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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Pourquoi il faut lire « 37, quai d’Orsay » de Jean François-Poncet

Publication : 20/01/2009  |  01:18  |  Auteur : Jean Dionis

Je viens de terminer la lecture du livre « mémoires » de Jean François-Poncet dont le titre est « 37 quai d’Orsay » et je recommande fortement sa lecture à toutes celles et ceux que passionnent l’Europe et/ou le lot-et-Garonne.

Le Lot-et-Garonne d’abord…..Ce livre est un témoignage de « première main » sur quarante années de notre histoire locale politique et économique….et franchement, pour les amateurs de « sciences politiques locales », on ne s’ennuie pas …

On y voit, par exemple, le Sénateur radical Bordeneuve jurer, la main sur le cœur, soutien au jeune Jean François-Poncet, puis manœuvrer avec l’Elysée alors gaulliste pour le faire battre à l’élection législative de 1967 où celui-ci était arrivé en tête ... pour se retrouver « gros jean comme devant », sans mandat après l’élection du gaulliste Georges Caillau dans la vague bleue de 1968. J’ai vécu comme « gamin » tous ces évènements. En lire le décryptage par Jean François-Poncet fut, pour moi, une vrai leçon d’histoire locale et …..parfois, franchement drôle.

Plus sérieusement, on y voit la lente ascension politique de l’auteur dans notre landernau politique, à la fois due à la ténacité et au talent de celui-ci mais aussi de Marie-Thérèse, son épouse …et à l’impact local de sa carrière parisienne. J’ai particulièrement apprécié les pages où JFP, comme nous l’appelons tous à Agen, explique son choix « Agen plutôt qu’Auteuil »... Il y avait franchement du panache dans ce choix de vie... et le brin de folie un peu naïve sans lequel il n’y a pas de véritable aventure humaine.

On y voit aussi le travail du formidable manager territorial que fut JFP……et même si le livre est un peu trop « positif » - il aurait gagné en force et en crédibilité en présentant aussi les échecs d’analyse et de mise en œuvre que furent, par exemple, les tentatives de rapprochement avec le Japon ou l’université thématique d’Agen – quand même, quand j’ai fermé ce livre, je me suis dit - in petto - : « Quelle vie ! quel mec ! ... allez, chapeau, l’artiste ! ».

Je le fais avec d’autant plus de facilité que je n’ai jamais eu une relation politique et humaine très simple avec JFP. Je reviens dans le département en 1989 âgé de 32 ans, comme directeur de cabinet du Dr Chollet, qui est à la fois mon père spirituel et mon professeur en politique…et objectivement, j’arrive une peu comme un jeune chien dans le jeu de quilles parfaitement organisé qu’était alors le système politique poncétiste : à la base, Avenir 47, club à l’assise populaire large, au milieu, sa majorité au conseil général, ... au sommet, lui. Et moi, j’étais, pour reprendre une de ses expressions « trop » : Trop boy-scout, trop imprévisible, …trop Chollet, etc…S’en suivra une relation un peu chaotique avec des hauts (l’honnêteté m’oblige à dire qu’à certains moments décisifs au 2ième tour des législatives de 2002, il m’a donné de sacrés coups de main) et des bas.

Il m’arrive de le regretter tellement j’aurais pu apprendre auprès de lui et alors que tant et tant me rapprochent de lui : L’histoire de nos familles,…. mais surtout les convictions politiques…. et d’abord les convictions politiques européennes.

Et c’est effectivement l’Europe qui est la deuxième raison impérative de lecture de cet ouvrage. Il y a dans ce livre un ensemble de chapitres sur la relation franco-Allemande, sur l’aventure européenne, qui constitue une passionnante mise en perspective de la construction européenne. Pour des militants comme moi, pour qui la construction européenne a été au cœur de leur motivation et de leur engagement, l’analyse sur la longue durée (de 1950 à 2008) des réussites et des échecs de cette construction européenne est absolument centrale.

J’avoue avoir « accusé le coup » après le rejet massif du traité constitutionnel par le peuple français. Je m’étais rarement engagé avec autant d’énergie et autant de conviction dans une campagne électorale et pourtant en Lot-et-Garonne, les partisans du oui, comme JFP, comme moi, avions été balayés sur le score sans appel de 61 % à 39%....même si je le taisais, ma « foi » européenne était touchée. …..et bien après la lecture de cet ouvrage, je me sens revigoré…… Pourquoi ?

Parce que JFP montre avec rigueur que toutes les avancées de la construction européenne se sont faites en dépassement de crises toutes plus graves les unes que les autres : 1954, échec de la Communauté Européenne de la défense….1957, dépassement de cette crise avec le traité de Rome (notre Marché commun), 1989, défi de la réunification allemande ….1992, réponse à ce défi par le traité de Maastricht qui installe l’euro dans nos vie quotidiennes; 2005, défi de l’élargissement à 27 et échec du traité constitutionnel censé apporter les réponses à ce défi…..2007, dépassement de cette crise par le Traité de Lisbonne qui ne reprend que la partie « gouvernance » du traité constitutionnel. Je le cite : « Réagir aux défis qui le menacent est donc dans les gènes de l’Europe depuis sa naissance " ... Et bien, cet éclairage à la fois rude et optimiste de la longue durée européenne est précieux avant de se replonger dans la campagne pour le parlement Européen en Juin prochain.

J’aurais aimé une conclusion plus personnelle et philosophique à cet ouvrage passionnant. Car, sur l’ensemble, j’ai été saisi par le parcours « hors normes » de cet héritier qui refuse de n’être que cela, qui va trouver sa vérité et sa liberté chez nous en Lot-et-Garonne, et qui, au final, va aimer et servir notre terroir.

Mais l’homme reste discret et pudique. Seule Marie-Thérèse a droit à une vraie déclaration de tendresse…Reste l’œuvre de l’homme public. JFP s’est trompé à plusieurs reprises, je l’ai déjà dit. Mais, sur l’ensemble de la course, se dégage une évidence : Pour L’Europe, comme pour le Lot-et-Garonne, il a mené les bons combats ……

A nous, avec nos moyens et nos personnalités, de prendre le relais……

@ +

Jean Dionis

Les réactions

Au dessus du Lot

[Mais l’homme reste discret et pudique. Seule Marie-Thérèse a droit à une vraie déclaration de tendresse…Reste l’œuvre de l’homme public. JFP s’est trompé à plusieurs reprises, je l’ai déjà dit. Mais, sur l’ensemble de la course, se dégage une évidence : Pour L’Europe, comme pour le Lot-et-Garonne, il a mené les bons combats ……

A nous, avec nos moyens et nos personnalités, de prendre le relais……]

Et cette façon bien à lui de vous prendre par le cou surtout si vous êtes grand électeur. Il a lancé beaucoup de personnes qui comptent dans l'élite intellectuelle du pays comme Alain Minc mais le Lot-et-Garonne ne semblait pas être à sa taille : par contre il n'hésita pas à financer les projets innovants d'où qu'ils venaient, mais il préférait les grosses machines et cela a parfois était préjudiciable à des projets modestes parce qu'il ne les trouvait pas assez ambitieux .En tous les cas et plus prosaïquement il peut lui aussi remercier M. Soucaret sans lequel les portes du Lot-et-Garonne ne se seraient jamais ouvertes aussi facilement sur le plan électoral. Il ne faut pas les oublier aussi ceux-là, les gens du terrain ... Tant qu'à prendre le relais derrière J François-Poncet , vous vous souvenez sans doute des incantations quasi-Maurassiennes de son premier successeur au CG :" il a tracé le sillon dans lequel nous allons semer le grain" ... Le monde a bien changé aujourd'hui, mais par contre si on avait écouté ses recommandations sur le déploiement du réseau en fibre optique par exemple, il y a 20 ans, on n'en serait pas à balancer du Wimax dans des conditions tout à fait discutables sur bien des plans pour ne prendre que cet exemple. Dans une certaine mesure il a été un visionnaire en tous les cas un homme assurèment au-dessus du lot.

réponse à la chronique

Ainsi, le traité de Lisbonne ne reprendrait que la parti "gouvernance" ?

Alors pourquoi le Conseil Constitutionnel dit il le contraire ? Et constate t il qu'il s'agit d'un texte de nature constitutionnelle, ce qui est normal...Puisqu'un texte de "gouvernance" n'aurait pas nécesssité une révision constitutionnelle ?

Pourquoi l'ensemble des "gouvernants" européens, à commencer par Monsieur Topolanek, parle t il de "problème constitutionnel" et non "institutionnel" si le traité n'est pas de nature "constitutionnelle" ?

Pourquoi, VGE, bien placé pour faire la différence entre "son" texte et le traité...Dit il que 98,99% du TCE se retrouve dans le traité dit de Lisbonne ?

Monsieur Dionis, vous essayez de trouver des excuses pour justifier votre "oui". La réalité, c'est que vous avez remis en cause la décision souveraine du Peuple que vous représentez, et vous le savez. L'Histoire jugera. Ce n'est pas la première fois que le Parlement estime qu'on peut faire le bonheur du peuple, contre le peuple...Ni que des députés ou sénateurs, assurent, que le texte se limite à une simple "révision". Le coup d'Etat de juin ou juillet 40 (je ne sais plus la date exacte) était aussi présenté comme une "révision" de la Constitution, alors même que c'était la République qu'on abattait pour Pétain.

Concernant l'ouvrage en lui même, il est effectivement très intéressant, et j'ai pris plaisir à le lire. Je ne connaissais pas bien la ie de Jean François Poncet, et elle est très riche en effet.

J'ai passé le livre à plusieurs de mes amis, qui vont le lire sous peu.

Pour finir, pourriez vous, s'il vous plait, nous donner votre avis sur le projet de loi organique discuté actuellement, et sur le fameux "article 13" ?

Ayant parcouru, pour ma part, l’article 13 du projet de loi organique, qui fait polémique, j’ai pu constater que globalement, ce dernier ne remettait pas en cause le “droit” d’amender un texte.

En revanche, de nombreux points méritent des éclaircissements, et j’espère que vous, ainsi que les députés NC, répondrez à “l’opposition” parlementaire, sur les sujets “légitimes” et les craintes “normales” de celle ci, car si beaucoup de points soulevés par le PS et ses alliés sont incohérents et ridicules…Certains méritent le débat, la réflexion, et autres choses qu’une “fin de non recevoir”.

Premier point : QUI va fixer le temps global ? Je crois que c’est LA question qui fait défaut, et qui nécessite une vraie réponse. Car il est évident que si c’est le Parlement - et non le Gouvernement - qui en a la maîtrise, les choses seront différentes que si ce “droit” est reconnu à un Gouvernement qui veut aller vite, au risque de faire passer le Parlement pour une chambre d’enregistrement, et donc de donner foi aux accusations du PS et de ses alliées.

Serait il possible de proposer que ce temps global - utilisé uniquement en séance publique, non en commission : il faut rester logique avec la REVISION (et non “réforme” : on ne “réforme” pas la Constitution, on la “révise” nuance) - soit décidé par la conférence des présidents de chaque groupe parlementaire (un président de groupe des “non inscrits” pourrait aussi être présenté) ou bien par chaque chambre, séparément, à la majorité des 3/5ème (en partant du principe que les parlementaires soient présents physiquement pour voter…Le Réglement n’autorise pas, en théorie, une procuration permanente !!!)

Ce que craignent le PS et ses alliés c’est une main mise du Gouvernement, et donc indirectement du Président, qui réduirait ainsi le temps de parole à une peau de chagrin. Ne pourrait on pas proposer que seul le Parlement ait le monopole en la circonstance ? C’était le cas sous la IV République. Pourquoi pas sous la Vème ? Laquelle a d’ailleurs utilisé le temps global…De manière très souple, puisque ce dernier était toujours plus important que dans la pratique. (C'est d'ailleurs pourquoi il a été supprimé, par la suite)

Deuxième point : QUI va déterminer qui parlera pendant ce temps global ? S’agit il du Président de groupe ? Du groupe ? Du Président de l’Assemblée et idem au Sénat ? Du Gouvernement ? C’est comme on veut ? Faudra t il faire enregistrer les noms des orateurs où la parole sera t elle libre ? Par ex un orateur explique sa position (son amendement) Le Gouvernement répond qu’il est contre. L’orateur reprend la parole afin de tenter de convaincre le Gouvernement, en proposant, en contrepartie, une modification de l’amendement.

Troisième point : les commissions seront elles médiatisées ? Sachant que le travail parlementaire sera le plus important en commission et que la séance publique va devenir une sorte de théâtre politique, plus qu’un lieu de travail…Prévoit on de rendre “visible” le travail parlementaire, lors des commissions…D’autant que le Gouvernement sera présent dans celles ci ?

Quatrième point : l’UMP et le NC dénoncent, à juste titre, une obstruction parlementaire, qui va parfois dans le ridicule. Mais soyons honnête. Pourquoi y a t il obstruction ? Parce que le Gouvernement utilise, à toutes les sauces, son droit de déclarer l’urgence ?

Pourquoi ne pas tendre la main au PS et ses alliés en proposant…Une “co gestion” de la Loi ? Comme proposée par Monsieur Copé, encore récemment ?

Parmi les très nombreuses prises de paroles de députés socialistes, une ressort, celle de René Dosière. Il joue bien entendu le jeu de l’obstruction, prend tout son temps, se répète un peu, mais ce qu’il dit mérite d’être relevé.

René Dosière reproche à Nicolas Sarkozy de vouloir faire travailler toutes les institutions de la République sur son rythme, à savoir celui de l’action. Sauf que le rôle du Parlement, ce n’est pas d’agir mais de délibérer. Et le temps de la délibération, ce n’est pas le temps de l’action. Il est plus lent et vouloir l’accélérer, c’est purement et simplement le supprimer, car il ne peut pas y avoir de bonne délibération dans la précipitation.

La critique de René Dosière est je le pense fondamentale. Ce n’est plus un socialiste qui critique un UMP, ou un NC, c’est un parlementaire qui rappelle à l’exécutif un certain nombre de choses qui sont à la base même du bon fonctionnement de notre Démocratie. Il faut arriver à trouver un bon équilibre dans le timing de l’examen des textes. En allant trop vite, on bâcle les discussions, ce qui laisse entier d’éventuels malentendus, on ne prend pas le temps d’expliquer et de fait, on est incapable de bâtir un consensus. En allant trop lentement, on se fait dépasser par la réalité, par les crises qui n’attendent pas qu’on ait délibéré.

Actuellement, le Parlement n’a pas le temps de bien faire son travail, car le rythme est trop rapide. L’urgence quasi systématiquement déclarée alors que cela ne se justifie pas, des textes lourds qui s’enchainent sans qu’on ait le temps de les préparer correctement. L’obstruction socialiste a au moins ce mérite de permettre de souffler un peu et de préparer un peu plus sereinement les prochains textes. Et c’est largement la faute de Nicolas Sarkozy qui, comme le souligne justement René Dosière, n’a jamais endossé l’habit du parlementaire.

Il ne mesure pas toute l’importance qu’il peut y avoir à passer du temps à discuter et à échanger. Du temps apparemment perdu au début peut finalement être un gain au moment d’appliquer la réforme. Faire voter un texte, même en force, c’est facile. Le faire appliquer c’est autre chose, et ne pas permettre aux éventuels opposants ou sceptiques de s’exprimer ne fait pas disparaitre leurs oppositions ou leurs réticences, bien au contraire.

Et plus on avance dans un projet, plus il est difficile d’expliquer sereinement, car la confiance n’est pas là, parce que tous sentent que la machine est déjà lancée et que c’est “ça passe ou ça casse”.

L’hyperactivité du Président n’est pas synonyme d’efficacité. Voter des lois ne suffit pas pour réformer, il faut au moins publier les décrets d’application de ces lois. Et c’est là que le bât blesse.

Extraits des conclusions d’un rapport parlementaire sur l’application des lois en 2008 :

“Au cours de l’année parlementaire 2007-2008, le Parlement a voté 56 lois (hors traités et accords internationaux). Sur ce total, on dénombre 19 lois d’application directe et 37 lois prescrivant un suivi réglementaire [...] A la fin de l’année parlementaire (30 septembre 2008) :

–7 lois avaient reçu l’intégralité de leurs textes d’application, peu nombreux il est vrai ; 16 étaient partiellement applicables, à des taux variant entre 3 et 80 % ; sur 14 lois encore non applicables, 5 ont été votées pendant la session extraordinaire de juillet ;

–25 % des mesures réglementaires prescrites avaient été publiées, taux moins favorable que l’année précédente (32 %). On doit cependant minimiser la portée de cette dégradation, compte tenu du fort volume de suivi requis tardivement, pendant la session extraordinaire de 2008 : à elle seule, la loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie a prescrit la publication de 105 textes réglementaires, soit plus du quart du total exigé pendant toute l’année 2007-2008. [...]

[O]n peut citer, au passif de l’action du pouvoir réglementaire, sur les lois votées en 2007-2008 :

–une moindre célérité d’édiction des décrets et des arrêtés pris : seulement 60 % de ces mesures sont parues avant l’expiration du délai de 6 mois après publication de la loi, contre beaucoup plus (84 %) en 2006-2007 ;

–un recul dans l’application des dispositions législatives votées sur les amendements émanant du Sénat : 19 % en 2007-2008, contre 25 % en 2006-2007 ;

–une régression du taux d’application des lois votées après déclaration d’urgence ; ici aussi, la forte densité de requis réglementaire de la loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie, votée selon cette procédure, a grevé le résultat.”

Dans son désir, absolu, de “réformer” le pays…Monsieur Sarkozy en oublie même les “lois” qu’il a fait voter sous sa présidence…Je pense notamment au “service minimum” dont on voit bien que “l’urgence” fait que dans la pratique il est difficile à mettre en place, ou encore à l’encadrement des stocks options (loi qui doit être mise en oeuvre en février)…Sans parler de la loi sur la Justice…Qui a suivi Outreau (et les propositions : quel intense débat parlementaire !!!)…Qui met déjà en oeuvre 95% des propositions de Monsieur Sarkozy devant la Cour de Cassation !!!

Les lois organiques et le Réglement ne sont pas des textes “futiles” ni idéologiques. Ils font partie intégrante de la Constitution…Et à ce titre doivent obtenir un “consensus” entre tous les partis.

Il a fallu 3/5e des parlementaires pour modifier la Constitution, preuve que ce genre de modifications requiert un consensus national relatif. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour le changement des règles du jeu ? Cela serait de nature à dissiper grandement la furia socialiste. Et la légitimité des textes adoptés n’en serait que plus incontestable.

Alors...Le NC (ou vous même)...Va t il (allez vous) proposer de tels éclaircissements...Ou bien favoriser une crise politique ? J'espère que la première solution sera retenue.

La France est digne d'être bien servie. Qu'elle le soit. Merci d'avance.

à propos du travail le dimanche

Lu sur "le salon beige" :

"Volontariat du dimanche ? T'as qu'à croire !

Un vendeur d'un hypermarché à Salon-de-Provence a été mis à pied trois jours en janvier pour avoir refusé de travailler le dimanche. Alors qu'il avait indiqué ne pas être volontaire pour travailler les dimanches de décembre, la direction l'avait reçu pour lui indiquer que sa demande serait respectée mais que "dans un souci d'équité" au sein du personnel, il était "possible" qu'il soit amené à travailler. Le salarié avait indiqué qu'il ne viendrait pas et s'arrangerait avec ses collègues. Or, le 14 décembre, le salarié ne s'est pas rendu à l'hypermarché alors qu'il était censé travailler sans s'être arrangé avec des collègues, selon la direction, qui reproche aussi à l'employé des problèmes d'étiquetage dans son rayon. En conséquence, elle l'a mis à pied trois jours. La CFDT a souligné :

"C'est non seulement scandaleux mais, à notre sens, totalement illégal (...) Le directeur a voulu faire un exemple pour le volontariat à venir"."

http://www.laprovence.com/articles/2009/01/26/701650-Region-en-direct-Un...

Ha...C'est beau le volontariat pour le travail dominical !

Je préfère le 36 quai des Orfèvres (qui va être transféré d'ailleurs...)

On peut comprendre cette sorte d'hommage au patriarche et tout ça est bien beau mais il serait peut-être temps pour lui de véritablement passer le flambeau, de montrer l'exemple et de prendre sa retraite, comme les tous les citoyens Français y sont obligés à un moment ou un autre...
Moi, je ne le lirai pas ce livre : c'est sans doute amusant pour l'histoire locale, nationale dans une certaine mesure, mais place aux jeunes pour faire face à l'avenir...
Et puis il y a trop de gens qui sont "redevables" d'une manière ou d'une autre à JFP (je te tiens par la barbichette), y compris des politiciens locaux qui ne cherchent pas trop à s'en "émanciper" d'ailleurs...
Quitte à paraître irrévérencieux, j'ai vu récemment un reportage sur La Chaîne Parlementaire où on le voyait durant une mission (dans quel but ? pour rapporter quoi que nous ne sachions déjà ?) en Irak. Des Irakiens parlant (c'est tout à leur honneur) la langue française exprimaient avec les difficultés de prononciation compréhensibles leur peur ("nous avons peur"). JFP a entendu "porc" ("comment ? du porc ?") Voyez l'image que ça donne (en face de musulmans potentiels qui plus est) : à force de ne plus finir de partir, il faut craindre une certaine forme de ridicule, quel que soit le respect que l'on puisse attendre lorsqu'on a des cheveux blancs

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