Le site officiel
Blogging

› Voir tous les billets du blog

Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Carnet de voyage… Eté 2007 – New York en famille

Publication : 21/08/2007  |  19:10  |  Auteur : Jean Dionis

J’ai hésité à écrire la chronique de mon blog pendant les vacances. Un peu de repos et de silence feront du bien à tout le monde après cette année tumultueuse - pensais-je…

Je suis donc parti en vacances et… ai vu tellement de choses nouvelles, brassé tellement d’idées bizarres que j’ai envie de les partager, de les mettre en débat avec vous, chers amis bloggeurs.

Mes vacances furent comme un gros hamburger … à tranches … et aujourd’hui, je voudrais vous parler de New-York tel que je l’ai vu, parcouru, ressenti, j’allais presque dire croqué en pensant à la Big Apple…

Depuis longtemps, j’avais le projet d’aller à New-York, avec ma femme et mes 5 enfants. Pourquoi, me direz-vous ? Parce que j’ai toujours eu le sentiment – que cela plaise ou non ! – que le vent venait souvent de là-bas et que New-York était un peu la capitale des citoyens de ce nouveau monde que j’appelle de mes vœux.

Or, il fallait trouver l’occasion en terme d’agenda familial. Il fallait également que les finances familiales le rendent possible. Et toutes ces conditions furent réunies, du Jeudi 26 Juillet au Vendredi 3 Août.

Je voudrais partager avec vous les faits de ce voyage avant de vous emmener dans les pensées qu’il a alimentées.

Le Jeudi 26 Juillet fut celui du grand départ. J’ai beau être un familier du monde moderne et de ses technologies, passer de votre cuisine au Passage d’Agen à la 48ème Rue, 9ème Avenue de New-York en une journée reste une aventure…

Le Vendredi 27, nous allons saluer « Lady Liberty » (la fameuse statue de la Liberté), Ellis Island, l’île d’accueil des émigrés (12 millions d’Européens de 1900 à 1920) et prendre la mesure de la ville au sommet de l’Empire State Building.

Le Samedi 28, premier tour à vélo de Central Park (343 hectares en pleine ville), visite du Métropolitain Muséum of Art, qui touche Central Park, ou plutôt une infime partie de l’American Aisle…. Le soir, nous visitons les quartiers Italiens (Little Italie) et Chinois (China Town) et nous marchons – jusqu’à l’épuisement- vers le milieu de Brooklyn Bridge où la découverte de l’East River Manhattan, illuminée, nous coupe le peu de souffle qu’il nous reste… soirée magique… Le métro de New York nous ramène- épuisés- à notre hôtel.

Le Dimanche 29 fut d’abord consacré à la religion. Celle-ci a un visage aimable à New-York. Présente mais diverse à l’infini et forcément modeste, un peu à l’image de la Cathédrale St Patrick, écrasée par le Rockfeller Center et ses voisins de la 5th Avenue. Un office – un peu évangéliste – à Harlem nous met dans le bain : chants gospels, prêcheur à l’engagement un peu stupéfiant pour nous, européens… La suite (des Vêpres jazzy de l’église St Peters) fût à la fois belle et moins surprenante.

Après tant d’assiduité religieuse, Paul, mon fils aîné, estime que nous méritons une séance de cinéma. De manière très étonnante, nous avons eu le plus grand mal à en trouver un… Enfin, au sixième étage d’une tour de la 42ème rue, nous nous reposons avec Bruce Willis «Die Hard ou Live Free ». Je n’ai rien compris ou presque, les images suffisaient à elles seules !

Lundi 30, nous commençons la visite de cette fameuse 42ème rue : bibliothèque municipale avec un exemplaire des bibles de Gutenberg, Gare Centrale magnifiquement restaurée, Tour Chrysler - superbe exemple de l’Art Déco Américain… et la visite des Nations Unies !
Les enfants protestent… je tiens bon car je veux qu’ils mesurent le chemin parcouru par les institutions internationales en 60 ans. Nous visitons alors ces lieux hypermédiatisés que sont la salle du Conseil de Sécurité et la salle de l’Assemblée des Nations Unies. Une femme japonaise nous dispense un cours simplifié de multilatéralisme… bizarrement, j’en ressors optimiste sur l’utilité de ce « Machin », comme disait de Gaulle ; optimiste sur le travail de maintien de la paix, optimiste sur le travail des Agences Internationales : OMS, FAO, UNICEF… mais sans aucune espèce de béatitude. J’ai passé l’âge.

Et puis vint le temps du MOMA (Muséum Of Modern Art). Trop vite faite, cette visite, car s’il y a une perle dans les musées de New-York, c’est bien le MOMA ! Cela commence avec les impressionnistes français… et se termine avec les hyper-réalistes américains. Les œuvres sont somptueuses, leur mise en valeur aussi.

Peintures, sculptures, photos, design… à New-York, je me suis surpris à aimer cet art du 20ème siècle souvent bien hermétique.

Enfin, vous l’aurez compris, s’il devait y avoir une seule « recommandation Dionis » pour les prochains vacanciers à New-York, c’est le MOMA !

Mardi 31, nous reprenons notre rythme de marcheurs urbains. Visite de Greenwich Village, le quartier branché de New-York, lieu historique du mouvement gay, ambiance immortalisée par Beckett et Woody Allen… mais j’avoue ne pas avoir été transporté !

Plus marrante en revanche fut la visite du quartier financier, Wall Street et la Banque Centrale des Etats-Unis. Ambiance jeune, cosmopolite à l’extrême, mêlant costumes et tailleurs, mais iPod à l’oreille et Converses aux pieds… Sympa…

Puis visite à Ground Zero à l’emplacement des Twin Towers détruites par les attentats du 11 Septembre 2001… A la place, et en réponse à l’horreur, un chantier immense pour construire la future « Liberty Tower » (570m) pour 2009. Allusions discrètes et pudiques au drame, pas une seule image morbide… The American Way, pour faire mémoire, m’impressionne. Enfin, nous avons terminé cette journée par un pique-nique à Central Park, en contemplant l’illumination de la ville, au travers des arbres… Voyage somptueux…

Mercredi 31, je convaincs toute ma tribu d’une de mes idées originales… Nous allons faire le tour de Manhattan (22 km de long, 3,5 km de large)… à vélo ! Nous sommes des Dionis, oui ou non ??? Donc aussitôt dit, aussitôt fait ! New York dispose d’une superbe piste cyclable autour du quartier de Manhattan, qui nous permet de revoir cette ville fluviale et portuaire, l’Hudson River, l’East River, Brooklyn Bridge, Manhattan Bridge…

Au niveau d’Harlem, je veux pousser jusqu’au Yankee Stadium, dans le Bronx, mais je suis mis en minorité par une révolte familiale qui me fait remarquer qu’il fait 40° au soleil… Dommage !
Le soir tombant, nous nous préparons pour assister à une comédie musicale à Broadway, « Chicago ». Ce qui est certain, c’est que les Américains ont le sens du spectacle : danse, musique, théâtre… on ne s’est pas ennuyé une seconde !

Jeudi 2 Août, dernier jour à New York. Je tiens à faire – avec mon fils Vincent- et comme des dizaines de New Yorkais, un footing matinal à Central Park… Nous revenons crevés ! (il fait déjà chaud à cette heure matinale).

Dernière matinée de shopping également (imaginez un peu… NBA Store, Niketown, Apple Store et IPhone, Gap, etc…).

Ca y est… c’est fini… Nous devons maintenant faire le trajet en sens inverse : Manhattan- Aéroport JFK – 6h d’avion, 6h de décalage horaire – puis Roissy - Montparnasse - Gare d’Agen, 4h de TGV et enfin Gare d’Agen – Beauregard.

La vie agenaise reprend son cours…

Voici donc les faits que je souhaitais partager avec vous. Restent les idées, les convictions bousculées par un tel voyage. Je voudrais maintenant débattre avec vous de l’une d’entre elles : toute la semaine, j’ai tourné et retourné dans ma tête cette question lancinante : « Pourquoi ont-ils fait ça ? ». « ça », c’est cet urbanisme extrême, qui fait passer Paris, Londres et Vienne pour des gentils quartiers résidentiels.

Pourquoi ces tours, alors qu’il y avait de l’espace à revendre à proximité. Tous mes repères urbanistiques sont bousculés : la ville verticale, pas de jardin, pas de maison personnelle…

J’ai trouvé trois explications- partielles et limitées – et j’attends les vôtres avec impatience.

La première explication est symbolique. Ils voulaient construire les plus grandes tours du monde : dérisoire, mais ça continue à Dubaï, Shanghai et… New York.

La deuxième explication est la concentration. Il faut être à Manhattan pour faire des affaires, créer… Pourquoi pas, même si cette logique, à l’époque d’Internet, a pris un sacré coup de vieux.

Reste la troisième explication, l’esthétique et la fonctionnalité. Au fur et à mesure que les jours passaient, un sentiment étrange grandissait en moi … Finalement, ils étaient beaux ces immeubles ! Oui, beaux, et je conçus même que leur usage fut agréable (de la lumière, de la vue, des facilités…).

Bref, d’autres réponses existent en dehors de la ville à plat qui s’étend indéfiniment comme chez nous en Europe. Et vous, qu’en pensez-vous ? Ville verticale, ville horizontale et, plus largement, quelle ville pour notre civilisation de demain ?

C’est sur cette interrogation, pas si fumeuse, que cela que je souhaite terminer mon premier carnet de voyage.

A suivre…

Amitiés.

Les réactions

ville verticale ...

Cher Député,
Je viens de passer d'un "gentil quartier résidentiel" comme vous dites (Paris) à la campagne (Bruxelles). Mais j'avais aussi eu l'occasion de voir New York. Avec un peu moins d'assiduité sportive. La réponse n'est pas tant peut-être dans la verticalité ou l'horizontalité (peu-ton dire cela ?) mais dans l'aménagement de ce qu'on construit à la verticale ou à l'horizontale... A New York la tour ne signifie pas forcément pauvre quartier dortoire mais comme vous dites "il y a plein de facilités". En fermez-vous dans un quartier de tours ou résidentielle "à la française" si vous n'avez pas le mélange de tous les éléments d'une société (commerces, bureau, logement) ce quartier sera à un moment donné delaissé. Le week-end pour les qaurtiers d'affaires ou dans la journée de la semaine pour les quartiers dortoirs. Alors qu'à côté de/et à Manhattan même, les gens vivent, travaillent et font leurs courses (parfois d'ailleurs ce sont les mêmes personnes et parfois ils y viennent juste pour l'un de ces raisons...Enfin, je crois...

Urbanisation horizontale vs verticale

Bonjour Monsieur le Député,

Je vous propose ci-après une réflexion (modeste) sur la question posée entre urbanisation horizontale et urbanisation verticale. Je serais très heureux de pouvoir échanger avec vous sur ce sujet et connâtre votre point de vue sur les idées suivantes.

Je pense que la façon dont on construit est le reflet de sa propore façon de vivre tant individuellement que socialement.
Par ailleurs chaque civilisation a une histoire qui lui est propre.
L'urbanisation est le refelet de tout cela en même temps qu'elle répond à divers besoins plus conscients : optimisation des services, facilité d'administration, sécurité,...

D'un point de vue historique, la civilisation américaine s'est construite en un labs de temps très court au regard de l'histoire des autres civilisations du monde. L'empilement des générations, des ethnies, des populations de toute origine qui la composent dan ce grand "melting pot" qui la caractérise s'est faite dans un temps très court (12 millions d'européens entre 1900 et 1920 disiez vous). Ceci a sans doute créé de gros "engorgements" sur les zones d'accueil comme New York. La construction verticale s'impose alors si l'on ne veut en outre s'éloigner des zones dites de prospérité ou réputé telles.

La culture américaine est également basée sur le succès. La réussite, sociale, sportive, personelle est inscrite dans "l'Américan way of life". La réussite de chacun peut alors s'exprimer de façon décomplexée et parfois surprenante (par exemple belle voiture, costume de grandcouturier et Converse au pied). Il ne s'agit pas d'écraser les autres mais plutot de "montrer le chemin". Se hisser au sommet de la pyramide sociale (ce qu'on traduit chez nous par "ascenseur social") se traduit dans les faits par ces tours qui sybolisent tout autant la fortune et la puissance de ceux qui les habitent (ou les cosntruisent). Cette statification n'est toutefois pas étanche. L'Américan Dream insuffle ainsi l'idée que chacun a son niveau peut atteindre les sommets. C'est sans doute pour cela que les ascenseurs des skyscrappers sont si rapides.

Tout n'est pas rose au pays de l'oncle sam mais nous avons nous aussi besoin de pouvoir rêver un peu et si regarder vers le ciel fait grandir un peu il est bien temps de se décomplexer à ce niveau (un paradoxe de plus au pays des grands noms de l'éronautique Blériot, Ader, Saint Exupéry,...)

Merci pour ce petit tour de ville...

des applications agenaises pour bientôt ?

Tht is the question...

Pourquoi les Américains ont-ils un goût immodéré pour les très grandes tours ? Jean a répondu par trois réponses et demande notre opinion. C’est intéressant et cela excite mes neurones. Il ne faut pas oublier que les Américains sont en grande majorité des pionniers, immigrés, venus en grande partie d'Europe. Ils sont donc en majorité catholiques. S'est-on interrogé pourquoi nos églises et nos cathédrales à l'ornementation magnifique s'élèvent très haut dans le ciel ? D'ailleurs les édifices religieux d'autres confessions sont aussi de très grande hauteur. L’élévation spirituelle est associée à la verticalité qu’elle soit réelle ou virtuelle. A l'instar de ces constructions vouées au culte religieux les Américains, culture de pionniers oblige, ont inconsciemment construit des bâtisses de très grande hauteur. Ce sont leurs cathédrales… Plus grand, plus beau, plus haut participe de l'élévation de l'esprit, d’une puissance, d’une capacité, du dépassement de soi pour paraître plus fort, aller toujours plus loin... Il y a donc dans cette forme d'urbanisation une volonté de puissance initiée par quelques préceptes religieux mais est aussi la traduction contemporaine d'une capacité à réaliser. Les Egyptiens avec les Pyramides ont ouvert la voie. Tiens, pourquoi Gustave Eiffel a-t-il construit une tour de plus de 300 m ? Rappelez-vous c'était pour une exposition universelle et l'on voulait attirer l'attention du monde sur Paris, son savoir-faire et sa modernité. Ce que beaucoup de pays comme la Chine, certains pays du Golfe, etc,... font en construisant des tours de plus en plus hautes. Je pense que chez les humains il y a une démarche innée qui consiste à vouloir construire toujours plus haut en signe d’une démonstration symbolique d'élévation de l'esprit s'éloignant des contingences d'une planète-terre aux limites connues. L’être humain agnostique ou croyant issu du milieu marin et donc horizontal n’a d’autre espérance que dans cette verticalité qu’il ne cesse d’imaginer comme un escalier le menant à éterniser les choses, sa vie, son œuvre… La tour de Babel, dont la première mention fut faite par la Sumériens était, selon la Genèse, une tour que souhaitaient construire les hommes pour atteindre le ciel. Les récits de constructions que les hommes tentaient d'élever jusqu'au ciel ont depuis longtemps marqué les esprits, source d’inspiration pour bon nombre d’écrivains et d’artistes.

Les tours de Manhattan par Marie-Claude

J'ai habité 36 ans dans le westchester résidentiel , mais ma fille franco américaine comme moi , travaille et habite à Manhattan. L'an dernier je suis restée 3 semaines au 24 eme étage d'une tour sur la 12 eme avenue, hauteur de Broadway.La nuit la vue est féerique.
Je veux vous préciser que dans ces tours, il y a court de tennis, golf pour initiation, piscine, magnifique salle de gym,et meme des lopins de terre pour tomates ou autres, chaque lopin pour chaque appartement.Le concierge est sensationnel, s'occupe de vos vetements, nettoyage à sec, filtre allées et venus, vous trouve un taxi, limousine pour l'aeroport au prix d'un taxi. Mais aussi des jeunes se rencontrent dans la tour, socialisent, chinois, japonais italiens etc: ils partagent les appartments fort chers, mais si confortables. : on se sent moins isolé à New York qu'à Paris!!!Voila, je reviens à New York au mois de novembre pour Thanksgiving C'est un must...mais pour une retraitée le lot et garonne c'est pas mal et il y aurait tellement à faire pour attirer les touristes new yorkais!!!mais ca, c'est une autre question! Marie-Claude

New York

A u depart fut une presqu ile puis les Indiens puis P. Stuyvesant
N.Y. fut d abord un port de commerce puis le centre d accueil d une partie du monde.La richesse la reussite(individuelle) et la technique ont cree N.Y.sans omettre son rayonnement geographique et donc economique(toujours) a 360 degres.On demolit et on reconstruit en permanence et de plus en plus haut. La ville de demain reste a inventer surtout sur le plan de la consommation d energie ou la revolution reste a imaginer .IL faudra bien repartir visiter The Cloisters ensemble magnifique d art roman recupere et reconstruit perfectly le Guggenheim de WRIGHT de 1930 et qui n apas pris une ride et les collections egyptiennes du Metropolitan et Chelsea et et et bon j arrete on prendra rendez vous je porterai les valises. So long and take care I

Analyse des formules

Aller au bout de ses rêves ! Voilà un souhait pour ceux qui sont animés du désir de réussir quelque chose de positif, certains (les plus nombreux) pour satisfaire leur ego, d’autres pour améliorer les relations humaines.
Bien souvent j’ai eu ce souhait et, désolé pour le manque de modestie, je me suis positionné très souvent dans la deuxième catégorie car j’ai toujours essayé d’agir par ‘‘Raison’’. Je considère que la ‘‘Raison’’ n’a pas de limite et par conséquence elle ne peut s’achever. Loin, de moi la pensée de rejeter les exploits si finalement, ils peuvent servir de support à un débat ou de défoulement personnel pour mieux agir ensuite dans la société. Dans ce sens je rejette l’idolâtrie qui est faite autour des soi-disant champions tels que ceux du tour de France mais je reconnais qu’aller, à titre d’amateur, au sommet du Mont Blanc représente un certain courage et une certaine volonté, qualités qui ne doivent pas être pas à la portée de tout le monde. A ce titre je vous en félicite car c’est un bon exemple de ténacité. Maintenant permettez moi de vous faire part de mes réflexions. Vous connaissez mes idées et aussi le combat que je mène avec mes amis de la Libre Pensée, principalement pour la laïcité. Vous me direz : Quel rapport ? Je crois connaître également votre position par rapport à la religion et je dois dire que lorsque vous mentionnez le Mont Blanc : ‘‘Notre montagne sacrée’’, je ne peux que réagir car le mot sacré ne signifie rien pour les rationalistes sauf peut-être, s’il est employé pour renforcer un autre mot comme par exemple : « Un sacré caractère, une sacrée bataille, une sacrée chance, etc. ». Une montagne sacrée au lieu d’une sacrée montagne laisse entrevoir la touche religieuse au lieu de montrer qu’elle est imposante, belle ou tout autre adjectif marquant sa ‘‘majestueusitude’’. Vous évoquez aussi le Grand Paradis à l’est ; là je suis bien d’accord avec vous car si le Paradis existe pour l’Homme, c’est bien notre planète qui est le Paradis mais, malheureusement pour de multiples raisons, j’ai bien peur que l’Homme ne la transforme en enfer. Aller au bout de mes rêves serait pour moi, réussir à développer dans l’esprit des Hommes la ‘‘Raison’’.
Bien cordialement

New York

Cher Mr Dionis,

Super votre voyage à NY mais je voudrais seulement signaler une activité immobilière très particulière et propre à cette ville.

A NY il y a certes un marché immobilier très actif mais il y en a un autre au sujet des gratte ciel qui ne manque pas d'originalité.
Dans cette ville la hauteur des immeubles est en effet limitée !
Par contre, pour construire plus haut, rien n'empèche d'acheter l'espace en plus désiré auprès d'autres immeubles qui sont en dessous de cette limte !
Véridique, et ce n'est pas une blague en provenance de Monrcrabeau !

Après votre voyage éclair un retour là bas s'avère nécessaire pour vérifier cette idée bien américaine.

Bien cordialement,

Michel SANTIN

félicitatuon pour votre objectif

Oui M le député, comme vous le dites si bien , il est important d'aller au bout de ses rèves. Aprés dans la tête les idées se bousculent, pourquoi tout en hayteur, je vous le dis tous de suites çà me donnerais le tournis (exprexion du nord) en regardant en haut çà me ferrait tomber; Et oui je préfère les villes qui s'étalle, ou il ne faut toujours lever la tête. Il y en a beaucoup , et dans plein de pays, j'en ai vu de trés belles en Belgique( j'y ai abiter étant enfant , en Italie aussi , en espagne; en suisse, Etc....Mais saché que je ne vous critique pas, vos enfants pourrons dire je suis aller à New- York avec mes parents et je crois que la valeur de la famille est primordiale, même si les enfants ne sont pas toujours d'accord avec les parents, (ns avons 4 enfants qui sont eux même parents et 12 petits enfants) ce n'est pas tojours facile mais en les élevant ds la religion, çàç leur donne 1 super démarage. Pour 1 de vos questions je vois plutôt les grandes villes étalées çà n'enpêche pas d'avoir quelque HLM mais pas des tours; J'espère que vous aurez encore beaucoup de rêve à faire avec votre famille. Et surtout félicitation d'auser mettre vos idees sur le net nous pouvons partagé et aussi vous défendre quand 1 personne ns dis notre député ne fait rien, il ne bouge pas, avec votre blog je leur montre à leur grand étonnement.merci M le député recevez nos sincères salutation; Mme Bury de lavardac

New York

Une tentative de réponse à votre question :
A nombre d'habitants équivalent, la ville verticale est sans doute plus efficace en termes de transport en commun et de pollution.
Ce n'est sans doute pas la raison initiale de ce type d'urbanisme, mais c'est peut être une réponse aux problèmes actuels ...
P. D.

In god we trust

M.Cantel a bien pesé le fond, me semble t-il, sur la matière religieuse de vos propos ces temps-ci. Et vous avez raison car vous touchez à l'essentiel sans doute. Pour New-York par exemple, on pourrait dire que cette ville est l'expression même d'un christianisme décomplexé affirmant que le succès matériel sur la terre est une pierre de touche assez exacte pour mesurer la faveur divine : « l'homme agréable à Dieu doit s'enrichir ; par contre celui qui ne veut pas s'enrichir, qui ne fait pas fructifier ses deniers, ne travaille pas sérieusement à la gloire de Dieu; celui qui se contente de peu manque de ferveur. Une telle conception stimule bien évidemment l'activité commerciale de natures religieuses : les banques étaient assurées de manière confessionnelle à l'origine : elles évaluaient le crédit à accorder d'après la secte et le zèle religieux de leurs clients (pensez à ce qu'est devenu l'immense lac salé aride des Mormons .. Salt Lake City).

Évidemment le monde d'aujourd'hui n'est plus tout à fait le même que celui d'hier. Mais il reste cette 'idée bien américain que le bien-être et la faveur divine vont ensemble là où d'autres « sectes » en Europe pensent consciemment ou inconsciemment que la pauvreté et la bassesse de condition sont la règle d'éthique (est déclaré pauvre aux USA quelqu'un gagnant moins de 18000 USD/an soit l'équivalent d'une bonne partie de notre classe moyenne). C'est ainsi qu'aux USA le riche n'est pas haï par le pauvre mais au contraire admiré, et il semble naturel pour un américain devenu riche de dépenser dans l'intérêt public des sommes qui épouvanteraient tout Européen en état d'agir de même. Au fond la question posée -pour ceux que cela intéressent- est de savoir si la richesse est anti-spirituelle ou neutre spirituellement comme notre tradition intellectuelle de ce côté -ci (le notre) de l'atlantique tend à le démontrer sans arrêt. Une première remarque à faire c'est que les plus hautes religion sont d'une manière générale désapprouvé le bien-être. Cette façon de voir est bonne voir logique partout où la pauvreté est ou était l'état normal de condition; c'était tout compte fait il ,il n''y a pas si longtemps encore dans els zones froides ou chaudes de l'Europe là où les efforts matériels étaient condamnés à échouer. Dés que l'effort est, en règle générale, suivi de succès, dés que la richesse est une fin accessible à tous, et cerise sur la gâteau si en prime l'effort en lui-même fait partie du caractère national, dans une telle société une orientation de la vie tournant le dos au monde et à son évolution (faire du sur place) est nuisible.

Mais d'autre part, si s'enrichir en conservant un idéalisme qui porte plus loin et plus haut l'homme et sa condition est louable ( en même temps qu'un rempart moral) que reste t-il lorsque seul le désir d'enrichissement reste à la base de l'action et réduit l'homme dans un matérialisme étroit et déshumanisant, en une bête de tableur numérique? C'est là que se situe très exactement « la brisure intérieure » le « mal » de l'être occidental moderne, qui sans totalement désespérer (quoi que ..) devient sans idéal ....S 'offrent alors deux voies possibles :

1° le renoncement aux bien matériels, mais cette attitude est fondamentalement anti-naturelle aux Européens, car de fait il n'y a pas un homme sur un million chez nous qui choisisse la pauvreté si la richesse lui paraît accessible.

2° Sanctifier l'aspiration à la richesse, et c'est cette voie que suit l' »humanité occidentale depuis longtemps sans s'en rendre compte, disons depuis Luther, avec figurez-vous la participation même d'un Niestche, à sa façon. .

Pourquoi l'amérique est-elle toujours en avance? Sans doute que la conception américaine a pour elle l'immense avantage de conserver ses vielles croyances tout en leur donnant un sens nouveau : nous en trouverons d'équivalence ou de mouvement de nôtre côté que chez un Calvin : relier l'esprit moderne aux idées anciennes par un pont.

On pourrait penser que la pauvreté est bien un mal absolu, dans la mesure ou elle fabrique du ressentiment, de la méfiance et du mécontentement, et que par suite la doctrine américano-chrétienne de l'aspiration à la richesse individuelle peut passer pour « plus agréable à dieu » que l'acceptation consentie d'une situation donnée. Nous sommes donc dans un état de transition, c'est moins à mon humble avis de problèmes de besoin à satisfaire (aucune humanité n'a vécu dans des conditions aussi favorable chez nous), que de ce que la satisfaction de ces besoins n'est pas encore une chose qui va de soi (Sarko va aux USA il sa fait payer des vacances par ses amis riches etc etc ..).

Le poncif du négateur du siècle qui récolte malgré tout les fruits peut aussi être remplacé par celui qui dit « oui » au monde, et, pour aussi peu que le bonheur puisse être considéré comme le but de l'effort humain, il représente encore le meilleure moyen de l'atteindre.

Voilà ce que m'inspire sur le pouce votre voyage en Amérique et nous pourrions articuler plus encore sur la perspective du Grand Canyon qui est sans égale et que vous devriez tenter puisque le vertige ne semble pas, par chance ou courage, vous affecter. Tant mieux pour nous.

Cordialement.

réaction carnet de voyage été 2007 C

Cher Mr Dionis je souhaite exprimer ma pensée sur New York ,ville faites de grattes-ciel çà ne m'attire pas personnellement.Je ne suis pas curieuse de pays ou villes conçues sur un modéle architectural avec des tours phénoménales il faut préciser que on pére était maçon alors bon peut-etre que j'ai l'amour des pierres.Je souhaitais vous relater mon expérience je n'avait jamais voyagé hors de l'hexagone sauf un voyage en Italie en 1992pays que j'ai aimé des villes visités j'ai vu Rome ,Florence que j'ai adoré,Assise que j'ai bien apprécié aussi et Pise. Etant mariée a un marocain j'ai de ce fait la possibilité de voyager et de découvrir.. J'ai d'abord pu observer l'Espagne qui est trés belle de par ces paysages et j'ai traversé Madrid qui point de vue immeubles a étages et bien pourvu je trouve cela trés inesthétique mais bon.La traversée de ce pays m'a paru a 2reprises particuliérement fastidieuse dans le sens ou vous avancez mais il vous semble que vous faites du sur place si si c'est tout a fait le ressenti que l'on a(nous l'avons traversé en voiture).Je désire vous témoigner ma perception du Maroc enfin de Fés car je ne connais que cette ville dans le royaume.En 2005 lors de mon premier séjour dans ce pays j'ai eu l'occasion de me promener dans une des cités impériales,j'ai été tout a fait séduite par cette ville. Oui fés est je pense trés agréable a vivre au point de vue architecture car c'est une ville "humaine" bien sur ils construisent des immeubles il y a de nombreuses réalisations en cours , mais c'est pas démesuré.Nous y sommes retournés cet été et là encore je suis sous le charme de cette ville car en 2ans il y a eu un tel embellissement qu'il serait anormal de trouver Fes moche.En effet , il y a une allée principale piétonne ammenagée avec des bancs en dur , aux extémités a ete agencé deux magnifiques fontaines trés esthétiques c'est merveilleux . voila

Réagir à cet article

Filtered HTML

  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Tags HTML autorisés : <a> <em> <strong> <blockquote> <ul> <ol> <li> <p> <br>
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.