De retour de Paris, je médite sur le Congrès fondateur des Centristes.
Les Centristes... j'aime bien notre nouveau nom, celui que se sont choisis le Nouveau Centre et les Bâtisseurs de l'UDI, au terme d'un long chemin parcouru, ensemble, de l'élection à la Présidence de l'UDI à la construction collective passionnante d'un projet politique commun.
Les Centristes... les communicants se moqueront en persiflant notre manque d'originalité. Peut-être, mais... ce nom, c'est nous, notre histoire, nos convictions, excusez du peu. Ce nom, c'est notre drapeau et un drapeau, on n'en change pas comme de chemise.
Les Centristes ? Quelle prétention ! Médiront d'autres en soulignant qu'il existe bien d'autres "Centristes" que nous... et bien cela tombe bien, parce que sur le fond, nous voulons que la porte de notre maison centriste soit ouverte, connectée, reliée.
C'est d'ailleurs parce que nous avons refusé, et l'isolement et l'émiettement du Centre, que nous avons décidé de donner une dernière chance à la "maison commune UDI"... une seule exigence derrière les 8 conditions de notre motion : Nous voulons de la démocratie à l'UDI !
C'est aussi pour cela que nous ne renoncerons jamais à rassembler tous les Centristes dans leur maison commune... Tous? Oui, tous! Et il faudra bien, un jour, se reparler avec François BAYROU et avec celles et ceux du Modem, à partir du moment où nous partageons aujourd'hui le désir et le combat pour une alternance politique dans notre pays.... La solide éducation chrétienne que j'ai reçue m'a permis - avec le sourire - d'inviter le Congrès à relire la parabole du fils Prodigue en ces temps de Noël. Rudy Salles m'a d'ailleurs bien fait rire en me répondant qu'il n'y avait jamais eu pour le moment de parabole du... Père Prodigue.
Mais me direz-vous, si la porte est ouverte... alors accueillez Macron! Et bien non, la maison des Centristes, c'est un peu comme un nid. Et les nids, ça attire les coucous, comme me l'a dit ce dimanche Patrice GASSENBACH... les coucous, vous savez, ceux qui prennent votre place dans le nid, sans avoir pris la peine de ramener une seule brindille pour le construire.
Les Centristes... le fait que nous soyons enfin à l'aise avec notre Nom, montre que nous sommes à l'aise avec notre histoire, avec notre ADN politique, avec nos convictions : libéraux, sociaux et européens.
Les Centristes, Bâtisseurs de l'alternance... ainsi se complète notre carte d'identité. Oui, la France a besoin d'une alternance claire et forte, une alternance d'avenir et d'espérance et non pas une régression sans issue. Cette alternance d'avenir, notre pays ne l'aura que si François Fillon, vainqueur de la Primaire de la Droite et du Centre, devenu par là même notre candidat commun, gagne l'élection présidentielle.
Et bien, pour cette victoire, nous ne ferons pas les bordures et nous apporterons à François Fillon et nos forces et nos convictions...
Oui, décidément, c'était un bon Congrès ! Que "les Centristes" vivent cent ans !