Mercredi dernier, le Premier Ministre confirmé s’est livré à l’épreuve imposée du discours de politique générale (lire http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2010-2011/20110065.asp#INTER_0 ) et il a eu le geste juste en demandant à l’Assemblée Nationale un vote de confiance sur sa déclaration de politique générale.
Force est de constater que ce n’était pas pour lui un exercice facile : Pour tracer la feuille de route de la « deuxième mi-temps » du mandat, Nicolas Sarkozy l’avait précédé lors de son intervention télévisée une semaine plus tôt. F.Fillon ne bénéficiait donc plus d’aucun effet d’annonce. Enfin, alors que l’exercice a tout son sens et toute sa force dans la foulée d’élections présidentielle et législative, lorsque l’exécutif a alors la force d’une légitimité toute neuve, F.Fillon s’exprimait à 18 mois seulement d’une nouvelle échéance majeure, à l’issue d’un conflit social majeur, ce qui affaiblissait nettement sa déclaration.
Alors que nous a appris François Fillon sur les orientations que va suivre le Gouvernement pour cette deuxième mi-temps du quinquennat ?
Sans surprise, François Fillon a confirmé les trois futurs chantiers majeurs de la fin de ce quinquennat, annoncé par le Président de la République une semaine auparavant. La création du 5e risque dépendance de l’assurance maladie est un impératif pour améliorer la situation de nos anciens et pour qu’enfin la société leur assure des conditions de vie dignes de la France du XXI siècle. Ce ne sera pas simple. Le coût de la dépendance est estimé à 22 milliards d’euros et il devrait atteindre les 30 milliards dans les prochaines années. Le nombre des plus de soixante-quinze ans devrait doubler au cours des prochaines décennies.
La réforme de la fiscalité sera elle aussi essentielle pour parvenir à concilier les impératifs budgétaires qui sont les nôtres, la compétitivité et l’attractivité de notre territoire pour les entreprises et l’équité face aux efforts demandés aux français. F.Fillon a complété le discours présidentiel en s’engageant à ce qu’elle soit neutre en ce qui concerne nos finances publiques. Nous en connaissons maintenant les lignes-forces politiques : Suppression du bouclier fiscal, suppression de l’ISF, remplacement de celui-ci par un impôt sur les plus values immobilières et mobilières, tout cela avec une volonté de convergence fiscale avec notre premier partenaire, l’Allemagne
Enfin, la justice sera le troisième chantier majeur de cette fin de mandat : réforme – plus que souhaitable - de la garde à vue, jurés populaires dans d’autres juridictions que les assisses - fera également l’objet d’un grand débat national pour rapprocher les citoyens des magistrats qui les jugent quotidiennement. Michel Mercier, nouveau Garde des Sceaux, aura la responsabilité politique de faire vivre les convictions centristes dans ce chantier.
Cette feuille de route politique répond aux exigences de l’intérêt national. J’ai donc voté la confiance à ce nouveau Gouvernement. La ligne générale de l’action gouvernementale est celle de la réforme et nous la soutenons, je la soutiens. Quand le Premier Ministre affirme qu’il « refuse toute idée d’usure ou de pause » car « le courage des réformes est plus protecteur que la quiétude de l’inaction », je me reconnais particulièrement dans ces propos volontaristes qui veulent faire de ces 18 derniers mois une période d’action et pas exclusivement un temps de campagne électorale
Plus fondamentalement, je me suis reconnu dans une politique générale qui regarde la mondialisation en face. Une des phrases les plus justes de François Fillon est clairement celle-ci : « Nicolas Sarkozy a proposé à la France d’assumer les réalités d’un monde qui peut nous déplaire, mais qui est le nôtre ».
Enfin, en tant que chef de gouvernement et chef de la majorité parlementaire, F.Fillon, comme d’habitude, a été sérieux, solide, brillant orateur pétri de culture française.
Alors Tout va très bien, madame la marquise ? Et F.Fillon est-il déjà canonisable ? Et bien non.
Il a peut-être suscité l’enthousiasme des parlementaires UMP. Pas le mien.
Chez les centristes, après avoir mal digéré le recul de notre présence au Gouvernement, la tonalité droitière, camp contre camp, « déjà en campagne » de son discours ne m’a pas plu. Elle est contradictoire avec la volonté de réformer de manière consensuelle et dans la concertation annoncée ci-dessus.
Enfin et surtout, ce discours a confirmé les lignes de fracture et de différenciation entre UMP et Centre. Ces différences, ce sont d’abord sur les finances publiques qu’elles apparaissent. En affirmant que « son premier engagement c’est qu’il n’y aura pas de hausse d’impôt » François Fillon a tenu un des dogmes de droite. Mais, nous le récusons clairement. Comment concilier cette promesse avec le poids écrasant des 1600 milliards d’euros de dette et les 8% de déficit public annuel et l’urgence d’un retour à l’équilibre ? Depuis plusieurs mois déjà, nous centristes avons pointé la nécessité d’expliquer aux français que notre situation financière ne pourrait pas s’arranger sans l’effort de tous. C'est-à-dire pour parler clair, en menant à la fois une politique forte de réduction de la dépense publique et une augmentation équitable des impôts. Après la faillite grecque, le plan de sauvetage pour l’Irlande et les inquiétudes grandissantes au Portugal, il est impératif de prendre conscience de la réalité de notre situation budgétaire.
Bref, François Fillon m’est apparu déjà trop engagé sur la voie de l’affrontement bloc contre bloc, UMP/PS. Les français n’attendent pas ça, il est trop tôt pour se positionner sur le terrain de la campagne présidentielle et je suis absolument convaincu que ce n’est pas le bon chemin pour gagner en 2012. Et, sur ce point, la conclusion de l’explication de vote du socialiste Alain Vidalies était aussi dure que juste : « Normalement, un discours de politique générale d’un nouveau Premier Ministre, c’est un rendez-vous avec les Français, mais il n’y a ni nouveau Premier Ministre, ni nouvelle politique. Chacun a compris que vous aviez rendez-vous non pas avec la France mais seulement avec l’UMP. »
J’ai voté la confiance à un homme, F.Fillon, à une politique – celle détaillée ci-dessus. Non sans réserve, sur les finances publiques et sur la sécurité notamment. La Banque de France a une belle devise : « La confiance n’exclut pas le contrôle ». Et bien en tant que parlementaire, en tant que centriste, je m’employer à faire vivre cette belle devise à l’Assemblée nationale dans les 18 mois à venir.
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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire
Une centurie.
Lorsqu'on commence à citer Vidalies pour appuyer la moindre démonstration la fin n'est pas loin en effet. On sauva le soldat Dionis une fois, la prochaine fois il se fera manger en famille : le bordel est au centre.
pfff
"Mercredi dernier, le Premier Ministre confirmé s’est livré à l’épreuve imposée du discours de politique générale et il a eu le geste juste en demandant à l’Assemblée Nationale un vote de confiance sur sa déclaration de politique générale."
Votre "lecture politique" me trouble. M. FILLON n'est en rien "confirmé" mais il s'est "imposé". Ce n'est pas la même chose ! S'il y a eu "confirmation" c'est du coté de l'Assemblée...Non du coté de l'Elysée. Pour moi, cela me fait penser à Louis XVI, qui a tenté de se séparer de Necker, et qui s'est vu contraint à le reprendre, sous la pression de...L'Assemblée Nationale et du Peuple de Paris !
Le "remaniement" n'a pas de sens, sur le plan gouvernemental j'entends. Ce n'est pas ici l'opposition ou bien la majorité parlementaire qui a demandé au Gouvernement, en la personne de M. FILLON, de mettre en situation son statut...C'est l'Elysée. Et c'est l'Elysée - en la personne de M. SARKOZY - qui s'est fait renvoyer dans ses buts par les parlementaires UMP, qui préfèrent un Premier Ministre de leur clan, qu'une nouvelle tête. FILLON est le Necker de la France. Soutenu par "le peuple de droite" et "les parlementaires" UMP, sinon de la "majorité".
Je trouve singulier que vous n'ayez pas perçu le "décrochage" élyséen et gouvernemental ! Car, au fond, c'est le seul élément intéressant. Le retour des "chiraquiens" en découle pareillement. En votant "FILLON" vous avez donc approuvé cette nouvelle "politique politicienne" puisque la "politique générale" et le Premier Ministre, eux, ne changent pas. Nul besoin de "confiance" pour adouber ce qui a déjà été.
"Force est de constater que ce n’était pas pour lui un exercice facile : Pour tracer la feuille de route de la « deuxième mi-temps » du mandat, Nicolas Sarkozy l’avait précédé lors de son intervention télévisée une semaine plus tôt."
Peu importait, puisque la politique en question, M. FILLON la soutient et met en place depuis 2007. La question n'était pas là. M. FILLON a fait un discours à l'attention de l'UMP et de ce parti seul. Le fait qu'il dise "s"appuyer" sur la "majorité" est en soit un défi lancé à l'Elysée. La "majorité" n"est plus "présidentielle"...Elle est "parlementaire".
Et désormais, M. SARKOZY peut dire ce qu'il veut, l'équipe gouvernementale est aux pieds de FILLON...Pas des siens. Mme BACHELOT, pour ex, ne doit sa continuité au Gouvernement que parce qu'elle a été imposé par FILLON à SARKOZY. Le fait que plusieurs "chiraquiens" - qui ne sont pas aussi hostiles à FILLON qu'ils le sont à SARKOZY - et quelques "villepinistes" se trouvent en "haut" du Gouvernement a aussi son importance.
"F.Fillon ne bénéficiait donc plus d’aucun effet d’annonce. Enfin, alors que l’exercice a tout son sens et toute sa force dans la foulée d’élections présidentielle et législative, lorsque l’exécutif a alors la force d’une légitimité toute neuve, F.Fillon s’exprimait à 18 mois seulement d’une nouvelle échéance majeure, à l’issue d’un conflit social majeur, ce qui affaiblissait nettement sa déclaration."
Croyez vous ? Moi je sens plutôt le vent tourné pour FILLON. Il a mis de son coté - vous ne pensez tout de même pas que MAM est un "choix" de SARKOZY ? - les "chiraquiens" et les "villepinistes". M. COPE est prêt à le soutenir contre SARKOZY et les "centristes" apprécient un chef "mou" comme FILLON. Si M. SARKOZY fond dans les sondages...Je ne doute pas un instant que les "centristes" du NC le trahiront pour sauver leur siège, comme ils l'ont fait dans un passé récent !
"Alors que nous a appris François Fillon sur les orientations que va suivre le Gouvernement pour cette deuxième mi-temps du quinquennat ?
Sans surprise, François Fillon a confirmé les trois futurs chantiers majeurs de la fin de ce quinquennat, annoncé par le Président de la République une semaine auparavant."
Où est "l'effet d'annonce" puisque cela faisait partie des engagements de 2007 ?
"La création du 5e risque dépendance de l’assurance maladie est un impératif pour améliorer la situation de nos anciens et pour qu’enfin la société leur assure des conditions de vie dignes de la France du XXI siècle. Ce ne sera pas simple. Le coût de la dépendance est estimé à 22 milliards d’euros et il devrait atteindre les 30 milliards dans les prochaines années. Le nombre des plus de soixante-quinze ans devrait doubler au cours des prochaines décennies."
On trouve pourtant, avec une facilité déconcertante 90 MILLIARDS pour financer les banques irlandaises...Qui c'est bien connu, n'ont pas d'actionnaires !
"La réforme de la fiscalité sera elle aussi essentielle pour parvenir à concilier les impératifs budgétaires qui sont les nôtres, la compétitivité et l’attractivité de notre territoire pour les entreprises et l’équité face aux efforts demandés aux français."
Les Français. Pour la "compétitivité" je vous rappelle tout de même que le moyen le plus simple s'appelle baisse de l'euro ! Et perso, je ne vois pas en quoi la fin de l'ISF va rendre plus "compétitives" nos entreprises...Sachant que cet impôt touche les particuliers, et a été vidé de son sens depuis belle lurette!
"F.Fillon a complété le discours présidentiel en s’engageant à ce qu’elle soit neutre en ce qui concerne nos finances publiques."
Et comment ? Ha oui...En supprimant le "grand emprunt" censé être sur trois ans, et qui avait pour but de nous rendre...Compétitif ?
"Nous en connaissons maintenant les lignes-forces politiques : Suppression du bouclier fiscal, suppression de l’ISF, remplacement de celui-ci par un impôt sur les plus values immobilières et mobilières, tout cela avec une volonté de convergence fiscale avec notre premier partenaire, l’Allemagne"
Quelle plaisanterie ! L'Allemagne n'est pas la France ! La France tire sa croissance par sa consommation...L'Allemagne par l'export. Par ailleurs, l'argument de l'Allemagne a été présenté pour justifier le bouclier fiscal...Avant qu'un démenti soit présenté par Angie ! Alors fondre sur l'Allemagne qui n'a pas la même "structure" que nous est, d'évidence, stupide.
La France est un pays agricole et de services. L'Allemagne un pays industriel. Quel point commun ?
Nos partenaires principaux sont autour de nous. L'Allemagne, elle, travaille surtout avec les pays de l'Est. Quelle nécessité d'une convergence ?
Le français est une langue qui nous permet d'échanger avec nos "anciennes colonies". L'Allemagne n'en a pas...D'où son commerce avec l'Est !
Pensez vous que le directeur commercial de Coca Cola ait la même stratégie qu'une société comme UBISOFT ? A l'évidence non ! Pourquoi "converger" sur l'Allemagne ? Un "libéral" comme vous ne connait il donc pas la théorie des avantages absolus et des avantages comparatifs ?
La France a des spécificités qui lui sont propres. L'Allemagne aussi. Alors, au lieu de faire du copier collé - qui ne marche jamais - ayez un peu le bon sens de mettre en valeur ce qui marche pour la France.
"Enfin, la justice sera le troisième chantier majeur de cette fin de mandat : réforme – plus que souhaitable - de la garde à vue"
Merci le conseil constitutionnel ! Au fait, QUAND le Parlement compte t il mettre ses votes en lien avec ses actes ? VOUS avez voté un traité qui donne à chaque citoyen européen le droit à une justice impartiale, indépendante. OR...Le parquet n'est ni l'un ni l'autre. Dixit la CEDH. Faut il une condamnation pour que vous changiez les choses - et teniez ainsi vos promesses : à quoi bon des "droits" si dans les faits ils n'ont aucune contrainte juridique ? - ou bien un peu d'anticipation va t elle venir aux parlementaires ? Je commence à en avoir marre de payer la fainéantise ou/et la négligence parlementaire ! C'est bien de signer/voter des traites. Les lire serait bien aussi !
"jurés populaires dans d’autres juridictions que les assisses"
Casse tête à prévoir. Cf site de Bilger et de Eolas.
"Cette feuille de route politique répond aux exigences de l’intérêt national."
Et l'emploi ? Je ne suis pas sur que la "dépendance" soit la priorité numéro 1 des Français...Des supporters de l'UMP, en revanche !
La "Justice" est un sujet imposé par le Conseil Constitutionnel.
Quant à la fiscalité, vu qu'on ne change rien, mais qu'on aggrave les choses, je ne vois pas où est, précisément, l'intérêt général !
"J’ai donc voté la confiance à ce nouveau Gouvernement."
Qui considère que les "centristes" n'y avait pas leur place. Centristes = incompétents ?
"La ligne générale de l’action gouvernementale est celle de la réforme et nous la soutenons, je la soutiens. Quand le Premier Ministre affirme qu’il « refuse toute idée d’usure ou de pause » car « le courage des réformes est plus protecteur que la quiétude de l’inaction », je me reconnais particulièrement dans ces propos volontaristes qui veulent faire de ces 18 derniers mois une période d’action et pas exclusivement un temps de campagne électorale"
Alors, là...C'est une farce !
"Plus fondamentalement, je me suis reconnu dans une politique générale qui regarde la mondialisation en face. Une des phrases les plus justes de François Fillon est clairement celle-ci : « Nicolas Sarkozy a proposé à la France d’assumer les réalités d’un monde qui peut nous déplaire, mais qui est le nôtre"
La France s'est adaptée au monde - savez vous que c'est la cinquième puissance au monde, en dépit de sa taille ? - M/ DIONIS. Mais entre s'adapter au monde, et s'y résigner, désolé...Non.
Il est facile, quand on est pas soit même confronté à la "mondialisation", d'appeler les autres à s'y résigner. Le jour où les politiques accepteront la concurrence pour eux mêmes..on verra s'ils sont aussi "résignés" ! J'en doute pour ma part !
"Enfin, en tant que chef de gouvernement et chef de la majorité parlementaire, F.Fillon, comme d’habitude, a été sérieux, solide, brillant orateur pétri de culture française."
S'il a prononcé la phrase plus haut...Certainement pas. La culture française est guerrière, rebelle, et ne se résigne jamais à une situation qui n'est pas bonne à son sens. M. FILLON est le type même d'adorateur de la mondialisation heureuse...Qui ne l'est pas pour le commun des mortels.
D'ailleurs, ses "defenseurs" les plus acharnés sont, souvent, sinon toujours...Des élus non confrontés à la concurrence, et des fonctionnaires payés grassement...Et je ne parle pas ici de l'enseignant ou de l'élu local...Mais bien des "hauts fonctionnaires" du style BARROSO, qui prône pour les autres la rigueur, mais la refuse quand elle risque de lui tomber dessus !
Alors Tout va très bien, madame la marquise ? Et F.Fillon est-il déjà canonisable ? Et bien non.
Il a peut-être suscité l’enthousiasme des parlementaires UMP. Pas le mien.
Chez les centristes, après avoir mal digéré le recul de notre présence au Gouvernement (lire http://www.jeandionis.com/blog.asp?id=18037 ), la tonalité droitière, camp contre camp, « déjà en campagne » de son discours ne m’a pas plu. Elle est contradictoire avec la volonté de réformer de manière consensuelle et dans la concertation annoncée ci-dessus.
Enfin et surtout, ce discours a confirmé les lignes de fracture et de différenciation entre UMP et Centre. Ces différences, ce sont d’abord sur les finances publiques qu’elles apparaissent. En affirmant que « son premier engagement c’est qu’il n’y aura pas de hausse d’impôt » François Fillon a tenu un des dogmes de droite. Mais, nous le récusons clairement. Comment concilier cette promesse avec le poids écrasant des 1600 milliards d’euros de dette et les 8% de déficit public annuel et l’urgence d’un retour à l’équilibre ? Depuis plusieurs mois déjà, nous centristes avons pointé la nécessité d’expliquer aux français que notre situation financière ne pourrait pas s’arranger sans l’effort de tous. C'est-à-dire pour parler clair, en menant à la fois une politique forte de réduction de la dépense publique et une augmentation équitable des impôts. Après la faillite grecque, le plan de sauvetage pour l’Irlande et les inquiétudes grandissantes au Portugal, il est impératif de prendre conscience de la réalité de notre situation budgétaire.
Bref, François Fillon m’est apparu déjà trop engagé sur la voie de l’affrontement bloc contre bloc, UMP/PS. Les français n’attendent pas ça, il est trop tôt pour se positionner sur le terrain de la campagne présidentielle et je suis absolument convaincu que ce n’est pas le bon chemin pour gagner en 2012. Et, sur ce point, la conclusion de l’explication de vote du socialiste Alain Vidalies était aussi dure que juste : « Normalement, un discours de politique générale d’un nouveau Premier Ministre, c’est un rendez-vous avec les Français, mais il n’y a ni nouveau Premier Ministre, ni nouvelle politique. Chacun a compris que vous aviez rendez-vous non pas avec la France mais seulement avec l’UMP. »
J’ai voté la confiance à un homme, F.Fillon, à une politique – celle détaillée ci-dessus. Non sans réserve, sur les finances publiques et sur la sécurité notamment. La Banque de France a une belle devise : « La confiance n’exclut pas le contrôle ». Et bien en tant que parlementaire, en tant que centriste, je m’employer à faire vivre cette belle devise à l’Assemblée nationale dans les 18 mois à venir.
OUAIS 18 MOA ,et moi et moi chantait DUTRONC ...
Alors ...18 mois , c'est koi ? 2 grossesses de 9 mois ! suivi d'une psychose puerpérale ...eh oui !
Quand on s'exprime ,1 bon discours a 2 composantes :
Dire kon est pour ...puis + tard kon est contre (on satisfait tout le monde ! )ainsi si nous FILLON du mauvais coton ,pas grave ,je suis pour ceux qui sont contre et inversement ,et surtout contre ceux ki écrivent comme les djeuns (fapadékoné ,on nait pas des beuh )
Oui mais 18 mois : LA FEUILLE DE ROUTE , après avoir tourné a droite toute, on tourne a gauche , c’était prévu " tu me laisses le poste PRÉSIDENT, tu as le FMI puis je te laisse le poste chaud en 2012 (époque de la révélation ) ,ça a été assez difficelle ...a tout arranger au niveau des penseurs du monde Mais comme je lis ,mr FILLON a raison :REFUSONS TOUTE IDÉE D'USURE OU DE PAUSE (usure des classes moyennes et pause pour les penseurs du haut ..)
18 mois pour se dire "les mecs ils ont défilés dans LA RUE " même après zon compris qui c'est le CHEF !!!eh ...tu gue...(pardon ) tu crie tu crie pas,pas besoin de te taper dessus , suffit de compter les jambes de la manif ,par des gens payés en jouant a la pelotte ou a la manille (pas au poker § ) ,multiplier par 2 pour les syndicats ,diviser par 4 pour le GVNT ,CECI SERVIRA D'EXEMPLE S'IL Y A D'AUTRES MANIFS EN CEE ; COQ'LUCHE philosophe connu a dit "ti bouf ti bouf pas ti crev quand même" (parlais du pneu ,ndlr) ,la "tiguel tiguelpa tit tais quand même " !!! 18 mois pour le FAIRE COMPRENDRE
MARIE LAFORET chantait POUR 9 MOIS DE PATIENCE ,ET DE SOUFFRANCE ,CADEAU ,la c'est 18 mois ,ce sera +dur enfin qui BERA vivra ...
En politique :TOUS ENSEMBLE ,tousse ensemble ,yeah yeah yeah ,attention a la grippe cochonne ,c'est FLU meme en politique
18 mois ...pfff c. long dirait GASTON LAGAFFE (psychologue connu) mais NON
faut sauver l'EURO !!! le peuple COMPREND RIEN ,tous des zin...non non des zinkoruptibles ,comme ELIOTT NESS et la prohibition .COMPREND RIEN LE PEUPLE :FAUT LE NOURRIR : euh ... WHISKY -LEAKS ,hic (pardon) :::::::
a dit :notre président a 1 sale caractère (mieux vaut 1 sale que rien du tout comme ....) mere KEL ne prendrait pas de risques, AIR-DOVAN le copain a VAN ROMPUY (notre roi ) a dit (censuré par la DGSE) même OBAMA aurait dit ils sont couyons en CEE ? même faut PAPEAUTER se dit-il et ne parlons pas de BERLUSCONI ,TOUS DES EXEMPLES POUR LA CEE ! ET LE PEUPLE COMPREND RIEN ,ce sont des matérialistes ne comprenant RIEN a la mondialisation et a la spéculation des rodeurs prédateurs ,qui comme des chats-rognards reniflent la CEE ,apres la THAILANDE ,ARGENTINE ,ISLANDE ...AU PROCHAAAIIIINNN DANS 18 MOIS CA FAIT PEUR .ces propos de WHISKY-LEAKS SONT 1 CRIME CONTRE L'HUMANITE ,exemple : a la cours de récré TRUC dit de MACHIN c'est 1 khon ,si BIDULE le répete ,la on EST MAL !!!MACHIN peut faire venir les meufs de la cité et violer TRUC !!! C'est COMME EN POLITIQUE INTERNATIONALE sauf que la il y a CONTRATS ENOOORMES , BOMBES ,SEXE PEZ ET ROCK AND ROLL !
Allez Allez APRES LE BLOC EST versus OUEST ,c'est UMP versus PS (et les autres ? CENTRES DIVERS DROIT allies aux VERTS mifugés -mi raisins ,et même si a chaque suffit sa LEPEN ,il faut plus pour COMPRENDRE : 18 mois de sous_france Bon allez bientôt NOEL mamère ,chantons "VILLEPIN ,viv'le pin ,viv'lepin de NOEL ,c'est pas long 18 mois
bankers !
"Ces différences, ce sont d’abord sur les finances publiques qu’elles apparaissent."
Vraiment ? Pourtant, n'avez vous pas voté, dernièrement, un texte abusivement appelé "réforme" qui va faire peser sur la jeunesse, le coût de la retraite pour des aides à l'emploi moindre...Tout cela pour, en plus, arriver à un texte si fantastique...Qu'on devra tout remettre sur la table en 2012 ! Contrairement à l'affirmation présidentielle - aussi crédible que celle de M. FILLON en 2007, qui nous déclarait que "les retraites sont prévus jusqu'en 2020"- tout ne va pas bien...Jusqu'en 2020 ! Il semble qu'on ait du mal à trouver l'argent pour payer les fonctionnaires !
"En affirmant que « son premier engagement c’est qu’il n’y aura pas de hausse d’impôt » François Fillon a tenu un des dogmes de droite."
Parce que le "nouveau centre" n'en a pas lui...De dogme, peut être, en "oubliant" sciemment qu'entre "augmenter les impôts" et "ne pas y toucher" (enfin...Ne pas toucher aux impôts...Les taxes, elles, pleuvent depuis 2007! Les convictions "centristes" sont fluctuantes...!) il y a...Faire des économies ? Notamment en luttant contre les gaspillages ?
"Mais, nous le récusons clairement. Comment concilier cette promesse avec le poids écrasant des 1600 milliards d’euros de dette et les 8% de déficit public annuel et l’urgence d’un retour à l’équilibre ?"
Mais fort simplement...M. DIONIS. En faisant preuve de...Bon sens. Demandez vous comment un homme ne connaissant rien à la finance, a réussi à remettre le pays sur pied...En deux ans ! L"homme s'appelle Napoléon. Il a - entre autre chose - réussi à sortir la France d'un engrenage financier commencé sous Louis XIV. Comment ? En...Rationnalisant les choses.
Et bien, vous n'avez qu'à suivre le même chemin...Tout en ayant moins de difficulté...Vous n'avez pas, à ce que je sache, en plus de ce problème, des guerres à mener, et un pays à unir !
Les "réponses" se trouvent justes sous vos yeux. Vous ne voulez, tout simplement, pas les voir. Elles s'appellent DDHC et Cour des Comptes.
Vous êtes dans la situation de "faiseur de roi". Et bien utilisez vos atouts ! Non pas en faisant inscrire dans la Constitution une interdiction de déficit qui sera vite remise en cause par des dérogations via la loi organique...Mais en faisant respecter par le Gouvernement la DDHC...Et les avis de la Cour des Comptes.
A t on besoin d'une Cour des Comptes...Si ni le Gouvernement - ce qui semble normal - ni le Parlement - ce qui l'est assurément moins - n'écoute ses avis ? Tous vos collègues européens et mondiaux le font...Eux. Vous...Non. Les 1600 milliards d'euros qui nous posent souci...Seront vite évacués, si vous mettez au sommet de la "fidélité" la DDHC et les avis de la Cour des Comptes.
Ex : la Cour dit que telle mesure - les aides aux entreprises - profite exclusivement aux grosses sociétés (qui ne créent pas d'emplois en France) et que cela génère des effets d'aubaine. Et bien, au lieu de voter pour la poursuite de ce vol organisé de la dépense publique...Mettez y un terme !
Ex : la Cour explique que les niches fiscales sont loin d'être toujours satisfaisantes. Et bien allez voir M. MIGEAUD, et demandez lui de pointer les niches qui lui semblent les plus problématiques. Libre à vous de prendre d'autres avis...Mais ne faites pas travailler les gens pour des prunes.
Cela vaut pour toutes les "administrations indépendantes". De la CNIL à la HALDE en passant par le CES ou HADOPI. Ils vous servent ? Gardez les. Ils n'ont aucune utilité ? Supprimez les. Point barre !
Et pour la loi...Même chose. Imposez vous non de Dieu ! Connaissez vous le coût d'une "loi" M. DIONIS ? Notamment quand elle a été faites en quatre vitesses chrono ? Et bien cela coûte bonbon. Il y a bien sur le coût du parlementaire : nous en payons 577 pour la présence d'une petite centaine en étant gentil. Il y a le coût "administratif" : papier, "petites mains", stylos, eau, électricité, sécurité, etc.
Je suis prêt à payer - écoutez bien - 20 000 euros par mois (oui, je ne mens pas) chaque député...A TEMPS PLEIN, qui fera dans l'année...6 LOIS UTILES POUR LE PAYS et utilisera le reste de son temps en CONTROLE DU GOUVERNEMENT. Quant à ledit GOUVERNEMENT, je suis prêt à payer chacun de ses membres 12000 euros A TEMPS PLEIN (M. JUPPE à ses voyages payés par la France !) si ceux ci font des projets de loi...CONFORMES A LA DDHC. Le reste du temps, j'attends des Ministres qu'ils mettent en oeuvre les projets de loi INTELLIGEMMENT.
Ne pensez vous pas, du reste, que cela serait fort agréable ? Plutôt que de se repasser, année après année, les mêmes textes, sur des sujets récurrents...Pourquoi ne pas faire des LOIS qui DURENT ? La première contrainte d'une entreprise (et qui la pousse à fuir le pays) ce n'est pas l'imposition...Mais le coût de l'embonpoint législatif. Quand je dois changer, toutes les trois minutes, mes process parce qu'un député a eu une idée loufoque...Et bien oui, je regarde vers l'extérieur, parce qu'en Allemagne, pour ex, les députés ont conscience de la dignité de leur charge, ils ont compris que faire la loi n'était pas un jeu. Que cela avait une influence notable sur la vie de milliers d'individus. Lesquels forment la Nation.
"Depuis plusieurs mois déjà, nous centristes avons pointé la nécessité d’expliquer aux Français que notre situation financière ne pourrait pas s’arranger sans l’effort de tous."
C'est pour cela que les "éfforts" que vous demandez ne concerne pas les banquiers ? 90 MILLIARDS D'EUROS POUR, non pas, l'Irlande...MAIS LES BANQUES IRLANDAISES ! Lesquelles n'ont pas d'actionnaires, bien sur ?
"C'est-à-dire pour parler clair, en menant à la fois une politique forte de réduction de la dépense publique et une augmentation équitable des impôts."
Vous connaissez le salaire moyen des Français, M. DIONIS ? Vous savez que les Français sont déjà les plus taxés au monde ? Où allez vous chercher l'argent ? Dans des maisons sans toit ? Ou dans des portefeuilles où ne figurent que des crédits à la consommation ?
Le mot GASPILLAGE ne vous vient, étonnement, pas à l'esprit ! Pourtant, du gaspi, il y en a beaucoup. Et que fait le Législateur pour lutter contre ce fléau ? Et bien rien? En témoigne les rapports de la Cour des Comptes !
Si la "droite" ne veut pas augmenter les impôts (les taxes en revanche, là, pas de tabous !) si la "gauche" ne voit que cette solution...Ne pensez vous pas qu'il serait bon d'avoir une approche plus...INTELLIGENTE ?
Un citoyen "lambda" qui a des difficultés financières, cherche d'abord à enlever le superflu. Pourquoi ne pas procéder de la même manière avec l'Etat ?
A t on besoin que les collectivités territoriales aient : un budget comm ? Des voitures de fonction ? Des "temples" ?
Pourquoi - alors que le Législateur ne peut ignorer la chose - ne faites vous toujours rien pour supprimer la règle stupide qui veut que lorsqu'un élu (ex M. LAGARDE) fait une bonne gestion des deniers publics...On lui cherche des noises ? Alors que cela ne sera pas le cas pour un élu "dépensier" qui mieux encore se verra récompenser pour ses "largesses"...Par l'Etat ?
Pourquoi, de la même manière, ne pas "révolutionner" l'impôt, en faisant "participer" les citoyens ? Ceux ci pourraient se voir offrir la possibilité de choisir comment ils répartissent leur impôt. Quelque soit son montant.
De cette manière, les Ministres auront un "budget" défini par le Peuple...Plus de "Cour" à Matignon pour obtenir un budget ceci cela, parce qu'on est le pote d'untel. Là...La répartition se fera en fonction des impressions des Français eux mêmes. Après, libre au Législateur, en se fondant sur le budget x ou y, de définir "comment" ce budget sera employé. La "gestion" sera toujours prérogative parlementaire...Et je dirai même que le Parlement y gagnera, puisqu'aujourd'hui les finances sont "tenues" par le Gouvernement.
"Après la faillite grecque, le plan de sauvetage pour l’Irlande et les inquiétudes grandissantes au Portugal, il est impératif de prendre conscience de la réalité de notre situation budgétaire."
Et bien qu'attendez vous pour faire un "grand emprunt" auprès des Français...Visant à payer tous nos "créanciers" étrangers ? Il ne faut pas être complètement aveugles. Les pays qui sont pour le moment le mieux...Sont les pays dont la dette est détenue par "l'intérieur". Or, ce n'est pas du tout le cas de la France.
Si demain vous appeliez les Français - en montrant l'ex, cela va de soi - à "acheter" la dette de l'Etat pour rembourser les créanciers étrangers...Le pays serait bien plus "solidifié". En effet, vous enverriez un "message" très parlant aux agences de notation : fini l'amusement, maintenant nous sommes prêts à rendre compte.
Pourquoi ? Parce que les agences de notation savent que les Français, s'ils détiennent la dette de leur pays, qu'ils aiment, ne vont pas demander un remboursement des "bons du trésor" qu'ils détiennent quand le pays va mal ou traverse une crise...Ce que font tous les créanciers "étrangers". Et les agences seront d'autant plus satisfaites, qu'en mettant les créances du pays dans les mains des Français...Naturellement, on rend les "politiques" dépendants desdits créanciers "nationaux" lesquels vont rester calmes pendant la tempête, mais sauront réclamer leur dû en période d'accalmie ou de croissance...Empêchant ainsi qu'on utilise la "cagnotte" à d'autres fins que le remboursement des dettes.
"Et bien en tant que parlementaire, en tant que centriste, je m’employer à faire vivre cette belle devise à l’Assemblée nationale dans les 18 mois à venir."
Vous pouvez commencer à le faire dès à présent. En demandant à M. FILLON des explications sur les 90 MILLIARDS versés AUX BANQUES IRLANDAISES. (Les Irlandais, eux, ne toucheront pas un cent)
D'autre part, vous pourriez peut être nous expliquer en vertu de quel traité, ce "fond" est créé...Sachant que le traité de Lisbonne prohibe toute "aide" financiaire à un pays. Je commence à en avoir marre qu'on capitalise les bienfaits et qu'on mutualise les pertes ! Tout cela au profit des bankers qui n'ont pas versé un cent pour leur bétise récurrente !
J'aimerais bien aussi quelques explications sur la position française quant aux risques que fait peser la FED sur la France. Cette dernière a en effet récemment racheté pas moins de 600 milliards de dollars en bons du Trésor américain !
Cette décision stupide ouvre le bal à une situation de banqueroute universelle (les Etats ne font pas "faillite" mais "banqueroute") aux conséquences désastreuses qui se traduira par de l'hyperinflation, une flambée des tarifs des matières premières, et un krach obligataire.
Ce n'est pas bien compliqué.
1. Endettement pour renflouer les banques
2. Dégradation incompréhensible de la note des obligations souveraines d’un Etat par les agences anglo-saxonnes
3. Spéculation effrénée des fonds "internationaux" contre ces obligations
4. Explosion du taux
5. Appel au secours de l’UE
6. L’UE appelle le FMI
7. Mise sous tutelle d’un nation par le FMI et le seul Conseil de l’UE
8. Perte totale de souveraineté
9. éradication des systèmes sociaux.
MARRE !
On a déjà dégusté l'an dernier - et ce n'est pas terminé - et le Législateur fait tout pour remettre le couvert ! MARRE !
Et bien moi je crois que je vais faire comme ERIC CANTONA ! ! En attendant que les élus se décident à servir LA FRANCE - mission numéro 1 - plutôt que de servir les intérêts des ROTCHILDS et cie !
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/11/les-contribuables...
POUVEZ VOUS ME DIRE EN QUOI LES BANQUES SONT ELLES SI IMPORTANTES QU'ON DOIT TOUT BRADER POUR ELLES ?
Rappel :
La soi-disant aide à l'Irlande est en fait une aide aux banques occidentales (dites "irlandaises") - essentiellement allemandes et britanniques. Car celles-ci ont garanti à l'Irlande près de 40 pour cent de tous les crédits étrangers. Bref...JE VAIS BANQUER PARCE QUE LES BANQUES ONT FAIT DE MAUVAIS PLACEMENTS !
Dommage que l'Etat ne me donne pas autant QUAND JE FAIS DE MAUVAIS CHOIX, MOI !
Quel intérêt dites moi ?
Si le pays devait se déclarer en "faillite", les banques occidentales auraient un grave problème. Bah oui...Il faudrait qu'elle demande à leurs actionnaires de sortir le chéquier ! Mieux vaut demander au contribuable...Tellement plus simple n'est ce pas ?
S'il s'agit de montrer à l'opinion publique que les instances européennes sont en mesure de surmonter la crise financière européenne...Alors, c'est raté. Les citoyens comprenant parfaitement la vraie leçon du truc : plus tu fais de conneries, plus tu es aidé. Trop honnête ? Banque pour les autres !
Si l'objectif était, enfin, d'apaiser les marchés financiers...On n'y est pas encore parvenu, … comme le montre la perte de valeur de l'euro face au dollar !
Je vais me faire Anglais...Ils ont tout compris là bas :
-quand leurs banques vont mal, on va pleurer à Bruxelles...Et hop 90 MILLIARDS pour les banques anglaises...Sans demander un rak aux Anglais en plus, car non membres de la zone euro.
-quand il y a un souci d'immigration...No souci...Pas d'accord de Shengen.
-Budget UE ? Pas un rak. Pendant ce temps là, nous on continue de donner bêtement des fortunes pour toucher des miettes.
MARRE !