27/03/06 - Jean DIONIS en Commission permanente du Conseil Régional

oLa Commission Permanente du Conseil Régional d’Aquitaine s’est tenue ce lundi 27 mars, à Bordeaux. Les élus UDF, emmenés par leur Président de groupe, Jean DIONIS, Député de Lot-et-Garonne, y ont participé activement et se sont exprimés sur plusieurs dossiers.

Concernant l’Institut Laser et Plasma, construit dans le cadre du projet Mégajoule et de la route des lasers, au Barp (33) Jean DIONIS s’est interrogé sur la nature réelle de ce dossier : réel investissement de recherche ou bien simplement de tourisme industriel ?
Il a par ailleurs rappelé que la Région n’a pas vocation à absorber les défaillances ou refus de participation des autres financeurs, tels que l’Etat (CEA, Université) ou les entreprises. Il a pointé le risque financier et donc la nécessité pour la Région de rester à sa place.
A ce sujet, il a demandé de pouvoir disposer d’un document de synthèse récapitulant l’ensemble des crédits régionaux engagés sur les diverses opérations engagées dans le cadre de la Route des Lasers : Mégajoule, Petawatt, Institut Laser et Plasma, SEM... En l’absence de visibilité, les Conseillers Régionaux UDF se sont abstenus.

Jean DIONIS est également intervenu sur la subvention versée à l’association « Espaces Marx ». Il a relevé un engagement de la Région sur un dossier partisan et idéologique, totalement en dehors de ses compétences et même de la sphère d’intervention publique en général.
Il a exigé une égalité de traitement pour des demandes en provenance d’associations issues d’autres mouvances politiques, libérale ou démocrate-chrétienne par exemple, qui aujourd’hui ne font l’objet d’aucune aide régionale. Demande à laquelle l’exécutif n’ a pas apporté la moindre réponse. Le groupe UDF a voté contre cette subvention.

Enfin, Jean DIONIS est intervenu sur la convention entre la Région et le Département du Lot-et-Garonne, dans le cadre des opérations d’infrastructures routières du « Pacte Aquitain », et plus particulièrement sur la déviation d’Agen Lafox-Beauregard. Il a insisté le caractère vital de ce projet pour l’agglomération agenaise puisqu’il en permettra le contournement par l’Est. Il en a rappelé la cause du retard : la modification profonde du projet dans sa nature-même puisque d’une simple rocade de déviation au départ, il est devenu une route-digue.
Relevant l’absence d’engagement de la Région dans la convention proposée aux vote des élus, Jean DIONIS a vivement souhaité obtenir l’assurance d’un maintien des crédits programmés pour ce projet au Contrat de Plan (6,9 millions d’euros) qui prenne la forme d’une Autorisation de programme budgétaire sauvegardant cette enveloppe. En l’absence de réponse claire de l’exécutif, Il a pointé le risque d’abandon de la déviation Lafox-Beauregard et a voté contre le dossier en l’état.