"Lors du débat qui l’a opposée à Jean Dionis sur le sujet de la famille, Lucette Lousteau n’a rien trouvé d’autre à répondre que droit au travail des femmes, indépendance et aussi pouvoir élever un enfant.
Madame la Conseillère Régionale a entre 30 et 50 ans de retard sur tous ces sujets :
Les femmes ont le droit de travailler sans autorisation de leur mari depuis 1966. Elles ont donc gagné leur indépendance financière qui a été confortée lorsqu’en 1984 elles ont eu le droit de percevoir les allocations familiales en leur nom personnel. Quant à l’autorité parentale, elle leur a été octroyée de fait en 1970, alors que le congé parental a été créé en 1977.
Dans le même temps la Politique Familiale Globale a continué d’évoluer favorablement et a permis l’émergence de prestations et de services nouveaux.
Toute cette dynamique place aujourd’hui notre pays au 1er rang mondial en terme de politique familiale et au 1er rang européen en terme de taux de natalité qui, conjugué un fort taux d’activité professionnelle féminine, fait de la France un pays où la femme n’est pas obligée de choisir entre un emploi ou un enfant comme dans d’autres pays d’Europe.
Madame la Conseillère Régionale devrait savoir cela puisqu’elle a été Présidente du CIDFF 47.
Ces sujets impactent sur la politique nationale avec des retombes locales (ex : créations de places d’accueil pour la petite enfance), et je fais confiance à Jean Dionis pour porter haut et fort l’exigence de la continuité d’une politique familiale dynamique.
Car contrairement à ce que dit la candidate face à lui, le mandat de Député a un versant national et un versant local qui ne peuvent être déconnectés l’un de l’autre.
Quand on a un bon Député qui a parfaitement compris le lien entre décisions nationales et actions locales on ne le change pas.
C’est la raison pour laquelle je soutiens Jean Dionis."
Corinne Griffond