Même les plus allergiques à la politique vont finir par le savoir : Nous voterons pour élire nos députés, c’est à dire nos représentants à l’Assemblée Nationale, dimanche prochain, le 12 juin et dimanche suivant, le 19 juin.
Nous voterons, ou plus exactement, la République nous appelle à voter pour désigner nos représentants. Lui répondra-t-on, à la République ? Pas sûr, si l’on en croit les sondages, la participation à ce premier tour des élections législatives se situerait autour de 45%, ce qui en ferait un record historiquement bas.
Mon premier message est donc clarissime : Votez !
Je me suis déjà exprimé dans ce blog sur les raisons structurelles de cette abstention record qui se profile. Elle se résume en trois convictions, majoritaires notamment chez nos jeunes (lire ma chronique en cliquant ici) :
1) l’organisation du vote est devenue archaïque ;
2) les femmes et les hommes politiques ne sont pas honnêtes ;
3) Enfin, 82 % des jeunes ne croient pas en l’action politique comme outil efficace pour résoudre les problèmes de notre société. Au « tous pourris » répond un non moins ravageur « tous inefficaces, tous impuissants ».
Rajoutez à cela la perception que l’élection principale, l’élection présidentielle, a eu lieu et que les « législatives n’y changeront rien ».
Et bien, à nous d’affirmer haut et fort que cette perception pessimiste de notre vie politique est tout simplement fausse! même si bien sûr celle-ci doit être améliorée.
Les élections législatives des 12 et 19 juin vont déterminer la composition de l’Assemblée nationale, la majorité en son sein, les rapports de force politiques dans l’Assemblée dont le rôle constitutionnel est d’écrire la Loi, c'est-à-dire, rien de moins que de dire ce qui est permis dans notre pays et ce qui ne l’est pas.
Bref, l’Assemblée nationale a un rôle clé dans notre vie politique nationale !
Cela mérite que l’on prenne deux fois 30 minutes pour tenir sa place de citoyen.
Donc, les 12 et 19 Juin, on vote !
Mon deuxième message est tout aussi clair : Donnons une majorité au Président de la République !
Vous me direz que ce message n’est par forcément original. Il n’en reste pas moins capital. Les 12 et 19 Juin, les Français devront faire un choix entre, d’une part, le mouvement, les réformes pour réparer, corriger ce qui ne marche pas dans notre pays, innover avec un Président de la République qui travaillera en harmonie avec sa majorité parlementaire et d’autre part, la crise politique et l’immobilisme avec un Président de la République en conflit permanent avec le Parlement.
Vous me répondrez, à l’affût d’un contre-exemple, qu’à l’issue des élections législatives Allemandes, nos voisins ont réussi à signer un pacte de gouvernance rassemblant écologistes, chrétiens-démocrates et socio-démocrates. C’est vrai et vous aurez marqué un point. Mais, pour parvenir à cet objectif, il faut un minimum de proximité idéologique :
- Vrai en Allemagne, où les trois partis de la coalition gouvernementale partagent un socle de convictions. C’est un système parlementaire consensuel.
- Faux en France, où le Rassemblement National, l’Union de la Gauche dominée par l’extrême-gauche et la majorité présidentielle ne sont d’accord sur rien : Ni sur l’Europe, ni sur la place de la France dans le monde, ni sur les retraites, etc. Nous sommes dans un système parlementaire majoritaire.
Comment voulez-vous faire un gouvernement d’alliance avec une un bloc central et deux pôles extrêmes ? Il n’y aura donc ni compromis, ni large alliance à l’allemande.
Enfin, Il est temps de se dire les choses clairement : dans ces élections législatives, l’adversaire principal de la majorité présidentielle est l’Union de la gauche, nouvellement rebaptisée, NUPES (Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale). Ce sera donc, soit NUPES, soit la majorité présidentielle…
Or, le programme de NUPES avec plus de 330 milliards de dépenses publiques de fonctionnement est non seulement démagogique. Il sera d’une brutalité extrême pour la majorité des Français. Avec NUPES, on commence par une distribution d’argent public, on enchaîne par une récession, pour terminer par un addition brutale payée par la majorité des Français.
Les 12 et 19 Juin, ouvrons les yeux et mettons en place le tandem gagnant : Emmanuel Macron et la majorité présidentielle !
Restent enfin les enjeux territoriaux, le choix d’un représentant pertinent pour Agen.
Mon troisième message, cette fois en tant que Maire et Président de l’Agglomération d’Agen, sera aussi simplissime :
« Pour peser à Paris, Agen a besoin d’une équipe politique forte et soudée. Pour cela, je vote Michel LAUZZANA »
Le Président de l’Agglomération d’Agen et le Maire d’Agen que je suis, partagent avec Michel LAUZZANA une vraie communauté de pensée et de priorités quant aux besoins des habitants de l’Agenais. Michel LAUZZANA réélu, nous ferons équipe ensemble. Ce ne serait absolument pas vrai avec ses concurrents.
Il est temps de se mobiliser pour ces élections législatives pour notre territoire Agenais, pour le Président de la République que nous avons soutenu, pour la France.
La mobilisation, c’est d’abord de voter les 12 et 19 Juin !
La mobilisation, c’est ensuite donner une majorité à Emmanuel Macron !
La mobilisation, c’est voter Michel LAUZZANA pour la circonscription d’Agen-Nérac !
Je compte sur vous,
@+,
Jean Dionis
Maire d’Agen