Nous avons inauguré samedi le pont de Camélat, le Premier Ministre, Gabriel Attal nous a fait l’honneur de présider cette inauguration. Nous voulions que ce soit une grande fête populaire, une fête de la fierté agenaise et des milliers d’agenaises et d’agenais en ont assuré la réussite. Pourquoi tant de monde ? Pourquoi tant de bonheur tranquille et joyeux ce samedi ?
J’ai passé mon week-end à réfléchir à cette question. Je vous propose en début de réponse 3 pistes :
- D’abord, parce qu’au fond d’eux-mêmes, les agenaises et les agenais savent qu’un pont c’est important, que cela change la vie et leur histoire leur enseigne que faire un pont c’est un chemin difficile, âpre.
- Deuxièmement, parce qu’ils sont fiers que leur petite patrie agenaise et les élus qui les ont représentés pendant plus de 30 ans « s’y soient filés » avec au final la réussite.
- Troisièmement, parce qu’il y a une affection populaire envers le Premier ministre Gabriel Attal, affection qui m’a moi-même surpris par son ampleur. Gabriel Attal, est jeune, il est beau gosse, mais il est surtout en relation et à l’écoute avec les rites et les mœurs de notre époque et notamment les inévitables et inexpirants selfies.
Bref, samedi fut un vrai moment de communion populaire. C’est rare dans la vie publique alors ne boudons pas notre plaisir et gardons-en la mémoire. Vous nous direz qu’une inauguration n’est que l’écume d’un grand projet, oui et non. Non parce qu’elle en est l’aboutissement, oui parce que l’histoire d’un projet, son utilité ce qu’il va déclencher, c’est autre chose.
J’ai voulu dire cet autre chose, dans le discours, que j’ai prononcé au milieu du pont à côté du Premier ministre et de notre Présidente du Conseil départemental. Si vous vous intéressez à l’histoire de ce projet, à sa raison d’être et à ce qu’il va déclencher alors lisez-le !