Jean Dionis s’est rendu samedi 31 janvier, sur invitation de Michel Darréon, Président de la Communauté de communes du Mézinais, dans le mézinais pour prendre la mesure des dommages causés par la tempête du 24 janvier dernier et faire remonter les doléances des élus et des agriculteurs de ce secteur particulièrement touchés par cette catastrophe naturelle.
Le député, qui était accompagné de son suppléant Bernard Dalies, spécialisé sur les questions agricoles, a d’abord, une heure durant, fait le point à la mairie de Ste Maure de Peyriac avec les élus des sept communes de la communauté de commune du mézinais sur les dommages causés par la tempête et la gestion de l’après-tempête.
Constatant que toutes les communes avaient subi des coupures d’eau et d’électricité, mais que tout commençait heureusement à rentrer dans l’ordre, Jean Dionis a rappelé notre dépendance croissante à l’électricité et la nécessité pour les citoyens de réapprendre à vivre en « réseau dégradé » (lampes de poches, bougies …), « le sud-ouest étant inévitablement amené à subir d’autres tempêtes de même envergure dans le futur du fait de sa situation géographique, prêt du golf de Gascogne ».
Jean Dionis et Bernard Dalies sont ensuite allés à la rencontre des agents d’EDF réparant les lignes près de Ste Maure et ont pu constater l’ampleur des dégâts. Nombreux arbres effondrés, poteaux électriques en bétons coupés en deux … le député s’est dit surpris de l’intensité des dommages causés par la tempête.
Toujours accompagné de son suppléant, Jean Dionis s’est rendu en fin de matinée sur l’exploitation de Jean-Louis et Denis Carlesso. La serre de cet agriculteur a été complètement détruite par la tempête. Résultat : plus de 400 heures de travail et 3 000 euros de frais rien que pour remettre les bâches plastiques.
Les agriculteurs présents à ce rendez-vous lui ayant fait part de la bonne coopération engagée avec la Chambre d’agriculture du Lot et Garonne pour obtenir des dédommagements, Jean Dionis a aussitôt contacté Monsieur Barrault, directeur de la chambre d’agriculture du Lot et Garonne, pour lui demander de faire le nécessaire pour aider en urgence, en terme de moyens financiers mais aussi humains, la dizaine de serristes particulièrement touchés sur le mézinais.