Vous avez raté LE mariage "people" de cette été 2008 à Agen?
Retrouvez ci-dessous le discours de Jean Dionis lors de la célébration du mariage de Caroline Lavigne et Pierre Souillé.
Pour les néophytes, précisons que Pierre Souillé a été de 2002 à 2007 le plus proche collaborateur de Jean Dionis, le menant de victoire en victoire et devenant lui-même au fil du temps une véritable star agenaise. Il a rejoint en janvier 2008 la Direction régionale du Crédit Agricole d'Aquitaine à Bordeaux.
A peine la moitié des personnes se pressant devant la salle des mariages de la Mairie d'Agen ce samedi après-midi ont pu y pénétrer ... Et à l'intérieur, une ambiance très "intime" régnait entre le Maire et les mariés, qui se connaissent très bien ...
Toute l'équipe parlementaire de Jean Dionis souhaite évidemment plein de bonheur à ce magnifique couple.
Et Pierre, n'oublie pas que tout le monde t'attend à Agen ...
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Chère Caroline, cher Pierre,
Permettez-moi, en tant que Député-Maire d’Agen et au nom de mes collègues et amis de la majorité municipale, de vous accueillir dans ce qui est notre maison commune Agenaise.
Que vous veniez de loin, et nous saluons la branche Belge de la famille de Pierre, de Miramont, de Marmande, de Castillonès ou d’Agen-même, soyez les bienvenus ici dans notre salle des mariages.
Et comme la nouvelle équipe municipale ne badine ni avec le respect des lois de la république, ni avec l’amour d’ailleurs, je vous demande de bien vouloir vous concentrer sur cet instant très particulier qu’est le mariage « à la Mairie »……et notamment de couper vos portables. Les seuls bruits autorisés pendant cette cérémonie sont ceux émis par le Maire, les fiancés……et les très jeunes enfants.
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Pierre et Caroline, vous avez impatiemment attendu ce jour…. Quoi de plus normal, quand tous vos amis et vos parents vous préviennent qu’il restera dans vos mémoires et qu’il sera un des souvenirs fondateurs de votre couple.
Mais, nous aussi, vos parents et vos amis nous avons attendu ce jour pour des raisons diverses et personnelles.
Moi aussi, j’ai attendu et espéré ce jour où, au nom de la république et du conseil Municipal d’Agen, j’aurai l’honneur de vous marier dans cette salle.
Je l’ai attendu d’abord, parce que cela voulait dire que vous vous engagiez sur ce qui est un des chemins, adoptés sous toutes les latitudes de notre planètes et quelques soient les civilisations de l’histoire, simples mais sûrs vers le bonheur, à savoir le mariage.
Je l’ai aussi espéré parce que si je peux vous marier aujourd’hui, c’est par la volonté des Agenais de choisir pour leur ville une nouvelle équipe municipale et une ambition toute neuve de réveiller ensemble Agen.
Mais, surtout, je l’ai rêvé ce jour parce que je savais qu’il marquerait le point d’orgue, d’aboutissement de ces cinq belles années passées avec toi Pierre et où nous avons vu arrivés Caroline qui progressivement s’est ancrée dans ta vie..
Je voudrais d’abord m’adresser à toi, Caroline, à ta maman Marie-Jo et à ton père Bernard, ainsi qu’à tous les tiens. Quand j’ai enfin compris que les choses, cette fois-ci, étaient sérieuses - ma femme vous confirmera que je ne suis pas très doué pour anticiper ce genre d’évènements – je me suis intéressé à toi, Caroline, et j’ai vite été séduit par cette alliance très personnelle et un peu mystérieuse que tu réalises entre d’une part ta grâce et ta gentillesse, et d’autre part ta volonté.
En parlant de toi avec ton père, j’ai découvert plein de choses qui me rapprochent de toi. Ton parcours scolaire : Louis Vincens au Passage, Ferdinand Buisson, Théophile de Viau et enfin, Bernard Palissy, exactement la même route que les petits Dionis. Comme eux, comme moi, tuas la double nationalité Agenaise et Passageoise, Rive gauche, Rive droite, Gasconne et Guyennaise……
Et puis, il y a Internet. Tu as, avec moi, réalisé un petit miracle : faire de ton père, un professionnel de l’Internet et franchement, ce n’était pas gagné d’avance.
Enfin, Je te vois, je te suis tracer ton chemin dans les équipes de direction de la Poste et je suis assez admiratif de ta jeune force tranquille.
Bon sang ne saurait mentir, dit le proverbe…..et si je connais peu ta maman, Marie-Jo et j’espère que cela changera. J’ai la chance d’être devenu un ami de ton champion de père, de Bernard. Je suis très heureux pour toi Bernard. Tu connais bien cette mairie, tu y as secoué le bouclier de Brennus au balcon en 1982. Nous y avons vécu ensemble la crise majeure qui a secoué notre club de rugby en 2000, et dans laquelle, il a failli s’engloutir. Nous avons trouvé ensemble les moyens de l’en sortir et d’aller à nouveau vers les sommets, vers cette belle finale maudite de 2002.
Tout cela crée des liens qui font, cher Pierre, chère Caroline, que Bernard est quelqu’un que j’écoute moi malgré sa réputation, largement injustifiée, d’être têtu. Je le revois encore –était-ce en 1996 ou en 1997- me demander « Jean, Internet, c’est de la foutaise ou c’est sérieux ? » et moi de lui expliquer avec la foi des téléévangélistes qu’il s’agissait de la troisième révolution après l’écriture et l’imprimerie….aujourd’hui, Bernard a toutes ses affaires construites autour de solutions Internet…..
Voilà, mon cher Pierre, un des visages de ton beau-père et comme je crois aux lignées et aux chromosomes, un des visages de ta jeune femme.
Et puis, il y a Pierre. Il a croisé mon chemin par la grâce de son ami, François Tandonnet que je salue, cela fait au moins un joueur de top 14 dans la salle. Nous étions en 2002. Je cherchais un assistant parlementaire……Pierre Souillé ? C’est le fils de Jacques ? car Pierre est d’abord Agen, de la tribu Souillé, que je salue très amicalement, avec un hommage particulier pour Robert, ton grand-père, à qui notre ville doit tant……
Arrive Pierre, rencontré pour la première fois dans le bar Saint-Germain sur le boulevard Carnot. Bonne impression,…mais je ne veux pas m’emballer, je demande le feu vert de mon compagnon de route, Bernard Lusset. Il me le donne. Je l’invite à nous rejoindre dans l’équipe parlementaire.
Commencent alors cinq années de travail, de bon travail, au service d’Agen et de la circonscription. Nous travaillons dur, nous travaillons beaucoup…..mais les Agenais nous disent leur gratitude, notamment en nous réélisant en 2007. Pierre s’impose vite comme le chef de la jeune génération Dionis, ….et plus important, j’en fais un peu mon apprenti de cœur.
Pierre, aujourd’hui, devant ta femme, Caroline, devant ta famille et tes amis, je voudrais te dire que j’ai été heureux et fier d’avoir été ton maître d’apprentissage et que j’entends bien le rester jusqu’à la fin de mes jours.
Pierre a beaucoup de qualités. Cela ne t’a pas échappé, ma chère Caroline, et tu as raison. Il est beau gosse (si, si…), il est talentueux et il est généreux….et en ce jour un peu magique, je voudrais, Pierre, te dire des choses simples.
La première, c’est te dire merci. Dans la série de succès politiques, que je viens de connaître, je te dois beaucoup. A la tête de l’équipe parlementaire, avec Jean-Paul, Virginie, Stéphanie, Sabine, vous avez incarné une certaine jeunesse généreuse, moderne et joyeuse qui a attiré beaucoup de monde à nos côtés dans la vie de tous les jours ou dans les combats électoraux.
Pierre avait le don de m’agacer en arrivant légèrement en retard au travail….Fine mouche, il le sentait et à chaque fois que je lui demandais « pourquoi il était en retard « il me répondait immanquablement « M.Dionis, je fais campagne pour vous dans la nuit Agenaise… » que voulez-vous répondre à cela ?
Mais, j’ai un deuxième message pour toi aujourd’hui, c’est celui du poète, Paul Claudel qui affirme : « Qu’il n’y a pas d’autre bonheur pour l’homme que de donner son plein ». Pierre, le poète a raison. Ecoute le et sois ambitieux….au bon sens du terme, au sens de la parabole des talents que tu connais, toi qui as reçu, notamment par ta famille belge et par ta mère Annie, une solide éducation chrétienne.
Alors, comme disent les américains « No pain, no fame, no pain no game »…..Si tu ne te fais pas mal, tu resteras inconnu et tu ne te feras pas plaisir. Fais toi mal, vise le haut niveau, d’abord parce que le haut niveau, c’est passionnant en sport, dans les affaires ou en politique, ensuite parce que le haut niveau, c’est aussi un service aux autres.
Reste Agen et votre relation avec votre ville. Vous êtes Agenais jusqu’au bout des ongles. Vous y avez vos familles, vos amis, vos repères et vos souvenirs. Je sais que vous êtes fiers de votre identité Agenaise et vous avez raison. Ne lâchez rien dans les diners en ville à Bordeaux….
Vous avez choisi d’être Bordelais, avant peut-être d’autres ports d’attaches. Je ne peux pas t’avoir appelé à l’ambition et ne pas comprendre que vous répondiez à l’appel du grand large. Il reste que comme je te le disais lors de ton départ de notre équipe parlementaire, je te souhaite aussi de connaître le bonheur d’Ulysse. Celui qui fait dire à Homère dans l’Illiade : « Heureux qui comme Ulysse, retrouve sa maison, après un long voyage…… »…..
Pierre, tu as été une révélation, tu es devenu un conseiller, un ami, et comme je le disais tout à l’heure, mon apprenti de cœur. Je suis convaincu que le jour où votre chemin commun vous mènera à nouveau sur nos terres agenaises, votre ville vous fera une place à votre mesure. Et pourquoi pas, faisons un vœu, elle t’invitera sans doute à vous investir dans le débat public pour porter la parole des agenais.
Pour terminer, permettez moi un dernier conseil en vous lisant un extrait du « Prophète », de Khalil Gibran :
« Aimez-vous l'un l'autre mais ne faites pas de l'amour une alliance qui vous enchaîne l'un l'autre :
Que l'amour soit plutôt une mer qui se laisse bercer entre vos âmes, de rivages en rivages.
Emplissez chacun la coupe de l'autre, mais ne buvez pas à une seule et même coupe.
Partagez votre pain, mais du même morceau ne mangez point.
Chantez et dansez ensemble dans la joie, mais que chacun de vous soit seul,
Comme chacune des cordes du luth est seule alors qu'elles frémissent toutes sur la même mélodie.
Offrez l'un l'autre votre coeur, mais sans en devenir le possesseur.
Car seule la main de la Vie peut contenir vos coeurs.
Et dressez-vous côte à côte, mais pas trop près :
Car les piliers qui soutiennent le temple se dressent séparés,
Et le chêne ne s'élève pas dans l'ombre du cyprès. "
Il me reste à vous remettre à tous les deux votre livret de famille. Remplissez-le sans trop calculer. Là aussi, je ne cacherai pas mes convictions. Si vous le pouvez, car en la matière, chacun fait ce qu’il peut, offrez vous et offrez nous le bonheur d’une famille nombreuse…
Cette fois, je vous ai dit tout ce que j’avais à vous dire d’important.
Que la fête soit spécialement belle ! Vive Agen, vive les Lavigne, vive les Souillé, Vive Pierre et Vive Caroline !
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08/07/08 - En exclusivité une photo et le discours de votre député samedi lors du mariage événement de cette année 2008 !!
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