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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Objectif plein emploi : une nouvelle étape franchie cette semaine

Publication : 25/01/2008  |  19:20  |  Auteur : Jean Dionis

Je tenais à vous parler cette semaine d'un projet de loi approuvé par l'Assemblée Nationale dans la nuit de mercredi à jeudi qui me semble particulièrement opportun dans la lutte contre le chômage.

Il s'agit du projet de loi sur la réforme du service public de l'emploi présenté par Christine Lagarde, ministre de l'Economie, qui prévoit la fusion de l'ANPE et de l'Unedic.
Ce qu'on appelle « service public de l'emploi » correspond à l'accompagnement des personnes à la recherche d'un emploi, à savoir le placement, l'indemnisation, l'insertion, la formation et il est assuré par les services de l'Etat chargés de l'emploi et par les organismes de l'assurance chômage.

Je suis persuadé que l'action publique peut jouer un rôle efficace dans la lutte contre le chômage, et notamment par un levier puissant que les économistes appellent « l'appariement optimal entre offre et demande de travail » : il s'agit de faciliter la rencontre entre ceux qui cherchent un emploi et ceux qui proposent du travail et c'est ce que ce texte tente d'améliorer en France.

Or, en France, on constate que seulement 40% des emplois vacants sont notifiés à l’ANPE et entre 200.000 et 400.000 offres d’emploi seraient insatisfaites.

Et la France se caractérise par une multiplication de structures et d'institutions participant au service public de l'emploi. Cette réforme vient d'une comparaison avec ce qui ce fait de mieux dans les autres pays européens, et c'est Jean-Louis Borloo, alors maire de Valenciennes, qui avait mis en oeuvre le premier cette idée qui consiste à coordonner dans sa ville (où le taux de chômage avoisinait les 25%) tous les acteurs au service de l'emploi dans des « maisons de l'emploi ».

L'énergie et la volonté de réussir de notre actuel Ministre de l'Ecologie avait abouti à des résultats spectaculaires (avec d'autres politiques locales innovantes pour améliorer la situation de l'emploi, il est arrivé à une baisse de moitié du taux de chômage!) et il a ainsi démontré que le chômage n'est pas une fatalité à condition que l'on utilise les deniers publics de manière intelligente.

Les progrès réalisés ces dernières années ont ainsi montré l'intérêt d'une rationalisation de l'organisation du service public de l'emploi et incitent à franchir une nouvelle étape. La fusion des structures permettra au rapprochement opérationnel de produire son plein effet, en mettant un terme aux complexités qui découlent inévitablement de la coordination d'entités aux statuts et aux règles de fonctionnement interne si différentes que l'ANPE et les Assedic.

Le nouvel opérateur sera chargé du placement des demandeurs d'emploi et de leur indemnisation. Il s'adressera à deux catégories d'usagers : les demandeurs d'emploi et les employeurs. Les personnes qui disposent déjà d'un emploi mais qui veulent en changer auront bien sûr également accès à ses services.

« En matière de lutte contre le chômage, on a tout essayé » déclarait François Mitterrand, désabusé, lors d'un entretien télévisé en 1993.

Je suis conscient de la difficulté du défi du plein emploi, et je ne vous cache pas qu'il m'arrive aussi de ressentir aussi parfois un petit découragement lorsque mes efforts et mon travail ne sont pas couronnés de succès, mais je crois profondément à la valeur du travail et je suis intimement convaincu que le chômage, le travail précaire et l'inactivité forcée sont un gâchis humain, social et économique.

C'est pour cette raison que je préfère de loin le volontarisme et l'action, et à l'image de Nicolas Sarkozy qui a fixé pour objectif de ramener en France le taux de chômage à 5% en 2012, je crois qu'il existe encore de nombreuses pistes à explorer pour améliorer l'efficacité de l'action publique en matière d'emploi.

Si les agenais m'honorent de leur confiance, je mettrai toute mon énergie, avec mon équipe, à favoriser l'emploi à Agen, et comme Jean-Louis Borloo, c'est à dire en m'inspirant des meilleurs exemples de politiques locales de développement et en les adaptant aux spécificités de notre ville, je suis résolu à transformer Agen en une ville modèle pour l'accés à l'emploi de tous.

Amitiés .

Les réactions

ANPE/UNEDIC

La fusion de ces deux organismes sera trés certainement efficace comme le seraient d'ailleurs encore mieux la supression ou la restructuration de plusieurs étages de nos administrations tentaculaires et autres "machins" de notre mille feuilles !

Les premières tentatives de réformes sont bien maigres, nous sommes nombreux je crois à être un peu déçus du manque de courage de nos gouvernants pour s'attaquer aux racines de nos maux.

Etablir un diagnostic, le faire comprendre à tous et faire les réformes nécessaires voilà ce que beaucoup attendaient !
Pour l'instant on ne voit que des actions certes dans le bon sens mais trop timides et plus grave trés dispendieuses car on constate à nouveau que de tous cotés il ne faut pas bousculer les positions!

On a l'amertume de constater que dans notre pays finalement les grandes réformes ne se feront pas.

LES CIVILISATIONS MEURENT POUR NE PAS VOULOIR COMPRENDRE ET ENCORE MOINS S'ADAPTER AUX EVOLUTIONS.

Pour réellement s'en sortir l'aspirine et les calmants ne suffiront pas, c'est d'un traitement de choc salutaire dont notre pays a besoin sinon les perfusions de survie venant d'ailleurs nous guettent !

48 rt

bonjour monsieur le député
il n'y a pas de fumée sans feu, méfiez vous du ministère de la défense, il ont surement prévu de déplacer le 48 rt
se serait une véritable catastrophe pour agen
battez vous je vous en supplie afin de garder nos militaires, il amènet de l'emploi et du pouvoir d'achat
agen sans ses transmetteurs ne serait plus agen, c'est exactement comme si nous perdions le sua
il faut se battre avant que la decision ne soit prise, c'est maitenant du domaine de la politique
nous croyons en vous, ne laissez pas tomber les militaires
sinceres salutations

Privé contre public, combat bien disproportionné !

La lutte contre le chômage, un fait de société devenu coutume politique !
Rien ne sert de légiférer si le mal n'est pas pris à la base...

Me Christine Lagarde, ministre de l'Economie, s'est-elle posée réellement la question de savoir quelle était l'origine du mal et souhaite-t-elle vraiment faire travailler l'ensemble des populations concernées par ce fléau du XXe siècle ? A en croire le mensonge perpétuel des chiffres tronqués du chômage, la constante volonté politique de venir modifier cette situation n’en donne que l’illusion !

Du quinquagénaire, laissé sur la touche parce que socialo-politiquement devenu impropre à notre « société fiction » où le durable et le sûre ont laissé leur place à l’illusoire aseptisé ; du travailleur aux contrats précaires et autres stagiaires jetables ; nouveaux manants interchangeables de l’époque mondialiste, travailleurs pauvres victimes des tenures boursières internationales !

L'ANPE et l'Unedic ne peuvent rien contre cela. Quand les restes sont partagées, entres les légions de « Monster, Viadeo, Jobcible, aideemploi, cadreonline, talenup, puissancecadres, pluscadres et autres dixaines de emploisenligne », seuls quelques misérables offres de stages et autres propositions de distributions de journaux, de ramasseurs de clopinettes en tous genres demeurent à l’ANPE. Alors ne parlons plus de services publics dans de telles conditions en revoyant même notre copie et notre bloc constitutionnel (Art. 11 au préambule de la constitution du 27 oct. 1946)!

Aucune cohérence entre les actions de l’exécutif et d’un ministère à un autre. Ce n’est pas seulement à l’ANPE qu’il faut changer les choses…Car ou se trouve la cohérence entre des mesures, prétendu pour l’emploi quand on vide les caisses de l’Etat avec le « bouclier » et les mesures fiscales s’y référent, que les impôts ne rentrent plus parce que deux contribuables sur cinq ne gagnent pas assez et que des heures sup. à 25% sont données à ceux qui ont un emploi évitant de fait d’embaucher ceux qui n’en ont pas !

Pour Agen maintenant, je me souviens, il y a vingt ans, au début des années 80’ que jamais l’on ne pouvait rencontrer misère sur ses trottoirs. J’y suis chaque semaine pour y étudier et aujourd’hui y rencontre au cœur même, quatre à cinq clochards et ce n’est que le début à mon avis !
Xavier Moreau

Sans blague, le réveil?

[Pour Agen maintenant, je me souviens, il y a vingt ans, au début des années 80’ que jamais l’on ne pouvait rencontrer misère sur ses trottoirs. J’y suis chaque semaine pour y étudier et aujourd’hui y rencontre au cœur même, quatre à cinq clochards et ce n’est que le début à mon avis !
Xavier Moreau]

Et oui l'époque ou le libéral VGE finissait de diriger la France et ou un Raymond Barre avait des comptes publics excédentaires .. Mietterand-Mauroy arrivent la rose aux dents et Caisses vidées en 3 ans, dette publique qui explose s'en s'arrêter depuis de concert avec une paupérisation croissante. C'est certain que dans un monde ou les anciens pays pauvres veulent maintenant leur part du gâteau (l'enrichissement global du monde est un fait) les futurs anciens pays riches vont devoir repenser leur stratégie économique, si ce n'est pas déjà trop tard. L'économie ne fait que refléter la somme des efforts individuels à produire de la richesse. Beaucoup de chefs d'entreprises et autres acteurs économiques critiqués à tous feux n'ont pas le temps de faire la leçon sur les forums : les politiques, les inactifs et quelques gogos par contre sont dans leur domaine.

Agen-même

C'est avec une sincère ampathie que je réagis à votre sujet sur l'emploi. De nombreuses personnes en sont dépourvues et des actes significatifs modifieront la citoyenneté.
Pour Agen, car c'est quand même ce qui nous concerne et nous fera voter pour vous, avez-vous des emplois de proximité à offrir aux jeunes:
ont se plait qu'Agen vieillit et risque de se dépeupler du fait de nouveaux emplois difficiles à développer. Dans quel axes peut-on redynamiser cette ville qui, il y a quelques années n'attendait qu'un nouveau souffle grâce à l'implentation d'Universités de pointe pour partir vers l'avant?

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