Après nos fortes émotions sportives –Coupe du Monde de Football, Tour de France – qui ont alimenté mes dernières chroniques, le calme tout relatif de l’été me permet de reprendre et de terminer ma trilogie sur le Centre.
Beaucoup d’entre vous m’ont dit : « D’accord pour le premier tour de l’élection présidentielle, (voir www.jeandionis.com, la rubrique : le centre (II)), mais reste le deuxième. Quelle sera votre position ? »
A tous ces impatients, je réponds inlassablement : « A chaque jour, suffit sa peine. »
Le premier tour de l'élection présidentielle créera, en effet, un paysage politique nouveau qu'il conviendra d'analyser et de prendre en compte. Nous ne sommes pas à l'abri de résultats exceptionnels qui appelleraient, en retour, des comportements exceptionnels. N'ayons pas la mémoire courte. Qui avait prédit, en 2002, le deuxième tour Chirac-Le Pen ?
Ceci dit, je ne veux pas esquiver la question. Car, l’honneur et le courage, en politique, c’est de choisir publiquement.
Choisir, c’est certes choisir une femme ou un homme comme Président. Mais, c’est d’abord choisir une ambition pour notre pays et donc un cap à tenir.
Et quatre ans de présence active à l'assemblée nationale m’ont apporté toutes les preuves nécessaires de l’archaïsme du Parti socialiste français, tel qu'il est aujourd'hui et non pas comme certains le rêvent.
Prenons un seul exemple : les retraites. Chacun sait que la loi Fillon va dans le bon sens et qu’il faudra même la compléter. Et bien, le parti socialiste, dans son projet, propose de l’abroger avec, pour conséquence inévitable, des menaces sur le niveau des retraites de nos anciens ou les charges sociales payées par les actifs.
De cet archaïsme là, je n’en veux à aucun prix pour mon pays.
La réponse aux défis auxquels doit faire face la France passe, donc, à mon avis, aujourd’hui par une véritable alliance de gouvernement entre l’UMP et l’UDF, largement ouverte à plusieurs autres courants de pensée (je pense, entre autres, à certaines sensibilités écologistes et à la société civile). Cette véritable alliance de gouvernement a cruellement manqué à cette mandature.
Logiquement et, sauf circonstances exceptionnelles, je soutiendrai, donc, au second tour le candidat du centre ou de la droite le mieux placé.
Et, je dis à tous, militants et sympathisants du centre et de la droite, qu’au-delà de notre attachement légitime à chacune de nos familles politiques, rien ne sert de faire un bon premier tour si c’est pour tout perdre en final au deuxième. Alors, Keep cool everybody !!!!
Comme vous le voyez, j'entame cette année électorale avec une pêche d'enfer ! En attendant, je vais m'y préparer activement en emmagasinant soleil, vitamines et sommeil (vivement les vacances !). Mon petit doigt me dit que cela pourrait être utile en 2007 !
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