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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Discours de Jean Dionis - Vœux du député -Bruch – Dimanche 22 janvier 2012

Publication : 22/01/2012  |  20:24  |  Auteur : Jean Dionis

J'ai consacré une partie importante de mon WE à préparer la présentation de mes voeux de député......au cours de laquelle j'ai annoncé ma candidature aux élections législatives du mois de Juin prochain.......je mets en ligne le discours que j'y ai prononcé qui fera office de ....chronique cette semaine.

Merci de votre compréhension et de vos remarques.....

Jean Dionis

@@@@@@@@@@@@

Monsieur le Sénateur, Cher Henri (… cela me fait tellement plaisir de commencer pour la première année mon discours en te saluant de cette manière. 2011 ne nous pas apporté que des bonnes nouvelles mais 2011 nous a apporté un bon sénateur Henri Tandonnet, que je vous demande d’applaudir !)
Monsieur le Maire, Cher Alain,
Mesdames, Messieurs les élus,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Chers Amis,


Merci à tous d’être venus si nombreux pour notre traditionnelle cérémonie des vœux. Cela me fait vraiment chaud au cœur de voir cette salle de Bruch remplie et de vous y retrouver tous ensemble.

Alors pourquoi Bruch ??? D’abord pour son maire, Alain Lorenzelli. Cher Alain, j’ai déjà loué tes talents et tes mérites. Je ne vais donc pas trop en faire mais vous aurez compris qu’Alain est un des espoirs de notre famille politique, espoir déjà concrétisé avec la présidence du pays de l’Albret ! Espoir qui appelle des responsabilités plus larges dès 2014, je t’y aiderai !

Je souhaitais aussi que cette cérémonie se déroule en Albret puisque nous étions l’an dernier à Pont-du-Casse, en Agenais et il y a deux ans à Francescas, en Albret.

Tout le long de mon mandat, j’ai veillé à être autant député de l’Albret que député de l’Agenais. Je ne me force pas trop pour cela, les racines de ma famille maternelle sont en Albret, à Lausseignan pour être très exact et je me sens bien avec les gens et les paysages de l’Albret dès que je franchis la frontière invisible de Moncaut, Montagnac, Sainte-Colombe.

Et puis Bruch est un des plus beaux villages de ma circonscription. Bref, je suis très heureux d’y célébrer mes vœux aujourd’hui !


Parlons France maintenant. Cela n’aura échappé à personne, nous sommes exactement à 3 mois jour pour jour du 1er tour de l’élection présidentielle qui se tiendra le 22 avril prochain. En tant que responsable de notre grande famille politique qu’est la majorité présidentielle, je vous dois de vous rendre compte de ma position personnelle quant à cet événement majeur pour notre pays. Comment va la France ? Et de quoi a-t-elle besoin de 2012 à 2017 ?

Vous le savez, chacun d’entre vous, la France et plus largement l’Europe, j’allais dire la vieille Europe, traverse la crise économique et sociale la plus grave de son histoire depuis la seconde guerre mondiale. Même si nos dispositifs sociaux, notre protection sociale ont amorti les effets de cette crise, nos concitoyens, nos voisins en sentent les effets douloureux : chômage à la hausse, baisse du pouvoir d’achat, accès aux soins plus difficiles. N’oublions jamais la vie quotidienne si nous voulons faire de la bonne politique.

La France et l’Europe sont dans une période historique marquée par la fin de la rente dont bénéficiait cette partie du monde et subissent maintenant de plein fouet la mondialisation et la compétition internationale. Voulons-nous nous adapter, voulons-nous relever le défi de cette compétition ? Et si oui, quel est le bon chemin pour traverser cette crise ?

Mes amis, s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que le bon chemin n’est pas celui du parti socialiste et de son candidat. Qui peut croire aujourd’hui que l’urgence pour la France c’est :

1) De recruter 60 000 professeurs supplémentaires
2) De revenir à la retraite à 60 ans même sous condition d’avoir cotisé 41 ans et demi
3) De fermer 25 réacteurs nucléaires sur 58 ce qui aurait pour impact d’augmenter de plus de 50% la facture électrique de notre pays
4) De créer 300 000 emplois publics pour nos jeunes et ainsi de suite…

Mais mes amis, je suis sûr que chacun d’entre nous en entendant ce programme se pose la bonne question : avec quel argent allons-nous payer tout ça alors que nous avons déjà plus de 130 milliards de déficit par an ?

La réalité c’est que les socialistes n’ont pas la moindre idée pour répondre à la double priorité de la France : réduire nos déficits et notre endettement, améliorer la compétitivité de notre économie pour recommencer à produire en France donc à créer des emplois.

La vérité c’est qu’ils nous préparent aussi un coup de massue fiscal dont n’avons pas idée de l’ampleur. Mais la polémique sur la suppression du quotient familial doit nous mettre en éveil. Tous les gouvernements de droite, du centre et de gauche ont respecté les fondements de la politique familiale de 1945. Ils sont clairs : on ne mélange pas politique fiscale et politique familiale. C’est pour cela, parce qu’on aide tous les jeunes parents avec des ressources modestes ou conséquentes, que la France a la chance d’avoir des enfants nombreux qui font d’elle la médaille d’or européenne de la démographie. Même cet atout-là, les socialistes envisagent de le déconstruire.

Et puis, il y a une deuxième chose dont je suis sûr, c’est que François Hollande n’est vraiment pas dans la fiche de poste du Président de la République. Etre Président de la République, ce n’est pas faire un travail normal ! C’est faire un travail terriblement exigeant où le quotidien vous impose de vous faire violence pour trancher entre des intérêts profondément divergents.
François Hollande répond-il à cette exigence ?

En ce moment même, le candidat socialiste est censé dévoiler son programme. Et bien sur les 60 000 profs, sur le nucléaire, sur les impôts, sur les retraites, sur les emplois jeunes, c’est la même confusion, le même brouillard. Et on n’a pas fini de les entendre s’écharper les uns les autres car François Hollande est tout sauf un homme de décision et d’arbitrage. Et je dis ça en connaissance de cause car j’ai côtoyé François Hollande pendant 10 ans au Parlement. Sympathique au demeurant, il est tout sauf un chef. Il ne sait pas décider !

Le parti socialiste n’a jamais été aussi désorganisé que lorsqu’il en était le Premier Secrétaire alors vous l’imaginez à la tête de l’Etat. Finalement la critique la plus juste et la plus dure sur François Hollande a été prononcée par son ex-femme, Ségolène Royal : « J’ai passé 30 ans de ma vie avec lui : je ne l’ai jamais vu prendre une décision ! »
Ravageur !!! Imaginez un peu si Marie-Agnès disait la même chose de moi dans les dîners en ville à Agen ou à Nérac.

Voilà donc une conviction et une certitude pour moi dans ce débat forcément confus qu’est le grand débat des élections présidentielles et législatives : le programme du parti socialiste est dangereux pour la France et son candidat n’est pas préparé pour assumer la fonction de chef de l’Etat. Nous devons donc être déterminés dans notre opposition à François Hollande et aux candidats du PS pour les élections législatives.

Maintenant que je vous ai précisé qui je ne veux pas comme chef d’Etat pour notre pays, il me faut devant vous être positif et vous dire quel est mon choix aujourd’hui dans l’élection présidentielle qui se profile.

Moi, excusez du peu, j'en suis resté à notre constitution et au Général de Gaulle : " Au premier tour, on choisit et au deuxième, on élimine..."

Et moi, je veux choisir un candidat du Centre parce que je crois que plus que jamais, la France a besoin du Centre.
La France a besoin des convictions du Centre.
La France a besoin du Centre pour donner la priorité absolue au redressement des finances publiques de l’Etat y compris s’il faut augmenter les impôts de manière équitable, réduire la dépense publique…..et travailler plus (d’où notre position pour une semaine de 37 h).

Mais il faut que la France retrouve au plus vite un Etat digne de ce nom. Sans un Etat véritablement souverain, nos services publics vont se détricoter un à un : Santé, Education Nationale, Police et Gendarmerie….Pour chaque service public, il nous faut des fonctionnaires peut-être moins nombreux, mais motivés, honnêtes et bien payés.

Les centristes ont eu raison de tirer la sonnette d’alarme avant les autres sur les déficits et la dette. Sur ce sujet, nous n’avons de leçon à recevoir de personne. C’est clairement aux autres familles politiques de tourner leur regard vers le Centre.

La France a besoin du Centre pour restaurer la compétitivité de nos entreprises pour garder en France les emplois et la richesse créés par celles-ci et là encore cela passe par travailler plus et par la baisse des charges pesant sur le travail français….et comme il faudra bien financer notre protection sociale, cette baisse des charges doit être compensée par une hausse de la TVA payée par tous, actifs et inactifs et surtout par les produits importés.

La France a besoin du Centre pour remettre en chantier le grand projet de l’Europe Fédérale : pas de sortie à la crise financière et économique, sans une Europe fédérale (à combien ? cela reste à déterminer, mais certainement pas à 27) avec des politiques de plus en plus intégrées en matière économique, monétaire et budgétaire.

Et enfin, la France a besoin du Centre pour résister au populisme ambiant en matière de sécurité et d’immigration. Oui, nous devons appliquer la loi républicaine d’une main ferme. Mais nous devons une fois pour toute affirmer que tous nos problèmes ne viennent pas des autres, mais que nombreux sont ceux qui ont racine en nous-mêmes !

Ces convictions pour progresser, elles ont besoin d’influence et de poids politique. Elles auront besoin de députés centristes, de ministres centristes….et cette influence ne se construira qu’autour d’un candidat centriste à la Présidentielle. J’en ai l’absolue conviction.

Mais alors, me direz-vous comme beaucoup, pourquoi ne pas voter pour F.Bayrou, plus connu, plus charismatique qu’Hervé Morin ?
Je connais bien François Bayrou, j’ai respect et admiration pour sa culture et pour son courage. J’ai été un de ses lieutenants et je l’ai servi comme on peut servir un chef en politique de toutes mes forces pendant plus de 15 ans.

Récemment je l’ai rencontré à 3 reprises, je lui ai dit ma proximité avec ses convictions et en final je lui ai posé une seul question :

« François, comment peux-tu affirmer avec raison que le programme socialiste est dangereux pour la France et ne pas exclure une alliance avec ce parti ? »

A chaque fois, François Bayrou a maintenu l’ambigüité et l’équivoque quant à cette question centrale. Et pour ce seul argument, mais il est premier je choisi aujourd’hui de me tenir à distance de lui.

Au premier tour, je veux voter Centriste mais je veux aussi voter clair, c'est-à-dire dans le cadre d’une alliance avec l’UMP pour le deuxième tour des présidentielles. Ce vote centriste et clair, aujourd’hui c’est Hervé Morin qui le porte, et c’est pour cela que je le soutiens.

Et au deuxième tour ? et bien nous sommes clairs de chez clair, nous voterons pour le candidat le mieux placé de l’alliance UMP-Centre et si c’est Nicolas Sarkozy, et bien nous voterons pour lui….

Alors bien sûr d’ici le 22 avril, beaucoup de choses peuvent encore se passer et nous en reparlerons. Quoiqu’il en soit c’est toujours avec clarté et transparence que je vous expliquerai mon choix pour ces présidentielles.

Quoiqu’il arrive le dimanche 6 mai au soir la France aura un nouveau Président de la République et du lundi 7 mai au dimanche 17 juin commencera le sprint pour les élections législatives.


Aujourd’hui, je suis votre député et je termine mon deuxième mandat. Depuis maintenant 10 ans vous m’avez fait l’honneur de me désigner comme votre représentant à l’Assemblée Nationale. J’ai été très heureux dans l’exécution de ce mandat, j’y ai mis toute mon énergie et toute la passion que j’ai pour notre petite patrie celle de l’agenais et de l’albret et ce soir, je viens d’abord vous dire merci, vous dire ma gratitude pour la confiance que vous m’avez accordée et qui m’a permis de vivre des moments passionnants pour faire le lien entre Agen et Nérac d’une part et Paris d’autre part.

Faut-il être une 3ème fois candidat ? j’ai tourné et retourné cette question dans ma tête et dans mon cœur pendant l’année qui vient de s’écouler, la réponse n’est pas évidente.

Je vous ai dit ma fierté d’avoir été élu par vous mais si le mandat de député est passionnant il est aussi prenant et le temps pris pour le faire correctement vous le prenez au détriment de celui réservé à votre famille et à vos amis.
Nous en avons parlé en famille, avec ma femme et mes enfants qui en plus ont eu la sagesse de me rappeler que personne n’était indispensable, bref nous avons hésité, mais aujourd’hui ma décision est prise.
Je serai votre candidat à l’élection législative des 10 et 17 juin prochains.

Pourquoi ce choix ?
pour des raisons personnelles et presque egocentriques : j’aime ce mandat et je m’y épanouis mais aussi pour une raison plus simple, plus profonde et plus noble : je me représente devant les électeurs d’Agen Nérac parce que je crois pouvoir être utile à Agen-Nérac et à mon pays au sein de la représentation nationale à Paris.
Je crois que l’influence construite à Paris, la crédibilité acquise, les carnets d’adresse disponibles à Bordeaux, à Paris et à Bruxelles, tout cela peut être utile à nos projets et plus largement au développement de notre région.

Comme vous le savez, l’élection législative n’est pas une aventure solitaire. C’est une épreuve en tandem, en équipe et dans cette équipe il y a une personne essentielle c’est le député suppléant.

Avec Bernard Dalies, nous avons fait un bon travail d’équipe. Bernard a été un véritable soutien et un appui très important pour moi. Il connaît très bien Nérac, l’Albret. Il sent et appréhende avec une vraie justesse la mentalité et les attentes des hommes et des femmes de notre circonscription. C’est un homme de la terre, discret et efficace qui est un expert des questions agricoles. Quand je vois aujourd’hui tout ce que j’ai fait dans l’hémicycle pour nos exploitants, Bernard y a grandement participé.
Merci Bernard pour ton travail et pour ta loyauté depuis 10 ans.

Là encore, fallait-il confirmer le tandem, Dionis / Dalies ?
Là encore, Bernard et moi nous avons réfléchi, nous avons hésité, Bernard ayant eu l’élégance de me donner toute liberté dans cette décision.
Fallait-il faire équipe avec une femme ? avec un jeune ? nous nous sommes posés ces questions et d’ailleurs nous avons des femmes et des jeunes de talent et nous avons des idées très précises sur la façon de les propulser dans l’arène politique mais c’est un autre débat !

Mais au final, nous avons pris ensemble une décision majeure, nous avons voulu donner la priorité au travail, à l’efficacité sur l’image, la priorité au fond sur la forme. Et pour cela j’ai donc demandé à Bernard Dalies d’accepter d’être à nouveau candidat avec moi. Et Bernard m’a fait le bonheur de me dire oui une 3ème fois.

C’est donc le tandem Dionis / Dalies qui portera le drapeau de nos convictions communes au mois de juin.
Ainsi Bernard continuera à me compléter notamment sur tous les dossiers de l’albret et sur tous les dossiers agricoles, domaine où nous visons l’excellence.


Mes amis je vous annonce une campagne législative difficile et pour une raison très simple : les temps sont durs pour un grand nombre de nos concitoyens et leur vie quotidienne, celle des membres de votre famille, celle de vos voisins est marquée par des difficultés à trouver un emploi, à boucler le budget familial ou même tout simplement à accéder à des soins correctes.

Les temps sont durs, la crise internationale est passée par là et les Français souffrent.
La tentation d’un peuple qui souffre dans des temps difficiles, sa tentation immédiate c’est le zapping politique, c’est la tentation de changer de gouvernement plutôt que de tenir le bon cap, celui du redressement national, celui des réformes de structures.

Oui, notre majorité a fait des réformes utiles (retraites, non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, diminution des dépenses de l’Etat), sans quoi, nous aurions pu nous retrouver dans une situation bien plus grave comme celle que connaissent la Grèce, l’Espagne ou le Portugal. Nous devons tenir le cap du redressement de notre pays et nous devons expliquer son absolu nécessité à nos concitoyens.

Mais le risque est bien là d’une alternance aux prochaines élections présidentielles et derrière cela, mécaniquement nous aurons dans cette hypothèse des législatives difficiles.

Oui la campagne des législatives s’annonce difficile : je vous l’assure dès aujourd’hui.

Mes amis la politique cela ressemble à la navigation à la voile, facile de gagner et d’arriver à bon port quand on a du vent arrière, il suffit d’hisser la grande voile, celle de l’appartenance à la majorité présidentielle et de se laisser porter.
Il est plus difficile de gagner et d’arriver à bon port quand on a le vent de face, il faut alors réduire la voilure, tirer de nombreux bords et il est possible que nous soyons dans cette configuration au mois de juin 2012.

Pour gagner, il n’y aura alors qu’une seule recette : faire une campagne de terrain et surtout avoir plus envie de gagner que nos adversaires. En juin 2012, sur Agen Nérac, gagnera la famille, le camp qui sera le plus mobilisé, je vous appelle à cette mobilisation de terrain !

Pour faire cette campagne de terrain, j’aurai besoin de vous, de chacun d’entre vous. Ici à Bruch alors que nous lançons notre campagne, je demande votre aide à chacun de faire selon ses disponibilités, ses talents.

A chacun d’apporter ses idées pour en faire une campagne proche de nos concitoyens, sympathique si possible avec un peu d’humour. Une campagne c’est mille et un détails, mille et une petite chose, certains pourront nous aider à distribuer des tracts ou afficher, d’autres préfèreront venir aux réunions publiques, d’autres encore nous accompagneront sur les marchés.

Les plus jeunes feront campagne sur le net, sur facebook, et sur twitter.

A vous de faire votre campagne sur mesure, nous vous distribuerons à la sortie un questionnaire pour essayer de cerner au mieux votre participation à la campagne, merci de le remplir avec sérieux et de nous le donner soit tout de suite soit en l’envoyant à la permanence.

Je vous invite à vivre à mes côtés, aux côtés de Bernard pleinement la campagne des législatives 2012.
Une campagne électorale nationale, c’est une aventure humaine à nulle autre pareille. Cela ressemble un peu à un match de rugby dur et âpre, c’est d’abord et avant tout une affaire d’amis, de potes comme disent les jeunes.

Nos équipes d’afficheurs que je reconnais et qui sont dans la salle aujourd’hui et que je salue fraternellement le savent bien eux ! cette campagne, elle sera à la fois imprévisible, exigeante, passionnante. Une campagne électorale c’est tout sauf quelque chose de normal.

Je vous invite donc à vivre ensemble cette aventure, nous devons gagner pour notre petite patrie Agen-Nérac, nous devons gagner pour notre grande patrie qu’est la France !

Quand je vous vois ici à Bruch, nombreux, mobilisés, divers, rassemblés au fond de moi-même je me dis que cela va le faire, qu’ensemble nous sommes imbattables.

Maintenant, il me reste une seule chose à faire, vous souhaitez à chacun et chacune d’entre vous une bonne année 2012. Je vais le faire bien sûr, mais à ma manière.
Je n’aime pas les vœux pieux, ceux où l’on se souhaite une bonne année, une bonne santé et la réussite dans tous nos projets en sachant bien, au fond de nous même que cela ne se passera pas comme ça. En sachant au fond de nous même, que l’année 2012 sera comme les autres avec sa part de bonheur et de malheur, de joie et de souffrance, il y a quelque chose de mensonger dans ce robinet d’eau tiède, un peu mielleux.

Est-ce que ça condamne pour autant ce rite bien français de la cérémonie des vœux ? Je ne crois pas. Cela exige de le faire différemment. Cela exige d’abord de nous, un effort de lucidité. Que savons nous, que pouvons nous prévoir de 2012 ?
Nous savons que 2012 sera une année dure au niveau économique et sociale. Nous savons que 2012 sera une grande année électorale pour la France.
A partir de là, je voudrais ensemble que nous fassions 2 vœux, des vœux qui ressemblent plus à un engagement qu’à des vœux pieux. Dans « vœu », la langue française nous rappelle qu’il y a vouloir, volonté.

Mon premier vœu est qu’en 2012, chacune et chacun d’entre nous ici dans cette salle, se rende service un peu plus, un peu mieux qu’en 2011. Je serais fier de dire, regardez les amis de Dionis, regardez comme ils s’entraident ! C’est la belle phrase des supporters de Liverpool « We will never walk alone » ! Nous ne marcherons jamais seul !

Mon 2ème vœu c’est qu’on est la volonté de faire gagner nos convictions, nos couleurs, nos candidats en 2012.
Que le Lot-et-Garonne reste cette terre de diversité et de tolérance politique et qu’on ne laisse pas le Parti socialiste avec tous les leviers de pouvoir pour aboutir à la triste uniformité que l’on connaît dans les Landes ou ailleurs.

Voilà mes 2 vœux, faisons attention à chacun de nous en 2012, rendons nous service, aidons nous et faisons gagner nos convictions. Voilà mes 2 vœux, mes vœux de Bruch !

Bonne année à chacune et chacun d’entre vous !

Je vous remercie !

Les réactions

Jamais deux sans trois...

Vous avez bien raison Monsieur le Député, 5 246,81 € net par mois pour deux jours de présence à Paris pendant 9 mois, moi aussi j'aurais voulu faire ce métier mais je n'ai pas pu je suis contre le cumul des mandats.

et après....

d'accord avec votre analyse; il faut un candidat du centre....mais si vous maintenez le vôtre, peu de chance qu'il y soit au 2ième tour. ou qu'il puisse imposer quelque chose...alors, que faire???si je vous ai bien compris, nous repartirons pour 5 ans de mieux dans le m^me système....et pour les législatives, quelle sera votre étiquette? alors, là aussi, nous repartirons pour 5 ans de mieux avec des décisions, des lois votées souvent contre l'avis de vos propres électeurs, et malgré une certaine "indépendance" que vous revendiquez; non, ce n'est pas la solution !critiquer les socialistes, le modem françois bayrou surtout) la critique est aisée, il en faut...mais la franchise est de mise à ce jour...pour ces 5 prochaines années, il faut une alternance, présidentielle, législative, ne serait ce que pour notre moral....alors, à vous de prendre des décisions claires nettes, précises; "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis"; je suis prête à vous suivre(comme beaucoup d'autres d'ailleurs) mais pas après un tel discours; 2017 n'est pas loin, il sera temps, alors,pour certains qui auront pu faire leur preuve, de s'imposer et pour vous comme pour nous de les suivre, pourquoi pas; mais pas en 2012...sincèrement;

la France à la chance d’avoir des enfants nombreux de qui?

sic) "que la France à la chance d’avoir des enfants nombreux qui font d’elle la médaille d’or européenne de la démographie".

Non monsieur jean Dionis.

Les raisons en France sont dus principalement aux populations immigrés résidentes sur notre territoire et non pas aux vrais Français, ceux qui ne sifflent pas la Marseillaise, ne brûlent pas les voitures, ne se nettoient pas les fesses avec le drapeau Français et non pas 6 femmes.
Bien Cordialement.
Jean-Claude Guillermain.

la France a la chance d’avoir des enfants nombreux

sic) "que la France a la chance d’avoir des enfants nombreux qui font d’elle la médaille d’or européenne de la démographie".

Non monsieur Jean Dionis

Les raisons en France sont dus principalement aux populations immigrés résidente sur notre territoire et pas aux vrais Français, ceux qui ne siffle pas la Marseillesse, ne brûle pas des voitures, ne se nettoie pas les fesses avec le drapeau Français et non pas 6 femmes.
Bien Cordialement.
Jean-Claude Guillermain.

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