Ce jeudi 21 juillet 2022 nous visitions et inaugurions le débuts des travaux du Pont et Barreau de Camélat en présence de Jean Castex, notre ancien Premier ministre, Sophie Borderie, la Présidente de notre Conseil Départemental du Lot-et-Garonne, Jean-Noël Chavanne, Préfet du Lot-et-Garonne, Ambroise Fayolle, Vice-Président de la Banque Européenne d'Investissement ainsi que 130 personnes. Voici le discours que j'ai eu le plaisir de prononcé à l'occasion.
Monsieur le Premier ministre, cher Jean
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Sénateur, cher Jean-Pierre
Madame la présidente du Conseil Départemental de Lot-et-Garonne, chère Sophie
Mesdames, Messieurs les conseillers régionaux et départementaux,
Monsieur le Maire de Villeneuve-sur-Lot, cher Guillaume
Mesdames, Messieurs les Maires, chers collègues, je salue spécialement les maires du chantier de Colayrac, de Brax et du Passage.
Mesdames, Messieurs les élus et conseillers municipaux,
Monsieur le Vice-Président de la Banque Européenne d’Investissement,
Monsieur le Président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie de Lot-et-Garonne, cher Frédéric,
Mesdames, Messieurs les entrepreneurs Lot-et-Garonnais,
Mesdames, Messieurs les membres des entreprises intervenant sur ce chantier,
Mesdames et Messieurs les riverains du chantier, je salue ceux de Brax et ceux du Passage,
Mesdames, Messieurs, chers amis,
Ça y est !
Cette fois tous les feux sont au vert, toutes les autorisations sont rassemblées, aucun recours n’est venu perturber le développement de notre projet.
Cette fois-ci, le chantier du Pont et Barreau de Camélat est bel et bien parti !
Combien de fois, au sujet de ce fameux Pont et Barreau de Camélat, combien de fois avons-nous espéré ? Et combien de fois avons-nous désespéré ?
Pour comprendre notre émotion d’aujourd’hui, il faut écouter la génération qui était déjà en responsabilité dans les années 1995-2000. Ces années-là, sous l’impulsion d’un jeune président visionnaire, Henri TANDONNET, nous établissions ensemble, Etat, Conseil Départemental, les deux communautés de communes de l’époque (Agen et Laplume) et bien d’autres encore… le Schéma Directeur de la Région Agenaise.
Très vite, le Directeur Départemental de l’Equipement de l’époque, à qui je veux rendre un vibrant hommage aujourd’hui, Yves MASSENET, réunion après réunion, nous convainquit que, bien sûr, il fallait contourner le centre-ville d’Agen et que, bien sûr, il fallait le contourner par l’Ouest, seule solution faisable compte-tenu de notre géographie rurale et urbaine.
L’idée du Pont et du Barreau de Camélat était née.
Elle mettra 25 ans à s’imposer.
Au cœur de ce projet, il y a une juste ambition agenaise : celle d’être LA ville carrefour du grand Sud-Ouest. Carrefour entre l’A62, axe Ouest-Est, Bordeaux-Toulouse et la RN21, axe Nord-Sud, Limoges-Tarbes.
Seule Agen pouvait porter cette ambition de ville carrefour du grand Sud-Ouest avec l’idée d’un maillage urbain pertinent au XXIe siècle.
Ni Montauban, trop Toulousaine, ni Auch, ni Périgueux, nos villes sœurs du Sud-Ouest de l’intérieur, trop éloignées du couloir garonnais, ne pouvaient espérer tenir cette fonction au sens où Fernand BRAUDEL l’a développé dans son Identité de la France ou Pierre DEFFONTAINES dans sa Géographie de la Moyenne-Garonne.
Seule Agen, sur Garonne, à 140km de Bordeaux, à 110km de Toulouse, à la fois sur l’A62 et la RN21, pouvait et devait relever ce défi.
Mais être ville-carrefour pour quoi faire me direz-vous ?
Un carrefour pour répondre de manière moderne à l’économie du XXIe siècle qui est à la fois celle d’internet et celle de la distribution ultra-rapide des marchandises, l’essentiel se faisant par voie routière.
A partir de ce constat, depuis 25 ans, à juste titre, nous avons fait du Pont et du Barreau de Camélat notre priorité en termes d’infrastructures.
Je veux vous redire, que nous, élus de ce territoire agenais, avons une conviction unanime. Oui, cette infrastructure va renforcer l’attractivité de notre territoire.
Aujourd’hui, l’économie agenaise fonctionne avec trois moteurs principaux : la pharmacie et le phytosanitaire d’abord, l’agroalimentaire ensuite et la logistique enfin.
Chacun de ces trois moteurs sortira renforcé par les infrastructures mises en place actuellement (la sortie autoroutière Agen-Ouest, le Pont et le Barreau de Camélat).
Je tiens à remercier particulièrement les entrepreneurs lot-et-garonnais, et j’en profite pour saluer et remercier la Chambre de Commerce et d’Industrie et ses présidents successifs représentés aujourd’hui par Fred PECHAVY ainsi que les organisations patronales, pour leur engagement dans cette longue marche qu’a été ce projet.
Ambition agenaise juste, ambition assumée, mais aussi ambition lot-et-garonnaise et je suis sûr que Madame la Présidente du Conseil Départemental reviendra sur ce point.
En présence du Maire de Villeneuve-sur-Lot, cher Guillaume, je veux dire que plus que tous nos discours sur la nécessité d’une coopération active entre Agen et Villeneuve, le Pont et le Barreau de Camélat seront aussi des atouts stratégiques pour le Villeneuvois, le Fumélois, l’Albret et le Condomois.
Voilà ce qu’est d’abord le Pont et le Barreau de Camélat : un outil majeur pour l’attractivité renforcée d’Agen et du Lot-et-Garonne.
Mais, me direz-vous, ce n’est pas le premier pont d’Agen !
C’est vrai, même si, jusqu’au XIXe siècle, l’idée de faire des ponts sur la Garonne était une idée folle, parce qu’à chaque crue trentennale, le fleuve les balayait de sa force.
Jusqu’au XIXe siècle, la traversée de Garonne s’est faite par le biais de barques et de gabarres, par des gués, par des passages à basses-eaux comme ici au Passage d’Agen.
Il faut attendre le XIXe siècle pour avoir le premier pont durable, résistant aux inondations : le Pont de Pierre complétement refait dans les années 1970. Agen attendra plus de 100 ans son deuxième pont, celui de Beauregard, inauguré en 1988.
Le Pont de Camélat, quant à lui, sera sans doute, notre seul pont routier du XXIe siècle.
Et après tout, qu’est-ce qu’un pont au XXIe siècle ?
Dans l’Art des ponts, Michel SERRES écrivait : « sans pont, pas de chemin ; entendez par-là de connexion d’un point à un autre, tout autre ; sans pont donc, pas de méthode, entendez par elle, un chemin du même à l’autre ».
Ce chemin au XXIe siècle, c’est celui de la transition écologique.
Un pont du 21ème siècle se doit de répondre aux exigences de la transition écologique.
Le Pont de Camélat est écologique, d’abord parce qu’il sépare le trafic de transit et de desserte au niveau de l’Agglomération d’Agen et qu’il empêche des embouteillages quotidiens au rond-point Saint-Jacques ou au rond-point de Beauregard. Embouteillages qui sont autant d’hérésies et de facteurs d’émissions de gaz à effet de serres inutiles.
Le pont de Camélat est écologique, parce qu’il rajoute 6km de pistes cyclables au réseau existant de l’Agglomération agenaise et autant de cheminements piétons.
Le pont de Camélat est écologique, parce que l’ensemble de ce projet a été fait avec un souci prioritaire de végétalisation, qui nous amènera à planter de chaque côté du barreau plus de 3 507 jeunes d’arbres et 32 614 arbustes et à assurer la continuité écologique des ruisseaux du Rieumort et du Pradet.
Le pont de Camélat est écologique, parce qu’il nous a permis de rendre à la nature autant de surface que le projet n’en a consommé, soit plus d’une vingtaine d’hectares de compensation.
Le pont de Camélat est écologique, parce qu’il assure également la continuité de son fonctionnement en cas d’inondation centennale de la Garonne.
Et c’est pour cela que le Pont de Camélat mérite d’être notre premier pont du XXIe siècle.
Ici, pour ce chantier, nous avons tenu ensemble les exigences de progrès, d’attractivité du territoire et de transition écologique.
Nous avons la faiblesse de penser que c’est ce chemin vertueux, progrès et écologie, que nous devons emprunter pour tous nos projets d’infrastructures.
Et d’ailleurs, c’est pour cette raison que notre partenaire de financement est la Banque Européenne d’Investissement, signe qui ne trompe pas.
Car être financé par la BEI, c’est avoir à ses côtés des professionnels de la réalisation de projets et d’infrastructures de longue durée, respectueux des exigences de notre environnement.
Monsieur le Vice-Président, cher Monsieur FAYOLLE, c’est une première pour nous de signer avec la BEI.
Merci pour ce partenariat qui nous honore et qui nous engage.
Nous n’avons pas l’habitude à l’Agglomération d’Agen de signer des contrats de prêt de 30 millions d’euros pour une durée de 40 ans.
Nous devons dire un peu humblement que cette perspective nous a un peu stressé. Mais permettez-moi de vous dire : avec vous, nous avons déjà beaucoup appris lors de la mise au point de ce contrat de prêt et votre présence soutient littéralement notre projet et apporte à chacun de nos partenaires, sécurité et donc sérénité.
Oui, Agen est fière de faire, sur Garonne, son premier pont de la transition écologique.
Mais toute fierté doit s’équilibrer dans de justes remerciements.
Ces remerciements venant de l’Agglomération d’Agen, je dois d’abord les adresser à vous, Monsieur le Premier Ministre.
Lors de la signature de notre convention, le 29 juillet dernier qui assurait le financement de l’Etat à hauteur de 18 millions d’euros, j’ai dit que ce projet avait fait de « longs séjours dans les placards » de chacune de nos institutions.
On pouvait le tourner dans tous les sens. Sans le soutien financier et politique de l’Etat, il n’y avait pas de projet Camélat possible.
Bref, nous attendions l’Etat… sans trop y croire.
Et comme je l’ai dit l’an dernier, « l’Etat ce fut vous Monsieur le Premier Ministre ».
Parce que la seule explication qui tienne du changement de position de l’Etat passe par votre charisme personnel, par votre connaissance fine des territoires, de leurs forces et de leurs blocages.
Tout cela fut possible grâce à votre volonté de consacrer une partie significative de votre temps si rare de Premier Ministre, à la résolution de ces blocages territoriaux qui paralysent la France.
Je l’ai écrit et je le signe : un Premier ministre comme vous, j’en ai rêvé !
A la fois excellent technicien et clairement des nôtres, du côté des élus locaux, du côté des territoires de cette France périphérique si souvent oubliée.
Merci donc, à jamais, Monsieur le Premier Ministre, pour votre impulsion décisive.
J’étais heureux, ce jeudi 14 juillet, lorsque j’ai appris que le Président de la République avait lui aussi décidé de vous exprimer la gratitude de la Nation en vous faisant Commandeur dans l’ordre national de la Légion d’Honneur.
Merci aussi à votre dream team et d’abord à toi Thibault, qui inlassablement, a remis, encore et encore, le dossier du Pont et Barreau de Camélat sur le haut de la pile des dossiers à traiter par le Premier Ministre.
Thibault, parce que tu es un des nôtres, parce que tu es un des fils d’une longue lignée agenaise, avant les autres, tu nous as écoutés et tu nous as compris.
Ce faisant, tu rendais service à ta petite patrie agenaise.
L’histoire entre elle et toi ne fait que commencer.
Je dois donc aujourd’hui publiquement, adresser mes remerciements à Sophie BORDERIE, notre présidente du Conseil Départemental.
Depuis plus de 6 ans, le Conseil Départemental nous accompagne de manière constante sur ce dossier majeur des infrastructures de l’Agglomération Agenaise.
Il a été partenaire de l’Agglomération d’Agen sur le barreau S3 entre les départementales 656 et 119, sur la deuxième sortie autoroutière Agen-Ouest, sur le Pont et Barreau de Camélat.
Et nous serons, à nouveau, ensemble sur la rectification du tronçon La Croix Blanche-Monbalen, si chère à notre collègue Gilles CHAROLLAIS, mais aussi sur la déviation d’Agen Nord, dite d’Artigues.
J’ai l’habitude de dire de manière un peu obsessionnelle : « tout ce qui est bon pour Agen est bon pour Lot-et-Garonne, et tout ce qui est bon pour le Lot-et-Garonne est bon pour Agen ».
Madame la Présidente, merci pour cet engagement de long terme ; merci pour cette parole donnée dès 2016, j’en profite pour saluer personnellement Pierre Camani, alors président de notre Conseil départemental
Merci pour cette parole donnée et merci de cette parole tenue, infrastructure après infrastructure.
Le Pont et Barreau de Camélat, c’est aussi la preuve que, lorsqu’ici, à Agen, ici en Lot-et-Garonne, l’Etat, le Département et l’Agglomération, décident de faire des choses ensemble, ils peuvent viser haut et loin.
Merci à Henri TANDONNET, mon fidèle compagnon, notre Vice-président aux infrastructures qui travaille sur ce dossier depuis 25 ans et qui, j’en suis sûr, aujourd’hui, partage mon émotion.
Merci à la dream team de l’Agglomération qu’anime Henri et qui a su se mettre en disposition commando sur ce projet. Merci Denis notre chef de projet, merci Georges le négociateur secret et efficace de nos acquisitions foncières, merci Olivier, merci Pierre, merci Bénédicte, merci à toute notre Direction de l’Economie et de l’aménagement du territoire pour son engagement.
Merci enfin à celles et ceux qui ont fait le boulot et qui maintenant vont œuvrer pendant les 18 mois de travaux qui arrivent.
Alors aujourd’hui, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ?
OUI et NON.
OUI, parce que nous sommes heureux aujourd’hui.
NON, parce que nous avons un regret qu’il me revient d’exprimer publiquement.
Ce regret, c’est l’absence sur ce projet du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine.
La place de la Région était aujourd’hui avec nous car la RN21 est clairement identifiée comme un itinéraire routier d’intérêt régional, intégrée à ce titre à notre Schéma Régional d'Aménagement, de Développement Durable et d'Egalité des Territoires (SRADDET).
Je regrette publiquement que le Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine s’enferme dans une position de désengagement complet sur les routes à cause d’une idéologie désuète de report modal de la route vers le rail.
Ce discours ne tient plus alors même que l’on sait maintenant que la route n’est pas carbonée en soi mais que ce sont les moteurs thermiques qui le sont.
Cette position martyrise les départements ruraux comme le nôtre, qui n’ont peu voire pas de voies ferroviaires. J’appelle une nouvelle fois Alain ROUSSET à revoir sa position désormais obsolète.
Mais aujourd’hui, il est écrit que c’est un jour de fête. Pardonnons donc son absence au Conseil Régional, en espérant des jours meilleurs.
Ce soir, nous poserons notre sac avec le sentiment du travail accompli.
Mais demain ?
Nous repartirons vers nos mairies, vers notre Conseil Départemental, vers nos entreprises avec la volonté pour Agen de toujours anticiper, de toujours penser le coup d’après.
« Après » c’est aussi un chantier, et Dieu sait qu’il peut s’en passer des choses, mais j’ai la certitude absolue que nous allons réussir ce chantier ensemble.
« Après » ce sera enfin l’heure de commencer la réflexion et la négociation des échanges patrimoniaux qui s’imposent.
La nouvelle RN21 doit emprunter le Pont et Barreau de Camélat.
La nouvelle RN21 ne doit pas se casser les dents sur l’entrée et la sortie d’Agen.
La nouvelle RN21 doit contourner Agen par le pont et barreau de Camélat, par le barreau S3, par la rocade d’Estillac pour retrouver le rond-point de Beauregard.
Voilà ce que nous dicte la raison, et ce faisant, Monsieur le Premier Ministre et Monsieur le Préfet, l’Etat fera une sacrée bonne affaire, échangeant le Pont de Beauregard, après 40 ans de bons et loyaux services, la voie sur berge et l’avenue Tissidre, contre un pont flambant neuf et des routes magnifiques : le barreau de Camélat et la déviation Brax-Roquefort.
Il y a là, c’est vrai, une négociation complexe à mener à trois : vous Madame la Présidente, propriétaire de la rocade d’Estillac, vous Monsieur le Préfet, qui êtes propriétaire de la RN21, et l’Agglomération d’Agen aujourd’hui propriétaire du Pont et du Barreau de Camélat.
J’entends déjà le chœur des aigris et des pessimistes entonnant un air connu : « mais Jean, tu le sais bien, ça ne marchera jamais ! ».
Et bien si, ça va marcher.
Nous allons y arriver, ensemble.
L’Etat réalisera une excellente affaire et Agen tiendra la promesse faite à Michel SERRES, lors de ses obsèques, de tout mettre en œuvre pour retrouver son accès à son fleuve, et pourra ainsi aménager au profit de tous ses habitants le front de Garonne, partant du pont canal jusqu’au pont de Beauregard.
Madame la Président du Conseil Départemental, Monsieur le Préfet, aidez-nous à atteindre ce noble but.
Le coup d’après, c’est déjà penser 2032, déjà penser GPSO, déjà penser gare LGV d’Agen. Aujourd’hui nous prenons l’engagement de tout faire pour assurer et sécuriser la liaison entre la gare du centre-ville et la gare LGV d’Agen à Sainte-Colombe.
Le coup d’après, c’est un nouveau pont ferroviaire, un pont jumeau à Camélat et une desserte ferroviaire spécifique entre les deux gares. L’ambition agenaise, c’est cela, toujours un coup d’avance, toujours le coup d’après.
Monsieur le Premier Ministre, je terminerai ce discours en vous adressant un message personnel.
+proposition de votre nomination comme futur patron de l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport, l’AFIT.
Monsieur le Premier Ministre, en voilà une grande idée ! Agen croise les doigts pour que le Président de la République entérine définitivement cette proposition.
Je vous l’ai écrit, vous êtes jeune, ce poste vous ira à merveille… et je ne doute pas, qu’encore une fois vous puissiez y être l’ange gardien d’Agen.
Allez ! A chaque jour suffit sa peine. Aujourd’hui est un jour heureux.
Vive Agen,
Vive le Lot-et-Garonne,
Et Vive le Pont et Barreau de Camélat.
Merci de ne pas oublier la déviation bon encontre pont du cassé...pour définitivement boucler le contournement d Agen et éviter aux poids lourdsse dirigeant vers Pont du cassé et Cahors d encombrer le Pin..
Cher Jean
Bravo voilà l'exemple même du rôle d'un élus, des élus d'un territoire et le rôle politique d'état au service des concitoyens.
Ne rien lâcher Bravo M.le maire d'agen.
Cordialement
José sequeira