de sa ligne initiale, à savoir pas de consigne de vote.

La suite, vous la connaissez. Ce fut un conflit très dur avec la très grande majorité des députés sortants qui ont vécu ce changement de ligne politique, sans aucune concertation, comme un abandon en rase campagne.

Dans ce conflit, j’ai veillé à garder rigueur, dignité et dialogue avec François BAYROU à qui je conseille à chaque fois que j’ai un contact avec lui de revenir à la ligne politique qui a fait son succès au 1er tour.


Terminons enfin par le « T’es toujours avec BAYROU ? »


J’ai ma carte UDF en poche depuis 16 ans, c’est dire mon attachement à cette famille politique. Et à ce titre, je n’ai pas de leçons de centrisme à recevoir.
Je tiens peut-être plus qu’à beaucoup d’autres choses, aux valeurs de fidélité et de loyauté. Mais ces valeurs s’appliquent d’abord aux convictions.

Alors jusqu’au bout, soyons clairs.
Je suis aujourd’hui à l’UDF, et je ferai cette campagne législative en revendiquant avec fierté cette identité.

Quant au Mouvement démocrate, il importe d’abord de voir sur quelle ligne politique il se construit. François BAYROU a d’ailleurs senti la critique monter contre la confusion, la précipitation et le manque de démocratie interne dans laquelle ce mouvement était lancé. Et il a fort justement reporté sa création au mois d’octobre prochain.

Je participerai donc activement au débat interne à l’UDF concernant les fondements politiques et idéologiques de ce mouvement.

S’il se construit sur les bases du projet présidentiel de François BAYROU, j’en serai. Si par contre, il devait se construire en opposition à la Majorité présidentielle et dans le cadre d’une alliance entre le Mouvement démocrate et le Parti socialiste, je n’en serai pas.

Cela mérite une explication. Le Parti socialiste tel qu'il est aujourd'hui, et non pas tel que certains le rêvent, est un parti prondément archaïque. C'est le cas notamment au niveau économique et social, comme l'a montré le contresens historique sur les 35 heures (ceci n'exclut pas des évolutions à moyen et à long terme de ce parti).

Et maintenant, vive le débat !
Vive la campagne des législatives !

Permettez pour conclure un petit clin d’œil militant et insolent : c’est bien de débattre mais c’est bien aussi de s’engager pour faire gagner ses convictions.

@ +

Les réactions

Agrégagation?

"«hébert, notre agrégé à nous ?»
Sacré Hébert ! Le roi du 1er degré et de la science infuse ! Qui prône la lisibilité des messages pour les autres mais ne peut se l'appliquer à soi-même !
Où peut-on vous trouver, cher ami ! "

Vous confondez l'alambique et la tisane cher ami. Je vous invite, doctorant, à insister plutôt sur la seconde en ce moment : feuilles de myrtille pour la vue, et badiane pour la digestion difficile et les vents.

Géographiquement, je me trouve banalement et un peu comme tout le monde dans le 47 au centre d'un point bleu, contrairement à chez vous où il y a un petit bourgeon rose qui semble drôlement vous exciter.

Cordialement.

Positionnement

Bonjour Monsieur le encore député

Pouvez vous m'expliquer de manière claire et compréhensible pour les modestes intellectuels qui croient au MoDem votre position?
Apres ne pas avoir voté la motion de censure, vous soutenez avec ferveur?? François Bayrou, puis des le surlendemeain du premier tour vous appelez a voter sans états d'ame NS. OK c'est votre droit le plus strict.
Dans la foulée, vous signez un pacte electoral avec l'UMP qui denie completement certains engagements pris par François Bayrou en vous soumettant totalement a ce gouvernement.
Dans votre post du 21 mai vous osez dire "que bien évidemment, je mobiliserai l'ensemble des adhérents UDF 47 après les législatives pour participer à la fondation du Mouvement démocrate, prévu en octobre 2007."
Comment expliquerait vous a vos alliés d'aujourd'hui et aux electeurs de l'UMP votre adhésion au MoDem, et surtout comment comptez vous conquérir la confiance des adhérents qui n'ont pas laché François Bayrou et qui croient d'ores et déja à ce nouveau parti.
Je pense que votre technique du maintien perpétuel de deux fers au feu atteint ici ses limites .
Mais peut etre que vos raisons sont bonnes... merci de bien vouloir éclairer ma lanterne.

«Agissons sans attendre et préparons l’avenir dès maintenant...»

Lundi 28 mai 2007 - 23:30:12

A de très nombreuses époques pour ne pas dire, de tout temps, la France a connu maints bouleversements.

Ne sachant comment agir ou encore réagir devant l’évènement, elle s’est laissée dépassée…pour connaître ensuite des réactions violentes, les différentes révolutions, les soulèvements populaires, les guerres intestines et les conflits extérieurs que nous connaissons.

Si cette propension à toujours réagir dans l’urgence est non seulement inscrite dans les manuels d’histoire, elle est caractéristique d’une forte empreinte, quasi génétique, qui a pour manifestation un certain fatalisme français mais également une désaffection pour la chose publique chez le citoyen moyen.

Le dégoût du passé pour certain est mêlé à une forme d’amnésie collective. Outre la passivité pour d’autre, si l’attirance vers les extrêmes est souvent de mise, c’est sans compter sur une défiance unanime envers les politiques qui sont successivement menées et des élus qui en ont la charge. Mais cela se vérifie aussi dans l'autre sens et de l'élu vers le citoyen.

L’esprit de contradiction ajouté à une certaine méfiance latente, sans cesse en opposition, trouve un équilibre précaire aujourd’hui encore dans le clivage gauche droite. Perpétuellement en alternance, l’éternel combat entre le bien et le mal, le bon et le mauvais, l’intellectuel et le manuel, le pauvre et le riche viennent s’ajouter aux difficultés résiduelles d’une société en constante évolution, elle-même en opposition et en compétition avec d’autres sociétés aux systèmes différents qui tentent à la fois d’exister mais surtout de prendre une place toujours plus importante sur l’échiquier international. Mondialisation oblige !

Sur ces concepts généralistes et sur des bases doctrinales relativement anciennes telles que le collectivisme et le libéralisme, viennent se greffer des sentiments humains d’appartenance idéologiques et sur ce terreau, des relents régaliens viennent relancer sans cesse le débat des individualismes et des considérations d’appartenance à une certaine élite.

Le peuple, l’intérêt commun et l’idée collective passant finalement toujours au dernier plan. Quand le mépris et la cupidité sont de mise, quant l’essentiel n’est pas au rendez-vous des attentes du peuple. Quand le doute et la désillusion perdurent trop longtemps, alors, les citoyens reprennent la parole et descendant dans la rue, ils demandent réparation !

Petit résumé historique.
En France et depuis les temps les plus reculés pour ne pas dire immémoriaux : de la monarchie absolue au 18e siècle de droit divin puis constitutionnelle, aux successions des différentes constitutions et instituant successivement la 1re République, puis le Directoire, le Consulat, puis au 19e siècle avec le Consulat à vie ou Sénatus-consulte du 2 août 1802, l’Empire, la Restauration, la Charte du 4 juin 1814, les Cents-Jours, la Seconde Restauration, la Monarchie de Juillet 1830, la IIe République du 4 novembre 1948, le second Empire puis, la IIIe République du 4 septembre 1870, la Constitution de 1875, le 20e siècle et l’Etat français et les lois constitutionnelles de juillet 1940, le Gouvernement provisoire du 3 juin 1944 suivi le 27 octobre 1946 de la IVe République et enfin, notre constitution actuelle, instituant la Ve République depuis le 4 octobre 1958 et révisée en octobre 1962 puis de nouveau à plusieurs reprises, les régimes se sont succédés avec leurs cortèges d’intrigues, de trahisons, de passions, de rebondissements, d’erreurs et de retours en arrière.

Du fait de son article 89 au titre XVI, la Ve République est plus respectueuse du pouvoir des gouvernements. Les Présidents successifs, de Gaulle, puis Mitterrand ensuite, ont eu la possibilité d’apporter avec le Parlement des modifications à cette Constitution et par voie de referendum principalement…et ont surtout redonné le pouvoir au régime Présidentiel en réduisant les extrêmes de leurs camps respectifs et en regroupant les forces autours d’eux.

Le Président de l’UMP SARKOZY a également réussit et à l’occasion de sa campagne, à effectuer la réduction de l’extrême droite à sa plus simple expression, mais il risque fort de générer de nouveaux courants extrémistes dans un proche avenir à oublier les classes moyennes par ses excès de confiance et à vouloir à, tout prix une RUPTURE la plus libérale.

Petite analyse entre amis : cependant et principalement aujourd’hui, le même article 89, qui prévoit la possibilité de convoquer le Parlement en Congrès et donc, sans obtenir préalablement de l’avis directement du peuple, le Président qui se retrouverai avec les « pleins pouvoirs » pourrait réformer nos institutions sans changer pour autant de République.! Attention à l’Egalité constitutionnelle des citoyens face à l’impôt par exemple (cf. Article 13 de la Charte des droits de l’homme) !

Ce dernier va arbitrer réellement le débat public en régime Présidentiel avec l’application de décret et la promulgation de Lois (droit de grève, décisions hâtives sans négociations particulières avec les responsables syndicaux, effets d’aubaines pour les plus aisés avec les défiscalisations envisagées, droits de succession…!) La croissance basée sur un hypothétique retour des exilés de l’ISF, le chacun pour soi et la réforme structurelle engagée va laisser des marques profondes dans la société française.

Le manque de dialogue sur les orientations choisies ou la rapidité de l’analyse des grands dossiers, les effets d’annonce sur l’exonération des droits de succession manqués, la déduction des emprunts sur l’accession à la propriété faussée et ne concernant au final que les très nouveaux accédants, la détaxation sur les heures supplémentaires tronquée, et conjointement la diminution des rentrées fiscales et l’arrêt sur la réduction de la dette risquent fort de créer un trouble important sur la confiance portée à l’adresse du nouveau Président.

Pour finir, ne crions pas trop vite victoire, sur la forme des évènements et l’entreprise de séduction entre les différents responsables « du pacte écologique » à l’Elysée ; mais attendons plutôt les grenelles de l’environnement pour appréhender le fond du dossier et l’engagement concret que prendra le Gouvernement.

Enfin, les inflexions réelles de la politique extérieure française risques fortement de se transformer encore une fois en Rupture et cette fois à l’égard des équilibres mondiaux et entre les grands de ce monde (Russie-USA-CHINE) et les différentes tensions en Europe de l’est et en Asie mineure. Et de donner du grain aux extrémistes de tous bords et de toutes confessions…

Au lieu de modifier franchement les politiques menées jusque-là et par exemple :

- Redonner sa place à la recherche et à l’exercice créatif en provoquant la spontanéité.
- reprendre en compte le problème de l’immobilier en stoppant définitivement la surenchère permanente du coût non seulement de l’accession mais également et surtout du locatif. Il est totalement anormal aujourd’hui d’être contraint de se loger pour quelque fois plus de la moitié de son salaire et en faveur de profits touchant une minorité !
- se pencher réellement sur le problème des « banlieues » en regroupant tous les collectifs concernés, sociologues, psychologues et intellectuels, économistes et toutes les bonnes volontés pour trouver une solution durable à ce problème de la jeunesse dans notre pays. Aujourd’hui la France devenu un système ou le régime matriarcat est rendu inopérant du fait du travail des femmes. Les enfants sont de plus en plus jeunes livrés à eux-mêmes et, de fait, se trouvant qualifier pour agir, prennent souvent des directions raccourcies…sans expériences et sans tuteurs pour cadre. Revoir totalement la politique de la famille en direction des plus jeunes comme des plus âgés.
Une société qui ne sait pas éduquer ses enfants est une société en décadence.
- Réformer profondément l’enseignement en donnant un cadre pédagogique aux enseignants, et en leurs permettant ensuite d’enseigner le civisme et la laïcité, la politique et l’économie dès le Collège en organisant des passerelles entre les différents enseignements et établissements. En leurs donnant une flexibilité d’enseignement qui tienne compte de la diversité des classes et des origines. Diminuer le nombre d’élèves par classe.
- Redonner la confiance et séparer définitivement les « pouvoirs » en n’interdisant tout rapprochement entre l’économie et le capital, le religieux, le sacré et tout communautarisme, l’exécutif, le judiciaire et le législatif, le médiatique, le publicitaire et tout communicationnel.
- Attaquer un travail de refonte globale des retraites par répartition en tenant compte des différences et de la pénibilité.
- S’attaquer réellement au travail clandestin « au noir » en intéressant davantage le travail légal par des salaires plus décents et moins taxés.
- Rouvrir la brèche entre le peuple et toutes les formes d’art, de création et d’intérêt pour la culture en général.
- Continuer la décentralisation en donnant davantage de moyens aux régions.
- Redonner l’envie d’entreprendre en faisant tomber les appréhensions vis-à-vis de l’échec et du risque en exploitant toutes les idées sans volonté systématique de la recherche du profit et de l’élitisme.
- Repenser toute la Défense du territoire en appelant l’Europe à participer à la création d’une défense commune à la hauteur des intérêts de chacun.
- Appeler à créer une commission Européenne en charge d’ouvrir des ponts humanitaires d’entraide et de développement des pays en crise.
- Orienter par la formation vers la création de nouveaux emplois dans des secteurs nouveaux, tels que l’accompagnement des exclus vers la réinsertion après un internement, une longue hospitalisation ou même une incarcération et augmenter les services à la personne en direction du troisième âge.
- Modifier les comportements civiques à l’égard de l’environnement et en assurant des formations dès l’école et en l’instaurant pour les seniors.
- Revoir totalement les différentes politiques des transports et des réseaux routiers, ferrés, fluviales et aériens. Résoudre les problèmes de trafic en augmentant les équipements, en restaurant les routes et les accès et en instituant un monopole public de ces derniers. Mettre à profit les réseaux fluviales et ferrés pour les transports lourds.

Mais ces quelques points d’efforts ne sont pas exhaustifs et ils appellent naturellement renfort en idées et en modalités d’application.


@ Xavier Moreau

Réaction de la FADEC 47

J'ai assisté au meeting DIONIS à Nérac le 30/05/07 pour éclaircir la félonie de Jean Dionis du Séjour.
Président de la Fédération Apolitique de Défense de l'Ecologie Constructive, nous avions travaillé avec le Député pour modifier le principe d'exploitation des carrières de grave dans nos vallées.
Effectivement ces exploitations laissent des trous d'eau collecteurs de pollution direct de la nappe phréatique et facteur d'évaporation de cette dernière.
Lors du débat à l'assemblée nationale sur la loi sur l'eau monsieur Dionis devait présenter des amendements pour que ces exploitation ne laissent aucune trace derrière elles. C'est à dire bouchage des trous à mesure de l'avancement des travaux et remise en surface de la terre arable, pour que la vie reprenne ses droit.
Malgré ses promesses il n'a présenté aucun amendement et nous a laissé sur le bord du chemin. Lorsque je lui ai demandé où et quand était-il intervenu, il m'a affirmé avoir fait tout son possible sans résultat.
Aprés recherche sur internet à l'assemblée nationale nous n'avons rien découvert. Lui même n'a pu nous procurer ses soit disant interventions.
Je n'apprécie pas le mensonge, qui plus est d'un Député vis à vis d'une association.
C'est dommage car j'appréciais le personnage et était prêt à lui apporter mon soutien amical.
Pour une telle félonie, y a-t-il compromission fiancière ou politique.
Je me rappelle d'une de mes demandes lors de la campagne pour le conseil régional. Monsieur Dionis a pris le micro pour me répondre, mais Soulage a écrit une note sur un pappier et Dionis a répondu complètement à côté du sujet, déviant sur les autoroutes. Aucun rapport!!!!!
Franchement Soulage je ne l'aime pas avec son sourire marquois au coin des lèvres, on a l'impression qu'il se moque constament de vous.
D'ailleur il n'a jamais donné suite à aucun de nos courriers.
Monsieur Dionis vous me donnez l'impression d'un maçon qui construit un chateau sans les fondations.
Effectivement l'écologie devrait être la colonne vertébrale de toute action ou projet.
Colonne vertébrale, c'est le seul mot écologiste que vous avez prononcé.
Quant à la réponse à mes questions sur les gravières vous m'avez renvoyé à mes rêves en disant que s'il y avait une autre loi sur l'eau vous interviendriez. En quelque sorte vous m'avez pris pour un con.
J'ai discuté avec DALIES votre adjoint, son raisonnement ne parait plus adapté et il a promis de venir avec nous sur les sites et d'étudier nos propositions.
Bien sur nous ne restons pas inactif . Nous intervenons auprés des hautes autorités qui elles daignent nous répondre et en qui je fais confiance.
On peut voir nos documents et photos / "association-service.com"
rubrique écologie environnement ou "fadec47.rmc.info"
Nous répondrons à toutes vos questions.

Soutien de Gabriel Chazallon

Les 10 et 17 juin prochains, je voterai Jean Dionis du Séjour pour les raisons suivantes :


1/ Par son engagement au sein de la majorité présidentielle, il s’engage à soutenir, à l’Assemblée Nationale, les réformes proposées par le Président Nicolas Sarkozy et approuvées par une large majorité des Français. Il faut donner une majorité parlementaire forte au Président pour qu’il puisse conduire les réformes nécessaires.


2/ Son bilan 2002 – 2007 est très positif. Parlementaire très actif tant dans sa circonscription qu’à Paris, il s’est investi sur de nombreux sujets concernant notre territoire : développement économique, défense des services publics, solidarités.


3/ Ses engagements structurants, ses projets économiques et environnementaux pour la circonscription, répondent à ma propre vision de ce qui est indispensable de faire pour que l’Albret soit un territoire attractif :
- contournement routier d’Agen,
- échangeur autoroutier Agen Ouest Val d’Albret
- amélioration des dessertes Pays d’Albret à partir de Damazan et d’Agen,
- accélérer la réalisation de la LGV Bordeaux Toulouse,
- Développer l’aéroport Agen la Garenne avec la création de lignes Agen Londres et autres villes européennes.


4/ Agriculteurs, artisans, commerçants, entrepreneurs, professions libérales et salariés trouveront un ardent défenseur des valeurs de la juste récompense du travail.


5/ Par sa volonté de faire des problèmes environnementaux et de l’usage des nouvelles technologies une source de création de richesses profitables à tous, il répond à l’attente que j’ai de promouvoir les atouts du Pays d’Albret.


6/ Sa qualité d’écoute et ses valeurs humanistes feront qu’il s’impliquera pour améliorer la situation de tous ceux qui sont confrontés à une situation difficile.


C’est pour ces raisons que j’apporterai mon suffrage à notre député sortant Jean Dionis du Séjour, candidat de la majorité présidentielle.
Gabriel Chazallon, 1er Adjoint de la ville de Nérac, Conseiller Général

Ecologie et Environnement

Le mensonge continu.

J'ai lu dans un message que vous n'avez censuré aucun message.
Je regrette le mien a disparu par enchantement ?

Je renouvelle donc mon message à savoir que président de FADEC 47 , j'ai essayé de travailler avec Dionis pour sauver les milliers d'hectares de terre de nos vallées, qui sont détruites par les exploitants de carrière de grave.

Malgré ses promesses d'intervenir avec le projet de la loi sur l'eau,
rien n'a été fait.
Le plus grave c'est qu'il me jurait avoir présenté les amendements que nous avions travaillés ensemble.

Y a-t-il mensonge ou félonie ou les deux ?????

Toujours est-il que durant ces années j'ai été pris pour un con, ainsi que toute mon association et ses adhérents.

Je pense surtout que c'est la place qui les grise et il ne pense à nous que lorsqu'ils ont besoin de nos voix.

désistement ... marketing?

Bonjour M. Dionis

L'aide de l'UMP par désistement de candidats serait plus utile pour la circonscription de votre ami LASSALLE plutôt qu'envers M. BAYROU qui n'en a pas besoin. Cette proposition envers ce dernier ne ressemble qu'à du marketing UMP.
Bonne campagne

Au lendemain de la création du MoDem, J. DIONIS est il toujours centriste?

Monsieur,

A la lecture de vos développements sur ce site, il est possible d'appréhender relativement facilement la logique inhérente à chacun de vos positionnements politiques, et je vous en remercie.

Toutefois, c'est la question de votre entrée au sein de la majorité présidentielle qui m'a conduit à vous interroger aujourd'hui.

Il est certain et heureux que chaque parti politique possède sa gauche, son centre et sa droite. Vous-même vous êtes toujours clairement défini à la droite de l'UDF. Votre soutien à F. BAYROU en vue du premier tour des élections présidentielles était donc en cohérence avec vos convictions centristes et votre entrée dans l'actuelle majorité présidentielle s'attache à votre position d'homme de droite.
Ainsi, votre dénonciation du refus du nouveau président du MoDem de soutenir N. SARKOZY à la veille du second tour des présidentielles peut soulever des interrogations. Il semble évident que le refus d'un bipartisme comme il peut avoir tendance à se profiler actuellement et la création d'un véritable centre en France ne peut devenir le synonyme d'un renvoi dos à dos du PS et de l'UMP. De même, il est vital politiquement de savoir conserver ses distances avec la doxa de son camp en affirmant sa teinte personnelle.
Comment dans ce cas condamner les réserves de F. BAYROU quant à une orientation trop marquée à droite? Son dialogue avec S. ROYAL ne s'inscrivait-il pas clairement dans la logique d'un centre indépendant, capable de dialoguer avec sa droite comme sa gauche tout en conservant une distance de sécurité à l'égard de chacun d'eux afin de ne pas se voir contraint de s'inféoder à l'un ou l'autre de ces partis?
Si je respecte votre orientation à droite ainsi que votre adhésion au programme de la nouvelle majorité présidentielle, il m'est difficile de considérer que votre engagement actuel est compatible avec votre qualification de centriste. En refusant un regard vers la gauche de la part de F. BAYROU, vous rendez délicate la justification de votre rapprochement de la droite.
Il est également possible de poser l'hypothèse d'une évolution motivée par la préservation de vos mandats, nécessaires, j'en suis certain, à la possibilité de faire valoir vos idées. Pourquoi dans ce cas ne pas clarifier vos positionnements politiques en franchissant le pas de l'entrée dans la famille UMP? Cette mutation possible semble le prolongement naturel de votre discours de plus en plus enclin à soutenir avec constance nos derniers gouvernements et prenant ses distances avec une considération critique mais néanmoins constructive des positions de votre gauche comme de votre droite, comme en témoigne votre volonté affichée de vous inscrire au sein des groupes de travail étiquetés "majorité présidentielle" à l'Assemblée en cas d'élection. En préférant un soutien sans réserves à la droite au pouvoir dont le programme est parfaitement compatible avec les valeurs généralistes que vous affichez en ce qui concerne l'éducation, les finances et l'emploi, vous ouvrez la porte à une remise en question de l'effectivité de votre centrisme.
Si l'ambiguité de votre position actuelle peut se montrer payante du point de vue électoral, la nécessaire clarté des appartenances à une famille politique inciterait à une redéfinition de votre positionnement vis-à-vis du centre comme de l'UMP, en vue de permettre aux partis comme à l'électorat d'engager avec vous un dialogue libéré de délicates imprécisions pouvant nuire à l'engagement d'un travail politique cherchant sans cesse à gagner en efficacité.

Cordialement,

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