Il y a 75 ans le Secrétaire général du Parti Communiste, Maurice Thorez, prononçait ces mots. Loin de moi l’idée de vouloir récupérer les grands hommes et symboles de la gauche, mais force est de constater l’actualité et la pertinence de ces propos à la lumière du contexte actuel de la réforme des retraites.
Et si nous faisions le point entre nous, habitués de cette chronique, tranquillement sereinement ? Où en sommes-nous deux mois après le début de ce débat national ?
Cela fait déjà plus de deux mois que le sujet des retraites occupe le devant de la scène médiatique et politique. Nous en débattons comme cela doit se faire dans toute démocratie où chacun est libre de s’exprimer, de faire grève ou de travailler, où vivent ensemble ceux qui sont pour, ceux qui sont contre, ceux qui ne se prononcent pas. Chacun utilise ses arguments, ses moyens de pression. Mais, tous comptes faits, la maturité de notre démocratie a permis à ce véritable débat d’avoir lieu – d’abord au parlement - et nous devons nous en féliciter.
La première question à se poser à propos de ce débat est de savoir ce qu’il en reste : Quelle est l’analyse qui s’est imposée dans la contradiction des idées ? Quelles modifications a subi le projet initial du gouvernement ?
Pour ma part, deux mois après, mes convictions profondes sur ce problème de société n’ont pas changé (voir http://www.jeandionis.com/blog.asp?id=17962 ), j’étais en faveur de cette réforme au début du débat national, je le suis toujours autant alors que la fin de celui-ci se profile à l’horizon. La perspective de laisser une facture annuelle de 48 milliards d’euros à nos enfants dès 2020 m’est juste inacceptable. On ne fait pas payer, aux générations futures, nos erreurs et notre laxisme passés. Je confirmerai donc mon vote initial Mercredi prochain lors du vote définitif du projet de loi à l’Assemblée nationale.
Cela ne m’empêche pas de comprendre les arguments des personnes opposées à ce projet de loi et les raisons de la force du mouvement social qui a secoué notre pays depuis le début du mois de Septembre:
• Il n’est jamais facile de demander un effort très important aux gens - en l’occurrence de travailler deux ans de plus avant de pouvoir partir à la retraite.
• La perspective, pour ceux qui rentrent tard sur le marché de l’emploi, d’avoir une retraite pleine à 67 ans, même s’ils sont peu dans une tranche d’âge, est effectivement difficile.
Enfin, à l’heure du bilan de ce débat et de ce conflit, il faut prendre en considération les concessions du gouvernement :
• Les carrières longues seront mieux prises en compte
• La pénibilité entre enfin dans le régime des pensions de retraite avec maintien du départ à 60 ans pour les personnes avec 20% d’invalidité
• Les femmes fonctionnaires avec trois enfants gardent leurs avantages.
Or, ces mesures ont un coût : 3,5 milliards d’euros et c’est d’autant plus remarquable que l’argent public est rare et qu’il faut le répéter, cette réforme ne finance que partiellement le déficit prévisionnel de la branche vieillesse de notre système de sécurité sociale. Ces mesures sont aussi la preuve que le gouvernement a entendu, au moins sur certains points, le mouvement social de contestation de cette réforme.
Une fois fait ce premier bilan, une deuxième question s’impose naturellement : Aujourd’hui quel sens aurait la poursuite de la mobilisation sociale face à la légitimité du vote définitif acquis en faveur de la réforme au Parlement, mercredi prochain ?
Durant ces deux mois de débat national bien agité, et c’est tant mieux, chacun a utilisé ses arguments et usé des atouts offerts par notre démocratie. Mais au final, le pouvoir doit revenir aux élus qui ont reçu un mandat du peuple. Poursuivre le mouvement et vouloir bloquer le pays après le vote au Parlement relève du déni de démocratie. Etablir une quelconque symétrie entre la représentation nationale et le mouvement social, c’est prendre le risque dangereux de l’écroulement de la démocratie représentative, qui, pour paraphraser Winston Churchill, « est le pire des systèmes à l’exclusion de tous les autres ». Une fois la loi votée, le mouvement social doit s’arrêter. Sinon, il devient séditieux. La poursuite du débat, s’il doit y en avoir une se fera dans les urnes, en 2012, lors de l’élection présidentielle, pas dans la rue. Tous les grands chefs politiques et syndicaux l’ont toujours senti et parmi eux, effectivement Maurice Thorez, qui déclarait en 1936 : « Il faut savoir terminer une grève ».
C’est d’autant plus le cas aujourd’hui qu’il n’y pas le début d’un projet alternatif crédible, et plus spécialement de la part du Parti Socialiste. Ce dernier sort en lambeaux de ce débat : Ambiguïté et hypocrisie ont été la signature socialiste pendant tous ces débats. Ambiguïté, en prenant partie pour le maintien du droit à la retraite à 60 ans, mais avec allongement à 41 ans et demi de la durée de cotisation nécessaire pour avoir une retraite complète… Bonjour les retraites tronquées ! Hypocrisie, lorsqu’ils disent vouloir financer les 48 milliards de déficit prévisionnel en 2020 pour la plus grande partie avec de nouvelles taxes, signant ainsi, avec des impôts bien improbables dans un pays déjà très taxé, la fin du système des retraites à répartition pourtant plébiscité par les français.
Rares, très rares les voix socialistes assez courageuses pour dire la vérité. Qu’il me soit permis de saluer néanmoins DSK lorsqu’il a le courage de dire : « une manière qui est assez évidente dans beaucoup de pays c'est de dire si on vieillit plus longtemps, il faut qu'on travaille plus longtemps » (lire plus sur http://minu.me/36kj ) et M.Rocard affirmant : « Avec cette réforme, nous allons gagner un répit de dix ans sur le plan comptable. Ce n'est pas rien dans cette période d'inflation énorme, de déficits et de dette. » Lire plus sur http://minu.me/36kk
En 2012, en vérité, si les socialistes l’emportent, ils seront placés devant un dilemme terrible : soit ils reviendront sur cette réforme, en accord avec leur engagement, et agiront volontairement contre l’intérêt général de la nation, soit, beaucoup plus probable, ils se parjureront et ne toucheront pas à cette réforme.
Mais, de fait, la sortie de cette crise doit être politique. L’honneur des responsables de ce mouvement social est maintenant de dire au pays : « Rendez-vous en 2012 ! » et à cela, nous ne pouvons que répondre « D’accord ! ».
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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire
Thorez ou Blum ?
N'était-ce pas plutôt Léon Blum, tout juste élus Président du Conseil du Front Populaire en 1936 ?
La juste mesure de votre propos est bien rare dans le mauvais climat de tensions actuel. Soyez en remercié !
Il faut aussi reconnaître que les protestations actuelles dépassent largement la question de la réforme des retraites, ô combien nécessaire.
J'y vois plutôt une forme de défiance face à une forme de gouvernance qui donne l'impression de favoriser une partie plutôt préservée de la population face à une autre numériquement majoritaire qui se sent fustigée, ponctionnée et lésée.
On le sait, l'art de gouverner est difficile, mais il est important de pouvoir trouver des équilibres afin de maintenir la paix sociale, tout en inventant des mesures novatrices et justes.
Maurice Thorez
Monsieur,
Merci pour votre message et après vérification je vous confirme qu'il s'agit bien de Maurice Thorez en 1936 qui a prononcé ces mots.
Bien à vous.
Jean Dionis
Les retraites: seules raisons de ces grèves?
Beaucoup de français se sont laissés indubitablement abuser par la malhonnêteté de certaines personnes soi-disant responsables et par les médias qui ont profité de plusieurs affaires médiatisées qui ont rempli les pages des journaux et ainsi ont voulu montrer aux français que nous avions un gouvernement malhonnête , intéressé par l'argent et qui abuse de son peuple.Il en ressort aussi un anti-sarkosisme très prononcé qui est dû aussi à plusieurs éléments:
1-La dérive du laisser-faire soutenue par les gouvernements précédents qui cédaient à notre "bon vouloir" pour ne pas perdre leurs côtes de popularité et qui ont laissé s'installer la dette de l’état, faisant de la France un pays qui vivait au-dessus de ses moyens, sans aucune responsabilité pour l'avenir.
2-Cette politique a fait de nous des enfants gâtés revendicatifs de ses droits, devenus de plus en plus irresponsables et faisant porter la responsabilité de toutes nos insuffisances sur le gouvernement qui finalement cédait dans sa faiblesse.Aussi, il était temps qu'un chef d'état digne de ce nom prenne la suite du pouvoir. Mr Sarkozy, même si sa personnalité ne plaît pas et qu'il n'est pas parfait en tout (mais qui peut se juger parfait?) a au moins le mérite d'avoir une attitude responsable face à l'avenir, quitte à faire baisser sa côte de popularité. Le problème est que nous les français qui jusqu'à présent pensaient obtenir toujours bien de cause, et complètement aveuglés par ces circonstances, se retrouvent d'un seul coup face à la réalité qu'on n'admet pas et qu'on rejette sur la personne de Nicolas Sarkosy. Celui-ci pourtant a l'énorme mérite de vouloir redresser la barre au détriment de sa popularité et malgré notre hypocrisie aveugle. Je salue son courage et sa détermination comme un père qui veut le bien de ses enfants et qui ne cède pas à ses colères qui les mèneraient tout droit à la dérive. Ce rejet du président que l'on qualifie soi-disant d'orgueilleux ( mais qui est plutôt à mon avis un homme de devoir) serait la démonstration qu'une bonne partie de
la France ne veut plus être véritablement gouvernée sinon par quelqu'un qui cède et qui satisfasse son exigence personnelle.
3-Il y a un MANQUE CERTAIN DE PÉDAGOGIE devant ce climat qui règne depuis des mois et où finalement le français se pose en VICTIME.
Aussi, il est urgent de renouer le dialogue et de faire apparaître la vérité par une PEDAGOGIE CONSTRUCTIVE et de mettre un terme à toutes ces grèves revendicatives.
Allez,allez ...c'est MARCHE OU GREVE .
Bien sur nous sommes tous VICTIMES de l'égarement de certaines visions d'un CAPITALISME ACTIONNARIAL .Qui peut s'y opposer ?
-les élus ??? certains mais leur avenir est con-promis (sans je de maux )
-l'opposition a 1 moment donné ? ouuuuiiii : on dit "avec nous ça va changer "
"allez osons " ,"demain sera mieux qu'hier et moins pire qu’après demain ",c'est la qu'on se lève et on chante .Ah ça ira ,ça rira .....salira ..(non j'ai rien dit ,c'est lui a coté !)
-2012 l'apocalypse ? ah oui ,peut être ,ya d'autres pistes !
-Le PEUPLE ? ,ah lui faut le calmer,non mais !!!! § m'enfin ! §
Faut remettre la LOI LE CHAPELIER ,dont parlais JEAN JAURES(en mal) .loi instaurée pour interdire les groupements d'ouvriers ou syndicats ,ON NE NEGOCIE PAS comme chantait J.BREL "avec ces gens la monsieur on ne parle pas ... et puis il y a ...." (oui ça suffit ) WALDECK ROUSSEAU en 1884 (j'étais rimouzet ) a calmé tout ça ,avec des syndicats légalisés UN SYNDICAT EST L'EXPRESSION (en partie) de la revendication des travailleurs ,différence avec le totalitarisme ou le capitalisme "libéral" occidental ,ou la version Chinoise .Syndicats qui durant leurs histoires ont permis en 1848 d'avoir la journée de travail a 10 h a Paris et 11 h en province ,quelques mois après on revient a 12 h !!! ya eu mieux !
LA LOI OLIVIER autorise le DROIT DE GRÈVE , et début avant l'heure ,de l'EUROPE avec en ANGLETERRE la coordination des luttes populaires de tous les pays. Pays d'ou est parti l'industrialisation (dont j'ai visité la semaine passée le musée de l'industrie a MANCHESTER +++) embryon du capitalisme européen ,loin des déviances perverses de nos jours . euh...oui ,faut s'adapter ,loi de la JUNGLE . Même si 1 Député a dit "les jeunes au travail,pas dans la rue (non pas de nom ) ,comme on dirait OUTRE ATLANTIQUE les jeunes au VIETNAM ,EN IRAQ ,non faut pas allonger la retraite ,faut le protéger:MAISON DE RETRAITE !!
Et 1906 le DIMANCHE EST JOUR DE REPOS. etc ... et patati et patatrac
Manquerait plus qu'on nous remette le SUFFRAGE CENSITAIRE ou seuls les actionnaires de la grande société seraient légitimes pour le DROIT DE VOTE !
Donc il est BIEN QUE LA RUE PUISSE DIRE CE QU'ELLE PENSE, le peuple est le terreau dans lequel CERTAINS plantent leurs racines et se nourrissent , (j’exagère ,enfin 1 tout petit peu )
TOUS EN PLACE DE GRÈVE ! mais au fait c'était koi ? : la place de l’hôtel de ville de PARIS ! la ou on aimait la guillotine (hein ,mr Adolphe ....THIERS ) et ou les ouvriers se réunissait pour avoir 1 boulot
DONC IL Y A GRÈVE ET GRÈVE ,le monde est 1 éternel recommencement ,mais on a évité la commune de Paris de 1870-71 et le mur du père LACHAISE de triste mémoire .
MAIS IL EST VRAI QU'A CE RYTHME LA ,LE PAYS ET NOUS VA Y LAISSER DES PLUMES (et pas des plumes d'or ,comme chantait NOGARO (roumeges pas ,didiou ,MAquIGNON le barrat a clau ;ils se disputent tous les postes a venir °)
ET oui en 36 mr THOREZ disait faut finir avec la grève ,oui car on part a la catastrophe ,car qui paye les pots cassés (et le vase de SOISSONS ? ) C. NOUS !
Alors un peu d'alerte a la bombe (a Paris 1 femme aurait été vue 1 grenade sur la tete ),l'Arabie Saoudite , pays de Bin Ladin ,nous parlant de futures menaces terroristes , la crise n'en finit plus ,le pays honte de la GALAXIE pour.. ...oui on'en parlplu .Peut etre 1 MENACE CLIMATIQUE ,une menace all-cas-ida ,MEME PLUS GRAVE 1 HAUSSE DE L'ESSENCE ET ELECTRICITE PUIS DU TABAC ET DES CHOCOLATINES LA OUI JE SUIS TERRORISE !LA OUI ON A PEUR ,ON NE DIT PLUS RIEN .EUROPE NOTE BIEN LA FRANCE , OUI LES A.A.A. MEME 4 A SI C'EST POSSIBLE .APRES C. LA CONFUSION Alors oui : le pouvoir aux zélus ,le savoir aux zelus = le mandat aussi , le bavoir aux ...euh non pas le bavoir !
COMME ON DISAIT LE 7 BRUMAIRE : dimanche pluvieux,lundi frileux et rien dans les yeux (si 1 larme ) Bon mon épouse dort je vais jouer a la guitare très fort :"si j'étais 1 charpentier ,si tu t'appelais MARIE " puis NOIR C'EST NOIR il nous reste l'es-poire(l'étais bien a l'idée Jaunie avant sa retraite .Fallait pas faire grève ,j'ai connu celle de MARTINIQUE fevrier 2009 ,km de file d'attente a la pompe ,tout cela pour me faire voler la voiture dans la nuit retrouvée 1 j. après le réservoir vide ,CELA M'A FAIT MANIFESTER A LA GENDARMERIE DE ST. ANNE (nou lé contant voué zot ,pa ni problem tit marmail ! AMITIEES
M. DIONIS...Verifiez vos sources...
Libre à vous, M. DIONIS DU SEJOUR, de citer M. THOREZ. Mais si votre volonté est d'éviter la récupération politique...Merci de bien vouloir ne pas travestir ses propos.
Voici, en effet, les propos exacts tenus par le Secrétaire général du PC en juin 1936 :
"Il faut savoir terminer une grève DES QUE SATISFACTION A ETE OBTENUE. Il faut même savoir consentir au compromis si toutes les revendications n'ont pas encore été acceptées mais que l'on a obtenu la victoire sur LES PLUS ESSENTIELLES REVENDICATIONS".
Le moins qu'on puisse dire, c'est que – en dehors de l'ampleur du mouvement – nous ne sommes pas dans la même situation, puisque les grévistes de juin 36 ont obtenu les congés payés et la semaine de 40 heures + les accords de MATIGNON...Quand on attend toujours du Gouvernement et des parlementaires une explication quant à la légitimité de leurs actes (vous n'avez pas reçu mandat d'allonger l'âge légal de la retraite. Votre candidat (M. SARKOZY) étant même opposé à ce report !), sur la crédibilité de M. FILLON sur le sujet (le même nous expliquait, il y a moins d'un an, que « sa » réforme de 2003 assurait une tranquillité aux Français jusqu'en 2020 ! M. SARKOZY l'affirmait (sans que le NC ne le conteste en rien) pareillement en décembre 2009 !) et vue que le COR proposait trois options...On ne voit pas, en quoi « la » « réforme » gouvernementale serait la seule solution ! Surtout que l'Union Européenne, dans un rapport de 2007, explique que le recul de l'âge de la retraite dans plusieurs pays...A impacté les PENSIONS, en les REDUISANT...Ce que M. FILLON ne pouvait ignorer, puisqu'il était présent à cette réunion...Sous présidence française du Conseil Européen (et non de l'Europe) du reste !
« Cela fait déjà plus de deux mois que le sujet des retraites occupe le devant de la scène médiatique et politique. Nous en débattons comme cela doit se faire dans toute démocratie où chacun est libre de s’exprimer, de faire grève ou de travailler, où vivent ensemble ceux qui sont pour, ceux qui sont contre, ceux qui ne se prononcent pas. »
Sauf que le débat, M. DIONIS DU SEJOUR, a eu lieu en 2007. Et vous avez été élu pour réformer les régimes spéciaux...Qui perdurent (à commencer par le vôtre : bizarre comme les parlementaires ont du mal à voter pour eux mêmes ce qu'ils préconisent à d'autres ! Le texte est sur la table depuis...Mai 2009 ! Deux mois pour le Peuple...Dix ans pour ses représentants ?) Non pour allonger, stupidement du reste, l'âge légal de la retraite.
« Deux mois après, mes convictions profondes sur ce problème de société n’ont pas changé ».
Évidemment...Puisque vous n'êtes pas concerné ! Il est facile d'être pour la cuillère de foie de morue, quand on a pas, soit même, à l'avaler ! Et puis, comme c'est simple de tromper ses électeurs...Et la Nation ! Ce n'est pas comme si vous aviez un mandat REPRESENTATIF ! Puis je vous rappeler que vous aviez pris l'engagement – l'auriez vous oublié – de dire ce que vous faites, de faire ce que vous dites ? Et de mériter la confiance qu'on vous a accordé ?
Vos convictions n'ont pas changé...Depuis deux mois ? Mais M. DIONIS, vous pensez comme M. MORIN que les Français sont des cons ou quoi ? Vous venez de découvrir, il y a deux mois, que la situation des comptes sociaux est préoccupante ! Vous et vos collègues avez voté une « réforme » en 2003. On nous promettait que, çà y est, les comptes seraient bons pour 2020. Avec quel succès ? Aucun. Rebelote en 2008. Les régimes spéciaux – sauf celui parlementaire – plombaient le pays. Il fallait absolument les réformer ! Bien...En 2009, M. SARKOZY expliquait que çà y est...Tout va bien ! Je ne vous ai pas entendu prétendre le contraire, sur ce blog ou ailleurs...! Encore moins votre parti !
Et là...Soudain, vous avez une inspiration ? En 2010, après avoir voté des « réformes » stupides, qui n'ont rien changé sur le plan économique, mais aggravé la situation sur le plan social...Vous découvrez que le pays a un souci avec ses retraites ! Mais alors...M. DIONIS, pourquoi ne pas avoir fait campagne sur cette problématique ? Pourquoi n'avez vous pas demandé aux Français mandat, pour réformer les retraites ? Pourquoi aussi, si c'était si terrible, avoir attendu la fin du quinquennat...Pour vous souvenir de la génération future !?
Si, comme M. FILLON l'affirme, il est question de démographie...Pourquoi avez vous voté toutes les lois anti familiales ? Alors que, l'Histoire nous prouve que la solution prônée par un Gouvernement, face à une pénurie de jeunesse...S'appelle les naissances, le recours à la famille ! Vous n'avez pas découvert, en 2009, que la France est confrontée, comme ses partenaires du reste, mais avec moins de souci...A une accentuation de ses budgets sociaux...Comme les parlementaires qui vous ont précédé, ont été « contraints » de maximaliser pendant des années le budget de l'éducation, de la famille...Parce que les bébés ont besoin d'écoles quand ils grandissent ! Et de parents pour s'en occuper !
Si c'est la « crise » pourquoi les Français devraient ils payés pour ceux qui en sont responsables ? Les banques ne peuvent elles payer leur laxisme et les conséquences sociales qui en ont résulté ?
Vous faites appel, assez hypocritement, à l'argument de la dette laissée à la jeune génération...Mais dans le post précédent, vous expliquiez que vous votez les yeux fermés les lois des finances...Lesquelles sont basées sur un déficit...Qui sera fatalement payée par cette jeune génération, sans que vous en soyez, apparemment, affecté ! Je ne parle même pas de votre propre régime, M. DIONIS DU SEJOUR, lui même déficitaire...Et que vous faites payés – vous êtes le Législateur – au contribuable...Alors que les députés et sénateurs ne donnent pas un centime au régime général ! Bien au contraire !
http://www.google.fr/search?hl=fr&source=hp&q=r%C3%A9gime+parlementaire+...
Ce que vous ne voulez pas comprendre...C'est que les Français ne veulent pas la peau du Gouvernement ou faire leur « loi » sur le dos de leurs représentants, ou qu'ils sont hostiles à LA REFORME en tant que telle – pas plus que les Français n'étaient contre Louis XVI ou défavorable à l'impôt en tant que tel – mais seulement que vous les respectiez.
En 2007, ils vous ont donné un mandat. Est ce trop demandé que vous respectiez les engagements que vous avez pris devant la Nation ? Vous aviez le loisir de vous exprimer sur les retraites. Or vous avez cantonné votre action à la réforme des régimes spéciaux...Et nous avez affirmé que la loi de 2003 pérennisait le système jusqu'en 2020. Que s'est il donc passé pour que vous décidiez de trahir le pays, aussi surement que vos prédécesseurs de 40 ?
Vous êtes Législateur. Pour cette raison, les Français attendent de vous que vous écriviez la LOI. Laquelle se définie comme un instrument dont la vocation est de défendre contre les actes nuisibles à la Société. Partir à la retraite à 60 ans, ou du moins garder l'âge légal de la retraite à cet âge – sans empêcher le moins du monde ceux qui veulent partir plus tard à le faire – est ce un acte nuisible à la Société ? Le COR et la C des C disent le contraire ! L'option 3 permet la pérennité des comptes sans report de l'âge ; la Cour des Comptes ne dit pas autre chose ! Était ce trop demandé au Législateur qu'il étudie TOUTES les options du COR ? Qu'ils se fondent sur des données fiables ? Qu'il ait le souci de réellement agir dans un but précis – sauver le régime – plutôt que de voter des textes, régulièrement, qui n'ont aucune efficacité...Puisqu'on est toujours obligé de refaire la tapisserie de PENELOPE ?
....Assumez vos actes
La problématique concernant les retraites, le système social en général, il était nécessaire que les partenaires sociaux soient de la partie. A l'origine du systéme, ce sont les syndicats et le patronat qui ont eu la gestion. L'Etat est venu s'y greffer.
Or, il n'y a pas eu de Grenelle des retraites sur le mode du Grenelle de l'environnement. Même le CES n'a pu se prononcer...Et pour cause, ses membres n'ont pas été renouvellés ! Où est la sincérité des débats quand un parlementaire ne peut obtenir une information fiable d'un organisme appelé à l'aider dans son travail...A cause du laxisme gouvernemental ?
En l'absence de légitimité républicaine/démocratique le Parlement aurait dû se juger inaptes à discourir sur les retraites...Tant qu'une NEGOCIATION (et non une « concertation ») n'aurait pas lieu avec les représentants des travailleurs...Puisque c'est sur eux que pèsent le régime ! Des travailleurs majeurs mais aussi mineurs...Puisque depuis certaines lois...On peut être auto entrepreneur, apprenti, ou agriculteur, avant d'avoir sa carte électorale. Les étudiants et les lycéens étaient donc légitimement à interroger – leurs représentants du moins – puisqu'ils sont, en partie du moins, des travailleurs à part entière. Du moins la LOI leur donne t elle ce statut dès la fin de l'obligation légale d'instruction (en 3ème).
Avant même de songer à un projet de loi, vous auriez dû savoir cela M. DIONIS DU SEJOUR. Vous saviez ne pas avoir reçu mandat du Peuple. Vous saviez la réforme nécessaire, d'importance et concernant la quasi sinon toute la population française...Puisque le système se fonde sur la notion de fraternité/solidarité entre les générations. Louis XVI ne pouvait pas – aux yeux des Français – réformer la fiscalité du pays (et pas que) sans l'aide des États Généraux. Tout roi de droit divin qu'il était, tout Souverain adulé et protégé par son sacre qu'il était...Il fallait, pour les Français, un consentement de leurs « représentants » même si ceux ci, bien évidemment, ne devaient pas se substituer au roi.
La légitimité politique et celle sociale ne sont pas à comparer. Pas plus que celle de Louis XVI et des États. Si le dernier mot appartenait au monarque, les Français attendaient de leur roi qu'il écoute leurs doléances, transmises par les États. Et bien, là, c'est un peu la même chose. On ne vous demande pas de céder devant toutes les revendications possibles. Mais de respecter votre mandat. Est ce vraiment trop exiger ?
Les Français comprennent, parfaitement, qu'on leur demande des efforts. Mais c'est comme tout. Il faut que ces efforts servent à quelque chose. Force est de constater que l'acceptation de sacrifices depuis plusieurs années...N'a en rien changé les choses ! Les comptes sont toujours aussi rouges, les déficits augmentent, la jeunesse est désenchantée, le chômage augmente, la croissance est molle, les fins de mois sont de plus en plus dures, etc. Des efforts oui...Mais qu'ils aient du sens. Vous nous expliquez vous même...Que ceux ci ne serviront à rien, car avant 2018 et après 2018 on sera dans le rouge ! Et rien ne dit qu'on sera à l'équilibre en 2018 ! Surtout quand celui qui l'assure est le même qui nous promettait semblable chose, pour 2020, via la « réforme » de 2003. Le coup social est trop fort par rapport au gain économique...Surtout que, de l'aveu même des économistes, vous aggravez la situation, en grevant les comptes sociaux destinés aux chômeurs...Et in fine de cette génération future, qui ne se voit pas – et comment le pourrait elle ? – d'avenir.
Je vous pose la question, M. DIONIS DU SEJOUR. Êtes vous prêt, dans la semaine, à poser une proposition de loi, ouvrant à tout un chacun, quelque soit sa nationalité, le droit d'occuper toutes les charges publiques, à commencer par celle de députés, sénateurs, Ministres, Président ? Sous l'Ancien Régime, la « concurrence » existait au niveau politique. MAZARIN dû se battre pour être accepté par RICHELIEU...Puis par Louis XIII. On sait que Louis XVI a eu, successivement, pour Ministres des Finances, un Anglais, un Français et enfin un Suisse. Que Charles VII avait pour Ministre des Finances un...Belge et que la France a eu pour régente des femmes Italiennes, Espagnoles et « Allemandes ».
Je doute fort que les « politiques » Français acceptent facilement la « concurrence ». Il est facile, quand on a un « marché du travail » qui préserve son accès à certains et qui peut être augmenté par ces mêmes personnes (un coup de baguette magique et les députés passent de 400 à 577 !) de comprendre, sans soutenir, ceux qui sont, eux, confrontés à la vraie vie.
Vous parlez d'avancées...Mais cela s'appelle du marchandage ! Vous n'avez pas pensé, une seule seconde, à la France. Sans légitimité, sans débat avec les représentants des travailleurs, vous imposez une volonté qui n'est pas celle des Français. Comment appelez vous çà ? Sinon une trahison envers votre mandant ?
On ne peut pas, M. DIONIS DU SEJOUR, se cacher derrière une légitimité démocratique que ni l'élection ni la loi ne vous a conféré. La Démocratie se base, en France tout au moins, sur la représentativité. On attend d'un élu qu'il représente, non pas les intérêts de ses électeurs, ni même ceux de son parti politique. Mais celui de la Nation. Lors de chaque élection, chaque candidat présente un projet politique. Projet qu'il a défini lui même, qui lui est propre...Qui recoupe souvent les engagements pris par son parti, mais qui sur des points particuliers et la base commune, l'engage personnellement. C'est en cela que le mandat n'est pas impératif : c'est le candidat qui, de sa propre initiative, définie le cadre de son action...Et par là même la légitimité de ses démarches.
Louis XVI a prononcé, le jour de son sacre, un certain nombre de serment. Vous les connaissez sans doute. Parmi eux, il y a celui de ne pas se substituer à son mandant. Le roi n'est l'expression de Dieu que tant que ce dernier ne lui conteste pas la légitimité dont il s'honore. Pour la retrouver, le roi doit s'amender.
Au final, c'est au mandant, et non aux mandataires, de se prononcer. Face à deux légitimités, Jeanne a conduit Charles VII à Reims. Et c'est Dieu qui a choisi son représentant. Face à deux légitimités, la Résistance a choisi le choix de la Démocratie : les « élus » ayant trahi le Peuple, en octroyant à M. PETAIN les pleins pouvoirs, supprimant de fait la République...Leurs actes devenaient légitimes et la « loi » illégale, car le régime était non démocratique.
« Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l’instant ; il se rend coupable par la résistance. » (DDHC de 1789)
Quel mandat avez vous donc reçu du Peuple M. DIONIS...Qui vous donne droit de le trahir à la première occasion ? Je vais vous rappeler – car vous semblez l'oublier – ce qu'est un mandat ! Il s'agit d'un acte qui engage un mandant (le Peuple Souverain) et des mandataires (les élus). Cet acte n'est pas nécessairement écrit...Mais en général, les mandataires bénévolement ou contre argent, acceptent de représenter le mandant dans un acte qui peut être de nature législative, exécutive, judiciaire.
Un justiciable peut être un mandant. Plusieurs avocats, désireux de le représenter devant un tribunal, lui proposent leur propagande électorale. Si le mandant prend un avocat qui lui dit qu'il va défendre son innocence en plaidant l'absence de preuves...Il s'attend, logiquement, à ce que ce dernier le fasse ! Surtout s'il est payé pour ! Si l'avocat défend la reconnaissance de la culpabilité, au mépris de la volonté exprimée par son mandant...Il est naturel, je pense, et vous pouvez sans doute le comprendre, qu'il ne soit pas bien content et se dispose à changer d'avocat.
Et bien, au niveau politique, c'est la même chose. Vous avez été élu pour voter un programme politique. Le Gouvernement choisi pour le mettre en œuvre. Les modalités pour atteindre les objectifs fixés sont de votre ressort. En revanche, si vous avez pris l'engagement de ne pas toucher aux 60 ans, ou à tout le moins gardé bouche close (et qui ne dit mot consent)...Et bien vous n'êtes plus légitime. Pas plus que vos collègues qui ont donné les pleins pouvoirs à PETAIN. Le déni de Démocratie n'est pas du coté du Peuple...Mais de ses représentants. Quand le Parlement vote des lois arbitraires, c'est à dire qui sont en contradiction avec le mandat qui est vôtre, qui s'avère être la volonté générale exprimée...Vous faites un déni de Démocratie. N'inversez pas la preuve.
Les syndicats et le patronat font leur boulot. Ils défendent les intérêts de leur mandant. (Les travailleurs)
Ici, c'est le Législateur, M. DIONIS DU SEJOUR, qui ne fait pas le sien.
Représenter quelqu'un, consiste à exprimer la volonté de ce mandant, devant une Assemblée. D'où l'importance de siéger, c'est à dire d'être physiquement présent lorsqu'une décision/un débat est prévu. D'où l'importance, aussi, de comprendre que vous n'avez pas reçu mandat pour défendre ce pour quoi vous n'avez pas reçu l'onction démocratique.
La seule différence avec les Etats (Généraux) c'est que cette volonté que vous avez pris l'engagement de défendre...Vient de vous. On ne vous a pas imposé de cahiers de doléances. C'est vous qui avez défendu un projet politique. Vous qui avez fait vôtre les convictions que vous affichiez durant la période électorale. Quelque part, et je trouve cela bien malheureux, en votant la réforme des retraites, c'est vous même que vous reniez. Vous même que vous trahissez...Du moins si l'on part du principe, ce que je croyais jusqu'alors, que votre profession de foi était sincère.
http://www.jeandionis.com/upload/journal/profession-de-foi.pdf
"Je soutiendrai à l'Assemblée l'action du Président de la République"
Celle pour laquelle il a été élu...Ou celle pour laquelle il ne l'a pas été ?
http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20071129.CHA4142/sarkozy...
http://www.lepost.fr/article/2010/10/24/2279862_jeunes-sarkozy-vous-ment...
http://www.lepiratedelareunion.net/Sarko-pour-la-retraite-a-60-ans_a712....
"J'agirai pour assurer à NOS AINES une vie décente et digne (retraites, vie et
soins à domicile, solidarité nationale pour la fin de vie des plus modestes)"
Une vie décente et digne vise donc à travailler jusqu'à ce qu'on soit "foutu" ?
http://www.filoche.net/2010/09/29/pas-fichu-a-57-ans/
Mais sans doute la "réforme des retraites" est elle aussi bonne, à vos yeux, que l'était la LCEN ?
http://www.maitre-eolas.fr/post/2008/04/24/933-prix-busiris-a-monsieur-j...
A quand des élus respectueux des Français ?
La Démocratie représentative n'a pas besoin d'adversaires. Ses principaux ennemis sont les parlementaires eux mêmes, quand ils renient ce pour quoi ils ont été élus. Quand ils transigent en faveur d'une solidarité gouvernementale contraire à leurs engagements de campagne, engagements on le rappelle libres et sans contrainte, car fruits des désidératas des candidats eux mêmes. Louis XVI n'est pas devenu illégitime parce que la monarchie était à bout de souffle...Mais parce qu'il n'a pas compris que les Français attendaient un roi là où il n'y avait qu'un défenseur de son Ordre.
La DDHC – l'auriez vous oublié – donne le droit, aux citoyens, d'élaborer la LOI, soit via leurs représentants, soit par eux mêmes. Il n'y a donc rien de séditieux dans les actes actuels. Je vous rappelle, aussi, qu'une loi votée n'est pas une loi promulguée. Ce n'est que quand un texte de loi passe au JO...Que la loi existe. Ce qui ne la rend pas, cependant, systématiquement légale ou/et constitutionnelle...Ni du reste applicable.
Il n'y a pas de poursuites de débats à avoir...Puisque les Français ont déjà fait leur choix en 2007 ! A quoi bon demander aux Français d'attendre des promesses qui n'engageront pas plus leurs représentants que vous ne vous sentez concerné par vos propres engagements de 2007 ?
Ajoutons à cela que l'absence d'un projet crédible ne vous autorise pas à voter n'importe quoi. Il n'y avait pas, selon les Notables, de projet crédible pour une fiscalité juste...Et puis les Français ont fait comprendre qu'eux, ils en avaient un, via leurs doléances ! Lequel s'appelait l'égalité fiscale ! Entre impossible et ne pas vouloir en discuter, il y a un gouffre.
Vous dites, du reste, qu'il n'y a pas un début de projet alternatif...Alors que votre premier candidat, en 2007, M. BAYROU, en défendait un ! Lequel avait été élaboré par un certain DE COURSON, qui à l'évidence tenait la route ! Le PS n'a pas le monopole de l'imagination...Si ? Je constate que le PS a défendu son projet...Lui. Vous, ne l'avez pas fait. A aucun moment. Si le projet du PS n'est pas crédible, celui du Gouvernement n'est pas mieux (et vous l'avez voté) alors qu'il y avait des alternatives. Ce n'est pas moi qui le dit mais...Le COR ! Et la C de C !
http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article296
http://www.bayrou.fr/opencms/opencms/propositions/retraites.html
Évidemment, il est plus simple de dire « c'est impossible » quand on ne veut pas débattre ! Sauf que, puisque vous citez CHURCHILL je vous en cite un autre : « impossible n'est pas français ». Je pense à vos collègues qui se disaient : « impossible de créer des lois communes ! Trop de coutumes, trop de privilèges, trop de... ». Et un jour, l'Assemblée Nationale vota – il faut dire après que les Français l'aient poussé à le faire (enfin !) – la fin des privilèges ! Et quelques années plus tard, un type inconnu devenait l'inventeur du Code Civil !
Vous me faites penser à ces courtisans qui disaient à Charles VII : fuyez ! Je dois dire que cet homme m'inspire beaucoup de considération. Tout lui laissait penser qu'il n'y avait plus aucun espoir...Et voilà que le projet alternatif arrive : il s'appelle Jeanne. Vous connaissez la suite. Preuve que, quand on veut...On peut. Mais bien souvent, plutôt que de réfléchir, les parlementaires votent...Sans s'interroger sur les conséquences. Et tant pis pour le pays. CHARLES VII a fait confiance à son mandant. Il a compris que Jeanne était son envoyée. Et même s'il a eu des doutes, croyez vous qu'il ait, un instant, songé par la suite à reculer ? Jamais.
Vous dénigrez le PS. C'est tellement facile. En avez vous proposé un, vous, de projet alternatif ? Et bien non. Vous en avez bien un...Mais vous n'avez pas eu le courage de le défendre. Vous n'avez pas eu ce sens du devoir qu'avait le Général DE GAULLE lorsqu'il osa se présenter devant son commandant pour lui expliquer qu'avec la méthode préconisée on liait pieds et mains liées le pays ! Et qu'il suffirait de suivre une bien meilleure méthode pour aider la France !
Il faut savoir terminer une grève...Certes, mais pas si l'on n'obtient pas satisfaction.
Croyez vous pouvoir demander à un Peuple qui a changé le monde - ce n'est pas de l'arrogance mais la pure vérité - de se contenter de broutilles ?
"Les Français ont fait en 1789 le plus grand effort auquel se soit jamais livré aucun peuple, afin de couper pour ainsi dire en deux leur destinée, et de séparer par un abîme ce qu’ils avaient été jusque-là de ce qu’ils voulaient être désormais." Alexis de Tocqueville (1805-1859)
« La Révolution française est le plus puissant pas du genre humain depuis l’avènement du Christ. » Victor Hugo (1802-1885)
REFORME de la SOCIETE FRANCAISE
Mr Dionis, chers amis du blog,
Pour bien éclairer ce qui se passe dans notre pays voici une étude très intéressante conclue par des chercheurs et publiée sous forme de livret voici sa référence :
Titre : LA SOCIETE DE DEFIANCE
Comment le modèle social français s'autodétruit
Auteurs : Yann ALGAN et Pierre CAHUC
Editions rue d'Ulm Collection du Centre pour la Recherche Economique et ses Applications
Prix : Très modique
Niveau d'Intérêt : Exceptionnel et d'une grande simplicité, devrait être lu par tout le monde.
A commander en librairie.
Après la lecture de ce livret, de droite ou de gauche, on ne peut plus penser comme avant. On y puisera les bases d'une réforme véritable dont notre pays a tant besoin, à commencer par celle de nos attitudes.
Bonne lecture,
Michel SANTIN
le match n'est pas fini !
Il ne faut pas rêver, le combat doit et devra continuer sous diverses formes contre ce pouvoir aveugle et sourd.
La fracture est profonde dans le pays, voilà le bilan de 3 annèes de sarkozysme, une triple crise : économique, sociale, et plus grave encore crise morale liée à l'affaire Bettencourt.
Il ne restera rien de ce mandat et de la majorité qui l'aura soutenu sinon des échecs majeurs (chomage, dette publique, déficits), des compromissions (les liaisons dangereuses UMP-milieux d'affaires, la nuit du Fouquets), des soumissions à l'ordre international établi (retour dans l'OTAN, guerre en Afghanistan) ;
Dans le meilleur des mondes sarkozyste une réforme est en réalité une régression sociale : retraite, 35 h, travail le dimanche...les salariés sauront faire le bilan.
Et pourtant il était possible de réformer les retraites sans mettre tout le monde dans la rue : taux plein à 65 ans au lieu de 67 ans, et retraite à 60 ans pour pénibilité négociéé dans le cadre d'accords de branches professionnelles (travail de nuit, métiers du bâtiment) le MEDEF n'en voulait pas, le gouvernement s'est executé !
Des propositions alternatives existent, cf l'intersyndicale, le projet du PS, les propositions de Nicolas Dupont-Aignan, de Dominique de Villepin, de gauche à droite l'éventail est large et il y avait matière à consensus.
Vous n'en n'avez pas voulu, nous n'oublierons pas que vous JDS avez voté la retraite à 67 ans pour les femmes et pour les salariés aux carrières incomplètes.
De tout cela Nicolas, le petit frère des riches, et sa majorité seront comptables en 2012 et sur l'agenais le peuple veillera à limiter votre cumul de mandats.
Je m'en vais de ce pas relire les oeuvres de Robespierre, Jaurès et Blum pour retrouver la flamme de l'espérance !
qui commande????????
une réforme, certes, mais de cette manière! dans un tel climat social!, nos dirigeants ont oublié qu'ils sont à leurs postes grâce au peuple.. heureusement,.l'adage "français, vous avez la mémoire courte..." n'a jamais été confirmé....le référendum existe pourtant,(oui, mais...encore faut il le respecter...) franchement, et à ce jour quelle déception!!!!!
Gauche et droite sale.
"Louis XVI n'est pas devenu illégitime parce que la monarchie était à bout de souffle...Mais parce qu'il n'a pas compris que les Français attendaient un roi là où il n'y avait qu'un défenseur de son Ordre. "
Là-dessus je vous rejoint avec un pensée émue pour ce pauvre Mirabeau.
Vive le Roi! et dehors la canaille républicaine.
La ou se couche le soleil levant .....
http://www.youtube.com/watch?v=UOadagqruHg
Pour détendre l’atmosphère ,un lien parmi d'autres venu du pays ou le soleil ne se couche jamais Et confiance au N.C , aux idées de tout parti politique qui vont dans l’intérêt du pays , et de ceux qui y vivent
Parait que dans les autres pays on se moque de nous ; NON pas aux USA, j'y étais en aout les citoyens souffrent ,pas seulement des subprimes . En G.B dans la rue ,ils regardent étonnés avec surprise et envie (c'est pas moi qui le dis ...)
C'est ma b.a du jour (salut BEA ). je tourne au gPL (salut JPL ) ,
En G.B on m'a dit:say been (salut Sabine ) et pense a des gens (salut Jean )
La ou tombera le vent du SOLEIL . N°2 .
Tout cela pour dire "attention aux interprétations " MANIPULATIONS et autres rumeurs , REFLEXION ,analyse et attente avant de réagir Tout le monde n'est pas Orson WELLS dans la guerre des mondes
D'ailleurs AVANT DE PARLER :
Quand j’étais petit ,on me disait ,tourne 7 fois ta langue dans ta bouche .
Maintenant ,pareil mais dans la bouche de ma voisine ,c'est l'adaptation au monde des zadultes ; de la jungle
Avant de foncer face a 1 info ou scoop , savoir d'ou cela vient ,QUI LE DIT ,et surtout savoir si on n'est pas MANIPULE pour nous faire réagir
applaudissements
Et on applaudit bien fort le NC !
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/11/03/retraites-il-faudra-r...
Vous avez voté, M. DIONIS, une régression sociale qui se caractérise par les points suivants :
1. Les ouvriers et employés devront cotiser plus longtemps. Si l'on a commencé à travailler avant 18 ans, pas d'impact. La durée de cotisation reste ... plus longue que le régime normal (respectivement de 44 et 43 ans). Si l'on a démarré à 18 ans, vous devrez cotiser ... 44 ans.
Ce sont donc celles et ceux qui ont travaillé très jeune qui sont les plus pénalisés !
Heureusement, sans rire, le NC prétend défendre la "France qui se lève tôt" avec SARKOZY ! Et dans le même temps la devise républicaine ! Pourtant on ne trouve ni Liberté, ni Egalité...Quant à la Fraternité !
2. Le recul du départ en retraite aggrave la précarisation des plus de 58 ans.
Cinquante pour cent des Français sont sans emploi à 59 ans (soit chômeur, soit en pré-retraite). Cette proportion stagne depuis 2003, malgré la régression Fillon (2003) qui allongea les durées de cotisations. La France a problème d'emploi, et non pas de durée de travail. En revanche, l'âge moyen de liquidation de la retraite a effectivement progressé au fil du temps, pour atteindre 61,9 ans en 2009. 40% des nouveaux retraités ne sont plus en activité quand ils entrent en retraite.
Depuis 10 ans, le taux d'emploi des 55-64 ans stagne à un niveau anormalement bas en Europe : 39% contre 48% en moyenne. Avec cette "réforme", nombre de salariés tomberont dans les minima sociaux ou l'assurance chômage, faute d'emploi, dans l'attente de leur retraite.
Merci le NC ! Heureusement que vous avez fait campagne sur "une protection accrue" ! Des stocks options ?
3. La réforme ne garantit pas l'équilibre financier des régimes de retraites. Le Gouvernement, dans sa présentation, mélange les économies générées par les mesures d'âges et l'alignement des cotisations public/privé avec la mobilisation des fonds de la Cades pour afficher un équilibre en 2018.
Dans son document initial, le gouvernement affichait toujours 15,6 milliards d'euros de déficit annuel en 2020. Et, pour faire bonne figure, ses prévisions de recettes de cotisations sociales, reprenant celles du COR, reposent sur un taux de chômage ramené à 7,7% en 2015 et 5,7% en 2020 et à 4,5% en 2024. Prévisions ubuesques...Qui ont fait l'objet d'un grand sceptiscisme du coté de...L'Union Européenne !
Pour un parti qui se prétend "européen" il est extrêment décevant de voir l'ignorance de l'actu européenne par ses soient disant "défenseurs" à l'Europe !
4. Les femmes sont majoritairement perdantes. Rappelons que "l'exception" auquel il ne faudrait pas penser...Selon M. WOERTH...Ne représente "que" 51% de la population française, soit...Chez moi, une MAJORITE !
Le Gouvernement a fait une avancée vers les femmes, mais uniquement les mères de famille nées avant 1956. Pour les autres, il oublie l'essentiel : les femmes travaillent davantage à temps partiel, ont des salaires moins élevés, et des carrières plus morcelées par le chômage que les hommes. La réponse gouvernementale fut une pirouette : ce ne serait pas à une réforme des retraites de résoudre les inégalités hommes/femmes.
La sanction prévue contre les entreprises récalcitrantes à établir un bilan annuel des écarts de rémunérations homme/femmes est ridicule : 1% de leur masse salariale, quand l'écart de salaire (pour un temps complet) excède en moyenne ... 10%. Et que dire de certains emplois ultra-féminisés et mal payés ? Du style caissière...Ou enseignante ?
On a du mal à croire que le NC ait oublié que son électorat est composé, principalement...De femmes ! Ou encore qu'un parti qui se prétend soucieux d'économies...Ignore que dans notre beau pays, l'agent consommateur est en premier lieu...La femme ! Et que gréver son pouvoir d'achat revient à tirer une balle dans la croissance ! Et donc - keynes oblige - dans l'emploi et l'investissement !
Laissez moi rire ! On va entendre, dans quelques mois, les pleureuses dire que les produits français ne se vendent pas ! Forcément si les Françaises ne peuvent qu'acheter des produits chinois ! L'économie n'est pas le fort des députés apparemment ! Quelle déception, au passage, de la part de M. DE COURSON...Qui sait bien plaisanter du PS...Mais manque d'ironie au sujet du projet gouvernemental (qui n'est pas encore une loi)
5. La pénibilité n'est pas prise en compte : seuls les invalides physiques (à 10% de leurs capacités) à 60 ans pourront partir en retraite à cet âge. Et ils attendront quand même 67 ans pour bénéficier d'une retraite sans décote s'ils n'ont pas le nombre de trimestres de cotisation requis. Or l'espérance de vie, avec ou sans incapacité est l'une des premières inégalités de la retraite : les ouvriers vivent 7 ans de moins que les cadres, et avec davantage d'incapacité physique.
En 2008, l'INED notait : « après 60 ans, les ouvriers et les ouvrières vivent en moyenne plus d’années avec que sans incapacité et endureront aussi plus d’incapacités sévères que les cadres. Au sein d’une vie déjà plus courte, les ouvriers passent donc à la fois moins de temps sans incapacité que les cadres, et vivent plus longtemps qu’eux avec des incapacités et des handicaps.»
Bravo le NC ! Handicaps et pénibilité : même chose ? La langue française ne dit pas la même chose pourtant !
6. L'effort est injustement réparti. Le financement des retraites par la "réforme" est portée pour l'essentiel par les mesures d'âge (58% des économies attendues en 2015), et l'alignement des cotisations du secteur public sur celles du privé (17% en 2015). Les recettes nouvelles, portant sur certains relèvement d'impôt, des nouvelles taxations de revenus financiers et la modification du calcul des allègements généraux de charges patronales sur les entreprises annualisées représentent 25% de l'effort (15% en 2020).
La FRATERNITE est ce un mot inconnu au NC ? Apparemment !
Le PS...Au moins, a défendu ses propositions. Le NC a gardé le silence. Se contentant d'entériner une "réforme" stupide ! Une "réforme" pour rien.
http://www.nouveaucentre.fr/sites/default/files/Le%20Nouveau%20Centre%20s'engage%20pour%20la%20défense%20des%20retraites.pdf
Vous pouvez comptez sur moi et mon épouse, pour faire connaître, pour les cantonales et les prochaines législatives, les actes - contraire aux principes affichés - du NC...Qui est une grosse déception, car je croyais voir dans le NC un parti européen, mais pas idéologue, rigoureux en matière de fiscalité...Bref, une suite de l'UDF. Mais manifestement, le Modem comme le NC ont détruit l'UDF.
Bravo !
http://www.moonerboy.com/blog/perso.php?id=2287
J'espère que vous êtes fier, M. DIONIS d'avoir voté un texte aussi stupide et incomplet que, disons, la loi des suspects...Qui était très "intelligente" puisqu'elle permettait d'arrêter tous les innocents...Et de laisser tranquille les coupables !
Ha oui...Comptez aussi sur moi pour prévenir tous les petits vieux du sort envisable que vous avez prévu pour leurs petits enfants. Et même chose du coté des parents. Ca tombe bien, mon épouse est enseignante et moi je suis bénévole dans plusieurs associations.
Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE à l'Union Presse : Le report de l'âge légal du départ à la retraite va-t-il se répercuter directement sur le chômage des jeunes?
" Le taux de chômage devrait être de l'ordre de 10 % l'année prochaine ... / ... Or, le report de l'âge de la retraite suppose que l'on retrouve 1,4 million d'emplois supplémentaires et pour cela il faut une croissance très vive.
Si l'on veut réussir à embaucher les seniors avec un taux de chômage de 5 % en 2020, comme le prévoit le projet gouvernemental, il faudrait une croissance annuelle de 2,7 %. Donc on a deux scénarios possibles. D'abord un scénario rose où la croissance aboutit à 2,7 % et effectivement il est possible d'embaucher des jeunes et des seniors. Mais il apparaît très peu probable.
Tiens donc !
Ensuite, il y a un scénario gris, malheureusement le plus probable, qui est celui d'une croissance médiocre. On aura dans ce cas une hausse du chômage des 58-62 ans qui ne réussiront pas à se maintenir en emploi. Et quand ils réussiront à le faire, cela aura une répercussion assez nette sur l'emploi des jeunes"
Et WOERTH qui nous assurait tantôt le contraire !
Union Presse : Y aura-t-il un transfert de charges entre les caisses de retraites et l'assurance chômage ?
Oui. Heureusement, les chômeurs coûtent en général deux fois moins cher que les retraités. On va peut-être économiser 20 milliards sur les retraites mais en payant 10 de plus sur le chômage. Cela veut dire que la réforme des retraites sera payée par des jeunes qui ne trouveront pas d'emploi, et qui du coup n'auront pas d'indemnités, et par le fait que les 60-62 ans marineront à l'Unedic ... / ... "
Un avenir grandiose, dites moi ! Au fait, le NC sait que la jeunesse est son prochain électorat...Parce que là, les festivités commencent tôt !
Et il semble que ces 60-62 ans devraient être de plus en plus nombreux, puisque de façon discrète, les entreprises continuent à se séparer des 55 ans et plus !
En effet : Le Centre d'analyse stratégique indique, dans une étude remise au Premier Ministre, dont-il dépend, que la rupture conventionnelle : " ... / .... a connu une montée en charge spectaculaire depuis sa création il y a deux ans, avec 400.000 ruptures conclues... / ... "
Et l'étude de préciser : " ... / ... L'une des dérives pourrait être l'utilisation de la procédure par l'entreprise pour alléger son effectif senior. Selon une étude du régime d'assurance chômage (Unedic), l'inscription au chômage après une rupture conventionnelle touche plus fréquemment des salariés âgés, surtout les plus de 55 ans ... / ... " - AFP/Google
Non...Pas possible ! Et on vient de le découvrir non ?
Même pas...La Commission Européenne expliquait la même chose, en 2007, dans son rapport sur l'inclusion sociale ! Mais évidemment, un parti aussi européen que le NC...N'a pas pu se renseigner à tant, bien sur !
http://www.euractiv.fr/commission-empare-question-retraites-article
http://www.euractiv.fr/article/2010/06/04/proposition-sur-retraites-femm...
Bref, en toute connaissance de cause...Vous avez voté un texte stupide, qui ne va faire qu'aggraver les choses.
Mais contrairement à ce que votre "chef" semble croire...Les Français sont très loin d'être des cons.
Brandir l'épouvantail de la "gauche" ou du "péril" FN ne sauvera pas les sièges. Un de vos collègues en a fait l'expérience.
http://www.chretiente.info/201007082158/jf-poisson-appelle-les-chretiens...
réponse à applaudissement
je n'ai lu qu'une petite partie; Cela m'a suffi, excusez-moi. Vous dites : ceux qui travaillent tôt sont les plus pénalisés ? Savez-vous donc compter monsieur ??? Auparavant ceux qui travaillaient à partir de 16 ans travaillaient ... 44 ans et ceux qui travaillaient à 17 ans et bien travaillaient 43 ans. On a rallongé certes le temps de travail mais cela ne concerne que les 18 et 19 ans, ce qui met effectivement aussi à 44 et 43 ans. Pensez donc à ceux qui font des études longues, et dont les années d'étude ne comptent pas. Eux vont travailler jusqu'à 67 ans et ne seront pas sûrs de cotiser à temps plein selon le nombre d'années d'étude. Alors, quand on veut faire de la politique politicarde, on devrait apprendre à calculer, n'est il pas vrai ?