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Intervention de Jean DIONIS en séance plénière Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine lundi 16 novembre 2020

Publication : 17/11/2020  |  17:37  |  Auteur : Jean Dionis

Prise de parole de Jean Dionis en Séance Plénière

Lundi 16 novembre 2020

 

  1. Le rapport Néo Terra répond à une obligation législative de la loi Grenelle 2 pour toutes les collectivités locales (2010)
  1. Vous et la majorité voulez construire un démarche d’ensemble, construire 11 ambitions. Cela ne manquait ni de souffle, ni de cohérence. Nous saluons à nouveau le travail :
  • Le groupe UC vous a apporté son soutien,
  • Le MODEM a apporté une abstention bienveillante.

Nous redisons notre volonté de nous inscrire dans l’élan collectif qu’est Néo Terra.

  1. Dès le début de votre démarche, nous avons pourtant porté un certain nombre de critiques de fond :

Sur la méthode :

  1. L’absence complète d’évaluation financière de ces onze ambitions et donc l’impossibilité d’articuler « transition écologique et finances publiques régionales ». A la question simple « Néo Terra, combien ? » répond un silence abyssal.

En commission finances, devant l’absence complète d’études d’impact, nous avons évacué le dossier Néo Terra en 10 min.

 

  1. Sur l’ambition 10, avec un objectif de 50% de baisse de la consommation foncière, la Région intervient sur une compétence première des territoires. Nous vous avons demandé une approche conventionnelle, contractuelle avec les territoires. La Région doit respecter l’autonomie de décisions des collectivités territoriales en matière d’urbanisme. Nous n’avons rien vu de nouveau dans cette direction.

Sur le fond ensuite :

Au lancement de Néo Terra, nous avons posé des questions précises :

  1. Sur le mix énergétique 

Votre texte est hanté par des grands absents, des fantômes :

à j’ai cherché en vain une position de la Région sur le nucléaire et notamment sur une éventuelle suppression de deux tranches de la centrale du Blayais

à j’ai cherché en vain la place du projet LGV/GPSO éminemment Néo Terra car facilitant le rapport modal avion vers train et voiture vers train (ambition 4).

Nous avons une question claire : la Région soutient-elle toujours GPSO Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse ?

à Là encore, votre document manque cruellement de quantification globale : des chiffres sectoriels sont donnés, mais où est l’ambition consolidée ? Le seul dossier dimensionnant en ce qui concerne les ENR est celui du photovoltaïque.

Notre question est simple : quelle est la part du photovoltaïque aujourd’hui ? A combien voulez-vous les monter ?

  1. Sur la question de l’eau :

C’est plus grave. Pascale Requenna y reviendra sur la délibération numéro 14.

Vous savez que la Région est sous haute tension sur ce dossier en Lot-et-Garonne, dans les Deux Sèvres.

Notre question est simple : êtes-vous pour le développement d’infrastructures de stockage hivernales, qu’on les appelle Bassines ou Lac de Caussade ?

Dans le défi 1 de votre ambition 9 : « Préserver la réserve et protéger la ressource en eau » vous proposez la réduction de 30% de la consommation d’eau en période d’étiage, je vous cite. Si vous restez sur cette ligne, vous condamnez des centaines d’agriculteurs (bio ou pas) à l’échec.

Vous n’arrêtez pas de naviguer sur ce point comme Pascale le montrera cet après-midi.

Décidez, Monsieur le Président ! L’ambiguïté ne serait pas digne ni de vous, ni d’une grande institution.

Voilà, Monsieur le Président, les centristes sont partants pour la transition écologique et pour faire partie du consensus régional sur ce débat.

 

 

 

Les réactions

Si tout le monde avait le bon sens de faire de faire comme les agriculteurs, des réserves d'eau l'hiver (particuliers, villes, industriels, etc ...) pour épargner les nappes phréatiques l'été on ne parlerait jamais de sécheresse !

La France ne manque pas d'eau, la consommation (potable, industrie et agricole) ne représente que 2.5% des précipitations annuelles, mais juste de réserve. Actuellement les rivières françaises rejettent entre 50 et 70% des précipitations (alors qu'il ne faudrait jamais dépasser les 30% ...) ce qui provoque des inondations, un assèchement mathématique des bassins hydrologiques.

Le bassin versant de la Sèvre Niortaise (au niveau de la Tiffardière) fait 1070km2 et reçoit une moyenne 900 millions de m3 par an,  entre le 18 10 2019 et le 18 10 2020 la Sèvre a évacué 683 millions de m3 d'eau douce dans la mer (74% des précipitations annuelles, alors qu'il ne faudrait jamais dépasser les 30% ) avec 5 périodes d'inondations ...

 

L'eau est un bien commun qui commence par la pluie, les particuliers ont l'obligation d'infiltrer les pluies à la parcelle, les champs infiltrent toutes les pluie (même si on peut admettre quelques ruissellements épisodiques dans certaines parcelles quand justement les nappes sont pleines et qu'il faudrait capter ces ruissellements dans des réserves collinaires pour éviter les inondations ... ) , il n'y a que les villes qui rejettent 90% des pluies en rivières pour diluer les polluants des stations d'épuration et c'est totalement illégal ! Si les villes étaient aux normes avec des bassins de rétention on ne serait pas obligé de construire des "bassines" !

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