28/09/03 - Fête de la Pomme à Saint Nicolas de la Balerme

Avant tout, je tenais à vous dire combien je suis heureux d’être ici pour la deuxième année consécutive à cette belle fête de la pomme.

Je viens d’abord à Saint Nicolas de la Balerme pour retrouver de bons amis. Je pense à Mme le Maire, aux élus mais aussi en ce jour si particulier à la reine des festivités, j’ai nommé Mme Ghislaine Lartigue.

J’ai pris un tel plaisir l’année dernière que je reviens ici chaque fois plus heureux. Heureux et honoré d’abord d’être un des parrains de cette manifestation. Heureux également de pouvoir participer modestement à l’essor et à la pérennité de ces retrouvailles. Participer, je le fais évidemment en venant, en vous faisant de la pub mais aussi en mettant la main dans la petite poche en vue de la prochaine édition ou une petite somme de 1000 € est d’ores et déjà réservée.

Mais ceux qui sont réellement à féliciter sont évidemment l’association, la mairie de St Nicolas, les exposants toujours plus nombreux et vous tous qui, en venant ici, avez compris qu’ils s’amuseraient.

Alors, me direz-vous, nous sommes déjà à la troisième édition. Quel est donc le secret d’une telle réussite ?

D’abord, la pomme est devenue la signature et le symbole de votre commune, nichée au milieu de la riche plaine alluviale de la Garonne. Ici, tout un chacun sait qu’on y trouve les meilleures terres du Sud-ouest sur lesquelles tout pousse. Avec un tel terroir, la moindre des choses est d’y faire des cultures nobles.

Ainsi, je garde toujours la nostalgie de mon enfance où la vallée était un verger et je ne me résous pas à la progression exclusive des céréales sur ces terres là.

La pomme est une culture noble par excellence, difficile et à forte valeur ajoutée exigeant un vrai savoir-faire d’agriculteur.

Etant moi-même fils d’arboriculteurs et ayant géré durant 10 ans l’exploitation familiale, je connais les difficultés de ce métier – combien de pommes grillées cet été ? – et toutes les compétences nécessaires aux professionnels pour mener leur tâche à bien. En ce jour, je tiens donc sincèrement à les saluer.

Enfin, la pomme de France est à la fois un fruit d’histoire et d’avenir.

Un fruit d’histoire. L’an dernier, je vous avais rappelé les relations souvent intimes entre les pommes, les femmes et les hommes. Dès le commencement en tant que fruit défendu et semant la tourmente entre Adam et Eve ou fruit à la réputation sulfureuse en raison de sa superbe apparence, la pomme a toujours été étroitement liée à la femme. L’expression « belles à croquer » parle d’elle-même à nous les hommes.

Mais c’est aussi un fruit d’avenir.

Un fruit moderne, pratique en toutes circonstances : dans un tiroir au bureau, lors d’activités sportives – croyez-moi, quel régal lors d’une balade à vélo !

En outre, au-delà de ses qualités gustatives connues de tous, c’est une véritable « bonbon santé » grâce à ses vertus anti-cancer, ses fibres… mais aussi et ce n’est pas la moindre des choses à notre époque, elle bénéficie de tout le savoir-faire de paysan tout en restant une agriculture raisonnée.

Alors, une nouvelle fois, merci pour cette belle fête et vive la Pomme de France, vive la Pomme de St Nicolas.

Je vous remercie.