Comme Rudy Salles, je considère que la sécurité n'est ni de droite ni de gauche, mais qu'elle est simplement une exigence populaire. Je soutiens donc totalement votre projet. J'ai été choqué hier par les propos irréalistes et outranciers de M. Mamère. Je l'invite à lire le livre d'Hervé Algalarrondo, Sécurité : la gauche contre le peuple. L'auteur n'est pas un suppôt de l'UDF, ni même de l'UMP, il appartient à la rédaction du Nouvel Observateur !
Votre texte doit toutefois être complété pour faire une plus grande place aux élus dans le dispositif de sécurité. Certes, vous nous avez confirmé que le conseil local de sécurité sera toujours présidé par un maire, mais le texte reste ambigu. La hiérarchie administrative met longtemps à réagir. Quel contrôle le directeur de cabinet du préfet exercera-t-il s'il n'est pas de la région et s'il ne reste en place qu'un an ?
Je souhaite donc de nouvelles avancées. Votre texte a le courage d'affronter le problème de l'absentéisme scolaire, mais, de grâce, que des dispositions marginales, peu réalistes, ne viennent pas le caricaturer !
Ainsi, vous tenez à impliquer les cafetiers dans la lutte contre l'absentéisme. Ces professionnels, unanimement, ont déclaré que c'était inapplicable.
Lutter contre l'absentéisme suppose une mobilisation des familles, certes, mais aussi de l'institution scolaire. Nous souhaitons donc la suppression de cette disposition irréaliste, et l'ajout d'une implication forte de l'école.
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