02/02/10 - Question orale au gouvernement de Jean Dionis au sujet de la création d'emploi grâce à la croissance verte.

Monsieur le Président,
Mes chers collègues,

Ma question s'adresse à Madame la Secrétaire d'Etat chargée des Technologies vertes.

En août 2009, au terme d'un débat démocratique d'une qualité exemplaire, notre Parlement a adopté à l'unanimité la loi « Engagement national pour l'environnement », connue sous le nom de loi Grenelle 1.
Et déjà, les commissions de l'assemblée nationale travaillent sur la loi de mise en oeuvre du Grenelle.
Les centristes ont apporté dès le début et tout au long de ce processus politique un soutien enthousiaste à cette initiative majeure du Gouvernement.

Ils l'ont fait bien sûr pour des raisons environnementales dont l'objectif premier reste la lutte contre le réchauffement climatique.

Mais ils l'ont fait aussi pour des raisons sociales.

Nous sommes en effet convaincus qu'il est possible aujourd'hui de redéfinir une croissance économique dont les emplois verts seront un des moteurs.

Toutes les études confirment en effet le potentiel de cette croissance verte, estimé dans notre pays à 600 000 emplois.

En octobre 2009, vous avez installé 11 comités de filière pour identifier les freins et les besoins de chacune de ces filières à l'émergence de ces emplois verts.

En effet, ce potentiel ne se concrétisera pas seul et l'inadéquation entre les nouvelles offres d'emplois et les qualifications actuelles de nos demandeurs d'emploi ralentit le demarrage de ce mouvement d'ensemble.

Jeudi dernier s'est tenue sous votre autorité la Conférence nationale des métiers de la croissance verte.
Elle avait notamment pour objectif de préciser les liens à établir entre l'action de l'Etat et celle des territoires, en particulier celle des régions, qui assument une double compétence en matière de développement économique et de formation professionnelle.

Pouvez-vous nous dire, Madame la secrétaire d'Etat, quelles sont les mesures concrètes que compte mettre en oeuvre le Gouvernement pour faciliter la montée en puissance de la croissance verte « à la Française » ?
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