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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Chronique exceptionnelle : découvrez le texte philosophique de Michel Serres sur la burqa

Publication : 29/03/2010  |  12:16  |  Auteur : Jean Dionis

Notre blog a cette semaine un chroniqueur exceptionnel : Michel Serres.

Michel Serres est d'Agen et, grâce aux liens qui unissent la diaspora agenaise à leur ville nourricière, nous avons toujours eu la chance et le bonheur de pouvoir le rencontrer et dialoguer avec lui fréquemment.

Invité récemment chez lui à Vincennes, nous avions abordé tous deux les problème de l'identité nationale.

Michel Serres m'avait dit ses fortes réserves quant à un débat centré sur l'identité. Il appelait de ses voeux un débat refondé sur la question de l'appartenance à la communauté nationale.

Dans le prolongement de nos échanges, il m'a envoyé et autorisé à diffuser un très beau texte d'une grande portée philosophique sur la burqa.

je suis heureux de pouvoir en faire la chronique exceptionnelle de notre site cette semaine.

je me permets modestement de la compléter par mon point de vue de praticien du social quant à la question de l'opportunité d'une loi sur la burqa en vous renvoyant à ma chronique
http://www.jeandionis.com/blog.asp?pid=16956&ptype=tous


Je suis sûr que ce beau texte ouvrira parmi nous une controverse profonde et digne, de celles capables de faire bouger nos convictions les plus profondes.

Amitiés,

Jean DIonis.

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Chronique de Michel Serres :

Il était une fois un berger qui avait perdu un agneau. Parti à sa recherche, il pénétra dans une anfractuosité de rocher, où il découvrit, dans l’ombre, un tombeau ancien contenant un gisant qui portait à un doigt une bague. Comme nul ne le voyait, le berger déroba le bijou. Retrouva-t-il sa bête, nous ne le saurons jamais. Plus tard, au cours d’une réunion, alors qu’il jouait négligemment avec son nouvel anneau, surprise, quand le chaton passait sous son annulaire, il devenait invisible.
Il comprit vite les avantages de l’événement. Il pénétra chez les voisins, les cambriola, s’enrichit, visita le palais du roi, tua le souverain, prit sa place et la reine, impuni. Jamais repérable pour répondre de ses actes, nul ne pouvait deviner qui avait volé, violé, assassiné. Invisible, il voyait sans être vu.
La visibilité oblige à répondre personnellement de ses actes : première assurance de sécurité publique ? Fondement du droit ?

1.- Sécurité

Pourquoi fait-on un geste de la main pour dire bonjour à quelqu’un ? Pour lui montrer que l’on ne tient aucune arme. Pourquoi, aussi bien, lui serre-t-on la main ? Pour faire la preuve concrète que nous sommes tous deux désarmés. Ces gestes simples du corps assurent la paix entre nous.
Inversement, cambrioleurs et criminels agissent le plus souvent de nuit, gantés, masqués, cagoulés. Voyant sans être vus, ils ne laissent pas de traces corporelles qui pourraient les faire reconnaître. Plus légèrement, dans les temps de Carnaval, les loups permettent de se livrer, incognito, à des actes en temps ordinaires peu permis.
Le masque de théâtre, modelé pour représenter des visages de personnages formatés : le vieux, l’avare, le soldat… nos Anciens l’appelaient persona. Lisses, loups et voiles sont des personae qui protégent l’anonymat de la personne.
La personne a trait au visage.

2.- D’où vient la question de l’identité.

Qu’est-ce que l’identité ? À quoi reconnaît-on une personne ? Essentiellement au visage : ce mot signifie qu’elle voit ET qu’elle est vue. Elle peut changer d’habits, de fortune, d’attitude, d’âge, de fonction ou de nom, sauf chirurgie esthétique excessive, elle change peu de visage. Il la rend reconnaissable ; quiconque, ainsi, peut la repérer. À visage découvert, cette expression veut dire : loyalement, sans mentir ni se cacher.
Ainsi, au moins en droit français, une carte de crédit ne garantit point l’identité ; valent, au contraire, la carte d’identité, le permis de conduite ou le passeport… parce que les trois portent une photographie du visage de ladite personne, non les cartes bancaires.
De même, en démocratie, chacun vote à bulletin secret, qu’il décide et choisit sous le voile de l’isoloir, mais, au préalable, un jury ad hoc a vérifié son identité, en comparant sa carte d’électeur et sa présence à visage découvert.
Le visage seul témoigne de l’identité, parce qu’il est son équivalent concret, par corps ; mieux encore, il est la publication, l’exposé public de l’identité de la personne.
Pourquoi, dans la plupart des cultures du monde, et quels qu’y soient les usages vestimentaires, le visage et les mains bénéficient, le plus souvent seuls, de la nudité ? Parce qu’ils garantissent la sécurité publique et l’identité des personnes privées en public. Dans certains pays d’Asie, un étranger passe pour un fantôme : il n’a pas existence publique ; les femmes portant la burka ont une d’existence privée, non publique.
En tant qu’il est vu et visible par tous, le visage assure le passage de l’individuel au collectif.

Pourquoi la Burka intéresse-t-elle l’opinion ? Pour deux raisons, usuellement évoquées :
- pour les immigrants, l’adaptation, sinon l’obéissance, aux lois du pays hôte. Étant moi-même un travailleur émigré, il ne me viendrait jamais à l’esprit de désobéir ou ne pas vouloir m’adapter aux lois du pays qui me propose un emploi ;
- pour les femmes, la violence qui leur est faite, et le déni de l’égalité, si rare quoique humaine, entre les sexes.
Aussi importantes qu’elles soient – et, à mes yeux, elles sont toutes deux capitales -, ces raisons comptent peu par rapport à ce fondement corporel du collectif, donc du droit et de la morale publiques.

3.- Personne privée, personne publique, droit

Il s’énonce comme suit : Qui suis-je, pour les autres ? Je vis devant eux et face à eux. Qui suis-je, donc, en public ? Celui que tout le monde doit pouvoir reconnaître. Qui est cette personne ? Celle que tout le monde doit pouvoir reconnaître. Or, on ne me reconnaît, on ne reconnaît cette personne qu’en face. Qui refuse cette reconnaissance corporelle d’identité se place hors le collectif. Que veut dire : vivre ensemble ? Mieux encore, qu’est-ce que le collectif ? Un ensemble de face-à-face.

Sans cette reconnaissance réciproque par corps, il n’y a ni sécurité ni collectivité possibles, donc pas de contrat social ni de droit. Ainsi peut-on décrire le passage du privé au public et du collectif au droit : la personne non reconnaissable par corps n’accède pas au statut de sujet de droit. Seuls ceux que l’on peut reconnaître par corps, donc par le visage, passent du statut de personnes privées à celui de personnes publiques et peuvent accéder, par là, au statut de sujet de droit.

Pourquoi, sur ce point, édicter une loi, quand il s’agit là, plus profondément, du fondement même de la société ?

Les réactions

arretons la

D'ouù tirez vous cette obligation à être reconnaissable ? Elle n'est inscrite dans aucun texte, ni le plus élevé dans la hierarchie de la loi, la constitution, les conventions internationales de droits fondamentaux , ni dans les plus bas, simples règlements.

Pourquoi n'y sont ils pas ? Tout simplement parce qu'il n'y a pas d'obligation à être reconnu. Cela est tellement vrai que seuless la police la douane, la police administrative peuvent effetuer un contrôle d'indentité. Que la mise en place de mécanisme à même de s'assurer de l'identite de personne est très sévèrement encadrer. un mecanisme de reconnaissance faciale pour contrôler l'entrée d'un batiment par exemple ne pourra etre accepté que si il est estimé proportionné au but recherché, autant dire qu'il ne sera accepté que dans les cas les plus extrèmes.

Alors pourquoi en sommes nous venu à cette histoire de devroi d'etre reconnu ? C'est tout simple, la burqa heurte la majorité des gens, parce qu'elle n'est pas de chez nous, parce qu'on est de manière inévitable confrinté à l'altérité. Comme on ne peut pas accepter le rejet de l'autre sur la simple base de cette alterité, comme on le refoule il faut l'habiller d'autres atours; et le problème auquel on est vite confronté, c'est que quelque soit l'habit dont on le vêt, son caractère de pretexte ne tarde pas à se reveler...



Atteinte à la dignité humaine ? certes mais on ne saurait concevoir une atteinte à la dignité librement consentie
Atteinte a la surete ? certes mais rien ne montre que ces femmes ne representent un quelconque risque

Que reste t-il ? non integration dans la vie de la cité ? fut ce vrai, est-ce un déli ? et que faire des femmes non issues de l'immigration ?

Alors arretons un peu de chasser la burqa et travaillons au vrais problemes d'integration en luttant contre l'exclusion sociale qui frappe les quartiers les plus defavorises, parqe qu'un gamin de 15 ans qui n'a pas de perspective de trouver sa place dans la société me choque plus que 100 femmes en burqa

Le pacte, pas l'empaquetage.

"D''uù tirez vous cette obligation à être reconnaissable ? Elle n'est inscrite dans aucun texte, ni le plus élevé dans la hierarchie de la loi, la constitution, les conventions internationales de droits fondamentaux , ni dans les plus bas, simples règlements"

Sur ce point il semblerait que le philosophe apporte une réponse qui ne relève justement pas du Droit écrit mais des règles et conventions, us qui régissent les sociétés humaines avant même sa constitution. Il parle ici d'ailleurs bien d'avantage à la manière d'un anthropologue : les règles du masque et des costumes rituels relèvent le plus souvent d'un ésotérisme ou de manifestations magiques non ordinaires. Le sorcier porte un masque totémique et ce n'est pas un acte anodin. De la même manière le fait de recouvrir entièrement le corps des femmes en public relève aussi à sa source d'une forme d'ésotérisme puisqu'il s'agit de protéger symboliquement du regard (et donc de la convoitise) "un bien" en l'occurrence une femme qui appartient à un clan et à un homme en particulier. On voit bien que cet aspect clanique l'emporte au fond même sur le religieux dans la mesure ou le Coran n'édicte rien de précis sur le sujet et que les usages dans le monde Islamique sont divers et fortement liés à des pratiques culturelles locales.

Le philosophe semble à ce point étonné qu'il faille faire un loi suivant ce qui semble être une sorte de bon sens primaire, instinctif, de règle élémentaire de savoir-vivre en société. Car de fait spontanément les hommes ne se couvrent pas le visage pour communiquer et il faut bien poser des règles strictes et un bourrage de crâne idéologique dès le plus jeune âge pour imposer à des femmes de s'empaqueter ainsi et de facto se couper du monde "tel qu'il est"naturellement.

Ici se pose donc la règle coutumière contre le Droit universel des hommes à disposer d'eux-mêmes sans nuire à autrui. Mais l' Excision, les mariages forcées, la lapidation parfois sans compter les violences quotidiennes et légales dans certains pays, la condition des femmes dans le monde est un sujet grave sur lequel tout de même nous sommes en droit d'opposer quelques valeurs qui sont aussi notre identité morale. Il vaudrait mieux de ne pas avoir à légiférer mais si une seule femme du fait de cette loi peut se libérer d'une coutume féodale et archaïque, cela sera du fait d'un principe universel qui s'impose à ce qui reste une forme habillée de la tyrannie faite aux femmes. Certains insignes sont aussi interdits dans l'espace public et cela ne me dérange pas.

la philosophie de bois

Michel Serres, se refusant, intellectuellement, à poser la vraie question ( et à donner la vraie réponse ) s'est réfugié dans la langue de bois.
La vraie question : elle est évoquée par le " nain ". C'est tout bêtement, et tout simplement, que, manifesté paroxystiquement par la burqà, mais aussi par la campagne contre la croix comme enseigne des pharmacies, l'envahissement d'un
Pays, d'une Nation et d'une Culture par de nouveaux Barbares ( au sens historique du terme : de Barbarie ).
La vraie réponse : elle est toujours, et plus que jamais, dans l'attitude d'un assiégé vis-vis de l'assaillant : Résister, dire " non ", affirmer sa foi en l'Histoire vécue ensemble, en sa langue, en sa religion, en sa culture.
"Oignez vilain, il vous poindra; Poignez vilain, il vous oindra "
Encore faut-il que le sentiment d'être un Peuple, d'avoir une Histoire et une Culture communes se manifeste.
Il est désolant de constater qu'on accepte de mourir pour un club de foot, et non plus pour son Pays, sa Patrie.

PF. POUZELGUES

UN palindrome philosophe : mr SERRES .Bonjour !

SERRES Jean surnommé "printemps", cassipontin marié a 82 ans,légion d'honneur par NAPOLEON 1°,mort a 114 ans en 1809, peut etre un de vos ancetres ?

Un philosophe a beaucoup de reflexion sur tout sujet, meme si parfois ils s'opposent entre eux .mais contrairement a "certains politiques et citoyens ils parlent autant avec le coeur qu'avec leur tete ...
APPARTENIR A 1 COMMUNAUTE NATIONALE différencié de l'IDENTITE NATIONALE ,on en a beaucoup parlé ! Je respecte modes ,religions ,croyances ,LA TOLERANCE est importante ,mais a ses limites ici comme ailleurs (plus ici qu'ailleurs souvent ) Déja que beaucoup JOUENT UN ROLE :etre ,paraitre, et faire semblant d'etre ,au boulot,dans la rue ,en famille,je pense a des gens importants...au boulot ,mais moins dans la rue ,meme sans burqa!

Vous parlez comme PLATON (discours de notre ministre de la culture,aussi ) de l'anneau d'invisibilité , ou GICLE tuait la reine et violait le roi ,ou l'inverse .C'est sur avec la BURQA ,sitar ...on ne se voit plus ; donc MEFIANCE. LA démocratie a ses limites ,il est normal de la refuser (dans I had a dream ,j'ai ironisé sur diverses peuplades dans 1 lieu donné :AGEN) la limite a des limites kil faut délimiter !
Il est vrai que les cambrioleurs agissent la nuit : les patrons vidant l'usine la nuit pour délocaliser ,et laissant la surprise aux employes !Malgré que des efforts ont été faits :on propose des emplois en TURQUIE ,TUNISIE ...au SMIC du pays d'adoption de l'usine .

OUI LA MONDIALISATION ...faut 1 loi , meme si ça ne plait pas ,quand on va dans 1 pays, la tolérence ,le respect doit etre réciproque On parle d'une manière de vivre ensemble meme si certaines coutumes peuvent ou doivent etre gardées ,en evitant des signes de régression de civilisation ,surtout envers les femmes

Dans certaines tribus le masque ,avait surtout l'interet de faire peur a l'ennemi pour mieux l'effrayer ou le tuer Meme si il y a des implications dans les religions , tenues guerrièrres , vodou, rituels magiques ou sataniques MAIS MEFIONS NOUS DE CE QU'ON DIT LES MOTS SONT AUSSI VIOLENTS QUE LEURS REPERCUSSIONS DE NOS JOURS. Comme chantait RENAUD: " putain de camion " si COLUCHE etait encore la il aurait sorti un scénario tres caustique sur la burqa
Bonjour mr VILLEMAIN (en G.B ? ) zavé vu ,le CERN ,mieux que le FERMILAB ,dans l'accelérateur de particules (sous la FR. et la SUISSE ) envoyant des noyaux d'atomes les 1 contre les autres a une vitesse proche de la célérité vont enfin s'approcher du BOSON DE HIGGS et de la MATIERE NOIRE ,pas d'ennuis avec la licra siouplait !
On aurait une approche du BIG BANG pour 4 milliards d'E ...
Ah vous plaisantiez, avec les gravitons! Moi c'est avec la burqa et le bouclier fiscal ,la CHINE ,et ma tete sur ma carte de sécu et carte d'identité :faut pas rire ! alors j'ai 1 tete pas cathodique ,alors qu'avec la burqa j'aurais été + photohygiènique !

Parler ,échanger,réfléchir et prendre une décision

Un petit ajout ,JEAN c'est une tres bonne décision de prendre l'avis d'un philosophe .
Entre le savoir et le pouvoir, l'affect et l'intellect , cette continuelle ambivalance de l'etre humain ,il faut des decisions de "penseurs" pour certains domaines,sans influences politiciennes souvent en opposition interminable ;et de scientifiques (non influences par des lobbies) pour d'autres.
Sage société ,qui pèse le POUR et le CONTRE mais qui sait prendre une DECISION ...

Meme si au bout du compte certains se sentent froissés ;ailleurs d'autres sont écartés socialement ,brimés , parfois emprisonnés pour des faits anodins . Cordialement , le bub's des bois .

Doit-on respecter le fondement même de la société?

J'ai lu avec bcp d'interet l'approche de monsieur SERRES. Je suis d'accord à plus d'un titre sur le déroulement de son raisonement, jusqu'à un certain point ... Le fondement même de la société doit-il donner le DROIT à des personnes de se cacher le visage en société?
- Hypothèse 1: oui. Peut_on se poser la question sur les raisons qui amènent les personnes à se cacher le visage? La france a peur de l'intégrisme religieux, moi aussi. Monsieru SERRE n'a pas prononcé le mot intégrisme pourquoi? Dans une société, il y a des gens qui travaillent, des chomeurs, des femmes, des hommes, des militants, des gens qui n'ont en rien foutre, des anarchiste, des poètes, des violeurs; des tueurs, des intégristes des ... est-ce une raison valable et suffisante pour ne pas légiférer sur la question des personnes qui se cachent le visage sous pretexte qu'il faut respecter le fondement même de la société?? Je ne veux même pas parler de burqa, je veux parler de personnes femmes ou hommes, qui marchent dans la rue avec le visage masqué. Je ne parle même pas de l'humiliation faite aux femmes, je parle juste d'hommes se cachant le visage et allant faire leur courses en grande surface. Que fait-on là? Est-ce que le fait que ce soit des femmes sous influence nous empecherait de voter une loi interdisant la burqa?

- Hypothèse 2: le fondement même de la société ne donne pas le DROIT a des personnes de se cacher le visage. Mais alors, pourquoi ne pas légiférer? Est-ce que sous pretexte d'une difficulté de mise en oeuvre d'une loi, on doit absolument ne pas légiférer,
la position du conseil d'Etat me semble équilibrée, alors allons-y chiche!
Je remercie monsieur SERRES pour sa contribution. Cela m'a permis aujourd'hui plus qu'hier de defendre l'idée de légiférer sur la question de la burqa tout en prenant en considération les reserve du conseil d'Etat.

La réalité en face

Pensons à ce maire d'un quartier d'immigrés qui appelle au secours car il est quotidiennement en présence de femmes voilées . Il dit que c'est "invivable": Il ne peut voir celle qui est en face de lui alors que celle-ci peut le dévisager. C'est une agression constante et intolérable.Il dit aussi que les femmes d'immigrés qui sont à visage découvert réclament constamment l'interdiction de cette burqa. La présence de la burqa en france peut déclencher la montée d'un"racisme"que les politiques pourront se reprocher s'ils ne mettent pas tout en oeuvre pour la supprimer . La philosophie ne peut avoir raison d' extrémistes islamiques qui sont en train de prendre racine en france.
J'ai été très émue par ce maire, qui lui est sur le terrain, et peut voir la réalité en face. Et cette réalité devrait mettre fin à toutes les polémiques sur ce sujet. Le comble de l'histoire, c'est qu'"on se voile la face" sous prétexte de droit, de liberté individuelle.Cette liberté individuelle dans un pays qui se veut "libre" risque de conduire à son contraire.

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