La très longue campagne présidentielle se termine avec l'élection d'Emmanuel Macron. Le peuple Français lui a donné une large victoire à plus de 65% des voix. AGEN amplifie ces résultats puisque Emmanuel Macron y arrive en tête avec 69,72%.
En appelant à voter Emmanuel Macron, comme de très nombreux citoyens, j’ai très modestement participé, au niveau agenais, à la large majorité présidentielle qui a élu le nouveau président. Son ciment principal était de barrer la route à Marine Le Pen. Cet objectif est atteint. Ca, c'est fait !
Les Français ont très largement barré la route à l'extrême droite et à ce qu'elle portait de brutalité, d'incohérence et d'incompétence. Et ils ont eu raison.
Mais cette victoire ne doit pas nous rendre sourds à la colère et aux mal-être des 11 millions de français qui ont porté leurs suffrages sur Marine Le Pen.
Il n'y a pas de plus grands défis pour le nouveau Président de la République et pour chacun de nous en tant que citoyen, que de prendre sa part dans le travail de réconciliation des deux France qu'a mis en évidence ce vote : la France de Paris et des métropoles régionales contre la France périphérique celle de l'espace rural, la France à l'aise avec la mondialisation contre la France broyée par la mondialisation.
Il faut s'arrêter sur ce moment solennel de notre vie républicaine. Au milieu d'une immense multitude de citoyens, ce soir, je tiens à adresser mes félicitations républicaines et démocratiques à Emmanuel Macron.
Son élection à la présidence de la République confirme son destin personnel exceptionnel. Un destin, c'est toujours un talent exceptionnel et des circonstances exceptionnelles.
Je veux saluer l'exceptionnel talent d'Emmanuel Macron à sentir ce qui est en train de naitre de neuf dans notre pays, ainsi que son courage à porter, souvent contre vents et marées, un certain nombre de convictions. J’en partage d'ailleurs certaines avec lui, notamment la confiance dans la construction européenne, comme grand projet national.
Un destin, c'est aussi des circonstances exceptionnelles, et cette campagne des présidentielles en a été marquée au fer rouge : élimination des personnalités politiques de premier plan, successivement Nicolas Sarkozy, Alain Juppé puis François Hollande et Manuel Valls avec une mécanique des primaires nouvelles pour les Français, irruption des affaires judiciaires au cœur de la campagne présidentielle, sans doute déterminantes pour la défaite de François Fillon, volonté du peuple français de faire barrage au Front National. Il y a clairement tous ces ingrédients dans la victoire d'Emmanuel Macron.
Ces circonstances nous laissent sur les bras un certain nombre de problèmes politiques majeurs à régler : faut-il abandonner les primaires et revenir à la désignation des candidats à la présidence de la République au sein des partis politiques, alors même que les partis politiques sont devenus de bien petites choses ? Quelles procédures de remplacement pour un candidat désigné à une élection présidentielle lorsqu'il est concerné par une affaire judiciaire ? Et plus fondamentalement, quel contrat entre un candidat et le corps électoral .? Programme détaillé contre vision, cap à tenir, fut-il flou et ambiguë ?
Nous n'aurons pas trop des cinq ans qui nous séparent de la prochaine élection Présidentielle pour essayer de clarifier ces questions lourdes si nous voulons que la cinquième république ait un avenir dans ce pays.
Emmanuel Macron va devoir maintenant mettre en œuvre le discours de réforme et de rénovation de la vie politique qu'il a tenu. Et le premier test de cette mise en œuvre sera les élections législatives des 11 et 18 juin prochains.
Les Français viennent d’élire Emmanuel Macron pour être notre président pendant 5 ans. Selon notre Constitution, ils doivent maintenant décider, à l’occasion des prochaines élections législatives, qui doit gouverner.
J'espère que le Président de la République aura à cœur de mettre en œuvre dès cette échéance, le discours de rassemblement et de coalition dépassant le clivage droite-gauche.
Et puisque ce soir il s'agit de faire du neuf et bien mettons "les pieds dans le plat". Je pense vraiment que les Français choisiraient une impasse si, comme d'habitude, comme par le passé, ils donnaient une majorité absolue et signer ainsi un chèque en blanc à notre nouveau Président. Ceci a toujours échoué en 2002, en 2007 et en 2012.
La majorité absolue pour le seul parti du Président, le ramène mécaniquement en termes de soutien populaire vers son socle de premier tour qui est étroit (24,4% pour Emmanuel Macron en 2017). Il nous faut donc une assemblée équilibrée, qui force à la recherche des meilleurs compromis au regard de l'interêt général.
En ce qui me concerne, en tandem avec Dominique BOTTEON, je porterai les couleurs de la Droite et du Centre républicain dans l'état d'esprit qu'à su bien exprimer Alain Juppé « Nous devrons alors reconstruire une proposition politique, fondée sur la valeurs de la droite et du centre que j’ai toujours portées. Une droite et un centre humanistes qui conjugue liberté économique et justice sociale, une droite et un centre résolument et lucidement européens, une droite et un centre confiants dans l’avenir, dans l’invention d’une croissance durable, dans la transformation numérique du monde, dans la jeunesse du monde ».
Nos convictions sont connues et nous y serons fidèles. Elles sont libérales pour l'organisation de la vie économique, sociales dans le partage équitable des richesses et exigeantes en matière de sécurité et de défense.
Si je suis élu, je m'engage à être un député libre. Si je suis élu, je m'engage à voter en conscience avec pour cap, mes convictions profondes et en ayant de compte à rendre qu'aux électeurs de la circonscription d'Agen-Nerac qui auront fait de moi leur représentant.
Sur ces bases, il sera possible de travailler avec le nouveau président de la République et le nouveau gouvernement que formera le futur Premier Ministre. Je serai à la fois ferme et constructif, ferme dans mon opposition quand le projet sera contraire a mes convictions et à ce que sentirati être l'intérêt général du pays, constructif en soutenant chaque initiative du nouveau Président de la République lorsque au contraire elle ira dans le sens de l'intérêt général national.
J'appelle toutes les électrices et les électeurs qui se reconnaissent dans nos convictions et dans cette démarche à se rassembler derrière notre candidature. Nous avons 6 semaines pour mener une campagne active, ouverte et au final victorieuse.
Bonjour Mr Dionis du Séjour,
Quelle allégeance à Mr Macron ! Comme de trés nombreux français, je ne veux plus de la gauche au pouvoir, même pâle...Je constate, hélas, que la course à la soupe est une constante chez de nombreux politiques.Je vais donc, pour la première fois de ma vie, voter pour le Front national/DLF, la seule opposition dorénavant, qui suscite tant d'insultes honteuses et mensongères, vous ne vous rendez même pas compte, tous , que ces mensonges sont tellement grossiers que les électeurs en ont assez et votent de plus en plus pour ce parti républicain et digne, malgré ses quelques défauts..
11 millions de voix , d'illétrés d'ivrognes et d'abrutis , lit-on et ententendons-nous..
Il y aura , ici, deux illétrés, ivrognes et abrutis de plus, sans compter nos nombreuses relations écoeurées de ces ralliements en ce moment.
Subisteront deux grandes forces politiques : un camaïeu informe et mou rassemblant tous les has-been de diverses formations et un grand parti républicain, patriote, qui combattra la corruption, la compromission, la collaboration et l'incompétence.
Meilleurs sentiments et bonne chance pour le 18 juin
GM
Une élection exceptionnelle surement, aidée par l'entêtement d'un "mauvais" candidat à droite. pas d'accord avec le reste de l'analyse, ilfaut poursuivre le changement voulu par une majorité de français et donner au nouveau Président la^possibilité de faire appliquer son programme;
il faut voter pour La République En Marche!
Après 3 ans et demi de silence je réagis à tes prises de positions politico/electorales . Ou est le Jean que j"ai connu et apprécié pour les vrais valeurs centristes que tu portais . Pendant la campagne j'ai failli plusieurs fois réagir à tes prise de position en faveur de F Fillon , car je penses bien te connaitre pour etre certain que la politique clivante et ultra liberale de Fillon n'est pas dans tes valeurs . Aujourd'hui E Macron est elu et a mon avis il represente une vrai chance pour la France , il mérite selon moi un soutien total et sans faille de la part des centristes " les vrais " tolérants et ouverts à un projet liberal raisonnable de droite associé à un programme social mais raisonnable de gauche . Dans ton édito ci-dessus je note dux points majeurs que je porte pleinement . Tu souhaite une politique "Macronnienne" sans clivages , et ta référence à A Juppé est exacte . Toutefois sachant que Juppé est en desaccord avec les positions extremes et destructrices de son parti tu tu te mets derriere et avec eux pour les législatives . Je teconnais bien tu n'as rien à partager avec Baroin , Wauquier et consorts . Mon cher Jean c'est bien d'etre élu mais pas à n'imporet quel prix . Surtout qu'avec le travail que tu fais pour ta ville , l'agglo et plus largement tu n'as pas besoin d'eux pour gagner . A mes yeux c'est un veritable gachis e tu te discrédites . Tu seras sans doute élu avec eux , mais les UDI seront les supplétifs de ces Républicains extrémistes , tu as tout à fait le profil d'un frondeur" en devenir car tu n'accepteras pas ce qu'ils veulent porter pour le pays . Amitiés Jean