Après la fête nationale – ses défilés, ses feux d’artifice, ses bals – la France se met progressivement en vacances ….jusqu’à la mi-août. J’ai déjà écrit deux chroniques sur l’essence des vacances, l’une sur la proximité de sens entre vacances et vide et l’autre sur les vacances, le farniente et l’ouverture à l’évènement. Je les ai relues ce soir avec plaisir. Je vous suggère d’en faire autant.
Ce soir, je veux prolonger ces réflexions en partageant avec vous mes pensées sur les vacances et le droit au bonheur. Et si les vacances étaient une période où chacune et chacun d’entre nous avaient le droit de tenter de s’approcher un peu plus de ce qu’il croit être le bonheur pour lui : Etre heureux pour vous, c’est la pêche à la ligne ? et bien pêchez ! Etre heureux, c’est de lire ? Et bien lisez ! Etre heureux, c’est la pétanque, l’apéritif et le barbecue entre amis ? va pour ce programme de bonheur simple...
Pendant deux ou trois semaines, certes tous vos problèmes ne vont pas s’évaporer comme par enchantement…mais les vacances, c’est la maîtrise du temps et donc la possibilité de tenter, d’essayer de s’approcher du bonheur tel que nous l’imaginons pour nous-mêmes.
Dans un quotidien souvent lourd et difficile pour nombre d’entre nous (montée du chômage, baisse du pouvoir d’achat...), dans un environnement médiatique angoissant (terrorisme, dégradation de environnement…), je vois dans cette revendication au droit au bonheur, spécialement en vacances, un acte de résistance au pessimisme ambiant et mortifère.
Je veux affirmer pour chacun de nous le droit inaliénable de marcher cahi-caha, avec des hésitations, des chutes, des échecs vers son idéal de bonheur. Mais, me direz-vous : « que faites vous de l’immense cohorte des damnés de cette terre, celles et ceux écrasés par la souffrance physique et morale, les conflits en tous genres ? » En aucun cas, je ne l’oublie….
Mais, même eux, ces damnés de la terre, ils ont le droit de se mettre en marche vers plus de bonheur... et les vacances, parce qu’il y a - pour une poignée de jours - liberté de faire et d’être, parce que cette liberté permet rencontres et rupture avec un quotidien très contraint, sont un moment privilégié pour se mettre en marche vers le bonheur….
Je vois toute la pauvreté philosophique de cette chronique devant l’immense sujet qu’est notre quête du bonheur. Mais tant pis... l’idée de vacances, laboratoire de notre bonheur élargi, me séduit et je voulais vous la proposer.
Encore faut-il qu’il y ait possibilité d’expérience nouvelle, d’où la nécessité de faire le vide, de faire rupture et de refuser le fameux blurring (effacement) des frontières entre activité et vacances, facilité par toutes les nouvelles technologies de la terre ? faire le vide, faire rupture, rester ouvert à l’évènement, ….et puis essayer, tenter d’être plus heureux. Voilà une belle attitude de vacancier !
Mais me direz-vous encore, tout cela est bien illusoire puis que dans deux ou trois semaines, le quotidien nous rattrapera avec ses contraintes, sa rigidité……
Oui, bien sûr…mais, a contrario, pensez un instant à toutes celles et à tous ceux qui ont trouvé pendant leurs vacances, l’amour de leur vie, leur nouveau projet professionnel ou plus largement leur nouveau projet de vie.
Il paraît enfin qu’il y a des gens qui s’ennuient en vacances pire qui haïssent les vacances…Ces gens-là me paraissent bien dangereux tellement les vacances sont une possibilité de bonheur.
Encore faut-il aimer la vie et le bonheur…et si le bonheur simple des vacanciers n’était pas finalement un beau bras d’honneur de tous les amoureux de la vie et du bonheur à tous les fous et les tarés qui prêchent au contraire le « vive la mort ! »….
Allez ! ne nous contentons pas de passer mais vivons de bonnes vacances…et soyons audacieux dans notre quête de bonheur simple !
Bonjour Monsieur. déjà cette idée de Blog! Il faut déjà un certain égo! Penser oui ,mais l'afficher! il nous faut Toujours chercher ce qu il y a derrière : il y a l'égo de l'auteur et ses arrières pensées de "camelot" (venez vers moi, écoutez moi, suivez moi : je suis le meilleur pour vous. C est vrai puisque je vous le dis ! )
MEME et surtout en jouant au faux humble (ma pauvre philosophie etc....) la ficelle est un peu grosse ! Comment faire un "éloge de la lenteur" quand le politique se plait à se goinfrer dans l'irrepréssible cumul des mandats (dans notre seul intérêt ,nous les "chers électeurs" bien sûr ! Bonnes vacances et qu'en pensez-vous,? ps) bravo pour ce texte en Anglais !
Il faut vraiment avoir votre culot pour parler de vacances bonheur ,j'ai vraiment du mal a vous comprendre ,vous qui n'acceptez pas le dialogue ,pardon le dialogue avec quelqu'un qui n'a pas le même raisonnement que vous .je suis entièrement convaincu que toutes vos réflexions et décisions sont mûrement réfléchi pour savoir si cela va au bout du compte vous apporter des voies pour vos prochaines élections et que tout le reste vous en avez que cure
Je vous suggère de mettre ces vacances pour faire le point sur tout le mal que vous pourriez éviter si vous vous oubliez votre égaux
Je pense que des vacances en famille vous ferons le plus grand bien et que votre famille avec un peu de méditation pourrons vous convaincre d'être un peu moins arrogant prétentieux et aussi un peu moins mégalo
J'espère que vous aurez aussi le courage de laisser ce message
on arrêtera jamais les "pisse-vinaigre" ! teh ! comme on dit chez nous ! vous dites blanc, on vous répond noir quand en plus on interprète pas vos propos ! mais quand donc pourra-t-on se comprendre ? ou du moins essayer d'accepter la sincérité de propos surtout quand ceux-là se veulent simples et non polémiques. Mais que diable ne peut on partager simplement des échanges sans arrières pensées ? Las, je repars sur ma chaise longue ! je vais méditer à la vacuité de ces témoignages tout en vous souhaitant un aussi bon été que possible ce qui me paraît bien d'actualité avec ces fortes chaleurs ! Adishatz !
Les vacances permettent, effectivement, de souffler. Personnellement, cela va me faire beaucoup de bien de ne plus entendre le PM sur toutes les ondes, nous débiter ses paroles moralisatrices. Rien que pour çà, merci Léon Blum ! En espérant que vos vacances seront aussi en lien avec votre mandat, à savoir la défense des principes si souvent énoncés, si peu mis en application (par les politiques) à savoir la Liberté, l’Égalité et la Fraternité pour finir.
La Liberté...Bien menacée par le "politiquement correct" de Canal + par ex
L’Égalité...Affaiblit avec les salamalecs faites à un pseudo "roi" qui viole (avec la permission des autorités publiques) le droit français. Pour rappel, s'il est possible de donner en "concession" une partie du domaine public, c'est sous réserve que l'acquéreur de la concession soit une personne morale (depuis quand un dirigeant est-il une entreprise ?) et qu'il ait un but commercial ou culturel. Quant à la "sauvegarde" des "dirigeants étrangers", il me semble que nous avons suffisamment d'endroits pour les accueillir en toute sécurité (la Lanterne, le Fort de Brégançon, etc.) et eux-mêmes un endroit dédié (l'ambassade du pays) pour y loger, sans avoir à déranger les habitants d'une ville estivale.
- la Fraternité...Mise à mal avec l'affaire de la Grèce, et cela se poursuit avec l'affaire des migrants. Peut-on m'expliquer à quoi il sert, au juste, de ratifier des traités octroyant à la Commission Européenne une "compétence partagée" en la matière, si celle-ci passe son temps à promouvoir une politique répressive (c'est à dire des solutions pour lutter contre les conséquences d'une instabilité de pays limitrophes) et non d'ouverture, au sens d'une aide véritable aux dits pays instables politiquement et pas que. J'invite tous les politiques à regarder la série Game of Thrones à cet égard. Peut être finiront-ils par comprendre que dédier à la sécurité des frontières des effectifs aussi limités que ceux de la Garde de Nuit (à ses débuts) ne peut être que pénalisant pour tout le monde in fine ! Et peut être comprendront-ils aussi que si les "sauvageons" de la série ne sont pas découragés par un Mur gelé de 3 mètres de haut, en dépit du péril mortel qu'ils encourent, il y a peu de chance que des menaces voilés via une campagne de communication et quelques fils de barbelé, soient d'une quelconque efficacité contre des personnes qui, n'ayant plus rien à perdre et faisant l'objet d'une menace plus terrifiante (la guerre, la peur d'être tué, de voir ses enfants tués, etc.) sont bien évidemment décidés à ne pas reculer.
c'est vrai que ces nounelles formes de travail comportent des risques pour la santé : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-...