Airbus : un enjeu aquitain
L’annonce du plan de restructuration d’Airbus est un choc pour la France et l’Aquitaine, directement concernée par les implantations d’EADS et de ses sous-traitants.
Mais, au-delà de l’émotion légitime, que faire concrètement ?
D’abord éviter les fausses bonnes solutions comme la proposition formulée par Ségolène ROYAL et Alain ROUSSET de faire entrer les Régions françaises dans le capital d’EADS, maison mère d’Airbus. Quand on sait que la capitalisation boursière d’EADS s’élève à 20 milliards d’€ et que les Régions françaises proposent d’y entrer à seulement 150 millions, on voit bien, comme l’a relevé François BAYROU, que cette suggestion n’est pas sérieuse et relève d’une politique de gribouille.
En revanche, la Région, compétente en matière en matière de développement économique, doit bien évidemment apporter un soutien renforcé à Airbus en crise :
- par des infrastructures facilitant l’organisation industrielle de l’entreprise
- par un engagement accru pour le pôle de compétitivité « Aerospace Valley »
- par une aide aux sous-traitants d’Airbus, tels que Potez, Creuzet, HPK…
Bref, pas de larmes de crocodile, pas d’annonces plus ou moins ridicules, mais du solide, du long-terme : voilà ce que nous devons aux salariés d’Airbus et de ses sous-traitants.
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14/03/07 - Tribune de Jean DIONIS dans le journal "L'Aquitaine" : Airbus, un enjeu aquitain
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