Le Président de la République François Hollande a dévoilé lors de son parcours des vœux son énième plan pour l’emploi. Celui ci peut se résumer de manière très prosaïque en 2 mesures :
- un plan de formation à destination des demandeurs d’emploi affichant un objectif de 500 000 demandeurs d’emploi formés fin 2016
- une prime de 2000 euros pour toute PME embauchant en 2016 un demandeur d’emploi
Le Président de la République est parfaitement conscient qu’il joue sa réélection en 2017 sur ce sujet tellement le naufrage socialiste est patent dans ce domaine avec une hausse continue du chômage depuis son élection pour atteindre un record absolu de plus de 3,5 millions de demandeurs d’emploi n’ayant aucune activité.
Contrairement à son prédécesseur, qui avait dû affronter en 2008 la crise économique et financière la plus sévère depuis les années 30, François Hollande et son gouvernement ont bénéficié depuis 2012 d’un environnement économique favorable à l’amélioration du marché de l’emploi (pétrole bon marché, taux d’intérêt bas, euro faible par rapport aux principales monnaies concurrentes).
25 pays de l’UE sur 28 ont réussi à utiliser ce contexte économique favorable pour baisser leur chômage en 2015, pas la France. Cet échec là est de la responsabilité du Président de la République et du PS.
Or clairement la dernière « boîte à outils » présidentielle a abandonné toute ambition d’amélioration structurelle du marché de l’emploi en France.
Personne ne croira à la possibilité de former 500 000 jeunes en un an. Les formateurs ne sont pas en place et encore moins les financements nécessaires.
Quant à verser 2 000 euros pour une embauche d’un chômeur, la mesure n’a aucune chance d’avoir un effet durable sur le marché de l’emploi. Quel employeur, qui sait parfaitement que le coût global d’un emploi s’approche de 30 000 euros par an, modifierait sa décision d’embaucher en fonction d’une telle mesure.
L’objectif présidentiel, d’un cynisme rare, ne se pose pas la question de l’efficacité économique de cette mesure. Seul compte l’efficacité électorale aux prochaines présidentielles en essayant de faire croire à une action publique forte de François Hollande dans ce domaine.
Les français seront-ils dupes de ce plan : je ne crois pas.
Dans leur grande majorité, ils savent que l’amélioration du marché de l’emploi français passe par quelques réformes structurelles demandant du courage politique:
- transférer la responsabilité de l’apprentissage au monde de l’entreprise et à ses organisations professionnelles
- réformer le CDI pour atteindre la fameuse flexisécurité en place dans les pays performants
- rendre lisible et pérenne la baisse des charges en remplaçant le CICE par une baisse structurelle des charges patronales.
Aucun effort de notre président dans cette direction là car ces réformes ont un inconvénient majeur à ses yeux : être risquées au niveau de l’opinion publique.
Voilà pourquoi nous sommes pessimistes sur ce plan pour l’emploi et nous le disons gravement compte tenu de la somme des détresses quotidiennes engendrées par le chômage.
Plus que jamais, l’échéance de 2017 devient le vrai rendez-vous, celui où le peuple français doit valider un contrat de réformes en profondeur.
Le Nouveau Centre pèsera de tout son poids pour que la droite et le centre soient à l’heure pour ce « rendez-vous historique ».
Oui Hollande et son équipe n'ont pas la compétence ni la possibilité de mettre en œuvre les moyens efficaces pour créer la confiance et ainsi relancer l'économie . L'économie seul moyen efficace et durable de résorber le chômage . Tout le reste n'est que placébo !
QUE LA DROITE ET LE CENTRE NE FASSE QU'UN POUR SOUTENIR UN SEUL CANDIDAT A LA PRESIDENTIELLE AVEC UN PROGRAMME SERIEUX ET EFFICACE POUR REMETTRE NOTRE FRANCE SUR LES RAILS . CET ELU DEVRA CONSTITUER UN GOUVERNEMENT COMPOSE DE MINISTRES COMPETENTS SANS SE SOUCIER DE DOSAGES POLITIQUES !!!
Seul doit compter l'intérêt de la NATION et des citoyens , alors les égos , les ambitions personnelles : au vestiaire (on en a ras le bol de tous ces élus politiques et de leurs amis planqués qui ne s'intéressent qu'aux exorbitants avantages et aux honneurs liés à la fonction) .
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