La rentrée se profile. Le souvenir de la canicule de Juillet dernier s’estompe doucement…..
Et si nous en profitions pour réfléchir « à froid » sur ce que deviennent notre Aquitaine, littéralement Aquae terra, terre des eaux, notre Lot et Garonne bien sûr ….
En matière de politique de l'eau dans le département, l'urgence est de prendre la mesure des conséquences du réchauffement climatique. En effet, la température moyenne dans notre département a augmenté de deux degrés en 60 ans et les accidents climatiques de sécheresse deviennent de plus en plus fréquents. Il est donc urgent de concevoir à nouveau une politique ambitieuse de constitution de nouvelles réserves en eau et ceci à la fois concernant les réserves de proximité (lacs collinaires etc...), les réserves fluviales (barrages sur nos principaux cours d'eau) et les réserves de montagne (grands barrages hydrauliques).
Cette nouvelle politique de constitution de réserves en eau appelle de profonds changements sur le plan législatif européen et national. Une opportunité nous est offerte d'ouvrir ce chantier à l'occasion des travaux parlementaires sur le projet de loi sur l'eau débattu actuellement au parlement. Je compte y être particulièrement actif.
Bien entendu, cette politique de constitution de nouvelles réserves en eau doit être complémentaire d'une véritable politique d'économie des ressources en eau (sur le plan de la consommation individuelle, comme collective).
Pour le Lot-et-Garonne, compte tenu de l'importance des filières maraîchères, arboricoles et des grandes cultures irriguées, il s'agit d'un enjeu majeur.
Une priorité toute particulière devra être donnée à l'aménagement de la Garonne. A cet égard, la comparaison entre le Lot et la Garonne en été est édifiante. Même pendant les périodes de sécheresse, le Lot reste bien alimenté grâce à l'ensemble de barrages présents entre Fumel et Aiguillon. Ceux-ci permettent non seulement une irrigation régulière de la plaine du Lot mais une véritable activité touristique fluviale sur cette rivière. A contrario, aux mêmes périodes, la Garonne devient un véritable « oued » pratiquement asséché avec des débits de misère (15 m3 par seconde). Ces débits posent d'énormes problèmes, d'abord au fonctionnement de la Centrale de Golfech qui doit rejeter des eaux très chaudes, ensuite aux irrigants et enfin aux stations d'alimentation d'eau potable, sans même parler de l'enjeu touristique. Il est urgent de faire de l'aménagement fluvial de la Garonne une vraie priorité. Celle-ci est un magnifique fleuve qui pourrait être un atout touristique majeur (circulation fluviale, canoë kayak, ski nautique, pêche...) mais aussi piste cyclable, circuits piétonniers et équestre sur les berges. Il s'agit là d'un projet structurant à l'échelle du département tant au niveau environnemental qu'au niveau économique et touristique.
Alors, pour Garonne, si on se bougeait ?
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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire
barrage de beauregard
Bonsoir, M. Dionis, je suis un ami très proche de Bébert et quand je vois que vous parlez de l'eau dans le lot et garonne je suis un peu déçu. J'étais à votre dernier rassemblement comme tous les ans depuis que je le peux. Je suis journaliste au petit journal et j'avais fait un article sur le barrage de Beauregard , mais je devrais dire l'ex car vous l'avez laissé partir en morceaux. Vous parlez de la politique de l'eau mais rien n'a été fait à ce sujet alors que cela était si simple. Si vous le faites renaitre de la rivière beaucoup de gens vous en seront reconnaissants car il faut vous dire que l'on a un peu perdu la foi. Il y a beaucoup de paroles mais pas beaucoup de résultats. Il est vrai que vous n'êtes pas aidé par la personne qui gère la ville d'agen mais je pense que vous etes au dessus de cela et que vous allez faire le maximum comme d'habitude. Je vous en remercie par avance. Je suis comme bébert je regrette que ton patron soit bayrou. Je te tutoie car on a le même âge et que c'est ainsi que je respecte les gens en qui j'ai confiance.
accord
tout à fait d'accord mais encore faut-il une politique d'ensemble, comportant notamment la révision des concepts d'agriculture intensive fondée sur des plantes trop gourmandes en eau (maïs).