Les faits divers extrêmement violents de cet été, la réaction gouvernementale, d’une ampleur et d’une vigueur inattendues, le débat qu’elle a suscité constituent clairement, quand on les traite dans leur ensemble, l’évènement politique majeur de cet été.
Même si le sujet n’est pas votre tasse de thé favorite, ce qui est clairement mon cas, il ya une évidence massive que nous devons regarder en face, sauf à décider que faire l’autruche est la solution….. devant cette actualité angoissante. Or, la lucidité vaut toujours mieux que le refus du réel.
Notre quotidien est violent. Il nous faut écouter les faits-divers. Ils sont le reflet de l’âme profonde d’un peuple et d’une société. Dostoïevski, qui y apportait une attention quotidienne, nous a depuis longtemps alertés quant à leur valeur révélatrice.
Que ce soit ce père de famille battu à mort parce qu’il voulait faire un constat après un accrochage sur l’autoroute, que ce soit un jeune issu des gens du voyage qui fonce sur un gendarme, puis se fait abattre par lui déclenchant une attaque ultra-violent de sa communauté contre la gendarmerie locale ou enfin le braquage du casino d’Uriage par un jeune beur, repéré par la police et tué par elle, déclenchant ainsi les violents incidents urbains du quartier de Villeneuve à Grenoble, c’est d’abord la violence de notre société qui saute aux yeux et qui doit attirer notre réaction. Notre société française est violente parce qu’exaspérée par la crise et son cortège de drames quotidiens, exaspérée aussi par les craintes que nourrissent l’une pour l’autre les communautés qui la composent.
Cette violence nous fait peur, peut-être plus à certains d’entre nous qui se sentent vulnérables, mais osons le reconnaitre, elle fait peur à chacun de nous. Face à cette montée de l’ultra-violence, la montée en première ligne de l’Etat républicain, qui seul a le monopole de la violence légale pour répondre aux délinquants pour rassurer les citoyens, est souhaitable et légitime. Mais osons le dire, elle ne sera en rien suffisante. Nous avons tous à faire en nous un travail sur la violence dont nous sommes capables, et pour voir comment réduire cette pulsion archaïque. Mais, c’est là un autre sujet, tout aussi central que la réponse de l’Etat.
Venons-en à la réponse de l’Etat et pour cela partons du discours de Grenoble du chef de l’Etat. Qu’a-t-il –annoncé, pour l’essentiel, comme mesures concrètes dans ce discours-cadre :
1- Le démantèlement des camps illégaux de roms
2- L’évaluation des droits et prestations des étrangers en situation irrégulière
3- la mise en place d'une peine de prison incompressible de 30 ans pour les assassins de policiers ou de gendarmes
4- Retrait de la nationalité française pour «toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique»,
5- Acquisition de la nationalité non automatique pour les mineurs délinquants
A la lumière de ce qui a été mis en œuvre depuis trois semaines, nous devons prendre ce discours pour ce qu’il est : Un discours référence et des mesures appelées à être mises en œuvre durablement et fortement. Il mérite donc notre analyse approfondie et surtout notre prise de position réfléchie.
Je m’y essaye donc avec tout ce que je suis, notamment avec mes convictions centristes, j’allais dire démocrate-chrétiennes.
Les trois premières mesures ne me posent pas de problème.
Commençons par le démantèlement des camps illégaux de Roms ou d’ailleurs de gens du voyage. Je réagis ici, comme l’immense majorité des maires de France. Je me considère comme un ami des gens du voyage. Je respecte leur culture, leur liberté et leurs habitudes de vie. Mais, la violation de manière illégale de la propriété privée, droit constitutionnel, est inadmissible. L’Etat, en la matière, était devenu, de laxisme en renoncement, faible. Je soutiens son retour en force dans ce domaine. Et ayant dit ceci clairement, je peux aussi dire qu’il aurait été juste que le Président rappelle, simultanément, les collectivités locales à leurs obligations légales en matière de capacité d’accueil et qu’il aurait été préférable qu’une telle reprise en main ne soit pas faite à l’occasion d’un fait divers n’ayant rien à voir avec ce problème.
Je n’ai pas de problème non plus avec l’évaluation des droits et prestations des étrangers en situation irrégulière. Que l’on regarde avec lucidité comment vivent les étrangers en situation irrégulière nous amènera certainement à mettre à jour bien des fraudes et des trafics contre lesquels il faut lutter et qui sont bien loin de ne concerner que des étrangers (cf employeurs « au noir »). On peut regretter la stigmatisation des étrangers. Mais pas le fait qu’un Etat responsable regarde avec lucidité quelles sont les ressources des personnes entrées illégalement dans le territoire national.
Enfin, j’approuve la mise en place d'une peine de prison incompressible de 30 ans pour les assassins de policiers ou de gendarmes. A Grenoble ou dans le Loir-et-Cher, des citoyens français s’en sont pris à des policiers en tirant sur eux à balles réelles ou avec l’intention des les tuer ou de les blesser grièvement. C’est un fait gravissime. Et le Chef de l’Etat est dans son rôle quand, devant cet état de fait, il se donne des moyens supplémentaires, budgétaires ou législatifs pour lutter, sanctionner les coupables de tels faits et pour mieux protéger la police nationale.
Je suis par contre résolument opposé aux deux dernières mesures (Retrait de la nationalité française pour «toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique», et acquisition de la nationalité non automatique pour les mineurs délinquants)
Je ne suis pas très inquiet sur l’impact réel de telles propositions. Même s’il devait y avoir une proposition de loi, ce dont je doute, elle sera très limitée compte-tenu des difficultés politiques et juridiques qu’elle devra affronter et son impact sur notre quotidien sera nul.
Alors insignifiantes, ces deux propositions ? Non, car elles entretiennent chez nos concitoyens l’illusion qu’il existe une solution digne à chercher de ce côté-là. Or, il n’y en a pas.
D’abord parce que leur adoption – et très directement l’acquisition de la nationalité non automatique pour les mineurs délinquants) - serait de fait une remise en cause du principe central de notre droit à la nationalité - à savoir le droit du sol. Un enfant est français parce qu’il est né en France de parents - même étrangers- que la France a acceptés sur sol. Ce principe découle du fait que la France n’est pas d’abord une histoire, une géographie, ni même une culture, ou une généalogie. Elle est d’abord un projet politique, c'est-à-dire la volonté de vivre ensemble autour des valeurs républicaines.
Quant à la déchéance de la nationalité, je la rejette de toutes mes forces pour des raisons idéologiques (je ne m’attarde même pas sur l’impossibilité juridique à définir équitablement ce qu’est un français d’origine étrangère). Il n’est pas acceptable de transformer des français en apatrides. C’est indigne de la France. La France doit assumer ses fils et ses filles comme des parents pourraient le faire. Il arrive assez souvent dans l’histoire des familles que les enfants soient des délinquants. Et bien, des parents dignes de ce nom doivent assumer. C’est trop facile de les mettre à la porte de la maison familiale et de les jeter au bord de la route, sans aucun lien aux quels ils peuvent se rattacher. Des parents dignes de ce nom, un pays digne de ce nom doivent assumer tous leurs enfants, y compris les moins recommandables. Encore une fois, ils peuvent les sanctionner, y compris fermement, certainement pas s’en débarrasser en direction de pays voisins et amis.
Voilà pourquoi nous, centristes, qui sommes loyaux dans cette majorité présidentielle, nous pouvons parler clair en matière de sécurité. Oui à la fermeté, non à la démagogie du discours sur les français d’origine étrangère.
J’ai conscience que cette chronique est longue et grave pour une période de vacances. Mais, notre été n’est pas un long fleuve tranquille. A vous, chers lecteurs de blog, de rentrer dans ce débat avec vos propres convictions.
@+
Jean Dionis
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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire
C'est courageux
bravo, c'est courageux pour un centriste de prendre position sur ce débat qui est trop souvent relégué aux "extrêmes" - au sens éloigné du centre - car c'est un sujet éminent dangereux, explosif et que le Centre avance sur des oeufs sur ce point en général. Donc merci de cette contribution.
La déchéance de la nationalité existe déjà dans la loi, elle est appliquée je crois deux à 3 fois par an et ne rend pas les gens apatrides mais ils perdent le bénéfice de la double nationalité. Cette disposition s'applique d'ailleurs non pas dans des faits de délinquance mais tout simplement lors qu'il s'avère qu'un mariage est "blanc" pour juste otenir la nationalité française. Donc je ne suis pas pas choqué par cette éventualité...si ce n'est effectivement et vous avez raison que des fils de français de souche établie.. sont au nombre des délinquants.
Après, la question vient de l'information que l'on a sur les incidents (qui sont des attentats en réalité ou des pogroms) si c'est pour "casser du flic", cela reste anti-social et cela a toujours existé, si c'est pour brûler le drapeau et faire que notre pays devienne la colonie de tel ou tel autre pays comme le montre parfois les images de divers medias (toutes opinions confondues) il y a là effectivement un problème. Mais c'est un problème d'intégration et non plus de sécurité pure...
Je n'ai pas de réponse non plus à tout, je ne cesse d'y réfléchir car j'ai aussi des idéaux et des convictions. Mais c'est plus facile dans mon cas, je ne suis qu'électeur..alors j'attends les professions de foi des élus (sur un ton volontairement humoristique pour détendre après ce sujet néanmoins grave.)
Annonces ultra sécuritaires : Véritable remède ou politique spectacle ?
Monsieur le Député, j’ai comme vous, été étonné du degré de violence qu’a connu notre pays durant l’été qui s’achève doucement. Des tragiques faits divers aux émeutes à Grenoble en passant par le soulèvement de la communauté des gens du voyage, nous avons, en l’espace de quelques semaines, vu le ciment de notre société s’émietter sous nos yeux.
Que notre pays connaisse des moments de tensions plus ou moins perceptibles, je crois que cela a toujours été. Que de tels évènements s’enchainent en l’espace d’un temps aussi court, c’est déjà plus rare et donc plus préoccupant. Mais ce qui pour moi, constitue un véritable danger, ce sont les réactions épidermiques que cela provoque, non pas chez nos simples concitoyens, mais chez nos responsables politiques. La gestion politique s’articulant sur le principe un drame = une loi, est révélatrice de l’inexistence d’une véritable vision d’ensemble de la situation et donc de stratégie de en matière de sécurité.
Il faut cependant nuancer le propos en reconnaissant chez Président de la République, ancien Ministre de l’intérieur, une volonté réelle d’éradiquer toutes formes de violences dans notre pays. Violence dont sont d’abord victimes les plus modestes d’entre nous. Mais est ce à coup de loi, qui plus est inapplicables pour la plupart que nous y parviendrons ? Je me permets d’en douter.
En revanche, ce mode de gouvernance, avec annonces sécuritaires immédiatement suivies d’un déferlement médiatique participe tous les jours un peu plus à l’émaillage de la communauté nationale. Nous le constatons, les écarts entre les individus et les communautés se creusent chaque jour un peu plus. La modestie nous obligeant cependant à reconnaitre que ces questions sensibles restent complexes et qu’il n’y aura pas de solution ou de loi miracle.
Cependant, et pour prendre la simple question des banlieues ou des quartiers difficiles. Nous voyons aujourd’hui le résultat de 30 ans de gestion politique à la petite semaine. Droite et gauche confondus, notre pays n’a jamais été capable d’ériger un véritable projet pour les banlieues. Preuve en est, la politique de la ville, dont les orientations changent d’un mandat à l’autre et pour laquelle les crédits restent largement insuffisants (0,1% du budget national !) pour ne pas dire ridicules. Je suis cependant loin de penser que de simples dispositions d’ordre économiques et sociales changeront la situation, dans le fond. Et donc conscient qu’un simple saupoudrage sur les quartiers ne changera rien, ou si peu dans le long terme.
L’enjeu est de faire de chaque enfant quelque soit sa communauté d’origine, un français au sens fort du terme. Au fait de ses droits mais aussi de ses devoirs donc, mais aussi très vite conscient qu’il est porteur de valeurs fortes, héritier d’une histoire riche, et qu’il porte un amour sincère pour tous les emblèmes la République.
Sans être communautariste pour un sous, je fais partie de ceux qui croient en la notion de communauté. Les politiques doivent à mon sens s’appuyer sur les cadres des communautés qui constituent notre nation pour les aider à favoriser une intégration réussie à travers une « double appartenance communautaire ». Je crois en effet, qu’entre le modèle anglo saxon et le modèle français qui s’essouffle il est temps de trouver une troisième voie…
Amitiés.
Mohamed fellah.
Quand le pouvoir central s'attaque à tous les maires
La question n'est pas seulement celle posée par Jean - dont je partage la réponse ... - mais aussi l'inimaginable attaque d'un pouvoir central aux abois contre les maires.
Voir :
http://leblogdephilippelaurent.typepad.com/blog_philippe_laurent/2010/08...écurité-quand-le-pouvoir-central-acculé-se-défausse-sur-les-maires-.html
Menace d'expulsion et image biblique
En ce qui concerne l'attitude des parents envers ses enfants, oui, bien sûr, je suis de l'avis de Jean, mais quand il s'agit de la France et de ses enfants, que ceux-ci ne veulent plus rien entendre et se rebellent d'une manière anarchique, au point de mettre la vie des citoyens en danger , il faut agir dans l'urgence et user de paroles très fortes pour se faire entendre et faire comprendre que l'état restera très déterminé et très fort ,face à des délinquants sans barrières qui veulent faire la loi et qui vont jusqu'à tirer sur la police .Permettez-moi ici , en temps que chrétienne,de faire une comparaison avec l'image décrite dans l'Evangile d'aujourd'hui: Dieu le père cherche à faire comprendre à ses enfants ce qu'il faut pour être digne du royaume des cieux. Si ceux-ci n'en sont pas dignes,il emploie des paroles très dures et fait des menaces d'expulsion:" Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal. Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu et que vous serez jetés dehors."(Luc 13, 22-30) Je pense que cette image peut être comparée à celle que veut montrer le gouvernement par cette mise en garde très forte, voulant exprimer par là que la raison d'état sera plus forte que la violence, et ceci pour le bien de tous. Ainsi lorsqu'on est au pied du mur, devant une barrière infranchissable, n'est-ce pas la solution pour faire réfléchir sur sa conduite ? Car, lorsqu'on arrive au bout d'un chemin sans issue, on est bien obligé de continuer par un autre.Pour les français qui ont la double nationalité , cette menace, si elle fait son effet ( pour certains, la liberté dont ils jouissent en France n'est pas la même que celle qu'ils ont subie et qu'ils ont fui), celle-ci n'est-elle pas préférable si elle peut éviter son application et permettre une réintégration ? Et n'est-ce-pas le but recherché dans les paroles d'évangile, quand Dieu le père cherche à rassembler tous ses enfants?
Bien sûr, dorénavant, avant d'en arriver là, il faudra tout reprendre de A à Z. Et je ne le dis pas uniquement pour les immigrés mais aussi pour les français nés en France:remplacer le travail et l'éducation par des allocations et le RMI à long terme, n'avoir que des droits sans devoirs ne pouvait conduire qu'à du laisser-aller, et la crise n'a rien arrangé. Mais si l'état a une responsabilité dans la progression de la délinquance, peut-elle régler le problème très important de l'éducation? Je pense qu'il relève plutôt, quand les parents sont dépassés et c'est souvent le cas, de l'entraide et de la solidarité sur le plan local.
je réagis avec beaucoup d'émotion
je réagis avec beaucoup d'émotion car je sens en chacun de nous ce tiraillement entre foi et lois. Il me semble que l'être humain est imprévisible comme le temps et ses réactions diffèrent suivant les contrées qu'il habite. . Les comportements humains évoluent aussi vite que les anticyclones. Seules l'écoute et l'intelligence au jour le jour, permettent de réfléchir à des remèdes-antidote ( et surtout pas , remèdes-punitions) ... une loi valable il y a 10 ans ou 100 ans ne peut être appliquée aujourd'hui, sans adaptation à notre société mutante... mais c'est vrai qu' il y a des réflexions globales qui seraient de se demander si le fait de vivre de plus en plus seuls face à nos nouveaux outils d'echange : tel portables/sites sociaux/ ne vont pas dégrader de plus en plus amour /humanité/ amitié ? il y a une réponse à la montée de la violence.. ce n'est pas seulement la crise qui la provoque... il faut chercher dans nos nouveaux modes de vie... peut-on y faire quelque chose ?
Droit du sol et droit du sang
Il se trouve que je me suis retrouvé apatride à l'age de 15ans car né au Maroc après l'indépendance d'un père italien et d'une mère française. Pour information il n'y a pas de droit du sol au Maroc.
J'ai donc du faire une procédure en France d'une part et auprès des autorités italiennes d'autre part pour obtenir une nationalité et en fait j'ai obtenu la double nationalité.
Vous n'imaginez pas les justificatifs à fournir à chaque renouvellement de papier bien que je sois toujours dans la réserve de la marine nationale en tant qu'officier.
J'ai l'impression qu'avec le droit du sol on brade ce que l'on rend extrèmement difficile ceux qui sont français par droit du sang. L'égalité n'existe pas dans les faits, et je le constate personnellement.
L'égalité serait aussi une réciprocité des droits avec chaque pays de naissance.
politique sécuritaire
Vous approuvez la peine de 30 ans incompréssible pour les assassins de poiciers, gendarmes mais et les autres victimes d'assassins ce sont des cons. C'est qoui de plus un gendarme ou un poloicier par rapport à un autre être humain. Déjà là aucune égalité, la justice pour les justes n'existe pas. Remontez Cayenne en trois étoiles, mais faites.
Quand on veut faire des économies sur l'ordre on a le désordre et des dettes. (Churchill)
Nous y sommes en plein dedans, ça n'arrive pas qu'aux autres.
euh! LA POLITIQUE AVANT ou APRES L'HISTOIRE ET CULTURE ?.. ah bon !
La VIOLENCE ,l'insécurité ,la PEUR ,la CRISE ...,depuis toujours on côtoie ces parasites et effets secondaires ,dans le monde et autour de nous, on s'adapte ou on y laisse des plumes ,ouais on est plumés ,la DETTE nous enchaine .
Des bébés, pépés, nénés (euh non) au congélo, des RHUMS a 50 ° ,fait chaud !
avant d'entasser des pays dans la CEE ,faut réfléchir ,la liberté de circulation de la future UE ? BIENS BESOINS ET PERSONNES ,pavot ,cannabis du Maroc ,immigrés du MAGHREB ,AFRIQUE ,bien sur des diplômés des "big schools" de science p(r)o ,calculant la productivité ,face au besoin de personnel ,CON-PRESSION d'emplois ...faire plus avec moins ,ou gagner moins et travailler plus ...SOURCE PAS DE PHOBIE MAIS DE PEUR
INSÉCURITÉ VIOLENCE elle progresse dans le travail ,au boulot la meuf ,enfin la surveillante cheffe ,m'avait dit "la formation sur la violence " t'la pafait !!! elle a fait l'école cadre a BORDEAUX (formatée et fort matée ) La violence je la côtoie depuis 36 ans , (boulot-métro-dodo-pabo le cavo ) . pfiou et sic.
Au supermarché ,a la poste , a l'hosto ...des connaissances me disent souffrir dans leur travail ;VA FALLOIR FAIRE DES STAGES D'HUMANITÉ ,POUR CERTAINS PATRONS OU CADRES ,et les JEUNES !!!! !ils jeunent ,souffrent alors que des enfoi......les traitent de fainéants VOILA DE LA VIOLENCE CACHÉE !!!
BRUXELLES ,c'est vrai faut des impôts européens ? Gens du voyage ? mais ils travaillent , MAIS s'installer de force sur le terrain de rugby ,cassant le cadenas et barrière ,c.pas cool ! ah faut que le contribuable paie des terrains de camping? ah oui c. la loi ! faut être al-loyaux (comme la bavette) envers les pays de la CEE , LE DROIT DU SOL...??? c'est 1 truc de chez nous ? a non MAYOTTE c'est pareil ,des clandestins y venaient jeter des cailloux sur...bon affaire réglé c'est français sans référendum
Alors de l'humanité pour des ROUMAINS itinérants depuis des générations ,c'est loin l'INDE ,retour au domicile puis retour en FR ...SINON ON VA ETRE LA HONTE DU MONDE ,si 1 évêque souhaite 1 crise cardiaque a notre président (voir voodoo ,et contre envoutement ) mr ARTHUR faut retourner a l'enseignement des 10 commandements, couac je respecte notre PAPE qui envisage de recevoir ces clandestins qui souffrent au chateau de GONDOLFO ou sur la place du VATICAN
Avant de donner des leçons mr PINVILLE (du sang sur le drapeau ? )mme YALROI et VALSE ,mme fille adoptive RICHAC (ils vivent comme des rats !!!!)
DU CALME ,QUE DE VIOLENCE vous aussi vous vivez dans l'INSECURITE ??
Bon dans la glace j'ai vu 1 gros râleur (moi) sans roller;je vais m'aérer en faisant du skate sur le toit. Je le savais fallait pas écrire,c'est 1 sujet épis-noeux mêlant politique,commérages,violence ,médias, économies , TOUS LES INGRÉDIENTS D'UNE SOCIÉTÉ ACTUELLE DANS 1 PAYS EN PERPÉTUELLE EVOLUTION -RÉGRESSION . mais non je positive a l'envers ...bwananuit .
Suite de "Menace d'expulsion et image Biblique"
Maintenant je continue mon processus de comparaison entre "menace d'exclusion et image biblique"déposé plus haut. Etant donné que dans la bible Dieu pardonne toujours (fils prodigue, le bon larron) et que l'on doit pardonner même à son pire ennemi, la loi française devient inapplicable et je rejoins Jean quand il dit que la France doit assumer tous ses enfants.Pardon pour ceux qui n'ont lu que la première partie de ma comparaison biblique et aussi d'avoir jugé car "Ne juge pas et tu ne seras pas jugé" toujours selon la bible.
DIRE SANS MÉDIRE CE QUE JE PEUX DIRE ,ON A BEAU DIRE !
Madame , j'espère que vous n'avez pas pris mes propos pour vous ,je ne me le permettrais JAMAIS ...Le fais de juger est c'est vrai critiquable ,mais en ayant 1 idée sans vouloir juger ,cela devient hypocrite ON PEUT AVOIR 1 JUGEMENT ,ET NE PAS L'IMPOSER AUX AUTRES c'est ce qui se passe pour tous les thèmes de notre société ,ON DIT PAS MÊLER LA POLITIQUE ,MAIS TOUT EST POLITIQUE je ne m'adressais pas a vous
Que ce soit l'interprétation politicienne , biblique ,islamique , LA OU SE POSE LE PROBLÈME EST QUAND ON CROIT DÉTENIR LA VÉRITÉ ,ET QU' ON VEUT L' IMPOSER AUX AUTRES (précision ,je ne parle la non plus pas de vous ,mais de mon expérience ... pas plus importante que celle d'un autre )
Quand je râle pour la critique des jeunes c'est que par mon boulot, discussions ,j'ai pu voir leur désespoir ,drogue ,alcoolisme, dépression, ENFIN QUELQUES UNS ......Quant a ceux des citées , je ne les excuse pas ON NE PEUT PAS TOUT PERMETTRE ,SURTOUT TENTER DE TUER FORCES DE L'ORDRE ET POMPIERS .FALLAIT AGIR ET CHERCHER LES RAISONS ' je rajouterais QUE LA PEINE INCOMPRESSIBLE C'EST NORMAL ,MAIS JE PENSE AUX PERSONNES ÂGÉES BLESSÉES OU TORTURÉES C'EST 1 AVIS PAS 1 JUGEMENT .Et pour les enfants ?
C'est DU VÉCU PAS 1 JUGEMENT (couac §§§§) ?????? je sais pas
Quant aux parents qui DOIVENT ASSUMER JEAN D"ACCORD ,FAUT RESPONSABILISER ,MAIS CERTAINS SONT DÉPASSES ,c'est pas 1 jugement mais du VÉCU ...QUAND JE VAIS AU TRIBUNAL avec1 JEUNE qui a suivi l'exemple de son frère et ceux de sa bande , ET SA MÈRE QUI PLEURE NE POUVANT PAS L'AIDER DANS SES ETUDES ,FINANCES ,ce n'est bien sur qu' un coté du problème Je sais qu'il a été mis des aides au devoir dans des cites d'AGEN voila 1 projet !
QUAND AUX ENFOIRÉS AVEC QUI J AI DISCUTE ,JE LEUR AI DIT QU'IL N Y A PAS QU UNE VISION DE CE MONDE ! MAIS COLUCHE ET LES ENFOIRÉS ,EUX JE LES AIME POUR CE QU ILS FONT
Je vous ai lu ,accepté vos propos et si j'avais voulu j'aurais pu echanger avec vous ,mais mes propos ne s' adressais pas a vous
JE DIRAIS QUE JE RESPECTE LES RELIGIONS SAUF SI ELLES SONT IMPOSEES ,ET A CEUX QUI ONT MAL INTERPRETES LES PAROLES DE JESUS : LAISSEZ VENIR A MOI LES PETITS ENFANTS ...c'est pas 1 peine incompréhensible , mais compressible
(pression a froid comme l'huile ,LA C'EST PAS 1 AVIS; MAIS 1 JUGEMENT .
MES RESPECTS MADAME Bon je vais prendre 1 lysanxia
pourquoi ne pas respecter notre loi ? " texte révisé"
Devons nous retirer la nationalité française aux naturalisés ayant tué un policier? constitutionnelle ou pas!, acceptable ou pas!!!cela ne règlera pas le problème ...que des individus trouvent à ce point inacceptable l’accident qui a résulté de leur tentative de fuite après avoir exprimer leur haine des autorités de l’Etat et du peuple français en détruisant tout sur leur passage, et notamment les voitures de leurs voisins.
Que, finalement, enfreindre les règles est devenu une norme, et que cette loi délibérée en commun qui fonde la démocratie ne sert qu’à se retourner contre ceux qui l’accepte et la respecte.
Comment peut-on perdre la nationalité Française?? ? En ne la donnant pas sans controles! être Français, ce ne sont pas que des droits, il y a aussi des devoirs et des obligations.
Réponse à Bub's
Non, rassurez-vous, je ne me suis pas du tout sentie visée dans vos propos. Bien sûr, on peut bien donner son avis et ses opinions , c'est au contraire très intéressant d'échanger les idées de chacun et c'est le but de ce blog.Mais je me suis mal exprimée:
Ce que je voulais dire, c'est qu'il ne m'appartient pas de juger les délinquants, mais par contre, il faut à tous prix et avec des moyens très forts les empêcher de semer le trouble et de tirer sur les forces de l'ordre.Et c'est là qu'il faut mettre des barrières.Si l'expulsion fait l'objet d'une menace, je pense qu'elle ne doit pas être appliquée car le condamné n'aurait pas droit au repentir ou de se faire soigner avant d'être expulsé.
question pour JDS
Je vous soumets un cas concret qui est très courant mais que je trouve particulièrement révoltant :
Ma mère née en France en 1932 (78 ans) de parents italiens veut renouveler sa carte nationale d'identité (le modèle ancien , non sécurisé), on lui demande de prouver sa nationalité française, qui plus est de produire un certificat de naturalisation de ses parents (mes grands-parents) ces derniers ont été naturalisés en 1932 ou 1935 et sont DCD respectivement en 1968 et 1980.
Ma mère a sa carte d'électeur, elle est donc bien citoyenne française, 4 de ses frères (aujourd'hui DCD) ont combattu pour la France entre 1940 et 1944, ils avaient la carte d'ancien combattant.
Il me semblait que Mme MAM lors de son passage au ministère de l'intérieur avait réclamé la fin de ces tracasseries ahurissantes !
Ma question est la suivante : que vous inspire ce genre de situation et que peut faire le député que vous êtes pour appeler les préfectures et mairies à la raison ?
Problème Rom
Cher Jean,
Nous avons reçu ce jour ta lettre ci dessus. Nous soumettons à ta réflexion un extrait de l'éditorial de Christophe Barbier (Express du 25 août) :
- "L'UE prive la Roumanie des crédits pour intégrer les Roms, puisqu'elle persiste à les renier."
- "Il est urgent que l'Europe règle la circulation des Européens pauvres dans les villes des Européens riches."
Bien amicalement,
Jean Luc et Christiane