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Jean Dionis, Vice-Président de la Commission des Affaires Economiques de l'Assemblée, suivi des actions.

Publication : 01/03/2010  |  00:00  |  Auteur : Jean Dionis

ACTUALITES AFFAIRES ECONOMIQUES

Zones agricoles défavorisées

Alors que la Commission a proposé huit nouveaux critères de définition des zones agricoles défavorisées pouvant bénéficier de subventions de l’UE afin de remplacer la centaine existant actuellement, Bruno Le Maire a mis en place un groupe de travail composé de représentants des organisations professionnelles, des syndicats agricoles et de l’Etat.

Les huit critères proposés aboutissent à une diminution de moitié des zones défavorisées simples et des aides qui leur seront apportées.

En 2008, près de 100 000 exploitations en France ont bénéficié de 520 millions d’euros « d’indemnités compensatoires aux handicaps naturels » dont 230 millions versées par l’Etat.
Aussi ce groupe de travail entend-il contribuer à la réforme engagée par l’Union européenne notamment en réalisant des simulations de zonages et en faisant remonter à la Commission européenne les conclusions d’une telle expérience d’ici la fin juin.

La mise en oeuvre du nouveau système est prévue pour 2014.

A noter : cette réforme ne concerne pas les zones de montagne qui reçoivent actuellement 80% des aides.

Le Rapport de la FAO souligne les conséquences dramatiques de l’essor de l’élevage

La consommation mondiale d’aliments issus de l’élevage croit exponentiellement. En effet, dès que le niveau de vie augmente, les modes de consommation alimentaire changent en profondeur.
→ Consommation de lait = x 2
→ Consommation de viande = x 3
→ Consommation d’oeufs = x 5
(Évolution moyenne depuis 1960 des données mondiales à l’exception de l’Afrique subsaharienne)

Pour répondre à la demande, alors que la population mondiale devrait atteindre 9 milliards en 2050, il faudra faire passer le nombre de bovins de 1.5 à 2.6 milliards de têtes et celui des ovins de 1.7 à 2.7 milliards selon l’IFPRI.

Si cette évolution a globalement un impact positif sur la santé de la population mondiale, ces nouvelles habitudes alimentaires comportent des risques :

→ Enjeu économique = aujourd’hui 1 milliard de personnes vivent de l’élevage dans les pays en développement, ils ont vocation à pratiquer un élevage intensif plus compétitif.
Les Nations Unis appellent à favoriser l’intégration des exploitants dans des coopératives mais le rapport de la FAO estiment qu’il faudra aussi favoriser la reconversion professionnelle de beaucoup.

→ Enjeu environnemental = l’élevage est aujourd’hui responsable de 18% des émissions de GES soit plus que les transports, de 8% de la consommation mondiale annuelle d’eau et occupe près de 80% des superficies agricoles mondiales.

Aussi les Nations Unis appellent à pénaliser financièrement les abus notamment en terme de prix de l’eau qui ne reflète pas aujourd’hui la valeur réelle de la ressource ; à améliorer l’alimentation du bétail notamment par le biais d’additifs, ce pour réduire les émissions de méthane ; à favoriser la consommation de porc ou de poulet plutôt que de boeuf qui consomme plus de calories végétales pour produire une calorie animale.
→ Enjeu de santé publique = 75% des nouvelles maladies qui ont affecté les humains depuis dix ans sont causées par des pathogènes issus d’animaux ou de produit d’origine animale.

Les Nations Unis appellent à relocaliser les exploitations intensives loin des villes car la proximité entraine la propagation des maladies à l’homme ; à une meilleure prévention et à un meilleur suivi par les autorités sanitaires dans les contrôles sanitaires notamment des marchés informels.


Sharka dans la Drôme : les arboriculteurs poursuivent l’Inra


Une centaine d’arboriculteurs, essentiellement situés dans la Drôme, ont entamé une procédure judiciaire contre l’Inra : ils l’accusent d’avoir « malencontreusement » contaminé leurs vergers avec le virus de la Sharka.

Une action en justice avait déjà été déposée en 2003 devant le tribunal administratif de Grenoble. C’est le 4 février dernier que le rapport d’expertise a finalement été rendu. Ce rapport de plus 180 pages remis par trois experts indépendants permettra au tribunal de statuer au fond.
Le représentant des producteurs de la Drôme indique que « plusieurs filières de contamination par la sharka, internes à l’Inra ont été mises en évidence par les experts judiciaires, l’existence de ces filières ayant toujours été niée par l’Inra ».

De son côté l’Institut National de Recherche agronomique (INRA) confirme que cette maladie altère la qualité des fruits des arbres contaminés les rend inconsommables, mais elle dément toute responsabilité.

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