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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

A propos du débat Bayrou/Royal

Publication : 30/04/2007  |  00:46  |  Auteur : Jean Dionis

« Jean, que penses-tu du débat entre François Bayrou et Ségolène Royal ? ».

Cette question m’a été posée plusieurs dizaines de fois après le match Agen-Bayonne (décevant et stressant, d’ailleurs….) au Stade Armandie. Elle était d’ailleurs le plus souvent accompagnée de commentaires peu amènes à l’encontre de F.Bayrou…….Je me sens donc obligé et intéressé d’y revenir pour en débattre avec mes amis bloggeurs.

Pour moi, ce débat, entre les deux tours, n’avait pas lieu d’être et je pense vraiment que l’attitude opportune pour F.Bayrou, après sa très bonne campagne et son élimination au premier tour, aurait été de faire une déclaration sobre dans laquelle il aurait affirmé qu’au nom des convictions qu’il a défendues pendant la campagne , il ne donnait aucune consigne de vote…..et de faire ensuite une cure de silence. Il en serait sorti grandi.

En effet, même si j’estime que la règle pour un élu est de se dévoiler et de rendre publics ses votes, l’absence de consigne de vote, en ce qui concerne F.Bayrou et le deuxième tour de cette élection présidentielle, est cohérente avec sa campagne. Elle est comprise par ses électeurs de toutes sensibilités. Elle est en soi, déjà, un évènement politique pour une famille politique, le centre, qui a toujours appelé à voter à droite lorsqu’elle n’était pas qualifiée pour le deuxième tour.

Reste la date, le moment de ce débat……et là, c’est mon ami, Daniel Dubroca, actuel Président du Sporting Union Agenais, ancien international et capitaine de l’équipe de France de rugby, qui a, le mieux résumé les choses : « On ne fait pas un match amical entre un finaliste et un demi-finaliste éliminé quelques jours avant la finale » et il a raison…..

Soyons clairs. En ce qui concerne ce débat précisément, la responsabilité de l’initiative – celle de Ségolène Royal -, la date, les images que permet le débat (les poignées de main répétées entre Ségolène Royal et François Bayrou), les émotions qu’il suscite comptent plus que le fond des arguments échangés sur lesquels je dirai néanmoins un mot ci-dessous.

En acceptant ce débat, F.Bayrou a participé à l’entreprise de séduction des électeurs centristes déployée depuis le 22 Avril par S.Royal (nomination de ministres UDF, déjeuner en terrasse avec Strauss-kahn, appels de Delors et Cohn-Bendit, …..débat avec F.Bayrou et porte ouverte à l’idée qu’il puisse être premier ministre de Ségolène Royal, présidente).

Et c’est précisément cette rupture de neutralité de positionnement entre la droite et la gauche, axe majeur de la campagne de F.Bayrou, que je n’admets pas et c’est pour cela que j’exprime mon désaccord avec F.Bayrou quant à ce débat.

Reste le fond du débat. Clairement, je le répète, à moins d’être un grand naïf en politique, le fond, exceptionnellement pour ce débat, est secondaire par rapport à la forme. Mais il est loin d’être sans intérêt.

Faisons une première remarque. Ce débat était, par nature, un débat de premier tour et je pense qu’il aurait eu là tout son sens. Mais, avant le premier tour, Ségolène Royal n’avait pas de mots assez durs pour F.Bayrou et les règles paralysantes (qu’il faudra impérativement changer) du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel sur la stricte égalité de temps de parole à accorder à chaque candidat ont fait le reste……et ont renvoyé cette belle idée au….deuxième tour.

Quant aux les idées défendues par F.Bayrou, à l’occasion de ce débat …et bien je les trouve d’abord dans l’axe de sa campagne à l’élection présidentielle et j’ai trouvé ensuite que F.Bayrou avait bien faire apparaître nos différences avec les socialistes : 35 heures, retraites, Europe, Finances publiques,etc…..

A écouter ce débat, je me disais qu’en fait, il faudrait beaucoup plus qu’une danse du ventre –fut-elle effectuée par une belle femme, fut-elle de deux semaines entière de durée – pour nous convaincre que les socialistes avaient – enfin - changé. Nous ne satisferons pas de promesses beaucoup trop circonstancielles. Nous voulons des actes, et par exemple, ces deux-là :

1 – Le Parti Socialiste est-il prêt à dire qu’en aucun cas il ne gouvernera avec l’extrême gauche et le parti communiste, anti-européens et d’une inadaptation sidérante à la mondialisation qui est pour la France, une figure imposée ?

2 – Le Parti Socialiste est-il enfin prêt à abandonner son vieux programme économique (Je dépense beaucoup – 70 Milliards d’euros en 5 ans – et je taxe ou j’emprunte pour financer ce beau programme) ?

Rien qu’en le lisant, vous aurez compris qu’au-delà de la séduction de Mme Royal, il y aura de l’eau qui coulera sous les ponts de Garonne avant que cela n’arrive…..

Et le débat du second tour, Mercredi 2 Mai, entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal va sans doute être éclairant sur ce sujet central de l’ambiguïté du parti socialiste actuel…..

@ +

Amitiés,

Les réactions

escalade de la mauvaise foi

par respect pour vous, Jean Dionis, je ne veux pas parler ici de la mauvaise foi de François BAYROU mais plûtot ce celle de ségolène ROYAL et de ses "amis" socialistes . Jugez en tranquillement :

http://www.supportersdesarkozy.com/public/cms/documents_telecharger/argu...

Comment voulez vous que le peuple puisse croire aux hommes ou femmes politiques ?! ...

Pas d'accord avec toi

Jean

tes prises de positions ne m'étonnent pas Cependant je trouve que ton analyse est un peu courte et manque d'honnêteté car que tu dises que François a donné trop de signes positifs envers S Royal, soit, mais que dis tu de tes collègues députés UDF qui font plus que donner des signes + à Sarkozy puisqu'ils le soutiennent pour le 2° tour?

Ok François n'a pas donné de consigne de vote et il a bien fait mais pourquoi les 2/3 des députés s'orientent vers Sarkozy alors qu'aucun ne s'oriente publiquement vers Royal? En quoi les appels du pieds et prises de position vers le FN de Sarkozy seraient elles plus
respectables que celle de Royal vers l'éstrême gauche

Enfin, tu critiques François de participer au débat de l'entre deux tours! Existe t-il une loi ou un réglement qui interdit au 3° avec 18.6% des voix de ne pas participer au débat, de quel droit seul les 2 qualifiés ne regroupant que 50% des français ( 56 % des voix moins les absentionistes) celà veut dire que tu ignores les autres 50% celà n'augure pas quelque chose de bon pour la suite...

A bientôt

bruno

Pas d'accord avec toi !

Cher Jean, tout d'abord permet moi de te féliciter pour la législature passée et l'élan que tu as donné à la circonscription.

Je ne suis cependant pas d'accord avec ta réaction sur le débat Bayrou Royal. Mais bon dieu quel est ce pays où il devient presque intolérable que 2 partis dialoguent sur des idées, échangent leur point de vue. Je suis outré des propos de M Sarkozy qui qualifie de "bavasserie" ces échanges, et se refuse à toute discussion avec l'UDF, se contentant de faire pression sur ses élus pour obtenir leur soutien ! J'admire la persévérance de François Bayrou et le vent démocratique qu'il apporte à ce pays et je lutterai contre quiconque l'empêchera de s'exprimer !

P.M.

Sur la même longueur d'onde..

Je partage entièrement votre opinion.

Outre le fait que François Bayrou n'aurait pas dû accepter ce débat, je crois surtout que tout ceci témoigne du fait que Ségolène est vraiment prête à tout pour être élue.
De plus, il est loisible de noter que Nicolas, sans cesse taxé d'arriviste, à lui préféré ne pas débattre avec François Bayrou...

Aussi, en admettant un débat Royal/Bayrou, pourquoi ne pas admettre un débat Sarkozy/Buffet par exemple!
On voit ici clairement l'inadaptation d'un tel débat à une telle situation!

Enfin, comme l'a dit Mr Dionis qui garde lui toute sa lucidité, ce débat, sur le fond, ne jouait pas en la faveur de Ségolène. En revanche, et c'est là le point qui me dérange le plus, sur la forme, je crois qu'il est possible de dire que François Bayrou a profité de ce débat pour prendre implicitement position en faveur de Ségolène.

En résumé, François Bayrou a fait passer ses émotions et ses sentiments avant son devoir d'homme politique qui aurait normalement dû le conduire à faire une stricte application de son "devoir de réserve"!

Encore une illustration du fait que la politique est affaire de compromis..

à un détail

"« On ne fait pas un match amical entre un finaliste et un demi-finaliste éliminé quelques jours avant la finale » et il a raison….. "
A un détail près que ce ne sont pas les joueurs mais les spectateurs qui fixeront le score, et ça change tout!
Pourquoi ces sérénades de gauche comme de droite (moins adroites au demeurant), si c'est fini et qu'on n'a plus qu'à couper les citrons?
La couverture médiatique qu'il obtient est celle qui lui a manqué au premier tour. François Bayrou a raison de surfer sur la vague quand elle est là.

Un changement dans la démocratie: la fin des conservatismes

Ce débat pour moi était utile et bénéfique. Chers amis Lot-et-Garonnais : la politique change en France. C'est historique. Elle se modernise, elle implique les citoyens, elle sort des appareils, elle se pratique au grand jour.

Bref, elle s'émancipe. Cela peut déstabiliser un peu ? Bousculer nos habitudes ? Oui, sans doute. Mais le fait est là : la politique ne s'exercera plus comme avant. Les vieilles recettes ont lassées les français, ils demandent maintenant de la transparence.

Dans nos familles, dans nos entreprises, dans nos communes, dans nos associations... nous savons échanger au delà de nos différences pour construire ensemble. Ces échanges sont ouverts, confiants, respectueux, et à la vue de tous ceux qui sont concernés.

Nous autres citoyens savons faire cela. Nous le faisons tous les jours. Pourquoi la politique échapperait-elle à ce bon sens ? Réapprenons à être simple, tout en restant déterminés.

Sego 1 vs Ségo 2

Concernant S. Royal il est judicieux de remarquer qu'au début de sa campagne elle avait un discours assez libre et plus virulent sur les 35 heures. Son repositionnement actuel plus conforme à la doxa socialiste est liée à sa quête de soutien vis à vis de l'appareil dont un membre éminent, DSK, se trouve être l'idéologue du projet. Il est évident que S. Royal aurait d'avantage de facilités et plus de convergences réelles avec le réalisme économique de F. Bayrou suivant sa propre analyse. L'avantage pour la droite c'est que les convergences sont plus faciles à trouver à travers un projet clair et explicité. La gauche doit concilier avec un électorat marxiste ou très influencé par l'étatisme (c'est le propos même de F. Bayrou). Il y a plus d'écart idéologique entre S. Royal première formule et Besancenot, quoi qu'elle en dise et F. Bayrou. La gauche n'a pas fait son travail, et l'espace trouvé par Bayrou en est l'expression en creux. Maintenant je trouve qu'il y a une certaine convergence entre F. bayrou et S. Royal sur les méthodes : tous deux prennent des initiatives sans en référer à leurs soutiens y compris les plus proches, et en les mettant souvent dans l'embarras par suite .. Si j'ai bien lu. Cette forme de gouvernance est aussi une forme de dénie de la représentativité (le peuple et moi seul souverain) est une dérive assez inquiétante. Elle évoque de douloureux souvenirs dans l'histoire contemporaine. Je suis désolé, mais mépriser par exemple les députés c'est donner bassement raison à un sentiment répandu mais injuste du travail des parlementaires et plus encore de la légitimité de leur représentativité. Les jury populaires en sont une expression qui conforte cette idée, et que ne doit pas renier un Jean-Marie Lepen pour le citer.
Quoi qu'il en soit F. Bayrou ne vous épargne pas en ne vous facilitant pas la tâche sur le terrain. On voit des socialistes aux dents longues vous attendre au coin du bois et vous désigner comme "ambigüe" dans vos positionnements, tandis que le climat de confiance entre les partenaires historiques de la droite Lot-et-Garonnaise semble changer de nature.

Tant qu'à N.Sarkozy son travail de rassemblement au centre droit est vraiment bien ficelé et tout le monde semble bien en place dans son rôle. S'il gère le pays comme sa campagne et les socialistes comme la leur, il n y a pas photo pour savoir où se trouve l'intérêt de la France, au-delà des intérêts partisans dans cette élection. C'est sans doute aussi votre conclusion, comme citoyen électeur avant même le Député.

Central?... Central!!!

Bonsoir M Dionis,
Franchement, je vous trouve très intéressant... mais pas très cohérent:
En expliquant votre choix pour le 2eme tour, vous nous expliquiez:
-que vous êtes fier d'avoir participé à la bataille de François Bayrou qui a gagné la bataille des idées (dépassement du clivage gauche/droite, redressement des finances publiques, priorité à l'éducation, etc...)
-que le devoir de l'homme public est de dire sa position personnelle pour éclairer les citoyens.
-que M Sarkozy n'est pas plus dangereux que Mme Royal n'est incapable.
-que Mme Royal est quand même un peu incapable... (M Sarkozy serait-il un peu dangereux? ça,c'est moi)
-que le programme de Mme Royal est très dépensier (celui de M Sarkozy ne l'est-il pas autant? mais en faveur d'autres populations; ça, c'est moi-aussi)
-qu'elle sollicite les soutiens de l'extrême gauche (ça ne me semble pas exact: elle les a eu sans les solliciter. Elle sollicite les électeurs de l'extrême gauche, comme M Sarkozy sollicite les voix de M Le Pen, ce qui me semble légitime)
-que donc, pour des raisons qui me paraissent contradictoires avec ce que vous énoncez au début, vous choisissez de voter à droite, au risque de vous mettre en porte à faux au moment des législatives, auxquelles vous dites vouloir vous présenter sous les couleurs du nouveau parti démocrate.

Et à propos du débat Royal/Bayrou, ce n'est pas du tout un match amical avant la finale, c'est un débat!
Nous (le centre, et fier de l'être) ne sommes pas du tout éliminé, d'ailleurs on nous demande de rejouer dimanche, et notre représentant a posé nos questions pour nous éclairer.
Il ne tenait qu'à M Sarkozy d'en faire autant. C'eût été légitime et m'aurait autant intéressé. Le débat, la discussion, la question sont essentielles en démocratie. Il n'y en a jamais trop.
Où est la rupture de neutralité entre la droite et la gauche pour M Bayrou? Elle me semble pour l'instant moins forte que la vôtre.
D'ailleurs vous reconnaissez l'intérêt du débat, vous regrettez juste qu'il n'ait pas eu lieu au 1er tour..., mais c'était déjà M Sarkozy qui l'avait refusé.

Pour finir, en écho, M Sarkozy est-il prêt à dire:
-qu'il ne gouvernera en aucun cas avec l'extrême-droite?
-qu'il est prêt à abandonner son programme dépensier de ... 70 milliards d'euros?

Pardon d'avoir été trop long et polémique, mais je vous trouvais assez injuste avec M Bayrou qui, c'est vrai, en a fait un peu trop. Je crois pourtant qu'il le fait pour agrandir notre espace politique et rendre visible et crédible le positionnement CENTRAL et INDEPENDANT du futur parti démocrate.
Je comprends que son attitude vous gêne, mais je crois qu'in fine, vous saurez l'apprécier, à moins que votre chronique ne soit que le début de votre rapprochement stratégique de l'UMP et consort, ce qui serait trop triste.

Raccourcis dangereux pour notre démocratie

Cher Jean,

Je tiens à réagir à ce dernier communiqué.
Je suis choquée par l’analogie avec le match sportif !!! Reprise par toi et par d’autres. C’est à mon avis une vision de la situation électorale dans laquelle nous sommes aujourd’hui, qui prend ses aises dans des raccourcis dangereux pour notre démocratie.

Premier point fondamental de divergence : Permet moi de te dire qu’un électeur n’est surtout pas un spectateur. Les élections de 2002 ont posés pour la première fois que les ‘spectateurs’ n’étaient pas là où ils étaient attendus, premier pas vers le statut d’acteur.

Deuxième point fondamental de divergence : dans un match, les deux équipes qui jouent la finale n’ont surtout pas besoin de la troisième équipe. Dans le cas qui nous intéresse, L’un et l’autre des finaliste ne peut faire l’économie de la troisième équipe, surtout quand elle fait un score de près de 7 millions d’’acteurs’.

Troisième point fondamental de divergence : dans un stade, les spectateurs, viennent voir un spectacle, ils payent pour venir le voir et quelque soit leurs opinions, le jeu se fera sans eux. Ils peuvent éventuellement manifester leur désaccord par le sifflet ou leur assentiment par des hourras !!!. Ca n’ira pas au-delà.

J’attends quant à moi (et il suffit de lire les blogs pour savoir que je suis loin d’être la seule….) d’être considérée pour ce que je suis : une citoyenne d’un pays démocratique où mon vote n’est pas une simple formalité mais l’expression de mes choix. Et je ne donne l’autorisation à aucuns élus quel qu’il soit, de prendre une position qui ne tient pas compte des avis de ces électeurs.

Les anciens et les nouveaux principes :
Les anciens principes étaient de préparer les élections, de FAIRE dans les coulisses, de préparer ses arrières.
Les nouveaux principes sont de regarder vers les véritables acteurs de notre pays, les citoyens, et de comprendre ce qu’ils veulent. Manifestement pour ceux qui ont soutenu FB, c’est le désir d’autre gouvernance qui redonne au peuple sa place, avec des élus comptables des décisions et des résultats.


Réduire aussi vite et avec autant de jugement, le projet d’espoir de François Bayrou est lui donner bien raison sur sa vision et ses arguments.

La seule analogie avec le sport qui me semblerait ‘juste’ (avec toute la réserve qu’implique ce genre d’exercice) : c’est l’analogie à l’équipe.
L’équipe est constituée d’un capitaine et de joueurs (tiens !nous retrouvons nos électeurs !!). Pendant le jeu, la direction prise par l’équipe et son capitaine est respectée. A la mi-temps, s’il y a changement de stratégie, une fois sur le terrain, l’équipe fait à nouveau bloc. A aucun moment, les joueurs vont petit à petit se retrouver dans l’autre équipe. Si cela doit arriver, ce sera en dehors des compétitions.


Je suis profondément déçue et même choquée que ceux qui l’on soutenue, ‘le lâchent’ avec autant de rapidité.

Pour ma part, même si j’ai des divergences de formes qui peuvent se présenter, je reste fidèle à la vision de mon chef de file, je lui fais confiance et je ne donne ma voix qu’à des élus ou futurs élus qui sauront respecter l’ensemble des électeurs dans leurs convictions.

François Bayrou nous emmène sur un chemin qu’il nous a annoncé long et difficile, et nous le savons depuis le début, avec une phrase annoncée à chacun de ses meeting : « les personnes que je rencontre me soutiennent, y croient à nouveau et me disent toujours NE NOUS DECEVEZ PAS……
Je ne suis pas déçue par FB et les orientations qu’il prend, en ligne directe avec ce qu’il défend.
Je suis déçue par une majorité d’élus UDF.

Le dernier point qui me semble important de souligner, d’une manière plus générale : cela n’engage que moi et mes convictions :
Un homme (ou une femme) est fait de cœur ET de raison et que c’est l’alliance de ces deux pôles qui dictent nos comportements.
C’est à mon avis le chantier le plus difficile qui nous attend dans les années à venir : être en cohérence entre ce que je pense et ce que je fais. Comprendre qu’un comportent engendre un autre comportement. Nous allons avoir 5 ans pour méditer……….

Anne Beauvillard - UDF (Parti Démocrate) 47.

une réaction et un constat, M. le député

«A propos du débat Bayrou/Royal»
Pour moi, ce débat, entre les deux tours, n’avait pas lieu d’être et je pense vraiment que l’attitude opportune pour F.Bayrou, après sa très bonne campagne et son élimination au premier tour, aurait été de faire une déclaration sobre dans laquelle il aurait affirmé qu’au nom des convictions qu’il a défendues pendant la campagne , il ne donnait aucune consigne de vote…..et de faire ensuite une cure de silence. Il en serait sorti grandi…. Soyons clairs. En ce qui concerne ce débat précisément, la responsabilité de l’initiative – celle de Ségolène Royal -, la date, les images que permet le débat (les poignées de main répétées entre Ségolène Royal et François Bayrou), les émotions qu’il suscite comptent plus que le fond des arguments échangés sur lesquels je dirai néanmoins un mot ci-dessous. Jean Dionis

« - Et pourquoi pas un changement radical dans une coutume de show politique télévisé ? Au contraire même et François Bayrou ne fait que perdurer sa grande révolution du PPF en dérangeant l’institutionnelle, en bousculant les habitudes et les convenances, en un mot comme en cent, en modernisant le débat. Qu’en serait-il advenu des commentaires s’ il avait été question d’un débat avec M. Sarkozy, ce dernier a bien fait bien son spectacle à l’américaine, à tort ou à raison, et refuse de participer à « la main tendue » de F. Bayrou, mais, de cela vous n’en parlez pas pour autant !?! Dans la démarche de F. Bayrou, il préconise le dialogue, le droit de travailler ensemble sans clivage. Au-delà des qualités et des défauts, des points forts et des points faibles de chacun, il admet simplement des compétences et cela au-delà des différences d’opinions, qu’ils viennent de la droite comme de la gauche. Alors ce débat est en parfaite cohérence avec cette grande idée de la tolérance politique. Il renforce l’idéologie centriste et démocrate et prépare son avènement ! » Xavier Moreau

En acceptant ce débat, F.Bayrou a participé à l’entreprise de séduction des électeurs centristes déployée depuis le 22 Avril par S.Royal (nomination de ministres UDF, déjeuner en terrasse avec Strauss-kahn, appels de Delors et Cohn-Bendit, …..débat avec F.Bayrou et porte ouverte à l’idée qu’il puisse être premier ministre de Ségolène Royal, présidente)…. Et c’est précisément cette rupture de neutralité de positionnement entre la droite et la gauche, axe majeur de la campagne de F.Bayrou, que je n’admets pas et c’est pour cela que j’exprime mon désaccord avec F.Bayrou quant à ce débat. Jean Dionis

« -Il n’y aurait pas de rupture si M. Sarkozy avait accepté le dialogue avec François Bayrou au lieu de camper sur « sa victoire » du 1er tour mais là, ce n’était vraiment pas possible…car il était avec J. L. Borloo sur le terrain (eux et pas dans le luxe d’un hôtel parisien…) à rencontrer les vrais gens et ouvriers de surcroît ! Ils travaillent plus, mouillent la chemise…et rencontrent le petit peuple. » Xavier Moreau


Reste la date, le moment de ce débat……et là, c’est mon ami, Daniel Dubroca, actuel Président du Sporting Union Agenais, ancien international et capitaine de l’équipe de France de rugby, qui a, le mieux résumé les choses : « On ne fait pas un match amical entre un finaliste et un demi-finaliste éliminé quelques jours avant la finale » et il a raison….. Jean Dionis

« Voilà un atome crochu avec N. Sarkozy qui dit exactement la même chose mais en comparant avec le foot, plus marchand certainement mais tellement moins régional dans le sud-ouest (du pain et des jeux…). » Xavier Moreau


Un constat : maintenant je comprends tout à fait votre point de vue et cela me rappelle M. Hébert…et j’imagine votre situation dans le département entre les chefs du CG (entrant et sortant), le Sénateur et tous les autres, administrés et collaborateurs…et j’entends mon pourtant très jeune fils (16 ans) qui justifie cette engeance avec le pouvoir de l’argent, comme la seule réalité possible en votant Sarkozy ; et comme de toute façon Ségolène est nulle et que c’est tellement mieux à Le Pen ! « Si j’avais eu l’âge de voter et qu’il n’avait pas été élu : je partais aux EU ! »
Dernièrement, j’ai pu discuter avec quelqu’un qui vote pour ce dernier depuis longtemps déjà. Discussion sans passion et modérée. Mon interlocuteur est un homme mûre, honnête, qui a travaillé de ses mains toute sa vie pour, maintenant à la retraite, ne toucher qu’une retraite trop faible. Intègre, intelligent et ouvert, il communique avec recul et respect et malgré tout, ce dernier n’a jamais donné sa voie à un autre candidat que M. Le Pen ?!? Aujourd’hui, il parle avec enthousiasme de N. Sarkozy comme étant le seul à pouvoir relever la France. Le seul homme pouvant conduire le pays en dehors du marasme et qui ne continuera pas à dilapider l’argent public ou à distribuer le fruit du travail aux autres ! En revanche, même lui, ne semble pas être totalement convaincu par le caractère du candidat et semble douter encore de ses aptitudes à diriger dans la quiétude…Mais advienne que pourra, dit-il !



Désaccord total

Je suis en total désaccord avec votre analyse. Je trouve incroyable que jusque dans les rangs de l'UDf, on trouve des élus pour ne pas supporter que l'on puisse débattre dans ce pays.

j'ai trouvé au contraire que ce débat avait le mérite de clarifier la situation.

Quant aux histoires de finale et de demi-finales, c'est un vocable emprunté à Nicolas Sarkozy.

C'est assez triste de le retrouver sur votre site...

Un adhérent UDF ...
http://heresie.hautetfort.com/

Sarko au SUA en Fédérale 1 ?

Vous haissez l'extrême gauche (éducation parentale sûrement), mais dans le même temps vous étiez pour l'action de Lassalle contre Toyal, digne des meilleurs staliniens !
Et il est vrai qu'il vaut mieux se servir chez Le Pen, qui sont de véritables Européanistes ....
Quant à Dubroca, quelle belle référence !

Vive Bayrou !

Le rugby pour les nuls

«une réaction et un constat, M. le député»

« Voilà un atome crochu avec N. Sarkozy qui dit exactement la même chose mais en comparant avec le foot, plus marchand certainement mais tellement moins régional dans le sud-ouest (du pain et des jeux…). » Xavier Moreau

Décidémment le "marchand" est votre bête noire!
J'épilogue très vite là-dessus juste pour vous faire cette petite remarque :
Sans les sponsors privés les clubs de rugby n'existeraient pas. De plus le rugby "marchand" comme vous dites, c'est à dire rémunéré (le 13) a été dès l'origine le fait des clubs ouvriers du nord de l'Angleterre, car ceux-ci n'avaient pas, comme les "bourgeois, les fils de bonne famille, et les universitaires nobles" les moyens de ne pas travailler le dimanche et de faire du rugby à leurs frais. Lire l'excellent ouvrage "le Rugby pour les Nuls" pour connaître un peu le sujet avant de l'aborder sur le ton de la polémique de plus, soit une sorte de minimum technique avant d'interpeller les personnes.

Et puis après tout, Bernard Laporte est lui aussi avec N.Sarkozy donc ...


Censure

J'ai l'impression que ce blog est allegrement filtré par son auteur. Ca sent la mievrerie du centre mou. Il faut que vous restiez a l'udf (6%) et ne pas approcher du parti-democrate (18%).

Pourrait-on sortir des procés d'intention ?

Je vous lis tous avec le plus grand intérêt comme chaque fois, mais je t'avoue être choquée par les procès d'intention qui sont insinués de ci de là sur le choix de Jean . Je n'épiloguerai pas sur l'honnêteté foncière d’un élu qui cherche la voie la plus juste entre objectivité, fidélité et connaissance de réalités qui nous échappent sans doute, sans jamais tomber dans l'attaque de personnes. Mais ne peut-on arrêter dans ce pays qui se veut démocrate ( la démocratie pour moi c’est d’abord le respect de l’intégrité de la personne, mais j’ai sans doute mal compris ? ) de lancer immédiatement l'anathème, quand ce n'est pas la diffamation gratuite assénée comme vérité ( pas dans ce blog mais tellment trop dans d'autres ), chaque fois que quelqu’un n'est pas d'accord avec nous ?
Et ne nous est-il pas possible d' imaginer simplement que ceux qui ont rejoint Nicolas Sarkozy le font :
1 / parce qu'ils ne veulent pas d'une France gouvernée par Ségolène Royale, ce qui signifierait pour eux continuation de la régression économique donc pas de progrès social, car pour faire du social il faut des caisses pleines et c'est plus facile de mettre alors en marche les contre pouvoirs pour faire bouger les lignes. Voter blanc face au risque, qui serait dramatique pour nous-mêmes mais aussi et surtout pour nos enfants et petits-enfants, que notre pays prenne encore 5 ans de retard dans un monde qui ne l’attendra pas est totalement incompréhensible pour moi.
2/ parce qu'ils croient pouvoir travailler en bonne intelligence avec un Nicolas Sarkozy compétent et doté d’une intelligence de l’action pragmatique doublée d’une vision qui a sa cohérence que la diabolisation de ceux qui n’ont rien d’autres à lui opposer pour gagner semble avoir fait oublier.
Oui, avant de soupçonner l’autre de calcul, essayons de nous déplacer pour voir sa position avec respect et à priori favorable. C’est pour moi depuis toujours ce qui fait ma fierté d’être centriste.

vote 2eme tour

Nous appelons a voter BAYROU au 2 éme tour sur un bulletin ORANGE
et RDV au législative merci

Politique politicienne

Désolé de vous avoir posté un message modéré. En fait vous n'avez rien compris à la volonté de millions de Français d'accepter la politique de manière pragmatique. Tout débat est constructif (et il y en a si peu). L'UDF c'est un parti, François BAYROU et les démocrates, c'est un souffle nouveau pour sortir de l'ornière. Reconnaître que l'on n'a pas dans un parti toutes les bonnes solutions, c'est ça l'ouverture. Le reste c'est de la démagogie.
Un désaccord est toujours acceptable quant il est constructif. Ici ce n'est pas le cas. Si en dehors de choix différents que vous pourriez faire, vous n'êtes pas capables d'accepter le débat comme libre et primordial pour notre démocratie, c'est que vous avez déja bu le calice bleu. L'histoire je n'en doute pas vous donnera tort.

De toute façon, l'espoir est sauf !

«Le rugby pour les nuls»
«une réaction et un constat, M. le député»

Décidémment le "marchand" est votre bête noire!
Sans les sponsors privés les clubs de rugby n'existeraient pas. ...
Et puis après tout, Bernard Laporte est lui aussi avec N.Sarkozy donc ... Hébert

-"Sachez cher monsieur, que mon intérêt premier pour le "sport" dit de masse est avant tout sociologique. Au risque d’étaler mes différences et de déplaire…je ne regarde pas le sport à la télé et me refuse à me laisser aller à une quelconque exaltation médiatico-catodique. Il en va de même pour le meeting politique durant lequel la foule en délire scande le nom de son élu et les phrases souvent toutes faites, voire apprises par coeur…ce qui me gêne car je n’apprécie pas qu’une organisation galvanise une foule pour un candidat quel qu’il soit (cela me rappelle la facilité déconcertante que peuvent avoir certains despotes pour s’approprier la fidélité d’un peuple). Je ne confonds pas politique et show bizness ou théâtre et cinéma (que j’apprécient néanmoins beaucoup). Pour en revenir au sport, Je ne parle même pas des salaires et primes indécentes qui sont offertes aux « sportifs de haut niveau » et parfois de leurs reclassements, même si je n’ai rien contre eux et que je ne les envie pas pour autant. Je n’épiloguerai pas non plus sur le geste scandaleux du jeune footballeur « Zidane » qui est encensé par le Président de la République et cela quels que pouvaient être les raisons de son geste. En revanche, je peux tout à fait arriver à concevoir par simple convivialité le fait de partager un évènement important avec quelqu’un. A l’observation de notre sujet premier et s’il peut démontrer un réel exutoire populaire, ils représente aussi un trait de société déplaisant qui me laisse totalement indifférent et pour le moins circonspect (dopage et addictions diverses, paris sportifs (impôt indirect), violence dans les stades et exacerbation des sentiments nationalistes, guerres de clochers et régionalisme malsain, tricheries en tous genres, échanges commerciaux humains et profits en tous genres...). Pour être sportif moi-même et donner ma préférence pour l’instant à la pratique plus qu’à l’analyse (c’est à mettre sur le compte de la jeunesse : humour), je crois pouvoir être en mesure de reconnaître des valeurs comme : s’élever par l’effort, l’abnégation et le dépassement humain, l’émulation et l’esprit d’équipe… Il ne m’échappe pas, dès lors que l’intérêt financier s’immisce dans la pratique sportive, que la corruption inhérente à l’humanité prend souvent le pas sur la beauté gratuite du sport. Sur l’offrande individuelle ou collective posée sur l’hôtel d’olympie. Enfin, comment peut-on concevoir ne gagner qu’à peine de quoi vivre, mais dignement, quant de jeunes dieux du stade, aux vies parfois bien dissolues, souvent sans aucune formation particulière ni talent particulier, mais simplement un mimétisme et une certaine prédisposition, très exercée à la pratique d’une activité sportive. J’ai une préférence pour l’art et la littérature mais là encore, il me semble, que l’époque de surconsommation dans laquelle nous vivons, ne soit pas versée dans l’Art en général. Comme l’écrivais très justement M. Bayrou dans son dernier bouquin, c’est bien d’être et pas seulement d’avoir ! Pour en revenir à la métaphore, elle était en effet bien trouvée pour ceux-là même qui souhaitent s’attirer la popularité. Connaître des gens « bien placés » et parler de sujets prisés par le plus grand nombre semble être de bon aloi en politique !

En effet, le « marchand » est ma bête noire ! Je suis satisfait, monsieur, que vous l’acceptiez pour argent comptant (humour) Comme le dit le vieil adage : « l’argent ne fait pas le bonheur ! », et du haut de mes quarante et un printemps, j’ai pu le vérifier déjà cent fois. Oui « le marchand » ne doit pas être le seul fondement indissociable de tout autre chose et la seule valeur de notre société ; la culture, l’éducation, la formation doivent recouvrer une juste place dans les vies et dans notre société exemptée de toutes considérations économiques. Malheureux celui qui privilégie le gain à sa vie de famille et à sa vie sociale. Triste constat que celui par lequel, arrivé au seuil de l’existence, l’homme s’aperçoit qu’il a manqué à ses devoirs de père, de grand-père ou d’ami où qu’il est passé à côté de tel ou tel évènement ou plaisirs simples de l’existence…Un film remarquable avec M. Pierre Fresnay, « La main du diable » donne à réfléchir sur la possession, la réussite, le pouvoir, le gain et le profit…au travers des âges. Mais de cela tout le monde en convient. Mais cela ne concerne que les plus nanties. En revanche, vouloir faire croire aux petites gens qu’ils vont sortir de leur condition précaire par de simples explications arithmétiques, me semble des plus démagogiques. Donner un cadre minimum au 35 heures est une avancée sociale considérable (pour les femmes mais aussi pour la vie qui n’est pas que travail et rémunération), vouloir permettre de travailler au-delà à ceux qui le peuvent devrait être obligatoire et depuis longtemps. Mais vouloir faire croire que l’ouvrier décide de son temps, que l’employé maîtrise sa durée de travail et que l’entreprise ne décide pas du volume horaire à respecter pour les impératifs économiques me semblent considérablement démagogique et dangereux.

Je citerai en exemple, aujourd’hui plus qu’hier encore, l’on voit arriver des entrepreneurs extérieurs si ce n’est étrangers dans nos régions, nos départements, nos communes. A leurs têtes, bien souvent des responsables toujours absents, souvent ne connaissant même pas l’outil, les gens qui y travaillent et leur histoire, les milieux socio-économique et physique. Au sein de l’entreprise, des responsables tenaillés, sous-payés, quelque fois sous formés, en tous les cas aux conceptions différentes ! Je vous laisse à imaginer les résultats de pareils mélanges de genres et les multiples réactions en chaîne. Pour second exemple, les petites structures, commerciales ou agricoles qui laissent leur place aux structures plus importantes et impersonnelles dont les seuls buts sont profit et chiffre d’affaire (prestations diverses, tourisme, commerce alimentaire…). Avec le changement des valeurs sur le travail qui ne doit être que profit, depuis quelques années, la France connaît la disparition des vieux métiers et jamais la création de nouveaux (à qui ont profité les nouvelles technologies ?). L’élitisme a provoqué le désengagement pour des professions à présent dévalorisées. Ceux qui n’ont pas la chance d’être bien nés ou de réussir de brillantes études correctement orientées, n’ont d’autres choix que d’être mis au rebus de la société. Déjà en ville et demain, généralisé en campagne, les bons produits ne seront plus consommés que par une élite en France (vous me direz que c’est le french paradoxe). Au résultat : forte paupérisation et population livrée aux troubles pathologiques multiples (obésité, maladies cardio-vasculaires, hyper tension, diabète…) ! Sur une petite ville comme Nérac, il n’y aura bientôt plus que des agents immobiliers et des grandes surfaces. Où sont passés les restaurants, les hôtels et les petites boutiques artisanales ? Heureusement il y a encore les artisans du bâtiment mais pour combien de temps encore ?

Pour revenir à M. Sarkozy, ce dernier n’est pas le candidat du changement mais de la continuité en pire. Il assène sans discontinuer qu’il faut travailler plus pour gagner plus… remet en question les régimes spéciaux… les services publics en diminuant de moitié les fonctionnaires qui partiront à la retraite…souhaite continuer la politique actuelle qui tend à organiser l’implosion des grands services publics (gendarmerie qui doit travailler au mérite et sous-officiers en colère – Pompiers en colère - Poste et SNCF qui ferment dans les campagnes…opérateurs téléphoniques qui vous répondent de l’autre bout du monde…qui réparera les lignes quant elles seront devenues vétustes ? - Armée professionnelle devenue armée d’officiers carriéristes et troupe mécontente – éducation à la carte à l’absentéisme démesuré – télévision décadente – monde de l’art tombé en désuétude et vendu aux plus offrant…).

La continuité annoncée par M. Sarkozy n’est pas envisageable, même si la politique qui est prônée par Me. Royal ne donne pas entière satisfaction, elle a le mérite de présenter un visage plus socialement acceptable, à mon sens, que celui de son détracteur. Il semble enfin que l’éventuelle collaboration envisagée entre la gauche et le centre soit réalisable. Et si l’UMP, fort de ses nombreux alliés UDF, devait finir par emporter le scrutin, alors le nouveau centre et la gauche auront de fait toutes les conditions réunies pour la création d’une opposition forte au libéralisme. Souhaitons que naisse alors un grand changement populaire dans la création du mouvement des démocrates français aux côtés de François Bayrou."

A propos du débat /Royal/Sarkozy

A l'issue du débat télévisuel qui opposa S. Royal et N. Sarkozy, la déclaration laconique de F.Bayrou qui affirme dans "Le Monde" "qu'il ne votera pas Sarkozy" ne doit pas surprendre. Il avait déjà dit la même chose en creux il y a quelques jours en signalant "qu'il savait pour qui il ne voterait pas". En s'opposant avec une certaine véhémence à N. Sarkozy durant la campagne du premier tour, il a clairemement désigné son adversaire présent et ... cela tout particulièrement parce qu'il pense qu'il le sera encore dans le futur. Ceci laisse à penser que F.Bayrou pense comme la plupart des instituts de sondages que N. Sarkozy sera le vainqueur de cette élection présidentielle. Une fois encore cette position n'a rien que de très logique. Sociologiquement l'électorat reporté sur l'UDF au cours de cette campagne montre globalement deux tendances : les jeunes plus sensibilisés par les problématiques "culturelles" developpées traditionnellement par la gauche et donc plus enclins à voter pour S. Royal au 2ème tour, et de l'autre un électorat plus âgé , bien implanté et de longue date dans le paysage politique et plutôt favorables ou en tous les cas moins opposés à N. Sarkozy (l'UDF et l'UMP travaillent ensemble et de manière quasi-institutionnelle depuis longtemps). Cette dichotomie, sans doute un peu schématique, se retrouve assez bien toutefois dans les sondages et dans les études de reports de voix de l'électorat centriste vers les deux finalistes. Comme je l'avais décrypté assez tôt F.Bayrou fait un pari sur l'avenir en choisisant de s'appuyer sur l'électorat jeune, qui est aussi celui qui a aussi une plus grande faculté de plasticité idéologique beaucoup moins induite par les logiques d'appareil et le formatage idéologique de droite ou de gauche, pour simplifier. Ce choix générationnel est bien un pari sur l'avenir, mais curieusement en n'appelant pas clairement à voter pour S. Royal, F. Bayrou suggère un vote blanc sans le dire, ce qui le rapproche tactiquement d'une autre évincé du 1° tour : Jean-Marie Lepen. La comparaison s'arrête là, mais soulignons toutefois que généralement lorsque deux finalistes s'opposent et proposent très distinctement deux choix de société, il est convenu ou naturel pour un élu Républicain, démocrate qui plus est, de prendre une position fut-elle a minima. Que Lepen nous explique que "Hors de lui point de salut" est logiquement compréhensible dans la mesure où il fustige globalement un système et qu'il se pose comme l'unique solution dans une sorte de Révolution Nationale absolutiste. C'est la position des extrêmes généralement. F. Bayrou par contre, a expliqué lui-même qu'il observait de fortes convergences entre son programme économique et celui de l'UMP/UDF mais avec une forte opposition à la personnalité du candidat, qualifié de "dangereux pour la démocratie" ce qui est un terme traditionnellement réservé au candidat de l'extrême droite. Sarkozy est donc qualifié de "dangereux pour la démocratie" mais contrairement à 2002 ou le consensus se fit de droite à gauche pour faire barrage à Lepen, il ne juge pas nécessaire d'appeler directement à voter pour S.Royal qui serait alors le dernier rempart face à un danger réel si nous devions le suivre dans son analyse. Par suite, je pense que ses propos sont une posture car lorsqu'on a des convictions et que l'on pense "en conscience" qu'un candidat est dangereux pour la démocratie on fait tout pour le contrer mais pas à mots couverts, mais bien comme le font les collectifs d'extrême gauche qui eux au moins on dans tout leurs excés une certaine cohérence entre ce qui est dit et ce qui est fait. Cela m'amène à penser que F. Bayrou surfe ici sur un sentiment assez facilement répandu par osmose dans la jeunesse, dont l'épicentre est dans la jeunesse de gauche et que par suite, il est lui-même dans cette logique de ne pas s'aliéner "la culture de gauche et la pyramide des âges" qui est une pépinière et le véritable socle dynamique de son nouveau parti. Tout ceci est logique et on comprendra aussi le fossé qui sépare les députés ancrés dans les terroirs, et dont on verra certainement qu'ils seront beaucoup moins à l'aise à franchir le pas d'une refondation de leur parti tant ils sont liés non seulement par des liens politiques et réeels, pragmatiques plus qu'idéologiques avec leurs partenaires traditionnels. L'avenir nous dira si l'exercice somme toute assez solitaire de F. Bayrou sera le bon. Dans le cas d'une défaite de S. Royal la gauche va travailler à se créditer sur les points les plus contestés de son programme, et il s'agit précisément de ceux développés habilement au grand jour entre les deux tours par F. Bayrou : ils concernent l'économie. Un parti conservateur et refermé sur lui-même se fera au bénéfice du centre gauche de F. Bayrou, un parti se transformant en parti social-démocrate sera plus directement en concurence avec le sien et l'obligera peut-être à faire des alliances car en même temps les risques d'une scission avec la gauche du parti sera inévitable (les anti-libéraux).

Maintenant pour ce qui est du débat qui opposa S. Royal et N. Sarkozy, j'en ai retenu deux choses et une pseudo-conclusion :

La première c'est le tempérament de la candidate socialiste qui si elle était libérale, pourrait la faire comparer à Margarette Thatcher. Sachant comment Royal a été en mesure de dévorer puis de cornaquer un trio d'éléphants plutôt robustes à l'intérieur de son propre parti, il n'est pas dit que malgré toutes les concessions qu'elle semble faire aux partenaires sociaux, celles-ci ne tournent pas à son avantage au final. C'est à se demander si tout compte fait, il n y a pas plus de détermination et d'intransigeance de cette candidate à faire aboutir des changements, car si elle se mettait à inviter par exemple dans des débats participatifs tous les acteurs de la réforme (syndicats y compris), il n'est pas certain que ces derniers puissent tenir bien longtemps toutes leurs positions devant l'évidence d'une France proclamée "juste". Je ne suis pas Ségoliste mais cette fille de militaire semble tout compte fait avoir tué son père depuis longtemps (elle le traîna jusqu'au tribunal pour de l'argent) et si Sarkozy est courageux dans des propositions fondées et une analyse juste de la situation économique, elle semble féroce et déterminée dans l'action. N'est-elle pas en train de noyer le poisson en rassurant la fonction publique et en la mettant de son côté, alors que ceux qui l'entourent savent qu'elle est capable de prendre des décisions seules et à 90° sans prévenir personne (comme Bayrou qui est lui plus prévisible cependant). Mitterand avait tout son talent pour faire accepter une guerre en Irak, la signature du traité de masstricht et tout compte fait, tout ce qu'il voulait ou presque en ignifugeant les flammes de la gauche la pus radicale.

La seconde c'est que cette tacticienne mitterandienne trop curieusement n'a pas la finesse et la culture du maître. Lorsqu'elle attaque N. Sarkozy au sujet des handycapés et l'école, il a fallu moins de 24 heures et le temoignage de son ancien ministre de tutelle pour dénoncer un mensonge et une caricature de la réalité. A vouloir trop jouer sur les effets pour passer un qualificatif "d'immoral" à l'endroit de son adversaire, sa charge en est complétement réduite : soit elle se savait mentir et elle a fait le choix du mensonge au profit de l'effet, soit elle s'est laissée aller et là elle démontre son tempérament mais cela ne lui apporte pas plus de crédibilité pour autant. Dans les deux cas, le point n'est pas bon pour elle une fois l'effet médiatique passé, et se paie en terme de crédibilité. Chez elle l'instrument, la volonté de vaincre semble parfois supérieure à la raison, mais le mensonge est un signe qui ne trompe pas : tous les moyens sont bons.

A l'image de la campagne de N. Sarkozy aux discours inlassablement répétés jusqu'au psyttacisme, nous savons précisément où nous allons et comment les choses devront se faire. Cette vision claire des choses, l'est aussi pour les plus puissants adervsaires de la réforme, et c'est peu dire qu'ils ne seront pas pris au dépourvu : chacun est en train de fourbir ses armes et d'approvisionner son magasin de poudre, explosif ou d'escampette au choix.

J'en suis maintenant à faire ce choix cornélien de me demander qui fera le plus concrétement avancer les choses. Ségolène Royal au pouvoir pourra toujours tenir ses troupes au milieu des réformes en les menaçant du retour d'un Sarkozy aux aguets, en s'appuyant sur la cavalerie du centre gauche de Bayrou comme soutien et appoint. Il se pourrait par suite, mais c'est une simple hypothèse, que les discours clairs de Nicolas Sarkozy se tranforment en incantations là où les incantations floues (à desseins) de S. Royale puissent se transformer en vraies réformes. C'est sans doute étonnant de faire une telle conclusion, mais pour un esprit libre et avant tout soucieux d'éfficacité et de pragmatisme, c'est à se demander si le diable ne sait pas mieux éteindre le feu que par ailleurs, il est dans sa nature d'allumer et d'entretenir. Je préfèrerais en tous les cas qu'un jour, un opposant à la réforme se fasse brusquer comme je l'ai vu de la part de S. Royale vis à vis de N. Sarkozy, plutôt que cette exercice policé, courtois, qui pour rassurer montra toutes les facilités de complaisances et de tolérance jusqu'à l'excés de son adversaire. Il ne suffit pas dire "vous avez raison" tout le temps pour avoir raison soi-même et de dire à la tribune ce que l'on ne peut faire sur le terrain : le débat, c'est l'antichambre du terrain. Sarkozy est un hussard valeureux et bon technicien, Royal une stratège avec des faiblesses apparentes ... mais le mensonge si visible dans ce débat (peut-être volontairement et comme un signe en forme de clin d'oeil) est aussi une stratégie, y compris et peut-être à commencer contre son propre camp qui se fait mener en bateau depuis le début et n'y comprend plus rien : laissez lui les clefs, ça marche disent-il, mais savent-ils jusqu'où? Si le peuple demande elle fera, c'est ça la démocratie participative. Et que veut le peuple sinon des réformes qui vont dans le sens de Sarkozy pour l'économie. De même que Barou voulu se séparer du discours encombrant de Sarkozy pour les sensiblités de gauche, Royal a force de s'en éloigner plus encore ne va pas tarder à le rejoindre, dos à dos, et ce débat en fut l"illustration formelle : réforme des régimes spéciaux, élimination des redondances de postes entre l'Etat et les régions, assouplissement de la carte scolaire etc ... Ce n'est pas une tendre Ségolène et tout le bien qu'elle a dit en son temps de T. Blair bien plus à droite que Sarko si on analyse sa politique factuellement! Tout compte fait, je suis presque rassuré de ce que sera l'issue du scrutin quelle qu'elle soit et sachant que mon intuition pour l'instant ne m'a jamais trahi en matière de politique.

Ah, si vous n’existiez pas…les démocrates remercient l’UMP pour nous montrer le chemin…à ne pas prendre !

Ah, si vous n’existiez pas…les démocrates remercient l’UMP pour nous montrer le chemin…à ne pas prendre !

« - Si les sondages ne modifient en rien l’humeur du lecteur, la journée du lendemain s’annonce bien morose pour les plus pauvres, les « working poors », bien que travaillant, ne parviennent plus à payer leur loyer ou à vivre de leur travail. Aujourd’hui, ces exclus du XXIe siècle dépassent le million en France, mais aussi en Angleterre (pourtant dans une situation stabilisant le plein emploi et obtenant un bon taux de croissance) !!! Environ quatre million de chômeurs, mais le vase communiquant fonctionne pourtant pas mal à en croire les 6000 points dépassés au CAC 40 ce jour et le bouclier fiscal bien en place ... Après la noblesse en France et le clergé, les nouveaux puissants installent leur hégémonie avec la bénédiction de certains serfs en prime de légitimité...ISF en bonne voie de stabilisation, réduction de l’imposition des classes aisées, immobilier qui flambe, mesures facilitant l’héritage et la transmission du patrimoine et bourse au top depuis longtemps. Non monsieur Delors, nous n’acceptons pas une société de paupérisation où le chômeur est taxé de fainéantise et où tout est facilité pour le capital ! Non, travailler plus pour certains seulement alors que leurs chefs jouent au Golf. Une France qui serait abandonnée aux plus riches en villégiature ! Hier encore, j’ai rencontré un monsieur qui venait passer quelques jours de vacances dans SON pays qu’il a abandonné pour les Iles…et depuis une 15e d’année afin de fuir l’imposition (effectivement anormales pour ce qui concerne les taxes d’habitation et la TVA des produits de premières nécessités par exemple…). Alors pour cet homme, c’est très simple, il suffit de partir vivre l’année ailleurs et de prendre l’avion pour les vacances, 2 à 3 fois par an (en s’acquittant de la taxe Chirac il va s’en dire !) pour profiter des structures que d’autres payent toute l’année par leurs impôts, leur travail (infrastructures routières, ferroviaires, services publics…). Liberté, Egalité, fraternité…ils avaient gravés ! Non, soyons sérieux et changeons tout cela en revenant dans des proportions plus respectueuses de l’homme de la cité. Sans haine particulière pour les différences et pour M. Sarkozy, ne continuons pas cinq années encore, de scier l’arbre qui nous protège TOUS du vent , du soleil et de la pluie et votons dimanche pour M. Royal. »

Mais que veulent les Bayrouistes?

Monsieur le Député,


J'ai lu avec attention vos différentes interventions lors de la dernière legislature, j'ai d'ailleurs pu apprécié la pertinence d e vos interventions sur la DADVSI notamment.
Votre prise de position en faveur de Nicolas Sarkozy ne me surprend pas, dans la mesure ou vous avez toujours priviligié la compétence aux arguments politiques et électoraux.

N'ayant pas soutenu F. Bayrou, je me pose la question suivante. Que veulent les électeurs qui ont soutenu M. Bayrou?
J'ai l'impression aujourd'hui qu'ils ont perdu le contact avec la réalité politique du moment qui est l'élection du président de la république. Ce moment de démocratie est important dans la mesure où les français engagent la France sur une voie pour 5 ans.

Les presques 7 millions de Français ayant voté François Bayrou veulent-ils s'exclure eux-même de ce choix? Veulent-ils se murer dans cet autisme politique pour 5 ans?

Je pense qu'il est temps que l'UDF et François Bayrou sorte de cette posture psychotique du refus de la réalité politique de notre pays.

La politique du centre ne peut fonctionner qu'avec un mode de scrutin proportionnel ou équivalent.....

La stratégie de M. Bayrou ne conduit son électorat qu'à s'exlure de la vie politique. La tentation de l'exclusion et de la victimisation s'est déja retrouvé dans d'autre parti politique!!!!!

Jusqu'où ira l'extrème centrisme de M. Bayrou?
Jusqu'où le suivrez-vous dans cette démarche?

En France comme en Angleterre, le libéralisme lâché dans l’économie française pour cinq ans !

En France comme en Angleterre, le libéralisme lâché dans l’économie française pour cinq ans !

Avec N. Sarkozy, ce sera la porte grande ouverte et pas seulement plusieurs fenêtres actuellement au libéralisme. Avec des rachats massifs des entreprises qui marchent en France par des fonds d’investissements étrangers…par les EU, l’Arabie saoudite, le Japon, la Chine ou l’Inde, la Russie, d’autres européens pourquoi pas venant d’Espagne, d’Italie ou de Suède et d’Europe du nord... En matière boursière, pourquoi enfin ne pas considérer un rôle prépondérant de l’Etat dans les affaires de la défense (Thales, EADS…) qui, sommes toutes, sont autrement protégées que des secteurs comme l’alimentaire par exemple ! J’entends en ce moment même que Siemens vient d’annoncer une nouvelle mesure sociale sans précédent, après Airbus… ! Pourquoi ne pas considérer en France la possibilité selon laquelle l’Etat jouerait un rôle de médiateur dans des alliances d’entreprises françaises, pouvant alors mieux réagir aux attaques venant de l’extérieur ? Au lieu de constater les rachats des clubs de foot, d’entreprises énergétiques et de communication, OPA étrangères sur le BTP et sur les produits agricoles à hautes valeurs ajoutées (spiritueux et autres vins de prestige, Champagne, Cognac...). Et pourquoi nos entreprises fortes ne pourraient-elles pas, comme les autres, lancer des OPA sur leurs homologues étrangers ? Comme en Grande Bretagne, ce sera réellement une droite libérale et pas sociale, quasi « travailliste » qui creusera encore le fossé sans cesse agrandis entre les très riches, qui ne participeront plus à la contribution solidaire, et les très pauvres qui seront toujours taxés par une imposition injuste et disproportionnée (TVA, CSG, RDS, taxe d’habitation et loto). Mais se seront toujours ceux là même que l’on fera culpabiliser tous azimuts (réchauffement climatique et pollutions, et au moment des grands rendez-vous médiatiques tels le Téléthon ou « vaincre la Mucoviscidose » et les cancers en tous genres…) car les puissants n’organiserons jamais une recherche efficace pour lutter contre des fléaux finalement régulateurs des temps modernes (c’est dur à écrire mais surtout à penser !) et qui contre mauvaise fortune, bon cœur, mettront la main à la poche. Si parfois certains Britanniques font montre d’une certaine fierté, une grande majorité de travailleurs français rejettent massivement l’idée même d’être rachetés dans leurs entreprises et de perdre leur identité sociale. Non, il faut refuser massivement le libéralisme et cela quitte à se retrouver cinq années avec « l’ex-gauche caviar » en espérant qu’ils ne soient pas tous pervertis (ouverture proportionnelle ?). De toute façon, l’opposition aura recouvrer son rôle de modérateur et d’opposant. Tout comme le collectivisme, le libéralisme a montré son seuil d’incompétence. Au-delà de ce seuil, il ne peut aller davantage de l’avant et s’il est plus difficile de vivre dans l’adversité et le doute, les acteurs ne peuvent qu’en ressortir grandi ! Gardons l’espoir. »

L'UMP?

«Ah, si vous n’existiez pas…les démocrates remercient l’UMP pour nous montrer le chemin…à ne pas prendre !»
Ah, si vous n’existiez pas…les démocrates remercient l’UMP pour nous montrer le chemin…à ne pas prendre !

Hé oui, la gauche britannique est plus à droite que l'UMP nous le savions déja. Le Gaullisme c'est l'Etat fort, les principales réfomes sociales de l'aprés guerre, les trente glorieuses, le centrisme libéral de l'UDF c'est Giscard avec le développement du nuclaire, le TGV, l'équilibre budgétaire, les grandes lignes forces de ce qui marche en France. La dette commence en 1983 (on croque toute la cagnotte amassée par R. Barre) et la pauvreté en augmentation exponentaille est dans cette logique depuis (on relance par la consommation en attendant la croissance) avec un Chirac (lanti-Giscard) centre gauche qui ne fit que confirmer le systéme. Jamais je n'ai été aussi serein qu'à l'occasion de ces élections, car pour une fois et suite à des expériences vécues, éprouvées, beaucoup de Français voteront pour que cela change, et pour que cela change vraiement il faut faire exactement le contraire de ce qui se fait depuis 1981 et à sa suite.
Donc droite au gauche, personne n'a plus tellement le choix, la réalité mordante viendra sans cesse rappeler qu'au delà des discours se sont les faits et les résultats qui seuls seront jugés dès cette année.
Droite ou gauche, UMP PS, ce n'est même plus le probléme au fond, le meilleur sera celui qui arrivera à faire bouger les choses dans la réalité, et au-delà de l'incantation et de l'idéologie : les Français ne marchent plus dans tous ces pièges à cons, c'est heureux et salutaire à commencer pour eux-mêmes.

Le libéralisme cela s'apprend; c'est comme le rugby

En France comme en Angleterre, le libéralisme lâché dans l’économie française pour cinq ans !»
En France comme en Angleterre, le libéralisme lâché dans l’économie française pour cinq ans !

Attaque de panique de M. Moreau .. Trop amusant.

Je n'ai malheureusement pas le temps de faire la réfutation de tous les point et cela jusqu'à la virgule, qui sont dans votre propos. Je vous promets de le faire plus tard et après les élections. Je relève juste ceci pour le plaisir et en passant:

"Non, il faut refuser massivement le libéralisme et cela quitte à se retrouver cinq années avec « l’ex-gauche caviar » en espérant qu’ils ne soient pas tous pervertis (ouverture proportionnelle ?)."

Alors là vous faites fort, les soutiens de Ségolène Royal! Merci beaucoup pour cette déclaration du coeur. Au mieux suivant vos voeux cela sera donc :
DSK premier Ministre, Martine Aubry à l'économie ( une vraie de gauche tant elle fait de bêtises, qui déclara qu'elle se jetterait à la Seine en cas de victoire de Ségolène pendant les primaires), Jack Lang à la Culture : la France des 35 heures, en marche!
Mais je suis rassuré Ségolène est plus à droite que Bayrou dans le fond. C'est ça la nouveauté, comme Blair qui se fit élire dans un parti ouvrier et cette même Royal citant Angel Merkel comme un exemple de femme politique en Europe, une excellente il est vrai chancelière libérale, sans parler de Zapattero qui fustige les 35 heures pour sa propre économie et qui soutien Ségo. Je comprends votre souffrance !!!! Et comme vous me faîtes bien rire (sincèrement) cet aprés-midi malgré tout. Oui votez Ségolène, les régions et l'Europe au centre et l'Etat à la botte! Sarkozy va concentrer la machine d'Etat et sa clientèle contre lui, Ségo va vous mettre le nez dans le bazar et vous envoyer tout ça au blanchissage façon" tailleur madame propre de la France juste" et celle du donnant donnant (35 heures effectifs pour les enseignants, non mais!). Demandez à ses conseillers de gauche comment elle expédie son moindre contradicteur .... Comme Besson qui va se réfugier dans l'ambassade de chez Sarkozy qu'il juge plus à gauche qu'une dame qu'il connait par coeur. A vos rangs ... fixe les jeunes ! Et plus Sarko est diabolisé à droite, plus Ségo pourra avancer en se décalant en parallèle du même côté: "on pourra travailler avec les centristes et en particulier M. Bayrou". Et Bayrou "Je suis globalement d'accord avec Sarkozy sur son plan économique" ... AH mince mais comme est-ce possible, où n'ais-je pas compris un truc? Cuisine électorale ou
Bon dimanche et accrochez vos ceintures, l'atterissage risque d'être un peu ... dur pour tout le monde!

Quelle magistrale leçon de cynisme de la part du Sarkozyste « Hébert » ... et quel humoristique plaidoyer libéral !


Bon, qui ne dit mot consent…je constate alors que sinon d’approuver totalement, vous êtes à court d’argument spontané qu’il faille attendre au-delà du second tour pour notre instruction hebdomadaire. Je plaisante bien sur : respect et attention pour le détracteur. D’autant qu’il le mérite car il s’efforce de contenir sa verve politico historique face au jeune apprenti inculte et trébuchant.
Nous patienterons donc sans panique, je vous rassure car, encore une fois, nous vous le redisons, nous avons incontestablement déjà gagné ces élections avec M. François Bayrou ! Espoir…

« - Au mieux suivant vos voeux cela sera donc : DSK premier Ministre, Martine Aubry à l'économie ( une vraie de gauche tant elle fait de bêtises, qui déclara qu'elle se jetterait à la Seine en cas de victoire de Ségolène pendant les primaires), Jack Lang à la Culture : la France des 35 heures, en marche! »Hébert

« - Pourquoi Me. Aubry ? Non et dans l’absolu, nous verrions davantage au mieux son père. Vous ne parlez pas de M. F. Hollande et de M. Rocard. Et pourquoi pas M. Fabius à la santé tant que vous y étiez et M. Schivardi à la Défense ou en lieu et place de M.JL. Borloo ! Soyons sérieux et dites-nous plutôt qui vous verriez dans le gouvernement de M Sarkozy ? M. F. Fillon comme chef de gouvernement ou bien Me Alliot Marie si appréciée des militaires de carrière ? Et où placer Mr Besson , peut-être secrétaire d’état à l’industrie ou encore attaché pré la DST ou DGSE ? M. J. Dionis accepterait-t-il de prendre l’Agriculture (où il serait certainement bien meilleur que M. J. Glavany entre parenthèses)… M. Borloo serait certainement très bien à l’intérieur où il pourrait visiter les banlieues : non, qu’en pensez-vous ? Pour verrouiller les médias, continuer à renforcer le publicitaire en direction des grandes surfaces et aider le CSA à moraliser la télé, vous avez pensez à qui ? A la culture il faut garder le même, il est très bien, M. Luc Besson et les intermittents l’adorent ! Qui sera le ministre des affaires étrangères à la place de l’ancien ministre de la santé ancien Toulousain, très apprécié des sinistrés d’AZF ? Et M. JF. Copé, il va faire quoi, il n’a plus la parole ? A l’éducation, on ne pose même pas la question (sur la carte, il va falloir changer les deux dernières lettres du sigle plus après dans l’alphabet !). A l’économie et aux finances il faut certainement aussi raison garder en conservant les errements antérieurs. M. Breton est très bien et possède déjà une solide expérience de la finance et des rouages du libéralisme en général et en qualité d’administrateur privé en particulier (AXA, BOUYGUES). Mais peut-être aurions nous la cerise sur le gâteau en voyant arriver sur la scène gouvernementale de nouvelles personnalités très économiquement viables… »

Quelle magistrale leçon de cynisme de la part du Sarkozyste « Hébert » ... et quel humoristique plaidoyer libéral !


Bon, qui ne dit mot consent…je constate alors que sinon d’approuver totalement, vous êtes à court d’argument spontané qu’il faille attendre au-delà du second tour pour notre instruction hebdomadaire. Je plaisante bien sur : respect et attention pour le détracteur. D’autant qu’il le mérite car il s’efforce de contenir sa verve politico historique face au jeune apprenti inculte et trébuchant.
Nous patienterons donc sans panique, je vous rassure car, encore une fois, nous vous le redisons, nous avons incontestablement déjà gagné ces élections avec M. François Bayrou ! Espoir…

« - Au mieux suivant vos voeux cela sera donc : DSK premier Ministre, Martine Aubry à l'économie ( une vraie de gauche tant elle fait de bêtises, qui déclara qu'elle se jetterait à la Seine en cas de victoire de Ségolène pendant les primaires), Jack Lang à la Culture : la France des 35 heures, en marche! »Hébert

« - Pourquoi Me. Aubry ? Non et dans l’absolu, nous verrions davantage au mieux son père. Vous ne parlez pas de M. F. Hollande et de M. Rocard. Et pourquoi pas M. Fabius à la santé tant que vous y étiez et M. Schivardi à la Défense ou en lieu et place de M.JL. Borloo ! Soyons sérieux et dites-nous plutôt qui vous verriez dans le gouvernement de M Sarkozy ? M. F. Fillon comme chef de gouvernement ou bien Me Alliot Marie si appréciée des militaires de carrière ? Et où placer Mr Besson , peut-être secrétaire d’état à l’industrie ou encore attaché pré la DST ou DGSE ? M. J. Dionis accepterait-t-il de prendre l’Agriculture (où il serait certainement bien meilleur que M. J. Glavany entre parenthèses)… M. Borloo serait certainement très bien à l’intérieur où il pourrait visiter les banlieues : non, qu’en pensez-vous ? Pour verrouiller les médias, continuer à renforcer le publicitaire en direction des grandes surfaces et aider le CSA à moraliser la télé, vous avez pensé à qui ? A la culture il faut garder le même, il est très bien, M. Luc Besson et les intermittents l’adorent ! Qui sera le ministre des affaires étrangères à la place de l’ancien ministre de la santé ancien Toulousain, très apprécié des sinistrés d’AZF ? Et M. JF. Copé, il va faire quoi, il n’a plus la parole ? A l’éducation, on ne pose même pas la question (sur la carte, il va falloir changer les deux dernières lettres du sigle plus après dans l’alphabet !). A l’économie et aux finances il faut certainement aussi raison garder en conservant les errements antérieurs. M. Breton est très bien et possède déjà une solide expérience de la finance et des rouages du libéralisme en général et en qualité d’administrateur privé en particulier (AXA, BOUYGUES). Mais peut-être aurions nous la cerise sur le gâteau en voyant arriver sur la scène gouvernementale de nouvelles personnalités très économiquement viables… »

Permettez-moi...

de regretter que vous n'insistiez pas sur un aspect qui me semble essentiel de la démarche de F. Bayrou et qui compte sans doute pour l'avenir. Il ne sera plus jamais possible à la gauche, sans que cela ne provoque des sourires ironiques, de qualifier notre parti de mouvement de droite. Il me semble que l'étouffement dont nous avons été victime dans les derniers jours de campagne (je suis un militant du 12e arrondissement de Paris) a été une conséquence du message "Bayrou est de droite". Outre que ce débat était intéressant parce que FB n'a occulté aucune des divergences fondamentales entre les deux, il a permis de faire céder une digue mentale côté gauche et c'est très important.
J'ajouterai respectueusement que votre positionnement personnel, comme celui de la plupart de vos collègues UDF devait sans doute être "compensé" par un "alignement" (je sais que c'est plus compliqué, mais c'est quand même comme cela que l'UMP utilise vos prises de position) moins uèmpiste. De ce point de vue, je ne suis pas loin de penser que vous avez participé indirectement au "coming out" défavorable à Sarko de Bayrou. Que n'aurait-on entendu si aucune voix n'était venu de l'UDF pour contrebalancer vos prises de position.
Je précise pour finir que je n'ai aucune objection de fond à votre choix (qui n'est pas le mien), mais que je crains que vous n'ayez mis la main dans l'engrenage et que vous n'aurez bientôt plus de bras. Respectueusement

D'où vient le trouble ?

Mr le Député,

Pourquoi reprocher à François Bayrou un dialogue avec Ségolène Royal, alors que tout au long de sa campagne, que vous avez soutenue, il a prêché ce dialogue ?

Je rappelle qu'en acceptant la proposition de dialogue avec Madame Royal, François Bayrou a proposé d'en organiser un avec Nicolas Sarkozy.

François Bayrou a indiqué qu'il ne donnerait pas de consignes de vote, et laisser libre chacun. Je comprends qu'un certain nombre de députés et d'élus UDF aient indiqué qu'ils voteraient pour Nicolas Sarkozy.

Par contre que certains de ces députés aient appelé à voter Nicolas Sarkozy et aussi assisté à ses meeting, cela est plus grave que le dialogue de Mr Bayrou avec Mme Royal.

C'est incohérent avec le projet et la campagne qu'ils ont soutenue derrière François Bayrou. Cela laisse une image de l'UDF à tous ces électeurs venus de la gauche, réceptif à notre projet, que cette dernière est de droite et non du centre.

Cela hypothèque l'avenir du futur Mouvement Démocrate.

Ces comportements m'inclinent à penser que tous ces députés ayant soutenu Nicolas Sarkozy ouvertement, en s'affichant, finalement ne cherchent qu'à conserver leur siège, et se moquent du projet qu'ils ont défendu. Ils sont carrièristes. Ce n'est pas cela que j'ai retenu de la démarche de François Bayrou.

Michel Hinard UDF 93

Egarements?

Quelle magistrale leçon de cynisme de la part du Sarkozyste « Hébert » ... et quel humoristique plaidoyer libéral !»

[Nous patienterons donc sans panique, je vous rassure car, encore une fois, nous vous le redisons, nous avons incontestablement déjà gagné ces élections avec M. François Bayrou ! Espoir…]

Vous savez, j'ai des "amis" qui soutiennent Bayrou : Alain Madelin par exemple et Edouard Fillas, d'Altenative Libérale. F. Barou parle distinctement du programme Etatiste de la gauche en matière d'économie, cela me va d'autant plus que par ailleurs il a trouvé de fortes convergences positives avec celui de l'UMP/UDF. Je ne comprends donc pas grands choses à tout vos moulinets, sinon que si vous cherchez une économie planifiée et administrée par l'Etat, vous devriez changer de cheval et de casaque avant qu'il ne vous désarçonne. Par certains aspects F. Barou est plus libéral que l'UMP (je veux un Etat fort dixit Sarko), et si j'ai des critiques à forrmuler à son encontre ce n'est certainement pas suivant ce critère. Je ne vois donc pas en quoi je devrais polémiquer avec quelqu'un qui se disant soutien de Bayrou, n'en connait ni le programme ni l'esprit et serait en mal de me citer un seul penseur libéral dans sa bibliothèque: je suis désolé de vous le dire de manière un peu abrupte, mais cela vous économisera peut-être un peu de ces bavardages qui ne dépassent pas le cercle de vos fantasmes que plus personne ne semble comprendre.

Bien à vous cependant, avec tous mes voeux de prompts rétablissements politique.

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