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22/10/2010 - Intervention de Jean Dionis lors du Congrés de l'Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance au théâtre Ducourneau

Publication : 22/10/2010  |  00:00  |  Auteur : Jean Dionis

 
Chers résistants et amis,
Je suis très heureux et très fier en ma qualité de député-maire d’Agen d’accueillir dans ma ville le congrès national de l’ANACR les 22, 23 et 24 octobre 2010 et tiens à remercier particulièrement celles et ceux qui ont fait le déplacement de loin.

Cela faisait plus de 30 ans que l’Aquitaine n’avait pas accueilli de congrès de l’ANACR. Je suis d’autant plus fier que les dirigeants de l’ANACR ont choisi notre ville d’Agen à l’unanimité.
Nous ne vous décevrons pas et saurons vous montrer durant ces trois jours qu’ici à Agen, nous savons recevoir. En marge de ce congrès, vous pourrez découvrir une ville à l’Histoire deux fois millénaire. Vous saurez apprécier notre douceur de vivre, particulièrement notre gastronomie, notre fleuve Garonne ou encore notre célèbre pont canal.

L’agenais a été une zone de résistance importante et je tiens là à honorer la mémoire de celles et ceux qui ont combattu.

70 ans après, il nous appartient de faire vivre le travail de mémoire de la résistance, la mémoire des combats mais aussi des valeurs que la résistance véhicule dans le respect de la vérité historique. Il nous appartient de transmettre ces valeurs aux jeunes générations pour anéantir tout négationnisme et pour lutter contre les résurgences totalitaires.

La ville d’Agen, entend prendre sa part de responsabilité dans ce travail de mémoire. Nous avons fait le choix du déménagement de notre musée départemental de la résistance. Il se dégradait et ne pouvait plus accueillir le public, particulièrement scolaire. En transférant ce musée aux Archives, nous préserverons intact le fonds et pourrons mieux le présenter au public dans une nouvelle muséographie. En parallèle, la municipalité d’Agen accueillera chaque année dans sa salle la plus prestigieuse, la salle des Illustres, des manifestations commémorant les dates phares de ce conflit mondial.

Je souhaite à toutes et à tous un très bon congrès agenais.

Amitiés,
Jean DIONIS

Les réactions

Au sujet du devoir de mémoire.

Monsieur le Député,
vous avez dit l'essentiel: la mémoire, les valeurs, la transmission pour lutter contre les totalitarismes.
Plus jeune je pensais que l'essentiel de la Nation avait été du côté de la Résistance. Puis j'ai progressivement compris qu'il s'agissait en fait d'une poignée d'hommes et de femmes, une poignée d’irréductibles qui avaient décidé de rester debout face à l'ennemi, coûte que coûte.
Autour d'eux : souvent des indécis, des tièdes ou des résignés mais eux ont pris le maquis pour défendre non des intérêts personnels mais une idée de l'Homme, une idée de la Liberté, une idée de la République.
L’ennemi ce n’était pas ce qui allait contre leurs souhaits, contre leur bien-être, contre des avantages acquis, c’était beaucoup plus grand que ça, beaucoup plus beau parce qu’il s’agissait de se battre contre ce qui pouvait faire disparaître la liberté.
Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec la grève actuelle car ces derniers temps on entend des grévistes qui se prennent pour de vrais résistants.
Terrible abus de langage : d'un côté des gens qui se sont vraiment battus au nom d'idéaux et pour le bien-commun, de l'autre des personnes qui manifestent pour préserver leur bien-être en prenant le risque de tuer notre système de capitalisation ou de laisser une ardoise terriblement salée aux générations futures.
Je vois qu’on ne parle pas de la même résistance. Si être résistant aujourd’hui c’est
commander un bon repas et laisser la note à ceux qui suivent alors re-inventons une résistance beaucoup plus soucieuse des autres et du vivre ensemble.
Profitons-en dans la foulée pour faire ce devoir de mémoire que vous avez cité et rappelons sans relâche que le droit de grève ce n'est pas le droit de bloquer, de prendre les citoyens en otage, de manipuler les jeunes, de jouer sur l’exaspération pour remporter des points.
Le droit de grève a été obtenu de haute lutte et le voir dénaturer de cette manière a quelque chose de navrant car, quelque soit l’époque, la liberté continuera à s’arrêter là où commence celle des autres.
Si les syndicats sont réellement persuadés qu’il est légitime de bloquer un pays entier et qu’il est anormal de se faire déloger par la force publique, alors disons très nettement que nous avons en France une vraie dérive totalitaire sur le sujet de la grève.
La mémoire, l’affirmation des valeurs de respect des autres, la transmission pour lutter contre les totalitarismes sont de plus en plus nécessaires.
Apprendre aux jeunes que le droit de grève c’est le droit de bloquer est quelque chose de dangereux pour notre démocratie.
Que certains syndicalistes revisitent les textes fondateurs et fassent preuve de beaucoup plus d’honnêteté intellectuelle. Cela devient urgent !

Jean-Pascal Chabaud

au sujet du devoir de mémoire ...

Je suis à 120 % d'accord avec ce qui est dit par monsieur Chabaud. Il est salutaire de remettre parfois les choses en perspective.

à propos de l'abus de langage

.... pourquoi aucun de nos quotidiens ne dit la même chose ... ?
Pourquoi sont-ils de moins en moins lus ?
merci, Monsieur le maire ,de donner la parole à la majorité silencieurse .

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