Chers amis,
On nous l’aura dit et redit :…….
Quand on regarde dans le rétroviseur, ayons la lucidité de reconnaître que 2005 aura été une année difficile :
Difficile pour le monde avec son incroyable série de catastrophes naturelles meurtrières (tsunami, Cachemire, golfe du Mexique et la Nouvelle-Orléans…) et avec la permanence des blocages les plus tenaces de notre histoire actuelle que révèle de manière cruelle et folle le terrorisme, notamment en Irak et au Proche-Orient mais aussi sur le sol européen, l’an dernier à Londres.
Difficile pour l’Europe avec des perspectives bien chancelantes au cours de l’année. Le Non au référendum européen, suivi de l’impasse budgétaire et de l’accord minimum obtenu à Copenhague, ont rendu visible à tous la crise dans laquelle se trouve l’Union européenne.
Difficile aussi pour la France, avec un certain nombre d’échecs nationaux comme la nouvelle défaite de Paris pour les jeux olympiques 2012 qui mit en lumière notre recul d’influence diplomatique.
Difficile aussi tout simplement, avec une vie quotidienne qui, elle aussi, devient plus âpre pour un bon nombre d’entre nous. Avec, comme toujours en première ligne, les plus fragiles d’entre nous.
Sur cette année 2005, nous devons avoir un regard lucide. Oui 2005 a été une année difficile, pas vraiment exaltante.
Pour autant, notre regard doit être mesuré et notre mémoire ne doit pas être sélective.
2005 a aussi été une année de succès pour notre pays :
* Succès technologique et commerciaux avec le lancement de l’A 380, la décision de mettre en œuvre le GPS européen avec le satellite Galiléo, les lancements réussis d’Ariane 5. Notez bien au passage qu’il s’agit aussi de succès Toulousains, donc du Grand Sud-Ouest et de très bonnes nouvelles pour le Lot-et-Garonne…..nous verrons grandir le nombre d’Agenais qui choisiront de résider à Agen et d’aller travailler sur ces chantiers du futur. Le TGV qui mettra, dans 10 ans, dans 15 ans c'est-à-dire demain ou après-demain, n’en déplaise à M.Rousset – Toulouse à 20 mn d’Agen y contribuera….
* Succès économique avec le retour de la croissance et la baisse du chômage durant 8 mois consécutifs,
* Succès diplomatique avec la libération de Florence AUBENAS
* Succès de nos sportifs ….. Pensons, par exemple, à nos jeunes champions du monde, la nageuse Laure MANAUDOU et Ladji Doukouré.
Au niveau agenais aussi, où il y a pourtant beaucoup à dire sur l’immobilisme désespérant de cette municipalité et sur la guéguerre ridicule et lourde de conséquences qu’elle mène contre le président de l’agglomération, Jacques Clouché que je tiens à saluer ici…, les succès agenais 2005 existent…
Permettez-moi d’en choisir deux spécialement prometteurs pour notre avenir agenais, Bernard vous ayant déjà parlé des signes d’espoir néracais :
• D’abord, l’annonce faite le 14 novembre 2005 par Didier Douleau, Directeur de BMS-UPSA en Lot-et-Garonne.
BMS va construire un 3ème site de production au Passage, et y investir, dans les deux ans à venir, 50 millions d’euros.
C’est une grande et belle nouvelle qui n’avait rien d’automatique et qui confirme l’enracinement de notre locomotive industrielle chez nous à Agen.
Un grand bravo à tous ceux qui ont œuvré pour parvenir à ce résultat auquel j’ai essayé d’apporter ma pierre à Paris.
• Ensuite, l’ouverture de la licence de droit à Agen depuis la rentrée 2005
Ne nous y trompons pas : la nouvelle organisation des études universitaires suivant le schéma Licence, Maîtrise, Doctorat pouvait être une lourde menace pour l’avenir d’une antenne agenaise qui n’accueillait que les deux premières années d’études.
La licence de droit à Agen, c’est l’ouverture vers un premier cycle agenais complet non seulement en droit, mais aussi, nous l’espérons en langues, en sciences, etc…
------------
Bref, pour prendre une image de viticulteur, 2005 est un cru moyen et contrasté.
La France, le Lot-et-Garonne et Agen peuvent et doivent faire mieux en 2006.
Pour cela, nous n’éviterons pas de poser un diagnostic sans complaisance sur un certain nombre de difficultés majeures et structurelles qui étouffent notre pays.
Je veux d’abord vous parler des finances de la France et vous rendre compte des débats et des décisions qui ont marqué l’examen du budget 2006. Je suis heureux que ce débat sorte enfin des cercles restreints des experts parisiens et de nos séances nocturnes au Palais Bourbon pour devenir un grand débat national.
Je tiens en effet à vous dire, en conscience et en vérité, la gravité de l’état des finances de notre pays.
C’est pour cela que, bien avant le rapport Pébereau, bien avant les interventions de Dominique de Villepin, nous avons pris la décision d’en faire la Une du numéro 6 d’ « Agen Nérac Ensemble », notre journal d’équipe parlementaire.
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore par cœur, vous l’avez trouvé sur les chaises. Je ne reprendrai donc pas ce qui y est écrit.
Je veux seulement vous dire pourquoi le rétablissement de nos finances nationales est devenu pour moi la priorité des priorités.
Le statu quo ne peut plus se poursuivre et chacun de nous doit être un militant de la réforme et du mouvement.
• D’abord, parce que l’état des finances de notre pays interdit toute volonté politique forte :
Oui, Nous devons continuer à amélioration de notre système de soins, et donc la santé de chacun d’entre nous
Nous devons poursuivre notre lutte contre le chômage,
Nous devons lancer un plan « Marshall » pour nos banlieues,
Or aucune de ces priorités nationales ne sera mise ne oeuvre sans un Etat qui retrouve des marges de manoeuvres budgétaires.
• Ensuite, parce que l’Etat est tellement en difficulté qu’il n’arrête pas d’arbitrer à court terme contre les intérêts à long terme de la France. La privatisation des autoroutes en est un exemple concret.
• Mais, enfin et surtout, parce que nous sommes en train de faire peser sur les jeunes générations d’actifs une charge fiscale rendue déjà très lourde par l’évolution de la démographie.
Ne nous y trompons pas, les jeunes français, nos enfants, les miens, les vôtres ne l’accepteront pas et ils auront raison. Leur révolte fiscale, si nous ne l’évitons pas, se traduira un jour dans les urnes et menacera directement les fondements de notre solidarité nationale, à commencer par le niveau de remboursement de nos dépenses de santé et celui de nos retraites futures.
Il nous faut donc agir de façon beaucoup plus énergique encore que ce que nous avons fait depuis 2002. Comment ?
A tous ceux qui disent « ça ne marchera jamais », je veux dire : les suédois l’ont fait, les canadiens l’ont fait, alors pourquoi pas nous ?
Oui, ils l’ont fait.
Les Canadiens l’ont fait en baissant sur baisser les dépenses de leurs ans les dépenses de leurs ministères. Chez eux, le nombre de fonctionnaires fédéraux a diminué de 30 % Grâce à leur courage, leur déficit de 5,6 % du PIB en 1993 s’est transformé en excédent de 0,6 % en 2003.
Les Suédois aussi l’ont fait en réduisant les dépenses de toutes leurs administrations, sans exception. Ainsi, en dix ans, le nombre des ans après le nombre des fonctionnaires d’Etat suédois, est passé de 400 000 à 230 000, mais leurs salaires ont augmenté de 60 % pour un service rendu identique.
Donc c’est possible, mais ne nous mentons pas : Le remède sera difficile et désagréable.
Il passera d’abord par la baisse de la dépense publique, non à dose homéopathique comme cela est prévu au budget 2006, mais de manière significative.
Cela passera aussi par une réforme fiscale en profondeur pour l’adapter au monde d’aujourd’hui et améliorer son efficacité. Ces efforts ne seront acceptés que s’ils sont justes, c'est-à-dire respectant le principe même de l’équité.
Réforme de l’impôt, réforme de la dépense publique, réforme aussi de la Sécurité sociale et de son financement.
Là encore, enfin on en parle ! Même le Chef de l’Etat, lors de ses vœux, l’a fait, certes à mots couverts, mais enfin, il est entré dans ce débat.
Et heureusement : notre système finance la sécurité sociale par des charges sur les salaires. Dans les années 50, quand on comptait 8 actifs pour un retraité, le système marchait bien et a permis des avancées extraordinaires. Mais avec aujourd’hui 2 actifs pour un retraité, le système explose.
Et c’est normal ! Songez que l’euro qui vient du travail est frappé de 70 à 100 % de charges sociales, alors que l’euro qui évite le travail, celui qui vient de l’échange ou de la spéculation, ce qui n’est pas péjoratif, est libre de ces taxes.
Ne nous étonnons pas ensuite d’entendre le Président d’une des plus grandes sociétés françaises, ALSTHOM en l’occurrence - annoncer son ambition de faire de sa société « un groupe sans usines ». C’est-à-dire essayer de retrouver une compétitivité avec des pays où non seulement les salaires sont très bas mais surtout où ces charges n’existent pratiquement pas.
Chers amis, ce discours-là nous choque, nous heurte, mais il doit aussi nous interpeller. Ce qui est choquant, ce n’est pas la hausse du coût des soins : il n’y a que les biens portants pour trouver que ça coûte trop cher.
Ce qui est choquant c’est que nous soyons aveugles devant ce gouffre qui est là et que nous refusions d’agir pour financer notre protection sociale. Or, plus elle coûte cher, et moins il y a d’emplois chez nous pour en supporter le coût.
Tant que nous n’aurons pas rebattu les cartes, nous continuerons d’aller droit à l’asphyxie des salaires, à la feuille de paie qui ne progresse plus, aux fins de mois de plus en plus difficiles, à l’expatriation croissante des emplois, à la raréfaction des postes créés sur notre sol.
A ce stade de mon discours, laissez-moi vous raconter une petite histoire très pédagogique. Je la tiens de François Bayrou. Mais, rassurez-vous comme nous travaillons ensemble sur ce sujet capital pour notre pays, il n’y aura pas de problème de droits d’auteur entre nous….
C’est l’histoire de l’impôt sur les portes et des fenêtres. Nous sommes en 1798, sous le Directoire et les ancêtres de nos énarques ont une idée qui semble de génie.
La République cherche une base d’imposition juste, facile à vérifier, impossible à dissimuler. Elle trouve les portes et les fenêtres !
C’est plutôt bien vu : les riches en ont davantage que les pauvres, les châteaux plus que les masures, mais tous les foyers ont au moins une fenêtre et une porte. Les ateliers en ont davantage que les maisons, et les usines plus que les ateliers. On ne peut pas les cacher, et cela se contrôle d’un seul coup d’œil, y compris de la rue.
Et au début, on n’a qu’à se féliciter de l’idée. Et, allons-y, on augmente les taux. Et pendant vingt ans, il ne se passe rien. Et puis, au bout de quelques temps, dans un mouvement d’abord discret et ensuite irréversible, les portes, à Agen comme partout en France, se raréfient et les fenêtres se murent pour éviter de payer l’impôt
Eh bien ce qui s’est passé pour les portes et les fenêtres se passe aujourd’hui pour l’emploi et pour le travail en France : il est tellement taxé que l’emploi, et donc la richesse, s’échappent.
Il faut arrêter ça.
Si on veut répondre à la fatalité des délocalisations, au blocage du pouvoir d’achat, à la crise des classes moyennes, au chômage, il faut une orientation de rupture : il faut libérer le travail des charges accumulées qui pèsent sur lui.
Je ne parle pas d’une baisse, marginale, partielle, comme on en a fait quelques fois ces dernières années. Je parle d’un déplacement massif de ces charges, du travail vers un autre marqueur de l’activité de notre société.
Ce transfert, c’est moins de délocalisations, une vraie augmentation, forte, de la feuille de paie, du salaire direct, 10 ou 15 % dès qu’un tiers du transfert est effectué, et la création de bien des postes aujourd’hui gelés.
Alors naturellement, je sais bien que c’est une révolution. Mais c’est déterminant.
Sur quelles bases nouvelles envisager de recouvrer les sommes considérables qui sont ici en jeu ?
Après augmentation du salaire direct, Jean Arthuis, ancien ministre UDF des finances, défend l’idée de la TVA sociale, comme au Danemark où elle atteint 25 %. Il a raison de dire que l’avantage de cette TVA c’est qu’elle fait payer également les charges sociales par les produits fabriqués à l’étranger et les produits fabriqués chez nous, alors qu’aujourd’hui seuls les produits fabriqués dans nos frontières acquittent cette charge : une sorte de droit de douane à l’envers, en quelque sorte, qui frappe nos productions et encourage celles du voisin.
Je suis donc un militant fervent de la mise en place de cette TVA sociale.
Mais soyons conscients que la TVA sociale ne pourra supporter, à elle seule, de tels transferts. Elle devra être complétée par d’autres prélèvements, sans doute autour de la CSG et de la consommation d’énergies.
Chers amis, si je prends le temps de vous dire tout cela, c’est parce que cette question des finances publiques doit être au cœur du débat des prochaines échéances électorales de 2007. Et il n’y a que vous qui puissiez l’exiger. Franchement, si l’élection présidentielle devait se dérouler sans que cette question soit tranchée par les Français, alors, je le dis clairement : cette élection ne servirait à rien.
Alors, avoir des idées, c’est bien mais comment les faire gagner ?
Vous le savez, je suis centriste, UDF, démocrate-chrétien - pour moi tout cela c’est la même famille que je salue ici à commencer par Daniel Soulage, vrai grand frère pour moi à Paris comme à Agen - et je le resterai pour des raisons de fond qu’il est bon de rappeler :
D’abord, un ensemble de valeurs qui sont à la fois notre héritage politique, notre identité et la source de notre action à venir :
l’UDF, c’est d’abord un corps de doctrine fort, affirmant à la base son attachement aux droits de l’homme, mais aussi à son corollaire qui est la responsabilité personnelle. Ce double attachement fonde la « fameuse fibre sociale » de l’Udf et notamment l’importance que nous accordons au travail.
Et puis nous sommes d’indécrottables girondins…..sauf pour le TGV☺ Nous croyons viscéralement au vertu du terrain et affirmons plus que jamais, que dans une société complexe comme la nôtre, tout ce qui pourra être fait à la base, au plus près des personnes concernées, a toutes les chances d’être plus efficace que ce qui sera consolidé et centralisé.
Cette conviction de fer est :
• la source de notre attachement à tous les corps intermédiaires de notre société (les familles, les entreprises, les associations, les syndicats, etc.…),
• la source aussi de notre engagement pour la décentralisation,
• la source de notre volonté de construire un Etat et une Union Européenne efficaces, limités aux seuls domaines où la consolidation et la centralisation sont synonymes de progrès.
Ensuite, un attachement au pluralisme dans la vie politique française :
Je crois vraiment que les électeurs de droite et du centre sont dans leur immense majorité revenus de l’attraction qu’a pu exercer le projet d’un parti unique de la droite et du centre, notamment en 2002. Comme beaucoup d’entre eux, je suis donc à l’aise avec l’exigence d’autonomie et d’indépendance à laquelle nous appelle François Bayrou à Lyon le 28 Janvier.
L’indépendance, c’est la capacité de définir de manière autonome un projet politique, c’est surtout le droit sacré de pouvoir le défendre devant les électeurs à chaque fois que cela nous paraîtra nécessaire, ou tout simplement conforme aux intérêts de notre famille politique, à commencer par la mère de toutes les élections dans la Vème République, l’élection présidentielle. Cela n’est sérieusement contesté par personne au sein de notre électorat de droite comme du centre.
Et puis enfin, je porte un réel attachement à F.Bayrou : il incarne aujourd’hui légitimement ce projet de Centre fort et indépendant pour de multiples raisons.
Et donc, en ce qui me concerne, l’élection présidentielle se présente simplement et je vous invite à la voir aussi de manière naturelle et décontractée. Je serai bien sûr fidèle à François BAYROU au 1er tour en faisant campagne et en votant pour lui. Je soutiendrai ensuite le candidat le mieux placé de la droite et du centre au 2ème tour.
Mais cette fidélité et cette loyauté à l’UDF et à François BAYROU ne m’empêcheront jamais ni d’être libre ni d’agir selon ma conscience en respectant scrupuleusement le contrat passé avec vous.
Et je tiens devant vous à bien préciser les choses.
En tant que militant UDF, j’irai à Lyon le 28 janvier à Lyon pour notre congrès extraordinaire. J’y défendrai la contribution que j’ai rédigée appelant l’UDF à plus de démocratie interne, à la construction d’un projet politique audible et lisible par les Français et surtout à la clarification de sa stratégie d’alliance.
Mais, au final, en tant que Président de la Fédération UDF de Lot-et-Garonne je respecterai l’orientation que se donnera ma famille politique et la ligne d’indépendance qui y sera –sans doute - adoptée.
J’appelle d’ailleurs nos amis de l’UMP que je salue à leur tour chaleureusement à commencer par mon collègue Alain Merly, député de Villeneuve….mais chutt tellement Agenais et surtout véritable ami et les militants de l’UDF 47 à avoir les nerfs solides pour les 18 mois à venir. En Lot-et-Garonne, on le sait, chacune de nos deux familles politiques a un réel poids électoral et aucune victoire ne peut se construire seule. Il y aura une première mi-temps pour la fidélité aux orientations nationales de chacun. Il y aura après une deuxième mi-temps pour construire les alliances gagnantes à condition que chacun ait respecté l’autre dans la 1ère mi-temps.
En ce qui concerne mon mandat de député, les choses sont tout à fait différentes. Le seul contrat moral que j’ai dans l’exercice de mon mandat de député, je l’ai passé avec les électeurs d’Agen-Nérac, c'est-à-dire avec vous. Je sais ce que je leur dois, aux du premier tour, mais aussi à ceux du second tour, parmi lesquels des électeurs de l’UMP au premier tour.
Je n’ai pas oublié ce que j’ai écrit dans ma profession de foi et les neuf engagements que j’ai pris devant eux, devant vous. Pour vous, je l’ai resorti mes archives. La voici…. Et je vais vous relire le premier des engagements de cette profession de foi : « En homme libre et en conscience, je soutiendrai à l’Assemblée nationale l’action du Président de la république et du premier ministre» et bien c’est ce que j’ai fait en votant notamment la confiance au gouvernement Villepin, alors que la majorité de mes collègues députés UDF décidait de ne pas participer à ce vote. Membre à part entière de l’UDF et à l’aise dans ce parti, j’entends aussi rester fidèle, jusqu’au bout de mon mandat, aux engagements que j’ai pris devant vous.
-----------------
Voilà pour la France et pour la politique,…
Peut-être certains d’entre vous trouvent-ils cela un peu raide et austère. Il faudra des efforts, mais là encore, cela ne sert à rien de se verser un seau de cendres sur la tête et de battre sa coulpe…
Je suis sûr que nous avons les ressources nécessaires pour sortir de la crise que nous traversons. La France est à la fois un pays avec une longue tradition démocratique, un pays puissant et un pays d’avenir. Nous avons en nous les ressources morales et économiques pour remettre sur les rails non seulement les finances de notre pays mais aussi notre Nation.
Je voudrais vous insuffler, vous injecter presque ma conviction et mon espoir secret : La France est en train de redevenir ce pays où l’on travaille dur et où l’on vit bien….. Voilà Chers amis, ce que je voulais vous dire quant aux défis auxquels doit faire face la France et quant à mon parcours politique, quant à mon espérance française.
----------------
Actualités
Toute l'actualité de Jean Dionis
22/01/06 - Voeux du député au Stade ARmandie à Agen devant plus de 800 personnes
Réagir à cet article