Monsieur le Président Du Conseil Général,
Monsieur le Sénateur,
Monsieur le Conseiller Général,
Messieurs les Maires,
Monsieur le Président,
Monsieur le Directeur,
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis,
C’est avec joie et émotion que je suis parmi vous aujourd’hui pour inaugurer ces locaux.
En effet, joie puisque j’ai beaucoup de plaisir à vous retrouver, M. Berthoumieux, M. Saliba et vous tous, bénévoles, qui partagez la même passion, les mêmes inquiétudes et la même envie : mettre en œuvre des actions de prévention, de protection, de formation, de communication et de recherche pour préserver nos agriculteurs des dommages souvent trop terribles dus aux évènements climatiques.
C’est également, comme je vous le disais à l’instant, avec émotion que je me joins à vous aujourd’hui, car cette association, l’ACMG a été créée en 1959 par une poignée d’agriculteurs (M. Leroy, M. VIelcazat, M. Boyer), dont mon père. Je me souviens très bien des premiers pas de l’ACMG, initiée au départ par le monde agricole, et plus précisément arboricole. Son objectif premier était la maîtrise des prévisions météorologiques ainsi que des éléments environnementaux tels que l’eau.
Alors il y a eu, bien sûr, des tâtonnements, je revois encore les avions plus ou moins frêles aller mettre je ne sais quel composant dans les nuages gris et orageux pour faire fondre les noyaux de grêle.
Quelle aventure ! Mais ils ont osé, et je souhaitais leur rendre un hommage à chacun et notamment à Marc Leroy à qui a succédé notre ami M. Saliba. Marc Leroy était un grand arboriculteur de l’agenais qui n’hésitait pas à quitter sa propriété et sacrifier son temps, qui, comme vous le savez, est une denrée rare et précieuse pour les agriculteurs, pour que la profession, de manière collective, améliore sa gestion en fonction de la météo, de l’eau et de l’irrigation.
J’ai également le souvenir de ces AG au Min, bondées de monde où Jean François Berthoumieux, tout jeune Directeur qu’il était, abordait ces sujets si délicats avec une merveilleuse pédagogie : comment diminuer le gel, améliorer la gestion de l’eau, optimiser l’irrigation… Et la profession était littéralement demandeuse de ce type de formations !
Je souhaitais également souligner le rôle de collectivités territoriales. Comme nous l’a précisé M. Saliba, le Conseil Général (11 000€) et le Conseil Régional (11 000 €) ont soutenu l’aménagement des locaux dans lesquels nous sommes aujourd’hui. Je souhaitais saluer ces structures qui vous aident depuis le début par leur présence et leurs coups de pouce !
Mais parlons un peu de demain… car l’ACMG est un outil d’avenir ! nous allons vers des changements climatiques majeurs : la recherche climatique doit être la réalité d’aujourd’hui. Les épisodes de sécheresse et de tempêtes seront de plus en plus fréquents, l’eau devient de plus en plus rare et de plus en pus chère. Naturellement, l’optimisation des ressources en eau et la prévision de ces épisodes sont des enjeux majeurs pour notre pays et notre agriculture même s’il existe d’autres techniques comme les pares-grêle ou financiers comme les assurances récoltes pour préserver nos agriculteurs des aléas climatiques et environnementaux.
Mais plus que jamais, ce que vous faites est d’actualité !
Je voudrais donc terminer, pour ne pas dépasser les 3 minutes que m’a gracieusement offert M. Berthoumieux, en adressant un coup de chapeau à l’équipe ACMG, notamment ses autorités, votre Président mais également votre Directeur, autorité professionnelle et universitaire. Vous auriez pu partir faire carrière dans de grandes villes telles que Toulouse ou Bordeaux ou même vous expatrier dans divers pays pour exploiter ces talents qui sont les vôtres, mais vous avez décidé, et c’est tout à votre honneur, de nous faire partager vos compétences et je vous remercie. Nous aurions beaucoup perdu si vous aviez fait le choix de nous quitter car, tout comme l’eau, cet élément que vous étudiez pour le préserver, vous êtes une ressource rare et précieuse.
Je vous remercie.
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12/10/06 - Inauguration des locaux de l'ACMG
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