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25/09/03 - Départ à la retraite de Guy Marchet, Directeur du CER 47

Publication : 02/10/2003  |  00:00  |  Auteur : Jean Dionis

Le 11 septembre dernier, nous avons inauguré les nouveaux locaux du CER 47. Aujourd’hui, nous saluons son directeur, l’homme Guy Marchet.

Ainsi, devant vous tous réunis, je tiens à rendre cet hommage plus personnel, plus fraternel. Une sorte de clin d’œil taquin, humoristique, à l’image de Guy. Mais surtout, en toute modestie, nous allons tenter de survoler l’ensemble du bonhomme :

• Le directeur du CER 47, bien sûr
• Le mari et le père de famille
• L’élu de Foulayronnes et l’ami actif du SUA
• Et enfin, l’ami personnel, un de ceux qui m’ont accueilli les bras ouverts lors de mon retour sur Agen.

Avant tout, Guy, c’est donc « The » Directeur du CER 47.

A la vue de son parcours au sein du centre, ce qui marque le plus, c’est sa longévité.
Jugez plutôt : 38 ans de boutique et 31 ans comme directeur ; c’est-à-dire un peu moins que le roi soleil à la tête du royaume de France mais bien plus que la moyenne des élus et des cadres sup. Alors oui, il lui arrive parfois de mélanger quelques dates mais après tant d’années…

Pour la petite anecdote, revenons sur ses débuts. En février 1965, M. Serge Dubois, alors président depuis 10 ans, fait appel à ce jeune homme fringuant, pur produit du terroir. Il lui lance un « Viens faire les clôtures du centre avec nous ! ». Peu effrayé et très motivé, notre Guy national accepte, met son jean et ses gants, persuadé de clôturer plusieurs hectares dans la journée… !

Alors, me direz-vous, quel est le secret de cette longévité ?
La recette paraît simple : un vrai sens de l’écoute vis-à-vis des professionnels de l’agriculture, une bonne dose d’innovation, une belle vista par rapport aux évolutions du monde agricole mais aussi et surtout une grande disponibilité et l’amour pour son travail. Voilà ce qui fut sa raison d’être durant toute sa carrière. Preuve en est ce qui se dresse autour de nous : ce directeur fut si occupé que le jour où sonne l’heure de la retraite, on se rend compte qu’il n’a guère profité de ces magnifiques locaux flambant neufs !

Sa réussite ne doit rien au hasard mais tout simplement à sa compétence, son pragmatisme et à son souci d’être au plus près des agriculteurs. Homme de consensus mais qui a toujours su marquer son territoire, il possède un profond respect des personnes et de leur épanouissement personnel ancré en lui. La confiance faite dans cette maison aux élus que nous sommes en témoigne.

Il a même une qualité que je ne soupçonnais pas : une passion pour l’informatique. Des sources sûres m’ont révélé que M. le Directeur, il y a déjà quelques années, a développé un petit programme. Guy, passionné, il faut que tu le restes. Et puisque tu es un homme de défis, en voilà un : ton propre site. « GuyMarchet.com », ne trouves tu pas que cela sonne bien ?



En revanche, permets moi une seule petite critique. A l’heure de l’Internet, que font encore dans une enceinte aussi moderne ces vieux minitel ?

Bref, voilà en quelques mots les secrets d’une si belle carrière. Tous ces atouts et tant d’épreuves franchies à la tête du CER 47 lui ont donné aux yeux de tous, la plus belle des choses au niveau professionnel : une crédibilité hors pair. A ce titre, je reprendrais juste ces mots de Jean François-Poncet : « En Lot-et-Garonne, en matière d’agriculture, il y a ceux que l’on entend et puis, il y a Guy Marchet que l’on croit ».

Mais Guy, comme dit la chanson, c’est aussi « quelqu’un de bien, juste quelqu’un de bien.

C’est d’abord la famille. Et j’aurai ici une pensée toute particulière pour sa charmante épouse. En effet, son sens de l’hospitalité est légendaire : délégations étrangères, responsables de CER de France et de Navarre et même un candidat aux législatives à la voix bien enrouée qu’elle m’avait remis d’équerre à coup de foie gras et de Sauternes.

Je n’oublie pas le fils, Marc, responsable des achats chez la SATAR, entreprise voisine.

C’est ensuite un vrai fou de rugby. Et on ne sait pas assez qu’il a fait partie de cette équipe dirigeante du SUA qui a porté le club du monde de l’amateurisme vers le professionnalisme. Virage énorme que n’ont pas su prendre d’autres clubs prestigieux.





Enfin, Guy, c’est un ami des élus et un élu lui-même.

Je me rappellerai toujours un déjeuner fort convivial où tu as su entourer de toute ta sagesse et de tes précieux conseils le jeune adjoint du Dr Chollet, un peu chien fou que j’étais.

Elu à Foulayronnes, à la communauté d’agglomération, Guy, si les petits cochons ne te dévorent pas, je te prédis un bel avenir d’élu.

Aujourd’hui, tu peux quitter tes fonctions en étant fier du devoir accompli et serein pour son avenir. Avec M. Saint-Martin, directeur fait du même moule, je pense que le centre a de beaux jours devant lui.

Dans ces moments, je peux imaginer ton émotion. Mais je voulais te dire, dans les yeux ( !), bravo l’artiste et puis vive la vie : la famille, les copains, la politique, le bricolage…que de projets t’attendent !

Alors mon cher Guy, bon vent et un grand merci…

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