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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Vivement dimanche *!

Publication : 10/12/2008  |  15:06  |  Auteur : Jean Dionis

Ambiance, ambiance, ces jours ci à l’assemblée …alors que, comme de nombreux Français, j’approuve, bon an, mal an, le pilotage présidentiel dans cette période tendue de crise économique majeure, voilà qu’une loi audiovisuelle, ni faite ni à faire (voir la chronique de la semaine dernière …) me fait entrer « en résistance », et que, cerise sur le gâteau, arrive la proposition de loi visant à faciliter le travail dominical !

La vérité, c’est que j’ai été méfiant et allergique à ce projet de loi dès le début …Est-ce parce ce que je suis catholique pratiquant ? Sans doute, en partie …Mais l’allergie a été violente. Elle a donc d’autres racines plus profondes et beaucoup plus diverses que mon appartenance confessionnelle. Non, la vérité, c’est que le dimanche a, depuis toujours, été pour moi un jour heureux parce que différent …le jour où je rentrais chez moi alors que j’étais pensionnaire, le jour consacré aux enfants et à la famille au beau milieu d’une vie professionnelle accaparante, le jour des grasses matinées, du repas de midi qui traîne, de la lecture des journaux sur lesquels on s’endort comme un bienheureux, le jour du feu de cheminée, du match de rugby entre amis et avec les gosses …bref, cette longue liste de petits et grands bonheurs qui en fait un jour différent vécu ensemble …tout ce qui toute ma vie m’a fait dire « Vivement Dimanche ! » …

Alors quand j’ai vu ce projet de loi pointer le bout de son nez, comme des millions de Françaises et de Français, je me suis dit, de façon très égoïste, je le reconnais, in petto : ils ne vont tout de même pas nous …« emm …» le Dimanche !

Puis, je me suis calmé et je me suis raisonné.
Peut-être y avait-il des raisons supérieures à aller dans ce sens ?
Peut-être l’intérêt général du pays le commandait-il ?
Bref, mon mandat de député exigeait de moi une analyse serrée, contradictoire, à charge et à décharge de ce projet de loi …

Très bien….Commençons, donc, par voir ce qu’il y a dans ce projet. A priori, cela semble assez modeste. On y trouve principalement trois dispositions :
• L’autorisation du travail le Dimanche dans les zones frontalières et touristiques, sous certaines conditions
• La même autorisation pour les aires urbaines de Paris, Lyon et Marseille, toujours sous certaines conditions
• Une série de dispositions encadrant ces assouplissements (droit au refus, au remords, paiement double pour ces salariés dans certaines conditions……)

Donnons ensuite la parole aux défenseurs de ce projet….en écoutant leurs arguments :

« 1er argument : Ouvrir les magasins le dimanche, c’est créer 30 000 emplois »

Franchement, c’est une plaisanterie…..
Plusieurs études, dont celles du Conseil économique et social et du Credoc, répondent que l’acte d’achat ne serait, en fait, que transféré de la semaine au dimanche. Les sites qui ouvrent le dimanche perdent ainsi 30% de leur activité du samedi. Les 30 000 emplois créés ne seraient que transférés de la semaine au week-end. D’autres études tendent à prouver qu’à consommation égale, un emploi du dimanche supprimera trois emplois durant la semaine. Non seulement, le travail généralisé le dimanche menacera les emplois de la semaine, mais il menacera également ceux qui travaillent déjà le dimanche, notamment les multiples petits commerces de proximité dans nos centre-villes ou dans nos centre-bourgs en milieu rural.
La logique économique veut qu’on ne crée pas d’emplois supplémentaires sans achats supplémentaires. Or, il n’y a pas d’achat supplémentaire sans pouvoir d’achat en hausse ou modification de nos arbitrages personnels entre épargne et consommation. La hausse du pouvoir d’achat ou la volonté de consommer plus ou d’épargner moins ne se décrète pas par l’ouverture des magasins le dimanche.

Passons donc à l’argument suivant……

« 2ième argument : Ouvrir les magasins le dimanche, c’est donner une liberté supplémentaire aux individus, un jour de consommation en plus par semaine ! ».

Et voilà comment on passe du dimanche chômé, acquis social obtenu de haute lutte en 1906, au dimanche chômé, menace pour la liberté individuelle des consommateurs. « Si nos concitoyens ont envie d’acheter le dimanche, qu’ils achètent ! Ouvrez tous les jours, le marché reconnaîtra les siens » L’argument est cocasse car, le travail le dimanche, c’est bien quand cela concerne les autres, c’est moins bien quand cela nous touche personnellement. Or, ouvrir les magasins le dimanche ne touchera pas que les commerçants. Il faudra trouver des modes de garde pour les enfants. Faudra-t-il livrer les magasins le dimanche ? Le travail le dimanche ne se fera que sur volontariat nous dit-on. Comment peut-on croire à ce pseudo volontariat quand la pression commerciale sera là ? Chacun sent très bien que l’ouverture des commerces le dimanche est le cheval de Troie pour une ouverture générale de l’activité professionnelle. Q’en sera-t-il alors de toutes les activités dominicales, non seulement les cultes, mais également les activités sportives, associatives, familiales… ? N’est-il pas préféra
ble de ne pas consommer dans les commerces un jour sur sept et de conserver ces moments de fraternité qui donnent à la vie beaucoup de sens ? Le travail le dimanche, c’est une menace pour les familles. C’est retirer aux familles un des rares moments de la semaine où elles peuvent se retrouver pour partager des moments indispensables qui participent à la construction de chacun. Pourquoi leur retirer ce refuge essentiel ?......
Et puis, j’ai envie de m’adresser à tous les « accros de la conso »……Si vraiment, vous ne pouvez pas passer un jour sans chiner, et sans acheter….il y a le Web et l’océan de l’e-commerce….là vous pourrez faire « chauffer votre carte bleue » tant qu’il vous plaira ……sans pour cela perturber la vie sociale de milliers de travailleurs contraints du Dimanche.

« 3ième argument : l'ouverture dominicale est limitée à certaines zones géographiques, des « groupements urbains d'un million d'habitants, la plupart des territoires français ne sont pas concernés par cette extension ».

Si la volonté de ne pas soumettre l'ensemble des territoires à cette autorisation est louable, la mise en œuvre d’une telle limitation territoriale est tout simplement inapplicable.

Que deviendront, dans quelques mois, les commerces concurrents qui, situés du mauvais côté de la frontière, verront partir leurs clients du week-end vers « la zone » ? Qui me convaincra en tant que Maire d’Agen, qu’après avoir autorisé le travail dominical à Paris, Lyon et Marseille, nous résisterons longtemps à la demande d’autorisation de Nantes, Lille, Nice…..et en ce qui concerne Agen, de Bordeaux et de Toulouse ? et une fois que les commerces de Bordeaux et Toulouse ouvriront le Dimanche, qui peut penser qu’Agen résistera longtemps ? La réponse est claire…..Agen ne résistera pas, les premiers à demander l’ouverture du Dimanche seront les commerçants agenais qui voudront légitimement lutter contre l’évasion commerciale vers nos deux métropoles régionales……ainsi voulue ou non, une dynamique de tâche d’huile sera irrémédiablement amorcée ?même dynamique néfaste pour les commerces de proximité qui ont besoin d'un flux de passants pour vivre ? Ils seront à l'évidence appauvris, et viendront saisir les pouvoirs publics en leur demandant la possibilité d'ouvrir à leur tour tous les dimanches. Alors, le marché aura eu raison des pseudo-frontières administratives, comme c'est d'ailleurs le cas partout. Et nous aurons abouti – tour de force – à un résultat dont visiblement personne ne souhaite l'avènement : la généralisation sans restriction du travail dominical.

4ième argument : « Les Français, qui ne veulent pas faire leurs courses le Dimanche, pourront ne pas consommer le dimanche. Il n’y a aucune obligation en cela, mais seulement une nouvelle offre proposée seulement à ceux qui souhaitent»’

C’est en effet là le vrai débat. L’homme contemporain est-il d’abord un « individu consommateur » ou est-il d’abord l’être social que définissait Aristote ? S’il est d’abord un consommateur, alors, ouvrons les magasins le dimanche et laissons le satisfaire son instinct. Si l’homme se construit d’abord par les relations qu’il tisse avec les autres, alors maintenons chômé le même jour pour tous dans la semaine durant lequel les relations que nous avons les uns avec les autres peuvent être facilitées et gratuites.

Voilà ! En accéléré certes, mais nous avons pour l’essentiel parcouru le débat…..même si je le reconnais, nous ne l’avons pas épuisé y compris au niveau social……



******

Même après avoir fait un gros effort pour lutter contre mon allergie immédiate à cette proposition de loi, je vois toutes les bonnes raisons pour ….surtout ne pas aller dans ce sens. Nous en avons besoin de ce jour « à part », de ce jour différent à vivre ensemble…..Nous avons besoin de souffler dans ce monde par ailleurs si dur, nous avons besoin d’un peu de chômé, d’un peu de gratuit dans ce monde où tout se paye et tout s’achète….Ce n’est quand même pas sorcier à comprendre ! …..alors, à tous nos apprentis-sorcier « des villes qui ne se couchent jamais », des magasins « 24 h sur 24, 7 jours sur 7 » et autres délires consuméristes et individualistes……je dis, avec beaucoup, beaucoup d’autres, toutes sensibilités confondues, « Touche pas à mon Dimanche ! » ...sinon grosse colère en perspective…..

@ +

P.S 1 : je reprends dans cette chronique les arguments défendus dans une tribune publiée dans la Presse Quotidienne Régionale que j’ai cosignée avec plusieurs députés UMP et Nouveau Centre
P.S 2 : Première (petite) victoire…..l’examen de ce projet de loi est reporté….en 2009. Au moins nous passerons des fêtes pleins d’espoir que la lucidité politique exceptionnelle du Président de la république lui fera ranger toute cette histoire ...au très fond d’un immense tiroir.

Les réactions

travail du dimanche

Je suis entièrement d'accord avec votre analyse; travaillant déjà pour ma part le dimanche (infirmier) je peux constater les désagremment que provoque le fait de travailler ce jour qui est une pause dans la semaine. Pause pour inculquer des valeurs aux enfants pour leur apprendre nos racines et visiter nos anciens.
Que dire du repas dominical et des pratiques sportives....
Donc entierement d'accord avec vous, non au dimanche travaillé.

Monsieur le député ne lâchez rien !!!!

Le Cardinal Barbarin contre le travail dominical

Le Primat des Gaules a signe une tribune dans Le Monde du 3 décembre. Extraits :

“Les révolutionnaires, lorsqu’ils avaient voulu éradiquer la religion et réformer le calendrier, avaient tout de même inventé le « décadi », sachant bien que l’équilibre de l’homme et le lien social appellent un repos régulier et commun.

On suspecte aujourd’hui les évêques de ne rien comprendre au travail. Je laisse le soin de répondre à ce jeune [qui] disait combien il avait été touché par les propos de Benoît XVI au collège des Bernardins, sur la dignité du travail humain. Il avait retenu que chez les Grecs le travail était la marque des esclaves, alors que la Bible l’honore. Dieu travaille, il continue d’œuvrer dans notre histoire. Et le travail des hommes apparaît comme une expression de leur ressemblance avec Dieu, il les rend participants à son œuvre. [...]

Un éclairage limpide est donné sur cette question par la célèbre formule de Jésus : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat. » On comprend aisément les dérogations accordées depuis longtemps aux boulangers, au personnel soignant, aux employés des transports en commun, des restaurants ou des cafés… Nous sommes conscients des renoncements qu’impliquent leurs obligations au service du bien commun, et il est juste de profiter du débat actuel pour leur dire notre reconnaissance. Mais il faut que ce principe reste fort, car il est structurant, il est « fait pour l’homme ». Le Décalogue n’est pas seulement une loi cultuelle, il a une portée morale. Il enseigne des « paroles de vie », qui gardent l’homme de l’idolâtrie et qui visent spécialement la protection du pauvre (« Tu ne feras aucun ouvrage [ce jour-là] ni toi,… ni ton serviteur, ni l’émigré qui est dans ta ville »).

On veut aujourd’hui de nouvelles dérogations pour développer l’activité économique. Des voix plus autorisées que la mienne réfutent l’argument : danger pour les petits commerces, simple déplacement d’activité sans création de richesses, disparition progressive des avantages salariaux si cette pratique se généralise, coût écologique… Je me contente de faire remarquer qu’il n’est pas cohérent de réclamer d’un côté une réforme vigoureuse, pour « moraliser la finance », dénoncer « golden parachutes » et rémunérations excessives, et de vouloir par ailleurs relativiser le repos hebdomadaire, simplement pour gagner plus. Depuis vingt siècles, l’Evangile dénonce cette logique sournoise et implacable : l’argent rend fou. [...]

Les catholiques savent que le Christ les appelle à ce rendez-vous qui est le sommet de leur semaine. On en voit qui ne le manquent pas, même s’ils habitent un pays où le jour de repos est le vendredi ou le samedi. « Le jour du Seigneur est le seigneur des jours » disait Jean-Paul II. Il serait heureux qu’en France, les chrétiens donnent à ce sujet un témoignage clair. Ce jour-là, ils sont invités à vivre dans une logique autre que celle de la production ou du commerce. Ils prennent le chemin de l’Eglise pour retrouver la communauté, ils posent des actes concrets de partage : prendre du temps pour les proches, visiter une personne malade ou âgée, donner de leurs biens à qui en a besoin… Celui qui sait garder de la distance par rapport à l’argent et au travail offre un témoignage de liberté, toujours très parlant. Benoît XVI a expliqué cela plusieurs fois :

« Il est indispensable que l’homme ne se laisse pas asservir par le travail, qu’il n’en fasse pas une idole, prétendant trouver en lui le sens ultime de sa vie. C’est dans le jour consacré à Dieu que l’homme comprend le sens de son existence ainsi que de son travail. »”

A l’UMP serait on plus révolutionnaire que…Les Révolutionnaires ?

Pitoyable réaction, sinon, de la soit disant secrétaire d’Etat à la Famille :

Secrétaire d’Etat à la Famille, Nadine Morano a déclaré que le travail le dimanche ne poserait aucun problème car “on a beaucoup de vacances dans notre pays”.

“la famille, elle s’organise. Tout cela s’organise, on a beaucoup (…) de temps, on a beaucoup de vacances dans notre pays”.

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20081202.FAP1263/trava...

Non seulement Mme Morano ne prend pas le parti de la Famille - elle semble même ignorer ce qu’est une Famille ! - mais en plus elle confond repos dominical avec…Vacances !

Rajoutons à cela que Mme Morano qui est décidemment très “douée” dans son domaine, déclare des inepties. Car en France on n’a pas plus de vacances qu’ailleurs en Europe.

Pour une raison simple : “l’Europe” vit sur le calendrier gregorien. Naturellement, les fêtes religieuses qui étaient présentes dans chaque pays sont devenus des jours feriés, chômés, et beaucoup ont même disparu.

Mme Morano ignore donc l’héritage CHRETIEN de l’Europe ! D’autant plus que la France n’a pas plus de “vacances” que ses homologues européens, dans le sens où celles ci sont calqués sur le calendrier scolaire - le plus lourd d’Europe - et qu’en tant que pays touristique…Naturellement beaucoup de Français travaillent pendant les soient disants “vacances” de Mme Morano !

N'y aurait il pas au sein de votre parti quelqu'un qui pourrait remplacer l'indigne Mme Morano ?

Quelques réponses à faire aux "partisans" du "travail dominical"

Outre les arguments mentionnés dans votre chronique, j'en ai noté quelques autres (sur le site des parlementaires "pour" ou entendus au cours du "débat" parlementaire)

--"le dimanche : un nouveau jour de liberté"

Faux. Le dimanche est le seul jour où les membres d'une Famille peuvent se retrouver ensemble. Il n'y en a pas d'autres ! C'est une conquête de nos ancêtres qui ont ainsi rétabli un principe de repos "inscrit" dans "les Lois Fondamentales" d'Ancien Régime : le dimanche est le jour du Seigneur et de la Famille.

Prétendre qu'une régréssion sociale est une avancée c'est se moquer des citoyens, et de nos Morts, qui ont lutté pour obtenir le "dimanche" !

Le dimanche chômé fait partie de l'identité de la France. Considérer ce jour comme les autres jours de la semaine, c'est oublier l'héritage chrétien de la France, et commettre une injustice à l'égard des Français, qui sont unis - toute religion confondue - par cette journée.

Le dimanche est aussi le jour où les citoyens accomplissent leur devoir de citoyens : les enfants de la France ont besoin d'un temps pour accomplir leur devoir de citoyens (car on l'oublie mais...Si les gens travaillent le dimanche, comment feront ils pour remplir leur devoir civique? Les élections sont généralement le dimanche !)

Autoriser le travail dominical c'est donc poser une inégalité entre les citoyens : seuls ceux qui ne travailleront pas (les séniors?) pourront se rendre aux urnes ! Les autres devront choisir entre leur devoir civique et leur travail ! En période de chômage et de récession, quel choix auront ils ?

Autoriser le travail dominical, c'est aussi oublier que les citoyens peuvent vouloir fonder une Famille. Si le dimanche chômé n'est plus, comment feront ils pour : se marier ? (Imaginez les complications pour déterminer une date si le conjoint a des "jours" différents de sa future !) Pour faire des enfants ? (S'ils ne se voient jamais ou parce que trop fatigués pour faire l'Amour) ? Pour être présent dans la vie de leur enfant ? (S'ils sont toujours absents) Pour veiller à son éducation et son instruction ? (Laissé à lui même, l'enfant se fera vite happé par des difficultés sociales, sociétales, et inhérentes à sa personne)

Autoriser le travail dominical, c'est oublier que les Français sont une "Société" et qu'à ce titre, ils ont des devoirs à l'égard de leur Morts et de ceux qui vivent plus mal qu'eux. A quel moment aller fleurir une tombe ? A quelle moment enterrer ses êtres chers ? A quel moment instaurer une cohésion familiale ? A quel moment aider les plus pauvres ou aider ses enfants, par ex, à s'installer ? Si le dimanche devient un jour comme les autres, comment préservera t on la cellule familiale, et ce qu'elle recèle ?

Comment préserver l'Amour, l'Amitié, voire même l'engagement politique, si la vie se résume à faire ses courses et travailler pour travailler ? Trois sous en plus dans le portefeuille - vite dépensés - compenseraient ils la perte de son Amour ? La perte de ses amis ?

Obtenir trois francs six sous...Au prix de l'oubli de la France, de ce qu'elle est, non merci ! La France doit rester la France ! Comment la faire découvrir, la faire aimer, à ses enfants, si le temps manque ?

Le dimanche c'est l'occasion d'expliquer son Histoire en allant au musée. Le dimanche c'est l'occasion de lui donner une signification aux yeux des enfants, en la présentant à ces derniers, à l'occasion de balades à pied ou en voiture. Le dimanche c'est l'occasion de la faire aimer, de donner envie à ses enfants de faire sienne la France, en leur faisant découvrir son charme, sa diversité, mais aussi son besoin d'unité, si importante.

--"à l'étranger, on fait ses courses le dimanche"

C'est totalement faux ! En Belgique, seuls les petits commerces sont ouverts et pas les grandes surfaces (magasins alimentaires mais aussi les "groupes" style Decathlon, Conforama, Castorama, etc.) !

Si les frontaliers (et il s'agit d'une minorité) vont en Belgique, en Espagne, ou en Allemagne...Ce n'est pas pour y pousser des caddies mais pour les cigarettes (moins chères) ou pour l'essence (également moins chère)

En Angleterre ? Chez nos amis les Anglais, perçus comme plus favorable au marché ? Là-bas ce sont aussi les restaurants et les cafés qui sont fermés le dimanche !

En Belgique, les magasins ferment le samedi à 18h. En Allemagne, c'est même à 17 h ! A Strasbourg, les stores sont baissés à 19 h le samedi pour les grandes surfaces et à 17 h 30 pour les petits commerces. Cela ne gène absolument personne !

L'Espagne ? Certes les magasins comme "Corte Ingles" sont ouverts jusqu'à 22 h...Mais c'est oublier que les Espagnols pratiquent ce qu'on appellera par commidité la "siesta". Ainsi, à Saragoza (Saragosse : nord de l'Espagne), de 14 h à 17 h aucun commerce (grande surface ou petit commerce) n'est ouvert. Et le dimanche, seuls les petits commerces sont ouverts.

Aux USA ? Les magasins sont ouverts très tôt et se ferment très tard, pendant la semaine, mais le dimanche peu de grandes surfaces sont ouvertes (dérogations comme en France) et c'est quasiment la même chose pour les petits commerces

Cette idée du dimanche travaillé...Ca serait pas, à tout hasard, une directive européenne ? Je me pose sincèrement la question vue la volonté affiché du Président de faire voter les parlementaires sur ce texte.

Alors pour cette phrase seulement, j'adhère à 200% !!!

"L’homme contemporain est-il d’abord un « individu consommateur » ou est-il d’abord l’être social que définissait Aristote ? S’il est d’abord un consommateur, alors, ouvrons les magasins le dimanche et laissons le satisfaire son instinct. Si l’homme se construit d’abord par les relations qu’il tisse avec les autres, alors maintenons chômé le même jour pour tous dans la semaine durant lequel les relations que nous avons les uns avec les autres peuvent être facilitées et gratuites."

Durant ma lecture verticale, Aristote a attiré mon attention ; et avant d'avoir davantage de temps car je quitte à l'heure mon boulot de nuit et court maintenant à celui de jour, et aidé "aux canards"...Je reviendrai donc, plus tard, pour lire le reste !

on compte sur vous !!!

Le gouvernement a décidé d'inscrire dès mardi prochain la proposition de loi sur le travail le dimanche à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, si le débat sur l'audiovisuel est terminé d'ici là. Les députés se limiteraient à la discussion générale sur ce texte et n'examineraient les amendements qu'à la rentrée de janvier. Cette décision a été prise ce matin lors du petit-déjeuner hebdomadaire de la majorité présidé par Nicolas Sarkozy à l'Elysée.

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/le-travail-dominical-remis-a-...

Monsieur le député...ON COMPTE SUR VOUS !!!

Toujours moins de tout

"Obtenir trois francs six sous...Au prix de l'oubli de la France, de ce qu'elle est, non merci ! La France doit rester la France ! Comment la faire découvrir, la faire aimer, à ses enfants, si le temps manque ?"

Je ne suis pas certain que le paysage français se desinna sur le long terme à coups de 35 heures. Mais puisqu'il faut réduire à tout prix le temps de travail, et conserver à tout prix le repos dominical qui était à la mesure du temps travaillé (ce qui est toujours le cas à la campagne où bien souvent on ne compte pas ses heures) on ne doit plus s'étonner de rien ... Les Romains de la décadence n'appéciaient que le repos grec (otium graecum), la chose qu'il avaient le plus méprisée au temps de leur grandeur. Il serait indécent d'insister plus pour faire le constat d'une certaine analogie entre les temps anciens et maintenant. Ces idiots de politiques finiront par tous nous conduire à l'abîme : faudra t-il une dérogation préfectorale pour tondre se pelouse, tailler ses arbres ou programmer son ordinateur le Dimanche? Un travailleur individuel, un écrivain, un artiste ont tous moralement le Droit de travailler tant qu'ils le veulent sans avoir à en rendre compte ni au préfet, ni à la police, ni à Dieu et encore moins à Dionis. Le Dimanche est une convention religieuse remontant au temps où l'on pensait naïvement que DIeu avait bien travaillé 6 jours et méritait le repos le 7ème. Mais le monde est loin d'être parfait, il y'a tellement d'injustices partout qu'on viendrait à se demander si tout ne serait pas mieux passer si Dieu avait BIEN terminé son boulot.

Si l'Elysée nous était contée ou le pouvoir absolu à la française !

Eh bien voilà, c’est fait, la très fameuse « chambre des représentants » à la française vient, comme de bien entendu, signer l’arrêt de mort du service public audiovisuel…

Bravo donc à notre représentativité non impérative nationale et à l'autorité législative ; qui a bien fait son travail d'amendements...Et qui va pouvoir maintenant se préparer à partir en vacance de fin d'année ! Ah les joies de la politique professionnelle...ça fait envie !

Rendez-vous donc, est maintenant donné à la semaine prochaine, et pour le dernier épisode du feuilleton de la réale-politique de l’année (et quelle année)…Avec nous l'avons compris, la remise en question du repos hebdomadaire obligatoire pour tous ces « fainéants » d’ouvriers et consorts, qui se plaignent toujours !

Ne quittez pas...Prochainement, et après les primes policières, les sanctions pécuniaires pour les profs contestataires et désobéissants (aide personnalisée…) ! Xavier Moreau

travail le dimanche

En France , le gouvernement semble se mêler de tout.La notion de liberté est entachée, en tout cas a perdu sa valeur.
Je donne du travail à un fonctionnaire pour m'aider au jardin , il a besoin de gagner plus : en 2007 on a voté la loi l'autorisant : s'il vient le dimanche ai der au jardin il en est reconnaissant..
J'ai été divorcée avec deux enfants de 7 ans et 9 ans aux U SA sans allocation familiale. Le dimanche j'emmenais mes filles à la messe, puis notre joie était un shopping center , le repas a la pizzeria, les courses, les magasins...oui une vraie complicité...
Les gens qui ont des revenus convenables ne pensent pas vraiment aux difficultés des personnes divorcées.
Alors, mr le Député, préchez la liberté des employes et des employeurs.
Entr'autre, les Champs Elysées, sont devenus une aberration pour Paris.Les touristes ne comprennent pas,qui est fermé qui est ouvert? etc..
Je connais quelques jeunes courageux qui voudraient bien avoir 2 ou 3 jobs et n'ont aucun desir de descendre dans la rue pour n'importe quoi.
Quel exemple donne les enseignants en ce moment ? C'est une honte. M C B

ah ce dimanche si sacré

et oui !!!! une fois de plus le débat est ouvert
travailler le dimanche........
ambiance ambiance
entre mes astreintes , mes repos je me disai ouff voila un jour de repos, profitons profitons et zoups suppression
oui suppression car là ou on affiche par " mots" vonlontariat
je crie au scandale
car nous savons tous que dessous ce mot de volontariat il y a le poids de la direction qui sait très bien ou le bas blesse
et rien qu'a voir le sourire de certaines dans les grands magasins que nous fréquentons nous savons très bien ce qu'il en est
alors certes pas contre l'ouverture des magasins le dimanche
mais contre certaines pratiques
certes le chiffres d'affaires augmente ses jours là
certes nous avons accès à certaines remises que nous n'avons pas en semaine
mais n'abusons pas de cette solution
si travaille le dimanche il y a deux jours de repos devrai être impérativement donner à ce personnels et une prime de dimanche plus concéquente
nous verrions bien alors le vrai sourire de ce personnel
et oui car à en croire les echos le personnel de nos grandes surfaces agenaise ont un couteau sous la gorge pour travailler ses jours là
même si leurs services sont clos ils elles travaillerons dans les autres rayons...........

voila , claire, cathy, bénédicte , renaud loic annick
vous qui travaillez dans ses grandes surface j'ai parlé de vous
et du mal qui vous ronge
avec que deux cents euro de plus pour votre travail le dimanche
je vous comprend
et oui vous n'avez que 1100 euro brut par mois avec des responsabilités dans ses grandes surfaces et c'est sur que travailler le dimanche comble votre pouvoir d'achat

Errare humanum est

Bonjour Jean,

Voilà plusieurs mois que j'observe tes réactions, tes implications de représentant de ce peuple qui t'a envoyé à l'Assemblée Nationale. Merci tout d'abord pour ta volonté de nous dire, de nous expliquer tes motivations, de cette franchise que je t'ai toujours connu.

Tu viens de prendre une position sans ambiguïté contre le projet de loi sur le travail du dimanche. Bravo !

Mais ce pas de plus (de trop) de nos dirigeants n'est-il pas symbolique d'une évolution voulue, masquée avec habilété souvent qui tourne autour des nouvelles valeurs de notre république : mépris, domination, individualisme.
Où sont passé libérté, égalité, fraternité ? Sans doute dans le même tiroir que les droits de l'homme ...

Jean, j'aimerais tellement me tromper. Puisse le Nouveau Centre, à l'heure où l'opposition est absente, garder le cap, oser dire !

A bientôt

Michel Subarroque

nécessaire flux de passants

Monsieur le Député,

que je ne tutoie pas même si vous avez laissé entendre qu'on vous tutoie dès lors qu'on est un libraire agenais...

J'ai bien aimé votre phrase, celle-ci : "même dynamique néfaste pour les commerces de proximité qui ont besoin d'un flux de passants pour vivre".

Voilà un principe que vous auriez pu vérifier et faire appliquer à Agen, place des laitiers par exemple, dimanche ou pas dimanche !

Le flux de passants est nul sur cette place depuis l'accaparement de l'espace public par les terrasses de trois nouvelles installations de cafés /restaurants en à peine trois ans ! Une seule arche des cornières sur deux des trois côtés de la place est maintenant libre pour la circulation - déjà filtrée - des piétons, la mienne, qui sert aussi de salon fumoir couvert pour les établissements d'à côté, de surface de dégagement pour leur service, pour transporter leurs poubelles baveuses ... Sans parler des installations pour le marché de Noël disposées de manière à faire enrager les piétons qui veulent se rendre au fond de la place : jolie haie de sapins qui cache les vues vers les commerces côté sud et bouche l'espace entre la fontaine et le lampadaire, entre ce lampadaire et le manège pour enfants. Arcade des chaussures Eram camouflée par un fourgon en stationnement permanent - celui d'un des commerçants ayant loué un chalet ?

Pour ce que je vois sous mes fenêtres ce n'est pas l'intauration du droit d'ouvrir le dimanche ou non qui va changer grand-chose !


Salutations.

Librairie QUESSEVEUR
Ancienne Maison Boucheron, Noubel, Gayaud, active depuis 1634.
Librairie générale - édition.
2, place des laitiers/cornières
F - 47000 AGEN -
T. 05 53 66 32 80
Fax 05 53 47 61 06

Va y Jean!

Ne faiblis pas, il s'agit bien là de définir le projet que nous voulons pour notre société, et celà suffit en soit à justifier ta position...

C'est un conflit de valeurs

Cher Jean,

Je salue ton entrée en "résistance" sur ces 2 dernières thématiques (la loi sur l'audiovisuel public, et le travail du dimanche).

On voit bien, sur deux sujets très différents, le conflit de valeur entre la majorité présidentielle (à laquelle tu appartiens malgré tout) et le mouvement humaniste auquel j'aspire pour changer de politique. Et les valeurs, nous savons bien que c'est ce qui est le plus essentiel.

Tu n'évoques pas dans ta tribune sur l'audio-visuel la nomination et la révocation par le Président de la République des présidents de l'audio-visuel public. Si je suis sensible également aux arguments économiques que tu cites dans ta tribune, c'est bien cette soumission à l'exécutif qui est à mes yeux la dérive la plus grave. Elle mérite à elle seule une résistance active.

Je rappelle que Nicolas Sarkozy voulait "réconcilier les français avec l'argent" ... Là encore, conflit de valeur.

Je préférerais que le Président et sa majorité souhaite réconcilier les français entre eux, plutôt que d'anoncer régression sur régression et de dresser les corporations les unes contres les autres.

Non, décidement, avec une droite si nocive, et une gauche si atone, c'est bien ailleurs qu'il faut regarder pour voir une lueur d'espoir.

Economie quand tu nous tiens!

Cher jean,

j'attendais avec impatience ton intervention sur ce sujet
depuis que j'ai vu ton nom dans le groupe des "50" réactionnaires et méchants réfractaires au travail du dimanche.

J'apprécie une fois de plus dans ta chronique ton sens de la pédagogie pour expliquer les tenants et aboutissants de ce projet de loi et mettre en lumière les argumentaires plus ou moins falacieux que l'on nous sert actuellement sur le sujet.

Pour ma part, je pense qu'il faut sortir du champ économique,
le travail le Dimanche est avant tout un choix de société.
Ne laissons pas l'économie diriger la moindre parcelle de nos vies
d'hommes et de femmes.
"Travailler plus pour gagner plus...et après?

Si pendant des années et des années les gens ont lutté pour obtenir le repos du dimanche, c'est qu'ils devaient avoir aussi d'excellentes raisons pour cela!

Si on raisonne individuel on peut se dire:
payé 200%, avec un repos compensateur: c'est pas si mal.
On peut même en poussant le bouchon, se dire qu'on pourra faire une semaine de 3 jours(...la semaine des 4 jeudis?).... voire un deuxième boulot....voire travailler la nuit!

D'ailleurs, il y en a pour qui le travail du dimanche est une réalité: sait-on quelles conséquences cela a sur leur vie familiale, sociale et personelle? Sait-on pourquoi, quand ils y ont renoncé?

Ne nous trompons pas, Il ne s'agit pas d'un mode de travail étudiant pour financer un deux ou trois ans d'études, ou d'un appoint pour ganger ponctuellement un peu plus, mais bien d'une proposiion d'organisation générale du travail.

Si on raisonne collectif c'est une hérésie.
Comme tu l'illustres fort bien, les gens ont besoin d'un temps et d'un "espace de décompression hebdomadaire et collectif" autour de repas familiaux ou entre amis, d'un sport, de rendez vous associatifs, de moments culturels et cultuels.
C'est vital pour la santé physique et mentale!
Cassons le dimanche et on casssera tout çà.

Je partage aussi ton analyse sur le fait que commencer à décliner le travail du dimanche en mode "light" du type "un dimanche par mois" finira inévitablement à "un dimanche... par semaine! ".

Laissons donc cette bonne idée du travail du dimanche
aux suractifs sarhoziens et autres "work alcoholics"!

Je suis derrière vous, chers "50"
Ne molissez pas ....nos dimanches en dépendent!

A bientot,

Nicolas MESNARD

Interrogation "très politique" d'un citoyen de base...

Eh bien…c’est une première… et à graver dans le marbre ! Ma fois une très originale situation, et que nous sommes en train de vivre là ; car voilà qu’un président du MoDem47 en la personne de monsieur Patrick Beauvillard, vient aujourd’hui sur le blog, disons-le, officiel de celui qu’il appelle lui-même, assez familièrement « Jean » et qui n’est autre, souvenons-nous, que ce même député qui fut encore hier, celui qui, ex-lieutenant de Bayrou rallia la majorité présidentielle en abandonnant ainsi le leader tant aimé…

Acte donc, éminemment officiel, sinon comment penser seulement un instant, qu’un responsable politique, et ne serait-ce à un échelon départemental, puisse venir prendre part ainsi au débat, sans avoir reçu préalablement l’aval du parti ? (mais je donne quand même largement ma préférence à cela plutôt qu’au blog du député Cahuzac où disons-le, il est impossible de laisser le moindre commentaire, comme sur celui de monsieur Gouzes, maire de Marmande et ancien député.)

Si donc ce « salut » pour le moins amical, mais pas cordial ou formel, à l’adresse de notre hôte ne peut-être que partagé par les démocrates, et pour les mêmes raisons, le fait même de l’adresser ici publiquement me semble quelque peu irrationnel, voire suspect !

Car, et si je constate qu’aucune attache ne vient accompagner volontairement ta signature, tu n’en es pas moins l’un des responsables du Mouvement Démocrate et pour les trois années à venir ! Alors comment ne pas se poser la question et sur les raisons de ce court commentaire, déposer ici, chez celui même à qui tu te refusais encore hier à pardonner cet affront, « suprême trahison» tant politique qu’humainement parlant…

Alors, serait-ce le métier de la politique qui "viendrait"…, ou doit-on l’imputer juste à une erreur de « jeunesse » ? Mais plus grave, pourrait-on encore l’expliquer par une quelconque tentative de rapprochement, et bien sûr organisée en haut lieu ? Tout autre argument, ne pouvant être que supputation d’amateurisme politique, ce qui ne peut bien sûr pas être le cas, n’est-ce pas Patrick ? En espérant lire ici tes explications, le blog du MoDem47 étant beaucoup moins intéressant, car exclusivement dédié à la pensé démocrate, et, sans jamais aucune réelle contradiction, ne retient par conséquent pas toute mon attention !
Xavier Moreau, un philocrate libre et idiot...

« Après, tout l’art de la situation consiste à savoir qui l’emportera, de celui qui trouve intérêt à couper un arbre et de l’autre, qui préfère le garder debout, et pour mieux profiter de l’ombre qu’il procure… »

Ayant un peu plus de temps à consacrer à ce blog politique, je reviens donc proposer ma très humble prose qui, l’on me dit, ne laisse jamais totalement indifférent…

Ce dernier billet de notre très important hôte s’intitule donc « Vivement dimanche » et s’il m’interpelle lui aussi c’est parce qu’il fait allusion à l’excellent et dernier long métrage en noir et blanc de Truffaut, ma préférence allant toutefois davantage à son néanmoins très contemporain Lelouch…Décidemment le député Dionis est loin d’être un imbécile heureux. Une nouvelle fois, il vient nous prouver ici sa grande sensibilité, venant exprimer son sentiment par le truchement de ce titre, évoquant tant à la fois, « la nouvelle vague bleue » et cette violence gouvernementale en lieu est place du jeu, tout aussi faux de la distribution de ce film…dont l’idée même du titre laisse froid, tellement il est sans intérêt et comme ce projet de loi ou celui qui précède d’ailleurs sur l’audiovisuel et en ces temps particulièrement difficiles (une fois n’est pas coutume, je suis en accord avec le député de droite Mariton quand il annonce l’aspect dérisoire de cette loi et tout le travail obligatoire qu’elle entraîne de fait comme de droit).

Mais bref, si vous le voulez bien, revenons à nos moutons. La grande famille de droite, entre-nous de plus en plus divisée, et c’est bien ainsi qu’il faut le constater, vient de statuer (cf le figaro) en une pirouette des plus cynique et arbitraire, mais comme d’accoutumé (http://www.lefigaro.fr/politique/2008/12/16/01002-20081216ARTFIG00019-tr... ). Donc, inutile de continuer à conjecturer et à croire que nous, français moyens, puissions de quelques manières que ce soient « dévier le tir de l’arbalétrier ». Car et en définitif, les deux seuls réels pouvoirs sont, outre celui des urnes dans le choix du chef de l’exécutif et uniquement celui-ci, celui de la rue…Dans les deux cas, ils sont décisifs et peuvent, eux seuls et comme dernièrement démontrés aux E.U. d’Amérique, trouver les changements voulus par une majorité. Dans les deux cas, le changement sera effectif et durable jusqu’à être de nouveau renouvelé, le plus souvent dans la rupture ! Maintenant ce postulat étant posé, nous pouvons toujours nous faire « plaisir » en dénonçant les injustices et autres parodies de démocratie, seules les décisions devant être prises par ceux qui nous gouvernent compteront. Le jeu du pouvoir et des privilèges ne variant pas finalement au fil de l’Histoire…Les pauvres existeront toujours, et travailleront toujours dure pour que les riches puissent, eux aussi, continuer à vivre plus ou moins tranquillement. En revanche ce système libéral à du plomb dans l’aile et, si le problème n’a rien à voir avec les valeurs dont certain veulent le faire croire à d’autres, l’humanité risque fort de connaître de grands bouleversements avant longtemps, et seulement d’un point de vue écologique et naturel ! L’unique point de friction étant toujours et au final « mère Gaïa » et aucun homme ni même aucune divinité ne pourra y venir rien changer !

« Après, tout l’art politique de la situation consiste à savoir qui l’emportera, de celui qui trouve intérêt à couper un arbre et de l’autre, qui préfère le garder debout, et pour mieux profiter ainsi de l’ombre qu’il procure… »

avancée désociale

En lisant la déclaration de Luc Chatel, secrétaire d’Etat chargé de l’industrie et de la consommation dans le Monde daté du 9 décembre 2008, je n’ai pu m’empêcher de penser que celui qui avait fait de celle-ci le titre même de l’article qui reprend son entretien de “Dimanche soir politique” (France Inter - i-Télé - le Monde) ne l’avait pas raté.

Cette déclaration est en effet une magnifique illustration de la langue politique, où l’on peut utiliser une expression, un syntagme, exactement à l’inverse du sens qu’il avait primitivement. Pourquoi se gêner en effet? Si “travailler le dimanche est une avancée sociale”, on pourra aussi bien dire dans le même genre, à propos de l’Iran et de la Chine et de leur vision (partagée) des Droits de l’Homme, “la peine de mort respecte pleinement la dignité de l’homme”. On s’amusera à inventer des expressions similaires, par exemple pour être de saison, “la faillite d’une entreprise est toujours l’amorce d’un renouveau”.

Pour être juste avec Luc Chatel, précisons toutefois le contexte d’où est tiré cette belle envolée : “(…) Le travail du dimanche est un engagement de la campagne présidentielle. C’est une liberté nouvelle offerte aux Français. C’est aussi, je pense, une avancée sociale, parce que cela répond à des modes de vie nouveaux, qui sont différents selon les régions. Il est important que la loi s’adapte et prenne en compte cette réalité”.

A vrai dire, on ne sait pas bien si l’”avancée sociale” consiste à permettre aux “Français” de faire leurs achats le dimanche ou à permettre aux salariés de travailler le dimanche pour gagner plus. Les deux sans doute.

Si c’est la première option (pouvoir faire ses achats le dimanche est une “avancée sociale”), cela sera bien la première fois qu’on attribuera le qualificatif de “social” au moment où l’on peut faire ses achats. On peut certes parler de “prix social”, d’”épicerie social”, de “restaurant social”, etc. pour parler d’une offre, souvent non commerciale, d’un produit ou d’un service à destination des plus pauvres, mais de là à attribuer ce terme à la possibilité d’aller faire ses achats dans tous les commerces, y compris les plus huppés, le dimanche, il y a un pas. Ou serait-ce que L. Chatel vient d’inventer la notion de “consommation garantie à toute heure” comme un aspect de la “protection sociale” des Français par l’État. Pourquoi pas après tout? Faire du shopping comme on dit le dimanche après-midi vaut mieux que de prendre des cachets (remboursés par la Sécurité sociale en plus) pour oublier sa triste condition humaine. Si H & M et autres “vendeurs de fringue” peuvent aider à lutter contre la désespérance de la jeunesse, c’est effectivement presque de l’”action sociale”.

Si c’est la seconde option (travailler le dimanche est une avancée sociale), il n’échappera pas à quelques historiens du “social” que c’est là affirmer “les éléphants volent par temps clair”. Je suppose que c’est là le sens privilégié par le jeune secrétaire d’État, qui fait allusion dans le début de son interview à des “salariés (dans une librairie) qui risquent de perdre leur travail” si la loi n’autorise pas vite le travail du dimanche. Du point de vue libéral qui semble bien être le sien, L. Chatel a entièrement raison de privilégier cette solution; je lui suggère aussi l’ouverture 24 heures sur 24, 365 jours par an, en argüant que les magasins en ligne sont eux toujours ouverts (et, comme on ne peut les fermer eux, il faut permettre l’ouverture de tous les autres). L’ouverture du dimanche me parait bien timide, finalement bien peu libérale. Encore du courage… Il est pourtant certain que cela créerait de l’emploi. Il est en effet sûr que les salariés concernés y trouveraient leur compte avec la paye plus élevée pour le travail de nuit. L. Chatel pourrait même ajouter que tous les services annexes (transports publics, sécurité, logistique, etc.) devraient suivre et que cela créerait encore plus d’emplois. Des économistes chagrins ont cependant fait remarquer qu’ouvrir le dimanche en payant les salariés plus que les autres jours aurait pour effet de faire augmenter les prix à la consommation, et que, par ailleurs, la demande solvable n’est pas extensible aux heures d’ouverture des magasins. Ces arguments ne tiennent sans doute pas la route face à une telle “avancée sociale”, puisque les salaires dans le commerce ne sont pas connus pour avoir eu sur les dix dernières années une pente ascendante. Bien au contraire. (Rappelons qu’un conflit social plutôt long et dur dans la distribution du côté de Marseille a récemment abouti à une hausse salariale quasi-nulle.) Je ne crois pas que les dirigeants d’entreprise qui demandent à ouvrir le dimanche valident le calcul des économistes qui supposent que les salaires ne sont pas en réalité flexibles à la baisse (sans compter la remontée du chômage qui ramènera ces salariés à la raison).

Dans ce second sens de l’”avancée sociale”, Luc Chatel nous promet donc de créer plus d’emplois dans ce secteur du commerce qui offre une si basse rémunération qu’il faudra bien que les salariés soient “volontaires” pour travailler le dimanche. Nous allons donc avoir encore plus de travailleurs pauvres, ou plus généralement, la force de travail disponible va de plus en plus être occupé dans des services à basse valeur ajoutée - sur l’exemple nord-américain. C’est sans doute mieux que rien, mais, de là, à parler d’”avancée sociale”.

Il aurait mieux valu dire : “face à la nouvelle division internationale du travail qui se dessine et où la France abritera sur son sol de moins en moins d’emplois à haute valeur ajoutée, le gouvernement a souhaité faute de mieux aider à la création d’emplois à basse valeur ajoutée, destinés à être occupés par tous ceux qui sont trop peu qualifiés pour espérer occuper un poste dans les rares secteurs encore compétitifs de notre économie à l’échelle internationale ou pour devenir fonctionnaire ou assimilé”. Je ne crois pas qu’au moment où les États-Unis découvrent les coûts sociaux de la “Walmartisation” de leur force de travail , il soit très avisé de s’engager dans la même stratégie, même si, grâce aux aides de l’État Providence français, le sort des salariés dans les secteurs à faible valeur ajouté est meilleur qu’aux États-Unis. C’est comme dit l’expression populaire, “un cautère sur un jambe de bois” - qui, d’ailleurs, ne durera pas très longtemps, parce que les géants français de la distribution étudient de multiples façons d’automatiser par exemple les caisses. (Je néglige ici tout l’aspect de concurrence entre formes de commerce, qui pourrait être présenté comme un appel à renforcer les bases nationales de nos champions à l’international, Carrefour par exemple).

Certes, un tel propos reviendrait à avertir les Français (pas ou peu qualifiés) qu’il s’agit d’une mesure qui témoigne de leur appauvrissement - ce qu’il n’est pas conseillé de faire à aucun gouvernant en place.

On pourrait m’objecter que cette mesure est vraiment “sociale”, puisque des salariés veulent travailler le dimanche. Certains s’opposent même vertement aux syndicats sur ce point. Certes. Mais c’est dans une autre mesure du gouvernement Fillon que je pense trouver la preuve du caractère pour le moins de non-”avancée sociale” de la mesure. Il se trouve en effet que ce même gouvernement a pris la décision de généraliser dans l’école primaire la “semaine de quatre jours”. Un des arguments avancés lors de cette autre réforme est qu’il s’agissait là de “favoriser la vie de famille” - ce qui a priori rentre dans la sphère de ce qui est défini en France comme le “social”. On voit facilement qu’il semble exister pour le présent gouvernement deux catégories d’habitants dans ce pays : ceux qui ont droit à une vie de famille comprenant deux jours complets de ce qu’il faut bien appeler un week-end (au détriment même selon bien des enseignants du primaire et des spécialistes de l’enfance de la réussite scolaire de tous les enfants) et ceux qui sont appelés à travailler tous les jours de la semaine, y compris désormais le dimanche. Un gouvernement cohérent avec l’idée d’”avancée sociale” énoncée par Luc Chatel aurait instauré la semaine de 7 jours dans les crèches, maternelles et écoles primaires , pour permettre à tous les parents de travailler 7 jours sur 7 et aussi pour permettre aux enseignants concernés d’avoir la liberté de travailler eux aussi le dimanche.

Certes les mesures du gouvernement prennent leur sens sociétal en ce qu’elles supposent une disjonction entre les deux catégorie telle qu’elle satisfasse tout le monde : idéalement, les salariés âgés et assez bien payés pour “consommer” avec enfant(s) bénéficient de leur week-end (et ils utilisent un des deux jours libérés du travail pour aller faire “chauffer la Carte bleue” sous les ordres consuméristes de leur marmaille manipulée à souhait par la publicité), et les étudiants-salariés, célibataires hétérosexuels endurcis, homosexuels en couple sans enfants, ou toute autre minorité de “sans responsabilités parentales” (partagées ou non) se font une joie d’accueillir les premiers dans l’univers du petit, moyen et grand commerce. La situation est alors Pareto-optimale. Malheureusement, la disjonction entre les deux catégories ne se fera pas aussi simplement que dans les exemples précédents : il existe en effet même des célibataires homosexuels qui veulent absolument aller à la messe le dimanche matin, pour aller ensuite déjeuner avec leur (vieille) mère (je caricature!). Pour ne pas parler des plus banales et bien plus réelles, femmes faiblement qualifiés élevant seules leurs enfants, ou des couples qui aimeraient bien se voir le dimanche même s’ils ont le malheur de travailler dans le commerce. Cela se traduit bien dans les sondages d’opinion : une majorité de Français se déclare pour le travail du dimanche, tant que ce sont les autres qui travaillent. (D’ailleurs, qui est choqué que “l’Arabe du coin” comme on dit à Paris soit ouvert le dimanche et le soir jusqu’à point d’heure? N’est-il pas à la pointe de l’avancée sociale à la Luc Chatel? )

Pour finir, j’ajoute que la délicieuse déclaration de Luc Chatel a été faite il y a quelques jours, et que, face aux réticences de certains élus UMP, le débat parlementaire sur la loi a été renvoyé en janvier.

Plus généralement, cette affaire de “travail du dimanche” traduit bien l’état des forces politiques et sociales. Il semble qu’une partie de l’UMP a réagi surtout parce que ses députés entretiennent des liens avec les divers secteurs du commerce présents sur leurs circonscriptions. C’est assez évident dans le département du Rhône, où le conflit latent porte sur la place des commerces de la métropole régionale dans l’ensemble du commerce départemental et régional. L’Église catholique m’a paru pour le moins terne sur ce débat. Le cardinal de Lyon, Mgr Barbarin, a livré un beau texte au Monde, mais, au moins publiquement , l’Église semble s’en être tenue là, sans doute consciente que ses rares ouailles étaient finalement peu sensibles à ce stade à l’appel consumériste, et peut-être qu’une défense “catholicisée” du dimanche desservirait la cause tant le contexte est à la “diversité” (en effet, pourquoi le dimanche, et pas le samedi ou le vendredi? ou une subtile alternance des trois?). Le PS a été plus ou moins aux abonnés absents jusqu’à l’ouverture du débat au Parlement. Les syndicats, guère aidés par la bastonnade des élections prudhommales, n’ont guère de poids. J’ai aussi noté quelques tentatives de rattacher la question de l’ouverture du dimanche des commerces à la question environnementale, mais cela a fait long feu. J’ai surtout noté un groupe totalement absent du débat, focalisé sur les consommateurs et les salariés, à savoir les habitants… Pour habiter en centre-ville de Lyon, je peux aussi constater toutes les nuisances (externalités négatives) liés au statut de métropole régionale : dans mon quartier, le samedi après-midi est un grand plaisir des sens, et ce n’est pas sans une certaine appréhension que j’imagine avoir deux samedis par semaine pour me ramoner les poumons à la suie de diesel! De fait, personne n’a évoqué vraiment cet aspect: il est vrai qu’habiter au centre-ville par les temps qui courent (et encore, moi je peux me revitaliser le week end ! Ha pardon...C'est vrai il faudra travailler...Mesure "sociale" oblige) est devenu un tel privilège que le reste de la population aura du mal à nous plaindre. En même temps, ce cas n’est que la confirmation de la théorie de Mancur Olson sur l’action collective : l’intérêt au calme (relatif) un jour par semaine n’est pas assez important pour aucun habitant ou groupe d’habitants de centre-ville pour susciter une mobilisation.

C’est peut-être là finalement l’”avancée sociale”, au sens disons anarcho-syndical d’avant 1914 : avec cette mesure, si elle est finalement adoptée, les quartiers à la fois bourgeois et commerciaux seront moins vivables le dimanche aussi. Ce ne sera là que “justice sociale”, n’est-ce pas?

Travail dominical : la justice ne reconnaît pas le volontariat

Dans un arrêt du 25 novembre 2008, la Cour d’appel de Versailles a statué en référé sur la question du travail du dimanche, compromettant les fondements même du projet de loi Mallié. Après avoir rappelé les dispositions impératives, d’ordre public, relatives au repos dominical, elle affirme tout d’abord que le volontariat du salarié ne peut jamais se déduire de la signature d’un contrat ou d’un avenant. Et quand bien même cette première position susciterait débat, la Cour exclut ensuite toute possibilité de volontariat du salarié eu égard à sa situation de dépendance économique vis-à-vis de son employeur.

Une déléguée syndicale, salariée d’un magasin de la société GO SPORT situé à Orgeval ( 78 ), a attaqué son employeur en justice en mars 2008, afin d’obtenir la résolution judiciaire de son contrat de travail, au fond et en référé, au motif principal qu’elle est employée à travailler le dimanche en toute illégalité. L’employeur ne justifie pas, en effet, d’une autorisation préfectorale d’ouverture le dimanche. Se présentant devant la Cour d’appel de Versailles, elle demande que lui soit allouée une provision sur dommages et intérêts au titre du travail dominical illégal. Pour se défendre, la société GO SPORT invoque l’accord de la salariée de travailler le dimanche par la signature d’un avenant au contrat de travail précisant expressément que la salariée travaillera le dimanche.

La décision des juges est radicale : l’employeur est coupable, dès lors qu’il ne peut exciper d’une dérogation au repos dominical. La solution est difficilement discutable dans son principe :

"le simple fait que la salariée ait accepté par voie d’avenant signé par elle de travailler le dimanche ne permet nullement d’en déduire qu’elle ait été volontaire. [...] ; même à supposer que [la salariée] ait fait acte de candidature, elle se trouvait sous la dépendance économique de l’employeur".

La jurisprudence vient donc de s’opposer de façon puissante et par avance, dans un arrêt pris de surcroît en référé, au projet de loi Mallié.

........................................................................................

Sinon la contre offensive vis à vis des "arguments" (si l'on peut les appeler ainsi) de l'UMP sur le dimanche travaillé.
http://www.travail-dimanche.com/humour/big-brother-awards-la-petition-de...

Heureusement que le ridicule ne tue pas !

travailler le dimanche je connais

oui c'est vrai ouvrir les magasins le dimanches pour faire du rendement ce n'est pas sûr ... Le chauffage les lumières les heures sup ect ect ... c'est aussi vrai : se lever à 6h du matin un dimanche quand on pense qu'une grande partie de la France dort c'est dur.et pourtant pendant 38ans j'ai travaillé souvent le dimanche infirmière à dom. Mes enfants me disaient tu as un métier de c... maintenant j'ai un fils dans la grande distribution est il a trop peur d'être obligé de travailler le dimanche car malheureusement il n' y a que ce jour où il est sûr de voir sa femme et ses enfants aussi vive le dimanche en famille et les courses en semaines.Dommage pour tous ceux qui à cause de leur métier sont obligés de travailler bon courage à eux ils sont nombreux!!!!
Thérèse

vivement dimanche

Les boulangers et autres commerçants de proximité sont ouverts le dimanche quelques fois toute la journée et ça ne choque personne. GiFi est ouvert, des grandes surfaces de jardinerie sont ouvertes, des magasins de meubles sont ouverts... Pour moi se battre contre l'ouverture le dimanche des commerces est encore une fois de plus un combat d'arrière garde Mr le député... Vos visions passéistes, ou la famille, la religion, les repas dominical où l'on débat avec entrain des cancans du village sont des visions tellement archaiques... remarqué on est dans le L&G, département qui se meurt par son immobilisme !
Pourquoi se qui serait contre détiendrait la vérité ? Faisons des tests, essayons, mais bougeons! Et surtout arrétons de faire croire qu'avant c'était mieux ! Arrétez de brosser dans le sens du poil les papis, mamis rétrogrades du département car à mon avis vous vous coupez de la jeunesse qui est le seul avenir de ce département.

VALEURS COMMUNES

Nous avons beaucoup plus de valeurs communes qui nous rapprochent plus tot qui nous séparent de JEAN .
PAS VRAI XAVIER ? PATRICK ?
jean pierre TERRASSON
BONNE ANNEE A TOUS

A Robert P

Les boulangers ouvrent, eux, en toute légalité.

Ce n'est pas le cas de ceux qui violent la Loi et souhaiteraient qu'on "légalise" les atteintes à celle ci !

Des patrons contre le travail dominical

Des patrons contre le travail dominical
Christophe Machard est dirigeant d’une petite entreprise spécialisée dans l’environnement et président du club d’entrepreneurs Roissy Entreprises, qui regroupe plusieurs centaines de sociétés implantées dans la zone d’activité qui entoure Roissy. Il explique aux 4 Vérités pourquoi bon nombre de patrons de PME sont hostiles à l’initiative du député UMP Richard Mallié pour l’ouverture dominicale des commerces…

"De nombreuses entreprises sont défavorables à l’ouverture le dimanche. D’abord, les clients n’auront pas plus de pouvoir d’achat en 2009. Certains anticipent même des pertes de revenus, ils vont donc essayer d’épargner. Il n’y aura donc aucun effet positif sur la consommation des ménages. En revanche, une ouverture des magasins le dimanche représente un vrai danger pour l’économie, celui d’une distorsion de la concurrence. [...] la France se vide de commerces de proximité pour tout concentrer sur la grande distribution. Les petits commerces qui ne pourront pas ouvrir le dimanche vont perdre des parts de marché, certains de leurs clients, et la France va encore perdre des commerces et des entreprises. C’est dramatique pour ceux qui vont se retrouver en faillite, mais aussi pour les clients qui devront faire toujours plus de kilomètres pour trouver des commerces.

Mais beaucoup de Français souhaitent une plus grande ouverture des magasins, notamment dans les grandes villes…

Oui, bien sûr, là où il y a du pouvoir d’achat, de nombreux consommateurs n’ont pas le temps de satisfaire leurs besoins de consommation ou se retrouvent le samedi dans des magasins bondés. Mais la solution, ce n’est pas le dimanche, c’est l’ouverture plus tardive le soir, comme en Espagne. De nombreux clients, dont ceux à fort pouvoir d’achat, ont besoin de consommer en sortant du travail, parfois jusqu’à 21 heures. Voilà qui ce qui permettrait de soutenir la consommation, de suivre les évolutions de mode de vie urbain.

http://www.les4verites.com/

Casse bonbons

«A Robert P»
Les boulangers ouvrent, eux, en toute légalité.

Ce n'est pas le cas de ceux qui violent la Loi et souhaiteraient qu'on "légalise" les atteintes à celle ci !
seb

Ho la promo de la friteuse, et si tu fichais la paix aux gens afin qu'ils décident par eux-même de ce qu'ils veulent faire, y compris le dimanche?

Sacré dimanche

Pendant ce temps à Bordeaux...
Pour le premier week-end des soldes, les commerçants ont obtenu des autorisations d'ouverture.
Les boutiques du centre-ville, de nombreuses grandes surfaces, les boutiques du Quai des Marques seront ouvertes dimanche 11 janvier...

Ah la la Mr le député j'espère que 2009 sera pour vous une année avec un peu plus d'imagination !

A ROBERT P

Je ne sais pas ce que vous faites dans la vie , mais si pour vous c'est ringard de s'occuper le dimanche de ses parents âgés 98 et 91 ans de ses enfants et petits enfants je vous plaints .moi j'ai souffert de travailler le dimanche ;j'ai été comme vous ,je me disais qu'est ce qu'ils ont a rechigné de travailler le dimanche je l'ai fais et plus qu'a mon tour ,moi j'en souffrais pas trop ,j'entendais " gling-gling " dans le porte monnaie car ça rapportait plus . Mais ceux qui on souffert ceux sont mais 3 enfants que je laissais à la maison ou chez des copains .à lors que je les avais trè peu vu dans la semaine entre mon travail et l'école.Les sorties avec maman ils n'en n' ont pas eues beaucoup pour ne pas dir pas du tout, et quand je vois tout ce qu'il peuvent faire avec leurs enfants maintenant je me dis qu'ils ont du mal vivre. Donc pas de ringardise car ceux sont les jeunes parents de maintenant qui ne veulent pas travailler le dimanche , qui préfèrent aller faire du vélo ou du roller avec leurs enfants au bord du Canal si bien aménagé entre LE PASSAGE et SERIGNAC SUR GARONNE,alors laisser les papis et les mamies hors de ça ...ils sont bien chez leurs enfants .et contents de les voir heureux autour d'une bonne table aussi. MAIS JE PENSE QUE VOUS VOUS NE TRAVAILLEZ PAS LE DIMANCHE DITES LE AU MOINS......
THERESE

Oui Oui Oui pour le dimanche Mme Thérèse Mellac

Madame avec tout le respect que je vous dois ... Je suis à la retraite après 42 ans (et avec bien souvent des dimanche)de contribution à la France. Mais j'ai un fils chômeur depuis 2 ans, alors oui, il est prêt à travailler le dimanche, les jours fériés, pendant les vacances scolaires et même la nuit!
Ce débat sur le travail le dimanche est d'un autre temps, car le dimanche est devenu un jour comme les autres.
pour moi, le dimanche, c'est le jour de la messe catholique, et je ne suis pas catholique, ni d'aucune religion d'ailleurs
j'ai des amis musulmans, juifs qui voudraient, eux, être libres le jour de leur religion: vendredi pour les uns, samedi pour les autres... et les mères de famille (et pères) aiment bien avoir le mercredi avec leurs enfants... alors pourquoi privilégier le dimanche par rapport aux autres jours de la semaine?

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