Sympa, l’ambiance à la permanence en ce début de Samedi après-midi.... Il y a là Paul, mon fils aîné, Stéphanie, mon assistante parlementaire, Yann Le Goff, un jeune centriste passionné de techno, Pierre, « dircom » au crédit agricole et mon ancien assistant parlementaire, David, mon « dircab» à la mairie, Nicolas, mon assistant parlementaire parisien, Vincent le web master de mon site www.jeandionis.com... et Hébert, fidèle compagnon de mon blog et qui a accepté, après bien des hésitations, de faire son « coming out » Internet et qui accepte de nous donner un coup de main à notre plus grande satisfaction……
A l’ordre du jour : La nouvelle version V5 de notre site internet… Internet, c’est devenu l’axe central de ma communication, avec un site qui marche bien avec environ 15 000 visites/mois, un blog hebdomadaire qui est le « produit d’appel » du site, une lettre électronique hebdomadaire envoyée à plus de 5000 personnes…..C’est donc du sérieux et cela méritait donc la mobilisation de cette jeune et talentueuse équipe.
Mais, avant de plonger dans la discussion sur la maquette préparée par Stéphanie et Vincent, j’impose à cette fine équipe une discussion plus large sur ma présence dans l’internet 2.0 : Faut-il vraiment investir dans les réseaux sociaux ? Facebook ? Twitter ? ……La discussion démarre très vite…..et très vite nous convergeons sur Facebook. Nous garderons la page actuelle un peu en déshérence et nous la ferons vivre à minimum pour les vrais amis et pour la famille avec des chroniques plus intimistes comme celle de mon voyage aux USA 2009…..
Mais Twitter ? …. A propos, connaissez-vous Twitter (voir sur www.twitter.com ) ? C’est un outil de suivi sur Internet de personnalités qui, à l’aide de messages très courts, vous ouvrent la porte de leur vie quotidienne……Alors, faut-il que j’y aille ?
Les jeunes de l’équipe sont pour …et Hébert, aussi, les uns et les autres séduits par cette communication courte et nerveuse imposée par le médium et par la formidable résonnance permise par cet outil……J’écoute et j’hésite……
Alors que les jeunes discutent avec passion autour de moi, mes pensées vagabondent dans mon passé familial et me rappellent comment je suis devenu un bloggeur naturel. Mon père, comme beaucoup de paysans, parlait peu et observait beaucoup. ….Et il écrivait une chronique du temps qui passe, trois, quatre phrases par jour sur la vie de l’exploitation agricole, les couleurs de Garonne, la vie politique locale ou nationale….et tous les quinze jours, il faisait trois photocopies pour chacun de ses enfants et il nous la postait sous une enveloppe kraft. La lecture de cette chronique était pour moi un pur moment de bonheur. Mon père écrivait bien. Il savait être drôle. J’avais pris l’habitude de lui répondre avec mon tempérament à moi, plus long dans la forme, plus conceptuel, moins observateur……bref, cette culture de la chronique échangée était notre culture familiale bien avant l’arrivée d’Internet.
Aussi, quand arriva l’internet 1.0 et ses blogs, j’étais prêt et c’est naturellement que j’anime maintenant depuis plus de trois ans un blog sur Internet. J’aime bien ce moment du Dimanche soir où je me retrouve seul face à ma page blanche Word et où, en un peu plus d’une heure, je « produis »une chronique sur un évènement de la semaine, sur un phénomène de société …sur ma vie de député. De la rédaction de mon enfance à la chronique de mon blog de député en passant par les chroniques-réponses du jeune adulte à son vieux père, il ya le même fil rouge de cette langue française, magnifique outil pour dire ce qu’il ya de plus profond en nous….bref, j’ai eu le blog facile et heureux.
Mais twitter ? Interrogeai-je ? N’est-ce pas un peu la barbarie de l’instantané, de l’insignifiant et de la brièveté qui est en train de gagner partout et à qui nous rendons les armes ? et que deviennent mes belles convictions sur la démocratie représentative où le peuple souverain délègue son pouvoir - jusqu'à la prochaine élection -à des représentants élus qui ont la rude tâche d’affronter la complexité des choses et qui pour cela prennent le temps nécessaire - oui, le temps ! - à une juste maturation des idées et de la réflexion et à une bonne décision? Bref, je suis les deux pieds sur le frein!
Mais, les jeunes plaident avec passion et efficacité. Le côté barbare et pauvre de ces SMS échangés ? C’est trop court ?, disent-ils, faites plusieurs messages à la suite et le tour est joué…. C’est vide ? que nenni, il suffit de communiquer les liens amenant sur votre blog ou ailleurs…..C’est un truc de voyeurs pas très net ? mais alors, me suggèrent-ils gentiment, peut-être faut-il penser à un autre métier que la politique ?
Coincé par l’heure qui m’appelle ….à l’inauguration du golf d’Agen-Boé, je rends effectivement les armes, …..C’est décidé, je twitterrai. Je vais essayer d’imprimer ma signature dans ce qui est pour l’écriture à peu près le 50 m nage libre dans le monde de la natation ….et j’espère que vous me suivrez !
@+
Jean Dionis
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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire
"La Barbarie de l'instantaneité"
J'ai hésité à proposer de Twitter cette réunion autour de Jean Dionis, mais si cela avait pu se faire vous tous, visiteurs du site, auriez pu ainsi inter-agir en direct et donner votre sentiment, vos commentaires et pourquoi pas vos propositions sur le sujet. Twitter permet aussi de transmettre des flux de sons et vidéo et ll m'arrive bien souvent de suivre les contributions de nos politiques (et pas seulement) en direct par la médiatisation d'un Twitero ami outillé d'un Androïd ou d'un Iphone. Chacun devient ainsi un relais potentiel de l'information où qu'il se trouve, avant même que la presse et les médias officiels diffusent (ou filtrent) quoi que cela soit. L'exemple vient dans haut puisque Nathalie Kosuscko-Morizet est la première à nous emmener avec elle dans des cercles autrefois réservés à une élite, sans parler du fait que pour un lot-et-Garonnais il n'est pas toujours facile de se déplacer à Paris ou pour un parisien en province. Je pensais par exemple que Nicolas, l'assistant parlementaire parisien , aurait pu être tout aussi présent et visible au travers d'un simple webcam et en incrustation sur un écran de rétro-projecteur : rien de plus simple et cela ne coûte rien. Je me disais que j'aurais aussi du être aussi au chevet de ma mère hospitalisée à Marseille, mais que grâce à des outils comme Twitter tout compte fait, les distances sont abolies : il est possible d'être présent partout et tout le temps avec sa famille, ses collaborateurs, globalement de ce que l'on nomme son réseau. C'est un atout très important pour nos territoires ruraux (avec la problématique du haut débit). Sur Twitter, l'habitant d'une petite commune de 200 habitants peut accéder en temps réel à des informations pertinentes, soit des décisions qui sont en train de se prendre loin de chez lui et vont le concerner bien souvent sans qu'il le sache. Et que dire des opportunités pour nos entreprises, pour la santé, l'emploi ... Mais comme n'importe quel outil, Twitter demande un apprentissage et des précautions : si la faux (la grande faucheuse) symbolise l'instrument de la mort dans notre imagerie collective, elle est d'abord et essentiellement une moissonneuse, une source d'enrichissement. Et cette image vient répondre très exactement à celle de la barbarie dont parle le Député. Il n'y a de barbarie que dans les usages et rien n'empêche de faire du meilleur et de l'utile dans la communication : affaire d'hommes et de femmes avant tout.
Il ne faut donc pas se tromper, si le député nous embarquera parfois avec lui à l'assemblée ou dans des réunions à la ville et aux champs, à chaque fois il sera aussi un ambassadeur-médiateur. Il pourra faire la promotion de son département, présenter des entreprises, des associations et toutes ces forces vivent qui existent et agissent un peu partout seront ainsi médiatisées à moindre coût (c'est un réseau gratuit et ouvert) à l'échelle du monde. Mais potentiellement rien ne pourra lui échapper, car ce média est aussi une connection directe et assez privilégiée avec vos élus. Mais comme c'est affaire de communauté, bien évidemment les relais d'informations sont essentiels. D'expérience nous savons qu'un Député n'a pas matériellement le temps de répondre à tout le monde et tout le temps, ce n'est pas un oisif. Tout l'art de Twitter consistera à trouver la juste mesure entre le temps utile, réservé, de manière à ne pas se faire dévorer par la machine, des outils existent : il est possible par exemple de programmer ses "Twitts".
La grande révolution serait évidemment le Twitter intra-Lot-et-Garonnais, avec des inter-actions possibles dans nos villes en temps réel avec les administrations locales en particulier. Cela peut sembler un projet un peu fou pour l'heure, c'est pourtant l'avenir, soit déjà le présent dans de grandes métropoles étrangères. Beaucoup de solutions à nos problèmes sont aussi dans nos mains.
Ce qu'il faut à présent c'est former à l'outil, à commencer dans les écoles (cela démarre), ou par l'intermédiaire des associations, mais aussi trouver de l'aide à la prise en main au niveau des municipalités (ressources).
Ce que j'ai vu samedi : Une belle équipe de jeunes autour du Député, de ces personnes de la fonction publique ou pas mais qui veulent toutes faire avancer les choses et donner du meilleur pour améliorer le système (ce n'est pas qu'affaire de communication).
Je signale que je ne suis pas membre du Nouveau Centre, non sponsorisé ni tatoué, et que la liberté offerte de longue date sur ce site pourrait me faire dire le contraire. Tant qu'au Député lui-même il m'évoque de plus en plus l' incarnation d'un élu humaniste, un homme de culture classique mais soucieux de modernité au sens d'améliorations et d'adaptations au monde réel.Croyez-le ou non mais c'est loin d'être le cas partout : il y a une volonté positive et affichée et du courage dans les faits. Une chance pour notre Département et son avenir : un homme à suivre.
Twitter in Air-Sarkoland... or not
Bonjour Monsieur Dionis,
Nous allons enfin savoir qui est Monsieur Hébert, le Frédéric Lefèb( ?)vre du Lot-et-Garonne, le flingueur amalgameur néolibéral non-assumé bourré de talent, avec lequel il est si difficile (et dangereux pour son égo) de se mesurer !
Pour être franc je ne suis pas Twitterophile, à peu près en raison des objections que vous soulevez dans votre propos. Et l’idée que semblent avoir de la politique vos jeunes amis dans l’échange que vous rapportez laisse pantois : « Le côté barbare et pauvre de ces SMS échangés ? C’est trop court ?, disent-ils, faites plusieurs messages à la suite et le tour est joué…. C’est vide ? Que nenni, il suffit de communiquer les liens amenant sur votre blog ou ailleurs…..C’est un truc de voyeurs pas très net ? mais alors, me suggèrent-ils gentiment, peut-être faut-il penser à un autre métier que la politique ? »
Mais bon, ce doit être ça, la Sarko-génération… Je n’arrive toujours pas à croire que vous en soyez vraiment.
En fait, c’est un article du Monde qui m’amène : est-il possible que les députés (vous-même, peut-être ?) aient voté les crédits d’achat et d’aménagement d’un airbus 330 pour 185 millions d’euros, soit plus d’un milliard et deux cent millions de francs ?
Je comprends mieux l’urgence du Très Grand Emprunt !
Bien qu’un peu colère, je vous salue avec tous le respect que je vous porte,
Bruno Jullien
La vitamine économique.
Bruno Jullien a dit ceci :
"Pour être franc je ne suis pas Twitterophile, à peu près en raison des objections que vous soulevez dans votre propos".
Non, vous vous êtes un franc haltérophile de la caricature bien pesante : vous soulevez dans un seul mouvement des "Lefebre, bourré, néolibéral, dangereux et égo"enfilés sur la barre bien pliée du "talent" en guise d'échauffement critique. Une vraie réclame pour les vertus de l'orange pressée : un sur-vitaminé musculeux du Modem en exercice à la Foire du Trône médiatique ça impressionne toujours ; vous feriez un twiterrien d'exception et je vous suivrais.
"Mais bon, ce doit être ça, la Sarko-génération… Je n’arrive toujours pas à croire que vous en soyez vraiment."
Le problème en suivant c'est que la critique elle ne tient pas bien longtemps, et la barre hissée haut retombe malheureusement sur vos orteils en spatules : "Comment reconnaître un gars du modem à la plage pour les Nuls".
Il n'y a pas plus sévère que la communauté Twitter à l'endroit de Sarkozy justement : Si vous aviez un peu suivi les entraînements .... Lefebvre, le comique unicellulaire , tout comme vous n'aime pas trop Twitter, on se demande bien pourquoi. Nous savons par ici pourquoi il faut y être, et par suite, pourquoi vous y serez aussi bientôt, cher Bruno.
"En fait, c’est un article du Monde qui m’amène : est-il possible que les députés (vous-même, peut-être ?) aient voté les crédits d’achat et d’aménagement d’un airbus 330 pour 185 millions d’euros, soit plus d’un milliard et deux cent millions de francs ? "
Excellent Twitter du Monde à consulter. En fait notre Sarko est un excellent VRP de l'avionique française, il arrive à caser du Rafale, de l'Airbus, des hélicoptères presque partout où il se pose dans le monde. Lorsque vous avez à traiter avec les Saoudiens, ces gens là apprécient le luxe et le confort de notre ambassade volante. Faut que vous compreniez que plus l'avion est beau et fait envie, plus "les gens" l'achètent. La France dans le monde et en Chine en particulier c'est avant tout l'image du luxe. La vente d'avions rapporte de l'argent à nos finances et fixe des emplois. On fera le bilan des sommes investies et de ce qu'elles rapportent pour l'intérêt national en fin de mandat. C'est un bon investissement durable.
Le fond ou la forme
Il est clair que l'instantanéité et le manque de fond de Twitter sont des caractéristiques qui paraissent difficilement conciliables avec la vie politique. En revanche, sa réactivité et l'étendue de son réseau sont des atouts indéniables en terme de communication. L'idée des liens vers des pages plus denses comme celles de votre site paraît très séduisante, plus que celle de la multiplication des messages peut-être. De plus, certaines réactions sur le vif (pendant des sessions à l'Assemblée!) de certains membres du gouvernement ont suscité un véritable buzz. En soi, Twitter n'est pas une fin mais un moyen. Tout dépendra donc de son utilisation. A suivre.
Structurel et structurant
"l est clair que l'instantanéité et le manque de fond de Twitter sont des caractéristiques qui paraissent difficilement conciliables avec la vie politique. En revanche, sa réactivité et l'étendue de son réseau sont des atouts indéniables en terme de communication. L'idée des liens vers des pages plus denses comme celles de votre site paraît très séduisante, plus que celle de la multiplication des messages peut-être. De plus, certaines réactions sur le vif (pendant des sessions à l'Assemblée!) de certains membres du gouvernement ont suscité un véritable buzz. En soi, Twitter n'est pas une fin mais un moyen. Tout dépendra donc de son utilisation. A suivre.
JoB."
Je pense au contraire que les outils de micro-blogging comme Twitter sont structurels et structurants. Ils vont progressivement imposer naturellement de nouvelles méthodes de travail et une nouvelle relation du politique à la réalité complexe. Il suffit de voir les usages institutionnels dans de grandes villes comme à Los Angeles, pour se rendre compte qu'au delà de la communication les services publics eux-mêmes (après les entreprises) s'adaptent suivant les désirs des administrés. Jetez donc un oeil ici http://twitter/SF311 , et que voyez-vous? Des problèmes pris en compte et traités par la municipalité en toute transparence et en temps réel. Où est la superficialité et l'absence de fond là dedans? Mais ce n'est qu'un exemple sur des milliers d'autres et qui touchent à la médecine, à l'économie, au social, à l'emploi ... Le potentiel est énorme et tout est à faire ici : l'attente est grande.
Ne pas voir ou comprendre cela est à mon avis un défaut d'évaluation typiquement local, soit une vue extérieure au phénomène.
Cordialement.
Wait and see
Intéressante remarque Hébert. Néanmoins, l'utilisation de Twitter que vous citez ne paraît pas concerner un outil de communication au service d'un élu mais un relai entre une administration et ses administrés, une messagerie instantanée, un forum numérique en réalité, enfin il me semble. Dans ce domaine, les possibilités sont énormes, vous avez raison. En revanche, je maintiens ce dont je suis convaincu: le message politique a besoin de fond même aujourd'hui où la forme est devenue si prégnante. Peut-être que la page Twitter de Jean Dionis y parviendra, j'irai évidemment la consulter pour me faire un avis. Encore une fois, c'est un moyen et non pas une fin en soi. Attendons et jugeons ensuite.
twitter or not twitter
vous aimez bien votre page blanche du dimanche soir...
Nous on aime bien lire vos mots qui nous rappelent à tous quelquechose, un souvenir, un fait de société, notre vie... cela, toutes générations confondues!!!
Alors twitter or not twitter mais rester tel que vous êtes...
Attendons donc.
"En revanche, je maintiens ce dont je suis convaincu: le message politique a besoin de fond même aujourd'hui où la forme est devenue si prégnante. Peut-être que la page Twitter de Jean Dionis y parviendra, j'irai évidemment la consulter pour me faire un avis. Encore une fois, c'est un moyen et non pas une fin en soi. Attendons et jugeons ensuite."
Je partage votre précision et j'attends de voir ce qu'ils vont faire aussi.
Immédiateté et langue d'Esope
Bonjour monsieur Hébert,
Puisqu’il semble que ce soit votre blogjob maintenant.
Quelle violence verbale ! Votre talent de polémiste hors pair devrait permettre d’intimider suffisamment pour finir de faire taire ici les voix qui sortent un peu de l’unisson. Avouez que ce serait bien triste!
Quel dommage de ne pas vous contenter d’une dialectique courtoise qui permettrait d’échanger les arguments sans insultes. Je ne devrais pas vous le dire, mais je suis sûr que vous seriez bien plus efficace dans la prévention que dans la répression. La brillance méprisante, qui est une forme de brutalité, outre qu’elle blesse inutilement, amène au rejet. Ca fait aussi partie des choses que Monsieur Sarkozy n’a pas comprises.
Sur le fonds, je dis juste que le twitter rajoute encore de l’immédiateté dans notre monde qui en est un peu saturé. Après, c’est comme la langue d’Esope : ce peut être la meilleure ou la pire des choses.
Vous avez donné de bons exemples où son utilité sociale est probable. Espérons que les dérives habituelles de la dictature de l’image et de l’émotion auxquels nos élus sont si sensibles, n’en rendent pas le bilan négatif. La barbarie de l’instantané redoutée par Monsieur Dionis, ne sont pas de vains mots.
L’exemple Saoudien est excellent. On comprend mieux les dépenses somptuaires des derniers sommets internationaux, c’est pour faire envie.
Enfin, mon appartenance au Modem est connue, mais j’aimerais bien savoir comment vous savez que j’ai les orteils en spatules ?
Bonne journée, bien à vous,
Esope ne twitte pas.
Puisqu’il semble que ce soit votre blogjob maintenant.
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Pas le moins du monde, nous ne sommes que de passage sur cette terre et il se pourrait que le Député me sorte un jour ou l'autre: je suis toléré pour l'heure. Je subodore bien que si je dépendais de certains cadres orthonormés de son entourage vous seriez tranquille pour l'éternité. On est pas crève la faim pour rien dans la vie. Après tout il y a peut-être une dimension sociale dans sa mansuétude et patience : Je suis vieux après tout.
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Quelle violence verbale ! Votre talent de polémiste hors pair devrait permettre d’intimider suffisamment pour finir de faire taire ici les voix qui sortent un peu de l’unisson. Avouez que ce serait bien triste!
Quel dommage de ne pas vous contenter d’une dialectique courtoise qui permettrait d’échanger les arguments sans insultes.
Je ne devrais pas vous le dire, mais je suis sûr que vous seriez bien plus efficace dans la prévention que dans la répression. La brillance méprisante, qui est une forme de brutalité, outre qu’elle blesse inutilement, amène au rejet. Ca fait aussi partie des choses que Monsieur Sarkozy n’a pas comprises.
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Franchement je n'aime pas les gens qui font la leçon comme vous. Moins pour vos idées que dans cette hypocrisie rampante qui consiste à se poser comme des parangons d'urbanité et de savoir vivre dans les salons publics : c'est tellement facile de nous faire maintenant le coup de l'amnésique. En même temps et dans les coulisses, avez-vous lu formellement le Marianne, votre pain béni, d'avant les élections et celui d'après? Qui a essuyé des insultes, de la calomnie, des saloperies même qui conduisent la même clique, aujourd'hui, à s'attaquer jusque à des enfants? Je ne partage pas toutes les convictions de l'entourage de Sarkozy, ni certains des aspects de sa politique (HADOPI!) mais à mon petit niveau je lui reconnais des qualités humaines qui vous échappent systématiquement. C'est cette systématique que je n'encaisse pas : l'attaque ad hominem qui transpire tout le temps. Le jeu je le connais, j'en connais les règles mais aussi les protagonistes, les derrières de scène. J'ai approché Bayrou par la bande des intimes et ce que j'en sais ne regarde que moi et quelques-uns de ses amis qui sont aussi parfois les miens : cela ne m'autorise pas au tiers de la plupart des outrances que je peux lire ici où là au sujet du Président de la République. Cependant ....
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Sur le fonds, je dis juste que le twitter rajoute encore de l’immédiateté dans notre monde qui en est un peu saturé. Après, c’est comme la langue d’Esope : ce peut être la meilleure ou la pire des choses.
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Le pire exemple sur Twitter c'est cela, votre Esope incarné est ici: http://twitter.com/bayrou. Un type qui de manière symptomatique ne suit personne (il se suffit à lui-même), ne sait pas maîtriser l'outil malgré son inscription depuis plus d'un an, à moins qu'il n'y comprenne rien ... Je n'ai pas envie de le suivre comme vous vous en doutez, mais vous vous devriez l'encourager et faire votre boulot de fermentation cognitif de son côté au lieu de venir donner des leçons de précautions sur le sujet à des gens dont c'est quasiment le métier et qui sont en immersion dedans pour de vrai.
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Vous avez donné de bons exemples où son utilité sociale est probable. Espérons que les dérives habituelles de la dictature de l’image et de l’émotion auxquels nos élus sont si sensibles, n’en rendent pas le bilan négatif. La barbarie de l’instantané redoutée par Monsieur Dionis, ne sont pas de vains mots.
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Pas que sociale, économique aussi et surtout en priorité.
Vous pouvez prêcher dans votre paroisse,ici il n'y a pas de barbarie ni d'officines assassines, que des choses au grand jour et un homme plus sage que nous tous tout compte fait ... des humeurs oui, mais que voulez-vous, nous sommes en Gascogne. Vous n'allez pas me reprocher d'être posé là dans ce terroir (depuis le XVIIe s, ce qui signifie survivre aux barbares), avant l'existence de ce blog donc, en prime?
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L’exemple Saoudien est excellent. On comprend mieux les dépenses somptuaires des derniers sommets internationaux, c’est pour faire envie.
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"Pas assez cher mon fils".. Il ne faut pas parler la langue du vinaigrier avec les Princes : le meilleur, ils veulent le meilleur.
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Enfin, mon appartenance au Modem est connue, mais j’aimerais bien savoir comment vous savez que j’ai les orteils en spatules ?
Bonne journée, bien à vous,
Bruno Jullien
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Tout le monde le dit, je ne fais que répéter sans vouloir en savoir plus (on commence par les orteils et puis on ne s'arrête plus et je me refuse à vous faire ce plaisir).
Bon vent d'Autan jullien, avec deux L ça devrait conduire votre plume et sa portance, assez loin.
Sans méchanceté véritable s'il faut vous le préciser bien que ça me coûte de le dire.
l'essentiel
Avant de multiplier les moyen de communication le minimum ce serait de bien gérer celle existante, comme répondre aux mails que l'on reçoit ....
Cela vient inexorablement
Donc le Député Jean DIonis est sur Twitter http://www.twitter.com/jeandionis
Mais F. Lefevbre s'y trouve aussi depuis hier http://www.twitter.com/FLefebvre_UMP
On dirait qu'il vient subitement de changer d'avis au sujet du micro-blogging (du SMS public et viral c'est autre chose que Facebook pour un communiquant).
Remarquons au passage qu'il est possible d'identifier les réseaux d'amis ou pas...