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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Loi Lang sur le prix du livre, ouvrons le débat sur le pilon !

Publication : 01/06/2008  |  12:31  |  Auteur : Jean Dionis

Étant donné son « succès » médiatique totalement inattendu, il n'est pas inutile pour clarifier mes intentions et expliquer ma démarche de faire notre chronique hebdomadaire sur l'amendement au sujet du prix du livre que j'ai déposé sur le projet de loi de modernisation de l'économie.

En continuité du travail effectué depuis 6 ans et comme Vice Président de la Commission des Affaires Économiques, je suis porte parole de mon groupe parlementaire pour cette loi de modernisation de l'économie.

Dans ce cadre, j'ai auditionné de très nombreux acteurs de l'économie française concernés par cette loi, du monde de la grande distribution, des PME, des télécom, etc, et parmi ceux-ci, quelques acteurs de la filière du livre.

A cette occasion, j'ai pris connaissance du nombre, 60?, 80? voire peut-être 100 millions de livres neufs invendus qui sont détruits chaque année par le « pilon », un broyeur de livres dont il est impossible de connaitre l'activité exacte car c'est un grand tabou chez les éditeurs à cause de son côté blasphématoire.

Or, mes fidèles lecteurs le savent, j'ai une forte et croissante sensibilité écologique, je suis par ailleurs l'un des cinq députés à travailler sur le Grenelle de l'Environnement.

Ce gaspillage m'a terriblement choqué, et d'autant plus qu'il s'agit ici d'un objet qui a une forte valeur symbolique et représente ce qu'il y a de plus vénérable dans notre culture, le livre.

La loi du 10 aout 1981 relative au prix du livre, dite « loi Lang », interdit dans son article V les rabais supérieurs à 5% pendant 24 mois après leur édition.

Or, pour l'immense majorité des livres, leur durée de vie est courte puisqu'ils ne restent en moyenne que 3 mois en rayon et sont très souvent détruits par le pilon 12 à 24 mois après leur édition.

Ainsi, compte tenu de ce cycle de vie des livres, il me semblait qu'autoriser des rabais supérieurs à 5% sur les livres douze mois après leur parution leur donnerait une seconde vie et baisserait le coût des livres sans pour autant nuire aux libraires.

J'ai eu le sentiment qu'il fallait moderniser cette loi, et, réflexe classique, il m'a semblé opportun d'autoriser les soldes plus tôt pour ces livres destinés au pilon, comme pour les invendus dans tous les autres secteurs commerciaux.

Cet amendement a suscité de très nombreuses réactions, certaines intéressantes et argumentées, notamment celle de Jean-Pierre Delbert, mon ami libraire à Agen, que je poste dans les réponses à cette chronique.

Mais la plupart des réactions sont irrationnelles et révèlent la crispation du monde de l'édition vis à vis des préoccupations environnementales, le pompon étant pour Teresa Cremisi, PDG de Flammarion, qui a jugé mon argument digne d'un "évadé de l'asile de Charenton".

Je ne connais cette dame ni d'Eve ni d'Adam, mais j'imagine qu'elle doit être une écologiste exemplaire et une authentique démocrate!

Et maintenant?

Après avoir écouté les arguments raisonnables et sérieux, je reconnais que cet amendement pourrait aussi causer des torts aux libraires les plus fragiles et les plus exigeants car ils vivent voire survivent grâce à un fond de librairie parfois édité depuis plus de 12 mois.

Cela dit, le dysfonctionnement dans le circuit de commercialisation du livre qui aboutit à un gaspillage inacceptable doit être pointé du doigt et mes interlocuteurs ne m'ont pas proposé de solution pérenne pour y mettre fin.

Si cet amendement semble être un mauvais remède, les symptômes de cette maladie cachée existent et je suis déterminé à tout faire pour la guérir et désintoxiquer les professionnels du livre du gaspillage!

On ne peut pas être dans la génération du Grenelle de l'Environnement et tolérer ce type de gabegie, j'attends du gouvernement et de la filière du livre des actions correctrices.

C'est pour cette raison que je porterai le débat dans l'hémicycle, là où doivent être les débats sur les problèmes de la société française, et suivant les réponses qui me sont faites, je déciderai de la suite à donner à cette affaire en séance.

Et pour finir essayons d'élever un peu le débat. La loi Lang a été une bonne loi, elle a clairement contribué à l'enracinement du réseau des libraires indépendants et cette profession est essentielle pour la diffusion et la promotion de la culture et de la diversité de l'offre éditoriale en France.

Je suis le premier à être heureux chez mes "petits" libraires de ma ville à Agen ou ailleurs, notamment parce qu'il y a des personnes authentiques passionnées de lecture et qui ont cette compétence précieuse de nous conseiller ; c'est cela la véritable plus value d'un libraire.

Si nous devons garder cette loi Lang dans ses principes fondateurs, ce n'est pas pour autant une vache sacrée. Cette loi a maintenant 27 ans ; internet n'existait pas quand elle a été votée et nous n'avions alors aucune des ambitions écologiques contemporaines.

La meilleure manière de la faire vivre longtemps, c'est de la moderniser et comme toujours, à vouloir ne jamais rien moderniser, les intégristes de la loi Lang sont ceux qui risquent d'en être les fossoyeurs.

Alors, mesdames et messieurs du monde du livre, nous avons le devoir de corriger ce dysfonctionnement insupportable car la France de 2008 n'acceptera pas une telle dérive.

Mon remède n'est sans doute pas le bon, j'attends les vôtres, pour l'instant vous avez émis pour diffuser vos solutions sur une fréquence difficile à capter, mais cela peut s'améliorer, le débat ne fait que commencer.

En toute amitié,

Les réactions

alerte sur la loi lang

Monsieur le Député et cher Jean,


Ce mail pour t' alerter sur un amendement à la loi sur la modernisation de l' économie qui sous une apparence anodine cache la volonté de mettre à mal la loi Lang, seul rempart permettant au réseau de libraires français (dont ton serviteur) de survivre en présentant un assortiment étendu et de qualité.

Cet amendement, qui vise à libérer de la loi Lang (limitant le rabais sur le livre à 5%) tout ouvrage paru depuis plus de 12 mois a pour corolaire, la disparition des rayons poches jeunesse BD, et tout le fond des bonnes librairies.

Lorsqu'il affirme que la vie d'un livre est de 3 mois, M Kert administre la preuve qu'il ne doit pas fréquenter assidument les bonnes librairies parisiennes ou des Bouches du Rhone (puisqu'il est élu de cette région). Il saurait en effet que la majorité des ouvrages constituant ces rayons sont parus depuis plus de 12 mois, et pourraient,en suivant le dit amendement, être discountés pour le plus grand bénéfice des structures de périphérie pauvres en références (et en libraires) et naturellement des vendeurs sur le net, Amazon pour ne pas le nommer.

Il s'agit en effet, émanant d'un élu, d'une traduction directe et éhontée du lobbying de cette société dont il reprend mot pour mot un ancien argumentaire. Le pire est que cet amendement n'a fait l'objet d'aucune information que ce soit au SNE (syndicat de l'Edition) ou au SLF (syndicat des libraires) qui vient de me contacter afin d'informer mon député..... ce que je fais!


Amicalement

votre projet de loi

Bonjour,

merci de lire l'article que j'ai publié sur http://www.come4news.com/vers-une-modification-de-la-loi-lang-sur-le-pri...

j'ai été un petit libraire dans le Tarn et Garonne qui n'a pas voulu subir les "offices" des distributeurs j'ai du arrêté du fait que la mairie où j'avais mon commerce n'a pas voulu partager le marché des livres scolaires.

je me tiens à votre disposition si vous voulez plus de renseignements

Amicalement

ps : je suis adhérent Modem mais ce n'est pas pour ça que je suis contre votre loi ;)

le pilonnage du livre est déja pris en commpte

Le pilonnage des livres ne justifie pas un amendement à la loI Lang

1-Tout livre pilonné est recyclé :
Le pilonnage n'amène jamais au gaspillage puisque tout repart en pâte à papier ce qui est donc parfait et les coûts sont supportés par les éditeurs : les pollueurs sont donc les payeurs.

2-Quels sont les livres concernés par le pilon :
Il s’agit essentiellement
a)-des livres dans un état invendable ou défraîchi
b)des livres dont la nature même comporte une notion de péremption
par ex quand un livre scolaire n'est plus au programme : faut-il interdire de changer les programmes ? et même soldé, même donné un livre qui n'est plus au programme ne peut être que pilonné (ou parfois envoyé dans des pays d'afrique mais le coût du transport et la pollution (co2...) est énorme par rapport à l'aide à la production de manuels sur place adaptés au pays.
c)-des livres d’actualité (quick books) qui ont des cycles de vente hyper courts
Le point commun à ces trois catégories est la probabilité de vente de ces ouvrages est quasi nulle

3-Les soldes peuvent être pratiquées à tout moment par l’ éditeur
L’Editeur étant maître à tout moment du prix public, il peut s’il le désire (et donc si cela a un intérêt pour relancer la vente) discounter un de ses titres (c.a.d. baisser le prix public)
D’ailleurs, les livres d'art sont régulièrement soldés par les éditeurs eux-même qui baissent les prix publics et les libraires le vendent à ces nouveaux prix.
S’ils ne le font pas pour les quick books, c’est justement car cela ne provoquerait aucune vente supplémentaire et ne diminuerait pas le pilonnage.
Un exemple: le livre de Jospin en 2002 a été tiré massivement pour une grosse mise en place notamment dans les hypers avec un retour massif à 80%... Mais qui aurait voulu du Jospin soldé, battu au 1er tour ?

4-Aujourdhui on réimprime vite et il n’y a plus de rupture de stock
Les techniques modernes de réimpression cernent au plus près l’ adéquation de la production à la demande et donnent lieu à des tirages de + en + serrés. Même Harry Potter était réimprimé au fur à mesure des demandes après la 1ère mise en place. C'est bien l'intérêt des presses Camerone.
Les poches ont des tirages de + en + ajusté et de + en + court, ce qui fait qu’on pilonne de moins en moins de livres….

5-L’intérêt est déjà de réduire le pilonnage au maximum:
Le coût d'un tirage trop important en coût de tirage, en coût de stockage, d'aller-retour des invendus, puis de recyclage si nécessaire (par des circuits très écolo, on ne jette pas les livres au feu ou à la mer) est énorme. D'ailleurs la commission commerciale commune SNE/ SLF travaille sur le problème des nouveautés forcées et des retours trop lourds. Le bonus - malus auquel tu faisais allusion existe donc déjà largement.

6-Comparons aux autres secteurs générant du pilonnage
A propos de gaspillage papier (même si là aussi tout est récupéré et recyclé) c'est la presse quotidienne et magazine... Les 20 premiers quotidiens français ont entre 300 000 et 1 000 000 d'invendus par jour soit entre 100 et 300 millions pilonnés par an... Avec tous les magazines on doit friser le milliard d'ex papier pilonnés par an !...Soit des quantités en poids papier plusieurs centaines de fois supérieurs au poids papier des pilons livres. Les estimations que j’ai pu obtenir sont les suivantes: on vend environ 400 millions de livres soit 4 milliard d'€ avec un prix moyen de 10 €). Le taux de retour des ouvrages non revendables ou non soldables par l'éditeur peut être in fine de 5% soit 20 millions notamment sur les petits livres (les beaux livres, les grands livres, etc ne sont pas pilonnés) soit environ 2 à 5 millions de kg soit environ 2000 à 5000 tonnes.
Si on compare au gaspillage papier de la presse (voir ci-dessus) , où il s’agit de quantités de l’ordre de 100 000 tonnes, l’économie du livre pourrait même apparaître comme très vertueuse.

7-Conclusion
Les chiffres annoncés, à savoir 100 millions d’ouvrages pilonnés sont totalement fantaisistes.
Le risque d’amendement de la loi est de déréguler le marché du livre au seul profit d’amazon et autres webfournisseurs. L’argumentation, essentiellement axée sur le pilonnage et réduite à ce sujet, les autres arguments tombant devant la contre - argumentation de la profession, montre elle-même la faiblesse de la position défendue par cet amendement

Un petit éditeur POUR la modification de la Loi

Bonjour,

j'ai une "petite" société d'édition ( 4/5 livres par an) et je soutiens sans réserve votre proposition.

Les avis largement énoncés ne proviennent que de gros groupes d'édition qui publient à tord et à travers des centaines ( voir des milliers ) de livres par an. Leur but n'est pas réellement la qualité des produits mais simplement d'être ultra présent dans les rayons des librairies en apportant sans cesse des nouveautés.

Le résultat est éloquant: 100 millions de livres détruits par an simplement pour des "coups de librairies" que seuls des gros éditeurs peuvent se permettre et supporter financierement.

A côté de cà tous les petits se battent pour écouler leurs stocks durant des années, quittent à plomber leur trésorerie, voir même à disparaitre car n'ayant plus les moyens de tenir.
( je n'ai pas les chiffres des dépots de bilan dans l'édition mais celà doit être impréssionnant !!! )

La modification de la Loi Lang permettrait à bon nombre de petites et moyennes sociétés d'édition de donner une seconde vie à leurs collections. C'est sûr et celà me parait tellement évident !!!!

Certes cela n'arrange pas les quelques gros qui misent en grande partie sur leurs coups d'édition et s'en foutent de voir leurs stocks finir au pilon, ils l'avaient de toute façon déjà calculer dans leur plan commercial !!!! C'est assez incroyable de produire en sachant d'avance que l'on va détruire...
Celà "encombrerait" également à leur dépend les rayons des libraires qui au lieu de prendre 10 de leurs nouveautés n'en prendront peut-être plus que 5...

Outre la réduction du temps je pense qu'il faut aussi modifier une autre clause qui concerne le délais de la commande passée pour l'ouvrage ( 6 mois je crois ? )
Nous avons le cas de 2 livres, datant maintenant de 3 ans, et qui ne s'écoulent quasiment plus ( 2 ou 3 commandes par mois ) mais qui du coup ne rentrent pas dans la cadre de la modification du tarif...

Ce point est donc tout aussi important ( voir même primordial ) dans le cadre de la modification.

En espérant que vous y arriviez !!!!

Bon courage et veuillez recevoir l'expression de nos meilleurs sentiments

Philippe Poulet / Editions Mission Spéciale Productions





Loi Lang

Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec les arguments avancés par M.Delbert. Quant à la réaction de M. Poulet, en tant qu'éditeur, il a le pouvoir d'autoriser les retours sur ses livres et de les solder lui-même dans le cadre de la loi Lang. Donc pas de problème.
Je suis de plus étonné de voir un député de la majorité présidentielle faire aussi peu confiance au marché. En effet, les éditeurs n'ont aucun intérêt à trop publier un titre si c'est pour le pilonner, les libraires n'ont aucun intérêt à trop commander pour des raisons de trésorerie, le marché devrait donc se réguler. Il est vrai que nul n'est à l'abri de faire des erreurs dans un sens comme dans l'autre. Régulièrement, des éditeurs sont surpris par le succès d'un livre et se trouve en rupture comme régulièrement, des ouvrages font des flops. N'oublions pas que le livre n'est pas un produit comme les autres, et qu'il n'y a pas de recette miracle pour écrire un best-seller. D'autant plus que la loi Lang en favorisant la diversité fait que les éditeurs prennent des risques. On connaissait les risques financiers, vous dénoncez les risques écologiques. Ne vous trompez pas de combat: avez vous fait le calcul du poids de prospectus que vous recevez par an dans votre boite aux lettres ?
Ceci dit une manière tout à fait écologique de publier des livres, c'est le livre numérique. Comme la musique numérique a détruit la chaîne du disque, le livre numérique fera de même. Cela résoudra vos inquiétudes écologiques : plus de livres, plus de libraires, plus de transport des livres mais aussi plus d'éditeur, plus de droit d'auteurs donc plus d'auteurs et hop, le tour est joué. Un gros progrès écologique !
Xavier OLLIVRIN, Libraire

Monsieur Dionis appauvrit Agen et sa Région

En réaction à Monsieur Poulet, s'il veut donner une seconde vie à ses ouvrages et s'il pense qu'ils ne sont pas au bon prix, qu'il les solde lui-même comme la loi l'y autorise.

En ce qui concerne le souhait de Monsieur Dionis de vouloir affaiblir la loi Lang, je suis surpris de voir un député de province vouloir favoriser essentiellement Amazon et la grande distribution.

Il mettra ainsi inéluctablement en difficulté les librairies de centre-ville. La disparition d'un libraire c'est la disparition des professionnels, c'est moins de concurrence sur la qualité, c'est moins de choix dans un fonds varié offert au lecteur, c'est moins d'animations culturelles, c'est moins d'emploi (Amazon n'a jamais recruté personne sur Agen et ne le fera jamais), c'est de l'argent qui quitte votre ville et votre région.

In fine, Monsieur Dionis n'aura fait qu'appauvrir Agen-Nérac. Combien d'argent faudra-t-il dépenser d'argent pour revitaliser ces villes que l'on assassine ?

Pas de quoi être fier du succès médiatique d'une telle proposition.

Vos électeurs seront ravis !

Alain Bacharach

Et encore le bal des pleureuses ...

"Il mettra ainsi inéluctablement en difficulté les librairies de centre-ville. La disparition d'un libraire c'est la disparition des professionnels, c'est moins de concurrence sur la qualité, c'est moins de choix dans un fonds varié offert au lecteur, c'est moins d'animations culturelles, c'est moins d'emploi (Amazon n'a jamais recruté personne sur Agen et ne le fera jamais), c'est de l'argent qui quitte votre ville et votre région.

In fine, Monsieur Dionis n'aura fait qu'appauvrir Agen-Nérac. Combien d'argent faudra-t-il dépenser d'argent pour revitaliser ces villes que l'on assassine ?"

Il parait que la corporation des vendeurs de bougies voulaient faire pression sur le gouvernement pour interdire l'usage de l'ampoule électrique.

Mais Pauvre Blaise, le marché n'est rien d'autre que la somme des désirs individuels, et une affaire qui marche et une affaire qui offrent les services que désirent les individus. Je ne vois pas pourquoi il faudrait subventionner les libraires, pourquoi ne pas les fonctionnariser tant que vous y êtes?
S'adapter ou disparaître, les libraires devraient offrir de nouveaux services liés et ciblés aux usages du monde du web. Très bon service Amazon, par ailleurs. Vive le me marché libre.

Loi lang

Monsieur le Député, Monsieur le Maire,Cher lecteur,

Vous qui avez mis au coeur du débat de la dernière campagne municipale agenaise - et à juste titre - le commerce de cœur de ville, vous ne pouvez, par une proposition inique, le mettre en péril. Qui reçoit les écoliers de la commune et de l’agglomération pour des visites de sensibilisation au livre et à la lecture? Qui anime les salons du livre d’Agen, de Villeneuve / Lot, de Grateloup, de Bon-Encontre, du Passage-d'-Agen dont les établissements scolaires sont si friands ? Qui assiste le théâtre Ducourneau ou les "Montreurs d’images" lors d'évènements liés à la littérature? Qui tisse des liens étroits avec la Bibliothèque municipale Lacépède et avec le réseau des bibliothèques du département ? Quel est l' interlocuteur privilégié des C.D.I., du C.D.D.P. ou des bibliothèques professionnelles?...sinon le libraire indépendant qui offre ses compétences, sa disponibilité et surtout sa PASSION pour proposer le meilleur choix de livres et pour répondre à des sollicitations de tous ordres.
Ce ne sont pas Amazon ou les grands distributeurs qui proposeront ces services de proximité.

Vous invoquez une catastrophe écologique (pilonnage de 80 à 100 millions de livres par an). Il y a un dysfonctionnement, OK ! Parlons en; mais votre remède me semble ne pas être le mieux adapté à la situation.
Ouvrir la brèche des soldes de livres serait la mort programmée du Libraire et de la Librairie Indépendante. Amender la loi Lang sous le prétexte qu’elle produit trop de pâte à papier, c’est comme retirer la canne blanche d’un aveugle sous le prétexte qu’elle Cliquète !

Un libraire inquiet,

Lionel Vischi
BD BULLE Agen

Inepties encore ....

"Vous qui avez mis au coeur du débat de la dernière campagne municipale agenaise - et à juste titre - le commerce de cœur de ville, vous ne pouvez, par une proposition inique, le mettre en péril. Qui reçoit les écoliers de la commune et de l’agglomération pour des visites de sensibilisation au livre et à la lecture? Qui anime les salons du livre d’Agen, de Villeneuve / Lot, de Grateloup, de Bon-Encontre, du Passage-d'-Agen dont les établissements scolaires sont si friands ? Qui assiste le théâtre Ducourneau ou les "Montreurs d’images" lors d'évènements liés à la littérature? Qui tisse des liens étroits avec la Bibliothèque municipale Lacépède et avec le réseau des bibliothèques du département ? Quel est l' interlocuteur privilégié des C.D.I., du C.D.D.P. ou des bibliothèques professionnelles?...sinon le libraire indépendant qui offre ses compétences, sa disponibilité et surtout sa PASSION pour proposer le meilleur choix de livres et pour répondre à des sollicitations de tous ordres.
Ce ne sont pas Amazon ou les grands distributeurs qui proposeront ces services de proximité."

Ce que vous dîtes grosso-modo, c'est que les libraires ont une fonction d'intermédiaires entre les services publics et le public. La bonne question serait plutôt de savoir s'il ne faudrait pas repenser nos bibliothèques, et tout le système public qui tourne autour du livre.
Mais une librairie est un commerce, elle est régie non pas sous le statut de la loi 1901 mais sur celui des sociétés .. A la limite qu'on réfléchisse à alléger vos charges et peut-être aussi à singulariser votre activité par rapport à la grande distribution du livre. Mais à ce que je sache Il n'y aurait pas une multiplication des grandes surfaces si les gens n'en voulaient pas. La réalité est évidemment tout autre. Le consommateur a plus de chances de trouver ce qu'il cherche dans une grande surface étant donné l'ampleur du choix auquel il a accès sur place – et ce, qu'il sache ce qu'il veut (il a un titre en tête), qu'il sache plus ou moins ce qu'il veut (il a une série de titres et de noms d'auteurs en tête, mais veut bouquiner avant d'arrêter son choix), ou qu'il ne sache pas du tout ce qu'il veut (il ne connaît aucun auteur et n'a jamais lu un livre de sa vie). « Oui mais le libraire indépendant peut suggérer des oeuvres auxquelles le lecteur n'aura pas nécessairement pensé », diront certains. Peut-être, mais comme personne ne détient le monopole des bonnes suggestions de lecture, le consommateur en mal d'idées peut très bien consulter ses amies, ses collègues de bureau, les différentes chroniques qui traitent du sujet et, pourquoi pas, d'autres consommateurs-lecteurs qui font oeuvre de critique sur le net.
En gros, le consommateur fréquente la petite librairie de quartier
1) parce qu'elle est située à proximité de chez lui, ou sur le trajet qu'il emprunte tous les jours,
2) parce qu'il a développé une relation amicale avec la propriétaire de l'établissement,
3) parce qu'il a une aversion pour tout ce qui est gros,
4) parce que la librairie est spécialisée dans un genre littéraire qui répond à ses goûts. Ce qu'on peut observer là où les grandes surfaces sont plus susceptibles de s'installer, c'est-à-dire dans les grands centres urbains, c'est justement que la plupart de ces petites librairies se sont trouvé une niche (ésotérisme, voyage, littérature gaie, science-fiction, voitures de course...) qu'elles exploitent à fond.
Le sort des petites librairies ne repose pas entre les mains d'un Lucien Bouchard ou d'une éventuelle intervention de son gouvernement. Il repose sur le dynamisme des libraires, leur originalité et surtout, leur capacité à s'ajuster aux nouvelles réalités de leur clientèle. Une infime minorité de librairies de fonds doivent concurrencer directement les grandes surfaces sur un même terrain. Celles installées en régions ou dans les petits villages sont beaucoup plus menacées par le manque d'intérêt de leurs clients potentiels (le Québécois moyen achète à peine trois livres par an, un adulte sur cinq ne sait pas lire...) que par ces gros supermarchés du livre.

Au lieu de se tourner automatiquement vers l'État et les politiques (que nous n'élisons pas pour cela) pour réclamer des solutions à leurs problèmes, les libraires gagneraient à se spécialiser et à promouvoir ce qui les différencie des Amazon et consors. Il existe des librairies spécialisées irremplaçables et je le sais pour en fréquenter quelques-unes et pour les recommander chaudement. Au lieu de spontanément se tourner vers l'État pour réclamer de nouvelles protections, les libraires indépendants gagneraient à se regrouper en associations de services et/ou groupes d'achat en commun. Si l'un des principaux problèmes de rentabilité auxquels ils font face est celui de la mince marge de profit, de tels regroupements pourraient, par l'achat en gros, les aider à l'augmenter. De plus, le partage des coûts reliés à d'éventuelles campagnes promotionnelles leur permettrait d'économiser d'importantes sommes. Les entreprises – le marché – ne dictent pas les moeurs de magasinage des consommateurs. Ces derniers ne sont pas les victimes d'un système capitaliste qui forme à un rythme toujours plus effréné de nouvelles tendances sans se soucier de leur capacité de s'adapter ou de payer. Au contraire, les entreprises ne font que s'ajuster aux nouvelles réalités du consommateur. Il n'y aurait pas une multiplication des grandes surfaces et des services commerciaux sur internet si les gens n'en voulaient pas.
Le pire cela serait que que le gouvernement se laisse aller une fois de plus à son réflexe habituel et crée une nouvelle catégorie de privilégiés. Les libraires indépendants pourront tranquillement continuer à faire ce qu'ils font, protégés qu'ils seront par un prix unique, un quelconque programme de primes à l'achat hors grandes surfaces ou un je ne sais quoi. Nos élus auront cédé une fois de plus devant un groupe organisé et chacun de nous finira par payer plus cher, ou également cher, ses livres.

Désolé mais pour ce genre de programme, il ne fallait pas voter Jean Dionis, ou alors à quoi cela sert-il?

Loi Lang

Monsieur le député,

votre argumentaire me laisse très perplexe. Drôle d'idée que de vouloir rogner la portée de la loi Lang pour des questions... écologiques. Risquer de mettre un peu plus en péril la création littéraire, l'éventail de l'offre, le réseau des librairies indépendantes pour un peu moins gaspiller de papier n'est pas sérieux. Car une fois que la grande distribution se sera renforcé sur le secteur du livre, on assistera à une multiplication de ces "faux livres" qui débordent déjà les étals, ce sera un formidable appel pour une littérature people aussitôt imprimée, aussitôt disposée en rayons de supermarché... ausitôt caduque bien sûr et donc aussitôt... pilonnée !
Car voilà un secteur de la production qui doit beaucoup "pilonner". Pensez-vous que les livres sur la campagne présidentielle de 2007, sur le premier ministre de l'époque, sur les ambitieux présidentielles du ministre d'intérieur d'alors ou sur Madame Cécilia Sarkozy, sur le deuxième et malheureux vaincu de la troisième star academy trouvraient aujourd'hui preneurs s'ils étaient soldés à 30 ou 40% de leur prix d'origine ?

Soyons honnêtes !

Une fois que les librairies indépendantes de centre-ville, dans des agglomérations de la taille de celle d'Agen auront fermé, pensez-vous sincèrement que les hypermarchés vont se charger d'écouler les invendus de P.O.L, de Minuit, d'Actes Sud, de Galilée, de Fata Morgana, de la Fosse aux Ours, de Laurence Teper, des éditions du Temps qu'il fait.... J'arrête là la litanie des éditeurs de création, cela n'a pas de sens.

Pourquoi n'imposait vous pas aux éditeurs l'utilisation de papier recyclé pour leur livre ? Pourquoi ne pas légiférer contre la publicité qui polluent les boîtes aux lettres, les charriots de supermarché, les pares-brises des voitures... Pourquoi ne pas s'en prendre à cette formidable industrie de la gabégie que constitue la publicité postale ?

Vouloir limiter le pilonnage (ne saviez-vous pas que le papier récupéré était recyclé ?) en proposant un amendement aussi dangereux pour la création et le dynamisme culturel me paraît être une proposition de mauvaise foi. Ou alors, allons au bout de votre logique, interdisons la lecture pour sauver ce qu'il reste d'arbres sur la planète !

J'ai auditionné "quelques acteurs de la filière du livre"....

Monsieur le député, chères toutes et chers tous,

La loi Lang a été adoptée en toute transparence suite à de longues tractations entre tous les acteurs de la chaîne du livre et on ne peut que s’en féliciter. Comme vous le dites vous-même, vous avez auditionné « quelques acteurs de la filière du livre » avant d’en conclure que le système devait être réformé. Poser un tel amendement aux nombreux effets incalculables ne se décide pas comme ça et je doute fortement que vous ayez les compétences requises pour en évaluer les conséquences, fastes ou néfastes, sur le produit, le livre étant traité comme un produit, et non comme un patrimoine culturel, dans toutes vos considérations. La sarkozite aiguë est passée par là, tout doit se faire vite, sans concertation, brutalement, le but du jeu étant d'écrire son nom en majuscule sur le grand livre de la politique.

Quant à vos arguments écologiques, monsieur le député, ils sont tout simplement risibles et ne mériteraient même pas qu’on y réponde. Que les librairies disparaissent en centre ville et le lecteur devra prendre sa voiture pour se tourner vers la maigre offre ciblée de la grande distribution qui ne vend que le « produit » (bizarre, le mot que je vous ai mis spontanément dans la bouche ! Y aurait-il un lobby derrière tout cela ?) qui marche et se contrefiche de la bonne littérature. Avez-vous en outre imaginé le nombre de prospectus qu’elle imprimera pour promouvoir son produit ?

Pour entreprendre un tel chantier, il ne suffit pas qu’un député se mette un matin (en se rasant ?) le doigt au milieu du front et s’écrie : « Euréka, j’ai trouvé ma vocation : disloquer la loi Lang ! » Il y aurait décidément encore bien des livres à écrire sur la prétention de l’homme…

Didier Debord
écrivain, traducteur littéraire et éditeur pour la jeunesse

Plus de lectures et moins de TF1 ?

Monsieur le député,

Certains messages publiés ici comportent déjà une bonne partie des remarques que je voulais vous adresser. Les libraires qui se sont exprimés ici portent le fond de ma pensée, étant moi-même futur libraire (ouverture en novembre, sauf si un amendement tel que celui que vous proposez devait être voté !)Inutile d'en rajouter donc, à part peut être une remarque sur le fait que le LME est déjà, en tant que telle, un projet visant à renforcer l'hégémonie de la grande distribution et des grands acteurs du Web type A*****n...

Gouvernement de droite, majorité de droite, actions de droite et lois de droite. Rien d'étonnant. Mme Albanel est aussi douée aux manettes de la culture que je le serais dans une église...

Après cette remarque, je souhaite ajouter un commentaire à l'adresse de "hébert" dont les remarques montrent que son QI doit être équivalent à celui d'un bulot (et encore ?). Cher hebert, les libraires ne demandent pas à être fonctionnaires, ils prennent un minimum de risque à chaque commande pour faire (sur)vivre la culture dans ce pays. La culture, ce n'est pas Star Academy sur TF1, c'est, entre autres, la lecture de bons ouvrages. N'hésitez pas, je peux vous recommander quelques bons bouquins. On commencera par des livres "écrits gros" et si ça passe, on essaiera plus compliqué.

A bon lecteur, je vous salue...

Conchyliculture en déroute ...

"Après cette remarque, je souhaite ajouter un commentaire à l'adresse de "hébert" dont les remarques montrent que son QI doit être équivalent à celui d'un bulot (et encore ?). Cher hebert, les libraires ne demandent pas à être fonctionnaires, ils prennent un minimum de risque à chaque commande pour faire (sur)vivre la culture dans ce pays. La culture, ce n'est pas Star Academy sur TF1, c'est, entre autres, la lecture de bons ouvrages. N'hésitez pas, je peux vous recommander quelques bons bouquins. On commencera par des livres "écrits gros" et si ça passe, on essaiera plus compliqué."

"Après cette remarque ... les remarques", vous parlez d'un monde que je ne connais pas et qui ne parle que de vous .. Et je vous y laisse.
Vous montez une librairie conchylicole donc? Et bien cela sent le frais votre histoire, à l'exemple de votre esprit échoué à marée basse.
Je ne vous apprendrais donc pas que le bulot est plutôt coriace, n'a pas la larme à l'oeil pour un rien, et ne demande pas l'assistance publique ou les politiques pour survivre; regardez donc sur cet excellent site qui a lui seul et pour mon service remplace en dix secondes d'efficacité toute votre carrière de "libraire" :
http://books.google.fr/books?id=PCYeY-mqupEC&pg=PA115&dq=bulot&lr=&as_br...

Valery disait : il n'y a que les huîtres et les sots qui adhérent. Faites votre cour ou vos menaces aux politiques si vous voulez, mais laissez les gens librement vous dire que vous n'êtes à vous seuls ni la culture (la littérature française dans le monde est le reflet de notre économie décadente), ni rien qui mérite une exception à la règle commune de l'offre et de la demande. Adaptez-vous, inventez, soyez intelligents (vous devriez coupler votre commerce de livre avec un restaurant de fruits de mer par exemple) ou faîtes autre chose; en entendant faites vos preuves et fichez-nous la paix avec vos jérémiades!

Recyclage et virtualisation

" Pourquoi ne pas légiférer contre la publicité qui polluent les boîtes aux lettres, les charriots de supermarché, les pares-brises des voitures... Pourquoi ne pas s'en prendre à cette formidable industrie de la gabégie que constitue la publicité postale ?"

Le papier recyclé est plus coûteux à l'achat, donc le prix du livre s'en ressentira forcément et donc l'achat de livres de même.Il est possible de se passer du papier dans beaucoup de cas dans la pratique en passant par les bibliothèques numériques. Le papier doit-être une exception, pas une règle, parce qu'il encombre les maisons : personnellement j'ai fait numériser la bibliothèque familiale (4 ans de travail) et j'ai prix l'habitude de travailler sur un stockage distant (type Google) permettant d'accéder aux ouvrages depuis n'importe où n'importe quand. Quelques éditions luxueuses ou dédicacées avec des petits tirages sont des trésors sinon des investissements mais elles restent au "coffre". Il faut acheter du papier pour investir en plus du plaisir (plaisir d'avoir), sinon c'est un gaspillage complet.
Je suis passé voir la Poste pour causer de la pub. Il parait que le service se finance uniquement avec la réclame par endroit. Dans les campagnes, sans elle, le service ne pourrait pas être rendu "à domicile" semble t-il.
Je ne sais pas si la Poste par contre peut imposer de force la publicité dans votre boite : http://www.environnement.gouv.fr/article.php3?id_article=4999
J'utilise les pubs et même celles de mes amis pour faire des briques avec une déchiqueteuse et une petite presse (c'est même un jeu pour les enfants) : elles sont combustibles "dans le four" et se mélangent à la sciure de bois pour alimenter une chaudière.Bien tassées elles peuvent servir d'isolant ou même à la création artistique (faut avoir été pauvre pour savoir cela). Je prends tout ce que l'on me donne sans rechigner et la factrice sait que je suis attaché à son service qui dépend de la distribution de la pub même si je ne suis pas dupe, tout comme elle, sur la nature de ce commerce.
Sinon, la pub en moins, il faudra donner de l'argent public pour compenser les pertes et assurer le service ou payer directement de sa poche au prestataire. Affaires de sous et de pouvoir d'achat, les solutions seront inégales suivant les personnes et les régions.

Le pilonnage du livre semble être un faux problème

Le pilonnage du livre semble être un faux problème

1-Evaluation du nombre de livres pilonnés
-Livres vendus : 500 millions
-Livres retournés par les libraires : 80 millions
-Remise en vente par le circuit libraire : 50 millions
-Remise en vente en prix soldé (livres d’art , pratiques jeunesse etc ..) 10 millions
Reste donc 20 millions de livres pilonnés : On est loin du chiffre de 100 millions annoncé.

2-Il n’ y a pas d’impact écologique négatif du pilonnage des livres
J’ai lu un article dans LSA selon lequel il s’agirait de gaspillage….. Or :
-Les 20 millions de livres pilonnés représentent environ 3000 tonnes.
-Ces 3000 tonnes sont intégralement recyclées en pâte à papier pour la presse
-L’ensemble de la presse quotidienne (nationale, régionale, locale et gratuite) représente environ 10 millions d’exemplaires par jour soit un besoin quotidien de 1000 tonnes ou hebdomadaire de 8 à 10000 tonnes (magazines inclus).
-Le pilon du livre permet donc d’assurer une demi-s emaine de papier pour la presse, cela signifie moins d’arbres coupés et plus de CO2 absorbé…

3-Le ratio économique du pilonnage du livre est très faible
Prix moyen du livre : CA de 4 milliards divisé par 500 millions donc 8€ en moyenne
Coût fabrication d’un livre : environ 1.10€ (12 à15%)
Les livres pilonnés ont un coût de fabrication plus faible car ils sont rarement reliés ou illustrés, soit 0.80€
La valeur détruite au pilon est donc de 20 millions x 0.80€ soit 16 millions d’euros
Si l’on considère un coût de reprise de 0.50€ soit 10 millions € pour les 20 millions de livres, le coût économique net du pilonnage est de 6 millions d’euros soit 0.15% du volume de chiffre d’affaires…..c’en est presque exemplaire !

4-Conclusion
Il est urgent… de ne rien changer, il y a tant de combats à mener pour éviter gabegie et gaspillages..
jp delbert libraire

débat vraiment pertinent ?

Tout d'abord, affirmer que le pillon a un impact environnemental négligeable est une contre - vérité. Pensons aux litres de gazole consommés pour le transport et penchez vous sur le process papetier, on ne peut pas vraiment affirmer que les procédés de désencrage et de reformation d'une pâte fassent appel à de l'eau de source (attention à Hébert, brûler des pubs est écologiquement une catastrophe : les métaux lourds des encres s'envolent ....).
D'autre part, j'utilise exclusivement le service d'amazon depuis maintenant plus de 4 ans. J'achète environ 15 à 20 livres par an, essentiellement dans la catégorie "histoire". Seul amazon peut m'offrir le service dont je rève ! A savoir, une recherche par mot clé bigrement pratique, un référencement quasi exhaustif des ouvrages existant sur un sujet ou un autre, des ventes via "amazon en propre" ou une plate - forme d'autres vendeurs (en neuf ou occasion). Une livraison chez soi pour moins cher qu'en librairie (avec les - 5%). La possibilité de revendre sur ce même site les livres qui ne méritent pas forcément leur place dans votre bibilothèque (quelqu'un d'autre profite d'un prix attractif et l'environnement s'en porte mieux : 1 livre de produit en moins). Bref, un formidable outil culturel, cet amazon ! J'ai même abandonné le bordelais Mollat pour l'achat de livres "communs" et n'achète plus en librairie que les ouvrages de "prestige" (avec beaucoup de photos).
M. Delbert a certes une belle librairie mais je ne vois pas vraiment la différence avec le rayon "culture" des E. Leclerc. Les "fnac" "virgin" "chapitre" "gibert" "castella" ou autres sont devenues des immenses fourre-tout trop généralistes avec des vendeurs peu motivés et presqu'incultes pour certains.

Pauvre hebert !

Mon pauvre hebert,

Je vous laisse à vos briques (vous semblez vraiment être un citoyen modèle héhéhé, j'ai adoré) et ne vous en faites pas pour moi : je m'en sortirai bien sans vos conseils. Achetez quelques bons ouvrages, essayez de le faire chez un libraire de quartier plutôt que sur le Net. N'ayez pas peur, nous ne mordons pas plus que les huitres ou les bulots.

Olivier

Messe basse

(attention à Hébert, brûler des pubs est écologiquement une catastrophe : les métaux lourds des encres s'envolent ....).

Sans blague, la catastrophe elle est surtout dans cet usage du net pour répéter comme un catéchisme bien pensant pleins de trucs faux et sans précautions.
En ce qui concerne les métaux lourds, leur point de vaporisation étant supérieur à 600°C, le traitement thermique (chez moi) n'a aucun impact sur leur concentration. Vous ne connaissez donc pas les chaudières à basses températures ... Encore un.
http://www.alpesecochauffage.com/chauffagetraditionnel-alpes-eco-chauffa...

Sans rancunes.

Ca ouvre où et quand?

"Je vous laisse à vos briques .. snip ../ je m'en sortirai bien sans vos conseils ..Snip /. Achetez quelques bons ouvrages, essayez de le faire chez un libraire de quartier plutôt que sur le Net. N'ayez pas peur, nous ne mordons pas plus que les huitres ou les bulots."

Briques dans la chaudière ou pavés dans la mare au choix.
J'attendrai que vous vous installiez pour me faire virtuellement un libraire de quartier ... Une référentiel de la culture ça ne se manque pas; vous m'avez fait baver de gourmandise, parole de bulot.

pour hébert

tu as vraiment l'art de te rendre antipathique, pauvre Hébert "je sais tout sur tout et j'ai tout vécu, la pauvreté, la richesse, les raids dans le désert, diplômé de Harvard et du CAP coiffure, natif d'agen et de pékin, chef d'entreprise et saisonnier agricole".
Les métaux lourds ne "partent" pas forcément par un procédé que tu qualifies très abusivement de vaporisation (mais comme j'avais pu le dire il y a quelques mois, je fais confiance à notre Nobel local). As-tu entendu parler des suies ? Et tes cendres, tu en fais quoi ? Tu les bouffes ?
bref, je te laisse à tes propos péremptesres.
Pauvre de toi ....

Au fait, Cahuzac Jérôme te salue bien et te remercie pour tes pronostics d'avant élections.

Faux débat

Bonjour,
je vais passer outre les réflections de hebert, trublion des forums, qui ne sait pas de quoi il parle, ni de l'économie du livres en général.
Je voudrais juste savoir si Mr Dionis a mesuré l'étendue des conséquences que va avoir son amendement sur une industrie toute entière. On ne peut pas modifier, sans accords préalables et discutions, une industrie. Il est triste de voir que pour des raisons "écologique" on va peut-être "tuer" des centaines de libraires. Il est consternant de voir que les hommes politiques de tous poils ne savent pas discuter autour d'une table avec les acteurs du métier.
On ne peut pas réagir qu'avec émotion, il faut prendre du recul.
j'espère qu'avec un peu de recul pour analyser la situation, vous vous trouver un peu "gauche" dans votre démarche.

Nicolas THIVET
Libraire au Havre
ps: Je suis partant pour des tables rondes sur le sujet

réaction d'une petite libraire.....

qui espère le rester!

Pensez-vous vraiment, Monsieur, qu'un mauvais livre se vendra mieux

s'il est moins cher ? Nous sommes les premiers à regretter ce gaspil-

lage qui nous demande de la manipulation, de l'avance de trésorerie

et surtout qui nous empêche d'aller à l'essentiel : le temps de lire

et d'apprécier les livres à leur juste valeur.

La loi Lang nous protège, nous permet d'exister et de vivre en

"artisan" d'une passion.

Vous sentez-vous le droit de nous enlever ça ?

Il y a bien sûr un problème. Mais ailleurs.

En espèrant que l'humain restera votre prioritè.

Isabelle Cosseron, 47700 Casteljaloux.





Le petit soldat de plomb de Jérome

". As-tu entendu parler des suies ? Et tes cendres, tu en fais quoi ? Tu les bouffes ?
bref, je te laisse à tes propos péremptoires.
Pauvre de toi ...."

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Mon cher Saturnin Lompech vous êtes toujours très lourd, par suite je diagnostique que lorsqu'on vous fera fondre, VOS quelques restes seront plus polluants (à cause de l'intoxication au plomb) que le petit % de papier cramé au milieu de la sciure qui est répandu dans votre jardin à votre insue, grâce à ma Vitolig.


"Au fait, Cahuzac Jérôme te salue bien et te remercie pour tes pronostics d'avant élections.
Guillaume LOMPECH"

Mais Cahuzac n'a que ce qu'il mérite, à commencer par quelques-uns de ses "électeurs soldats de plomb" perdus en Garonne, comme d'autres en pire. Dommage d'ailleurs que votre héros ne prenne pas le temps d'échanger et de discuter en prettant noblement son flanc à la critique la plus imbécile comme notre vaillant ci-devant Gascon de par la Garonne.
Vous voilà donc obligé de nous faire vos théories à la noix ici, dans cette terre libre, ou la bonté et la tolérance de notre Député s'ouvrent même à ses détracteurs les plus sournois. Bref, baiseur de pieds, allez voir à Cahuzac si j'y suis puisque vous semblez vous y trouver bien. Ici nous sommes en gascogne et notre diagonale porte plutôt vers Casteljaloux.

A N A C H R O N I S M E

"Bonjour,
je vais passer outre les réflections de hebert, trublion des forums, qui ne sait pas de quoi il parle, ni de l'économie du livres en général."

Alors lisez les Echos du 13 mars, ça résume bien.
QUAND LA FRANCE TIRE
LA « LANG » À AMAZON... *par Mathieu Laine

Le 11 décembre dernier, la version française d'Amazon, la plus grande librairie en ligne au monde, a été frappée en plein coeur par la lame encore bien affûtée de l'archaïsme corporatiste français. Saisi par le Syndicat de la librairie française, le tribunal de grande instance de Versailles lui a en effet interdit de procéder à la livraison gratuite de livres sur le territoire français. Exception culturelle oblige, la France est le seul pays au monde où la livraison gratuite de livres proposée par la firme américaine a été déclarée illégale...


Les juges n'ont, en réalité, fait qu'appliquer l'article 6 de la loi du 10 août 1981, plus connue sous le nom de « loi Lang », qui interdit la « vente à prime » de livres. Concrètement, les libraires n'ont pas le droit d'offrir un cadeau, petit ou gros, qui inciterait les consommateurs à acheter, chez eux plutôt qu'ailleurs, tel ou tel livre. La livraison gratuite a été assimilée à ce geste prohibé.

Amazon.fr, qui a fait appel et entend bien résister, a été condamnée à cesser cette offre promotionnelle sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard. En « prime », si l'on peut dire, elle doit payer 100 000 euros de dommages-intérêts au syndicat afin d'indemniser le « préjudice collectif » causé aux libraires français... On croit rêver.

Promulguée il y a bientôt trente ans, alors qu'Internet n'avait pas révolutionné notre monde, la loi Lang apparaît aujourd'hui complètement anachronique. On comptait en effet, en 2006, 14,5 millions d'acheteurs en ligne en France, pour un marché de plus de 9 milliards d'euros et destiné à croître de 27% par an les cinq prochaines années. Avec 32 millions de produits vendus (soit 81 000 par jour), les ventes en ligne de produits culturels représentent aujourd'hui 62% du chiffre d'affaires de la vente à distance et 5% du marché total, soit une progression de 1,4 point en deux ans. La vente en ligne de livres, plébiscitée par les consommateurs, a quant à elle connu une croissance de 26% en 2006.

Cette profonde mutation du monde bouleverse totalement la donne du marché du livre. Associée à la livraison gratuite, elle permet cependant de répondre favorablement aux trois objectifs fixés par la loi Lang: un prix unique au niveau national; le maintien, afin de favoriser la diffusion culturelle, d'un réseau dense de distribution; et le soutien au pluralisme dans la création et l'édition.

En effet, la livraison gratuite offre au consommateur la possibilité d'acheter, sur Internet, un livre à un prix identique à celui proposé dans n'importe quelle librairie puisque le consommateur n'a pas à payer les frais de port. De ce point de vue, interdire la gratuité va tout simplement contre la loi.

Par ailleurs, la diffusion et la création littéraire n'ont jamais été aussi bien servie puisqu'il est désormais possible de recevoir, aux quatre coins du pays, une variété inégalée de livres, des best-sellers aux ouvrages les plus confidentiels, en quelques jours, directement chez soi et sans coût supplémentaire. La durée de vie d'un livre, qui, pour de simples raisons de stockage, ne dépasse guère trois mois dans la plupart des librairies traditionnelles, a même été considérablement allongée depuis l'apparition des librairies en ligne, chez qui il est devenu naturel de commander un livre plusieurs années après sa parution. Des auteurs autrefois inconnus ont par ailleurs, grâce à l'effet de « long tail » bien connu dans l'industrie du disque, pu trouver enfin une place face aux poids lourds hypermédiatisés. Le créateur comme le consommateur tirent donc un avantage de ce nouveau mode de diffusion et de la gratuité des frais de port.

Plus largement, nous aurions tous à gagner d'un déplafonnement de la décote du prix du livre, aujourd'hui limitée légalement à 5%, la liberté tarifaire ne pouvant, grâce au phénomène concurrentiel, que faire baisser les prix (comme on l'a vu dans le transport, la téléphonie mobile ou l'informatique). Elle permettrait donc une augmentation du pouvoir d'achat et de l'accessibilité à la culture. Sait-on, d'ailleurs, que dans les nombreux pays où le prix du livre n'est pas contrôlé (la Suède, la Finlande, la Belgique, l'Irlande, le Royaume-Uni, les États-Unis, un grand nombre de pays de l'Est, etc.), on peut facilement trouver le dernier volume – neuf – de Harry Potter, cette série qui a relancé le goût de la lecture chez les plus jeunes, à 12 ou 13 euros, alors qu'il est vendu 26,50 euros en France et que, en application de la loi Lang, il ne peut être cédé en dessous de 25,18 euros?

A minima, il faudrait au moins réduire à trois mois – c'est-à-dire au délai moyen de rotation d'un livre en librairie traditionnelle – le délai légal de deux ans après la publication d'un ouvrage à partir duquel il est autorisé de pratiquer une décote supérieure à 5%. Et quand les défenseurs de la loi justifient son maintien, non seulement pour éviter aux lecteurs « d'avoir à comparer les prix et les préserver des achats d'impulsion » mais également « pour substituer à la concurrence par les prix une concurrence par la qualité de service » (sic), c'est oublier, d'une part, que le consommateur est un individu responsable qui n'a pas besoin qu'on interfère dans ses achats et, d'autre part, que la qualité de services existe, à l'évidence, chez un acteur comme Amazon, où le consommateur peut, 24 heures sur 24, consulter des critiques de professionnels et de lecteurs, bénéficier de suggestions d'achat personnalisées et commander une variété considérable d'ouvrages, en français ou en langues étrangères.

Quant au destin des petits libraires, cessons d'agiter les peurs et dépassons les réflexes protectionnistes. Comme l'ont démontré Cahuc et Kramarz en 2004, la loi Lang, dont on a pu mesurer les effets pervers, n'a de toute façon eu aucun impact sur le déclin du petit commerce de livres. Il faut donc dépasser les idées fausses et préférer au contrôle des prix et à la régulation des marchés, l'innovation, la proposition de nouveaux services, la mise en avant d'un rapport humain et, pourquoi pas, l'ouverture à un partenariat avec une librairie en ligne pour accroître leurs moyens de diffusion. La recherche d'une plus grande satisfaction du lecteur est une réplique bien plus efficace et bien plus constructive que la quête, aux dépens des consommateurs, de vaines protections publiques.

« Lire, c'est boire et manger. L'esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas », écrivait Victor Hugo. À quelques heures de l'ouverture du Salon du livre, osons, sur un sujet encore trop tabou, en appeler à une révolution des mentalités. Car c'est l'intérêt de tous, et notamment du livre.

Au b(o)ulot, mais sérieusement, svp !

Après cette remarque, je souhaite ajouter un commentaire à l'adresse de "hébert" dont les remarques montrent que son QI doit être équivalent à celui d'un bulot (et encore ?). Fin de citation.

Le débat dérape méchamment ! Ce n'est pas en s'envoyant à la figure des noms de coquillages que les choses vont avancer. Nos députés, dont Jean Dionis, nous en montrent quotidiennement le triste exemple dans ce bac à sable qu'est l'Assemblée nationale. Hébert est crispant et omniprésent, je le conviens, mais tout de même.

Il semble avoir une toute autre vision de la chaîne du livre, plus comptable et scientifique qu'autre chose, mais il ne faudrait peut-être pas tout rejeter en bloc. Nous observons une évolution inéluctable du livre vers le produit, autant l'accompagner que la combattre, puisqu'elle est inéluctable. Harry Potter est déjà en fin de vie, ce n'est pas une œuvre géniale, mais un coup économique, donc un produit.

Par contre, je ne vois pas ce qui permettrait à nos députés de mettre une date de péremption sur un bouquin. Comme le dit si bien une intervenante libraire : les lecteurs n'achèteront pas un mauvais livre parce qu'il est soldé. Ou alors, on prend les lecteurs pour des cons. Comme certains politiques le font avec leurs électeurs en disant tout, n'importe quoi et son contraire. Dionis est à la réforme de la chaîne du livre ce que Dati est à celle de la justice : Le chef a dit "réformez à tous prix dans le sens du Medef" et ses pions régionaux et nationaux, le petit doigt sur la couture du pantalon, font du zèle pour lui plaire.

La fameuse LME a été bouclée cette nuit, il serait maintenant important de savoir ce qu'il en a été de cet amendement pour le combattre à coup de pavés (littéraires) le cas échéant. Qui peut répondre à cette question ?

Didier Debord
Ecrivain, traducteur littéraire et éditeur pour la jeunesse

soutien

Bonjour,

Je suis éditeur, je tiens à vous apporter mon soutien pour votre initiative. Notre métier connaît de grandes difficultés, et, comme pour le reste... tout va mal... mais il ne faut rien changer. La loi Lang a 25 ans... Il faut la faire évoluer.

Il faut arrêter de dire que l'on protège l'édition, c'est faux. On étouffe ceux qui ne sont pas des financiers.
Je me tiens à votre disposition si vous souhaitez évoqué ce sujet... l'écrire serait fastidieux...

Bon courage en attendant,

Bien à vous.


Philippe NOLOT
Editeur
www.castor-et-pollux.com

Ce vieux pilon sent la fine.

"Après cette remarque, je souhaite ajouter un commentaire à l'adresse de "hébert" dont les remarques montrent que son QI doit être équivalent à celui d'un bulot (et encore ?). Fin de citation.

Le débat dérape méchamment ! Ce n'est pas en s'envoyant à la figure des noms de coquillages que les choses vont avancer. Nos députés, dont Jean Dionis, nous en montrent quotidiennement le triste exemple dans ce bac à sable qu'est l'Assemblée nationale. Hébert est crispant et omniprésent, je le conviens, mais tout de même."

Laissez donc M. Debord, n'étant donc ni libraire ni homme politique, c'est le client qui va partir... Mais parler de "méchamment" pour ces pécadilles montre singulièrement combien ce pays est celui du psychodrame permanent. On se demande ce qui relève de la raison ou de la névrose tellement l'avenir, le changement, la révolution à minima même sont de nature à effrayer les corporatismes de tous bords. Que vous soyez inquiet est une chose, mais de là à inquiéter toute la société ... Cette loi dessert vos intérêts? C'est possible, mais en quoi votre service de vente de papier à l'encre est-il supérieur à l'avantage plus large conféré par la liberté? Vous êtes des pessimistes de la culture : le cinéma, la littérature et quoi que cela soit, sans risques, et aussi presque toujours sans talent. L'État, par artistes ou fonctionnaires interposés, n'a pas à administrer la culture, n'a pas à faire de choix artistiques, et doit s'en tenir aux trois missions qui n'en impliquent aucun: préservation du patrimoine, accès démocratique aux oeuvres, notamment par les enseignements artistiques et le soutien à la pratique d'amateurs, réglementation. Le reste est hors sujet, vous êtes donc hors sujet.

Regardez à l'opposé l'ingéniosité opportune de quelques libraires Européens, un certain va publier Wikipédia version papier, étonnant non ?
http://www.ecrans.fr/En-Allemagne-Wikipedia-bientot-en,3964.html

Hommage du bulot aux ânes

"«soutien»
Bonjour,

Je suis éditeur, je tiens à vous apporter mon soutien pour votre initiative. Notre métier connaît de grandes difficultés, et, comme pour le reste... tout va mal... mais il ne faut rien changer. La loi Lang a 25 ans... Il faut la faire évoluer.

Il faut arrêter de dire que l'on protège l'édition, c'est faux. On étouffe ceux qui ne sont pas des financiers.
Je me tiens à votre disposition si vous souhaitez évoqué ce sujet... l'écrire serait fastidieux...

Bon courage en attendant,

Bien à vous.


Philippe NOLOT
Editeur
www.castor-et-pollux.com
Philippe NOLOT"

Excellente maison d'édition, avec une vraie personnalité et une belle tenue. j'invite tous les variétés de bulots (y compris les exilés fiscaux) à contribuer librement à la prospérité de cette maison qui rend hommage à la nature et à la beauté. Je dédicace d'ailleurs l'excellent "Portrait des ânes" à quelques autres. You're welcome Philippe Nolot.

Rectifications pour hébert

Je vois que vous êtes bien renseigner, les échos(toujours intéressant). mais les chiffres et votre défense d'Amazon et autres sites internet est bien pauvre. Pour la gratuité des frais d'envois, vous n'avez pas tort, mais vous placer du coté de l'acheteur(c'est normal), alors que le SLF se place du coté du vendeur et il ne voit pas les choses de la même façon.
je voudrait juste rectifier quelques affirmations :
Trouvez une librairie indépendante à Londres, c'est quasi impossible. Il existe bien des centres culturels de type Fnac & virgin.
le prix du dernier harry Potter à la sortie en angleterre était de 28.90€, en France de 26.50€, donc plus cher. maintenat sur Amazon on peut le trouver au alentour de 15.88€ en occasion "neuf" et 17.99€ en France.
Donc désolé, au départ le prix Anglais est plus haut, pourtant ils sont dérèglementés. De plus c'est un best sellers, ouvrage dont les ventes se font à 80% le 1er mois.
Il est vrai que nous ne sommes pas ouvert 24h/24h. je ne pense pas que vous travaillez non plus tout ce temps. J'ai une famille et lui consacrer un peu de mon temps est, je pense quelque chose de raisonnable. Je suis désolé de ne pas être ouvert à 2 heures du mat, pour un client hypothétique. Vous pouvez toujours me laisser un message sur mon téléphone, courriel, fax pour passer votre commande. Elle sera traitée dès le lendemain.
Concernant les conseils et critiques sur Amazon et cie, Aprés des consultations sur le site, ATTENTION je ne parle que de choses que je connais (je peux donner des exemples), les critiques des lecteurs sont inexistantes ( 1 à 2 par livre), donc forcement sujette à caution (auteurs, copains, éditeur & autres). Et pas d'avis de Amazon lui-même, ils ne lisent donc rien de ce qu'ils vendent??????. quand à vous conseiller des ouvrages, le regroupement informatique va vous faire acheter les ouvrages que les autres ont déjà acheter. Le lecteur ne sortira que très difficilement de son univers favoris, bonjour l'appauvrissement culturelle. Pour ce qui concerne les ouvrages étrangers, ils sont imbattables. je ne sait d'ailleurs comment ils font pour tirer des bénéfices dur ce secteur, taux changes, frais bancaires, frais de port, etc.... .
Je lis, comme beaucoup de mes confrères, des montagnes de livres par an. Je connais mes clients et peux les orienter sur des ouvrages différents.
Vous parler du rapport humain, qu'en est-il avec Amazon, il vous sert la main ?????, il discute de chose et d'autres avec vous ?????????. Je suis sur que vous êtes ravi quand un de ces petits commerçant vous reconnait et vous dit bonjour dans la rue.
Quand à la peur du petit commerçant, je vous l'explique en quelques chiffres :
en ayant 40 % de remise sur les livres et produits dérivés, ma marge bénéficiaire, ce qui arrive dans ma poche, est de moins de 10 % (mes chiffres sont optimistes!!!). Si grâce a votre Loi du marché, un géant décide de faire sur les livres une marge de 5%, voir de les vendre sans marge ou à perte. je ne vous fait pas un dessin, je ne tiens pas 6 mois si je m'aligne sur leurs prix. Alors parler que la loi de protection des petits commerces n'a rien protégé, c'est idiot. Et de dire que la loi Lang est abbérant, Si vous trouvez encore des librairies, c'est grâce à elle. On est peu de chose face à la grande distribution, mais on aime notre métier, on essaye de le faire du mieux possible.
La régulation du marché est faite au détriment de gens comme moi, il y a des petits et des gros, méfiez vous plutôt des gros que des petits.

Il y a des choses à faire et on essaye de les faire, se regrouper en réseau, créer grâce à ce réseau un site qui peut rivaliser avec les grands. il faut nous laisser un peu de temps et nous entendre et se concerter, tous ensembles petits et grand acteurs de cette industrie, avec les hommes politiques pour aller de l'avant et changer en mieux.
Voila qui va peut-être entamer votre enthousiasme de dérégulation des prix.

Loi Lang

Bonjour,
Mille et une excuses d'entrer aussi tardivement dans un débat aussi ardemment alimenté depuis plusieurs semaines. Mais je le fais aujourd'hui, l'amendement fondé sur une argumentation "fantaisiste" ayant été fort heureusement repoussé, pour signaler que tout a été dit par des "acteurs" de la chaîne du livre (ou presque tout) sauf par... les auteurs !
Aucun auteur sur ce forum (Monsieur Debord s'exprimant plutôt en sa qualité d'éditeur me semble-t-il) ! Aucun de celles et ceux qui sont à l'origine de la création littéraire ! Sans l'auteur... pas de livre, donc pas d'éditeur, pas de diffuseur-distributeur, pas de libraire, pas d'économie du livre, pas de loi, ni d'amendement !
Aviez-vous consulté les représentants des auteurs, Monsieur le Député ? Et vous, tous les "acteurs" précités, quel cas faites-vous de ces femmes et hommes qui vous confient leur texte en espérant être traités un peu humainement, de ces femmes et hommes délaissés au profit exclusif des locomotives produites par le système marchand, condamnés souvent, pour survivre, à écrire les livres que signeront des politiques incapables de mettre en ordre leurs hypothétiques idées et maîtriser leur propre langue ?
Quand verra-t-on, dans les salons et librairies, un rayon ou un espace reservé aux "LIVRE ECRIT PAR SON AUTEUR" ? Parce qu'il serait forcément de dimensions réduites, il ne coûterait pas une fortune !
Quand, Monsieur le député, un projet de loi sur la traçabilité du "produit" publié ? On l'exige bien de l'entrecôte ! La protection de l'auteur véritable du livre, celle aussi du "consommateur"-lecteur, valent bien celle de l'amateur d'andouille !
Quand ?
Gilles Laporte
Auteur
www.gilleslaporte.blogspot.com

J'aime mon boucher

"Il y a des choses à faire et on essaye de les faire, se regrouper en réseau, créer grâce à ce réseau un site qui peut rivaliser avec les grands. il faut nous laisser un peu de temps et nous entendre et se concerter, tous ensembles petits et grand acteurs de cette industrie, avec les hommes politiques pour aller de l'avant et changer en mieux.
Voila qui va peut-être entamer votre enthousiasme de dérégulation des prix.
Nicolas thivet"

Monsieur Thivet,

J'aime mon boucher, lorsque je vais le voir il est toujours de bon conseil et je ne perds pas mon temps à chercher autre chose que du bon, j'y gagne du temps et lui un peu d'argent, c'est normal. J'aime mon bouquiniste, il sait trouver les ouvrages qui m'intéressent et je ne perds pas mon temps à chercheur autre chose que du bon, j'y gagne du temps et lui un peu d'argent. Maintenant pour la librairie généraliste du coin de ma rue je n'y vais jamais parce que je suis abonné à différents services thématiques qui m'informent en temps réels des sorties par maison d'éditions, et qu'en trois clics c'est commandé (ou offert) si besoin est.
Par contre on trouve sur le net et grâce au net non pas quelque chose de déterminé par une proximité géographie , mais par une proximité d'affinités. Ainsi telles librairies spécialisées permettront un service unique et irremplaçable, tout simplement parce que la spécialisation va de concert avec la compétence et la précision. Amazon est un très gros service généraliste et donc il concurrence les petits services de librairies généralistes. Mais il existe des niches tout à fait intéressantes et sous-exploitées en France dans le domaine de la librairie spécialisée ou thématique. Quantitatif et qualitatif, si je devais monter une petite librairie je commencerais déjà par le faire suivant une sorte de cahier des charges déterminé par mes clients à l'échelle du monde en utilisant des ressources régionales singularisées et peu reproduites. Un peu comme lorsqu'on connait quelques producteurs de grands crûs en quantité limité, il faut travailler avec des éditeurs à petits ou moyens tirages mais qui titrent sur la qualité voire le luxe.La client du petit libraire c'est le riche, le client d'Amazon c'est le pauvre, c''est grossièrement dit et un peu rapide mais si vous n'avez pas compris cela, avec ou sans Lang je ne donne pas cher de votre commerce dans les 10 prochaines années.
A mon humble avis vous n'avez pas saisie encore la réalité de ce qui est en train de se mettre en oeuvre au niveau mondial et réagissez suivant un vieux réflexe qui tout compte fait vous confronte directement avec vos clients. C'est la plus mauvaise façon qu'il soit de faire du commerce et les lois économiques ne vous épargneront pas, comme elles n'épargnent pas la France en favorisant encore l'exil des talents et des richesses.


Toujours pour hebert

vous raisonnez uniquement en chiffre d'affaires et mondialisation.
Créer votre niche et travailler juste avec les meilleurs du coin et votre pauvre librairie fermera dans l'année. le tout n'est pas d'avoir des beaux livres, mais aussi des livres qui se vendent (cela doit parler à votre coté financier). une librairie fut-elle spécialisé, de bon accueil, ne peut pas marcher sans Best-sellers, les locomotives. Combien de bouquinistes ferment leur enseigne qui on pignon sur rue, pour travailler chez eux grâce à internet et des sites de ventes aux enchères. Ils ont raison, leur marché n'est plus local mais bien mondiales. Ils proposent des choses très rares, très spécialisés. Leur magasin n'est plus leur ville mais maintenant le Monde. Dans ce sens je suis d'accord avec vous.
Mais en ce qui concerne une librairie qui vise aussi bien l'amateur éclairé que le client opportuniste, votre raisonnement ne tient pas debout. je ne travaille pas pour les clients de Marseille ou Strasbourg, mais pour les clients du Havre. Cela vous parait peut-être aberrant, mais c'est la réalité. C'est le propre du commerce de proximité. Vous aimez votre bouquiniste parce qu'il est professionnel, par contre votre librairie généraliste ne l'est pas, il ne faut pas généraliser à toute la profession. Ultra spécialisation est encore plus le domaine d'internet.
ici s'affronte deux cultures, celle de l'argent ROI, et celle du commerce à taille HUMAINE.
Pour ce qui va m'arriver, je suis désolé de défendre mon bout de gras.
je ne suis qu'un tout "macro" pion dans l'échiquier du livres et encore plus du commerce, et effectivement je réfléchis à mon échelle et suivant mes possibilités. Mais je fait bien mon travail et mes clients sont contents, sinon il y a des années que je serai fermé (tout le monde ne pense pas qu'internet est la panacée).
Quand les lois économiques et internet nous auront lessivés, vous viendrait nous voir on s'appellera des bouquinistes, enfin si il en reste aussi.
Ps: pour les autres revendications, trouvez un forum, on parle des livres, et uniquement des livres.

Balivernes et maison de retraites

" Mais je fait bien mon travail et mes clients sont contents, sinon il y a des années que je serai fermé (tout le monde ne pense pas qu'internet est la panacée)."

Le Havre est pourtant label Ville Internet @@@@@ ... C'est générationnel, vous verrez d'ici dix ans, les habitudes sont en train de changer et de plus lorsqu'on expliquera clairement aux gens pourquoi le prix des livres est réglementé par l'Etat et surtout grace à qui, l'affaire sera entendue. Vous vivez sur un reliquat et un marché de dupes, pas sur l'avenir.
Profitez tant que vous pouvez ça ne durera pas.

Encore Hébert

C'est marrant ce que vous dites, en gros : "Les libraires indépendants n'ont qu'à se spécialiser" ; c'est le discours qui m'a été tenu par 2 personnes : un directeur régional d'Auchan d'une part, et d'autre part le promoteur d'espace commercial qui a installé une FNAC à ma porte.
Des gens qui, comme vous, savent tout du marché du livre et des librairies : ma librairie indépendante fait 600 m2 de surface de vente et occupe 28 salariés.
Si vous avez des idées de spécialisation pour moi, je suis à votre écoute.

C'est marrant encore quand vous dites grosso modo "Arrêtez de demander la protection des pouvoirs publics..." (pardon de ne pas aller chercher le mot à mot)
Parcequ'en l'occurence, on n'a rien demandé. En substance, tout ce qu'on demande, c'est plutôt qu'on nous fiche la paix avec notre système qui satisfait la majorité des intervenants de la chaine du livre.

La grande distribution, je connais bien par ailleurs car ma famille vient de la petite industrie agro-alimentaire. Industrie qui n'a plus aujourd'hui d'autre choix que de se soumettre au rackett de la grande distribution.

La chaine du livre a su jusqu'à présent se préserver de cette dérive, bien évidemment ce n'est pas au gout de tout le monde.

hebert encore et fin !!!

Je pense que vous restez sur vos positions et n'essayez même pas de comprendre les nôtres. En effet rien de ce que je vous ai démontrer n'a retenue votre attention. Votre aversion pour notre soit-disant lobbying est affligeant de partisianisme primaire. Votre gout pour internet en dehors de toute réalité de terrain.
Votre avenir ne se fera pas en France et si vous travaillez je ne donne pas cher de votre emploi non plus. même si vous travaillez sur Internet, la délocalisation vous attends.
Vous avez des idées et vous calculez même pas leurs conséquences sur la France.
Profitez vous aussi de votre boucher et bouquiniste, car dans 10 ans il ne seront plus là. profitez de parler encore avec des gens de visu, car dans 10 ans vous ne sortirez jamais de chez vous.
Moi je travaille avec des humains et j'en suis content, vous vous travaillez avec des noms et des comptes en banques.
je profite au maximum de ma petite boutique et si il faut mettre la clé sous la porte, à cause de charognard, je pourrai me dire "Tu as eu une belle vie pendant toute ses année".
Votre avenir ne m'intéresse pas et votre conversation non plus.
Salutations.

Havre de paix?

"C'est marrant encore quand vous dites grosso modo "Arrêtez de demander la protection des pouvoirs publics..." (pardon de ne pas aller chercher le mot à mot)
Parcequ'en l'occurence, on n'a rien demandé. En substance, tout ce qu'on demande, c'est plutôt qu'on nous fiche la paix avec notre système qui satisfait la majorité des intervenants de la chaine du livre."

Pareillement fichez la paix à d'autres et n'imposez pas par exemple, d'interdire la gratuité des frais + taxes de transport sur les achats Amazon. Que vous soyez satisfait en l'état est une bonne nouvelle pour vous et ne m'étonne pas dans un système ou justement cela va plutôt mal pour beaucoup de monde. Tout à fait révélateur et symptomatique des rapports de force inégaux dans ce système corporatiste en diable. tant qu'à vos relations humaines il vaut mieux en faire l'impasse : vous êtes marchand là où j'offre (no licence) le service le plus souvent. Bon retour au Havre et dans votre bunker de 600 m².

Réponse à Hébert qui ne me répond pas

Tiens tiens, et vous vous gardez bien de répondre à ma 1ère question :
Vous suggérez que notre salut est dans la spécialisation, quelle "niche" préconisez-vous pour une librairie de 600 m2 et les 28 personnes qu'elle fait vivre ?
(je précise qu'avec cette taille, nous ne sommes pas un géant, mais une librairie moyenne-grande parmi les indépendants)

Quand à la loi Lang, elle nous protège certes, mais elle nous contraint nous aussi. Nous sommes limités dans nos actions promotionnelles, nous n'avons pas le droit de communiquer sur la remise de 5% si nous l'accordons à certaines catégories de clients ou sur certaines catégories de livres. Ni de baisser les prix pour obtenir un appel d'offres par exemple.

Chez nous, le centre-ville a un mega-problème de coût de parking. La Ville met en place une carte de fidélité collective qui permettra aux commerçants d'offrir des heures de parking gratuit aux clients.
C'est une super-idée, mais il nous sera sans doute impossible d'y participer parce qu'aux termes de la Loi Lang, nous n'avons pas le droit de cumuler la remise de 5% que nous pratiquons déjà largement avec un quelconque autre avantage.
C'est pourtant exactement ce que fait Amazon, qui pratique la remise de 5% sur tous les livres, et fait en plus aux clients cadeau des "frais d'approche" du livre. (frais de port du livre vers le client = frais de déplacement du client qui va à la librairie)

Vous stigmatisez les seuls libraires : mercantilisme, corporatisme, frilosité, poujadisme... c'est facile d'agiter des poncifs sur les commerçants. Vous oubliez, ou vous ignorez, que dans l'affaire de l'amendement nous avons tous agi de concert : auteurs (SGDL) éditeurs (SNE) et libraires (SLF)
Vous oubliez, ou vous ignorez, que les Editeurs sont tout aussi vigilants que les libraires sur les entorses à la Loi Lang.
En fait cette loi, c'est la création qu'elle protège.

Un chiffre pour finir : 20% du chiffre d'affaires de mon bunker va à mes salariés.
Combien pour Amazon ? pour la FNAC ? pour Carrefour ?

5 minutes chrono

"«Réponse à Hébert qui ne me répond pas»
Tiens tiens, et vous vous gardez bien de répondre à ma 1ère question :
Vous suggérez que notre salut est dans la spécialisation, quelle "niche" préconisez-vous pour une librairie de 600 m2 et les 28 personnes qu'elle fait vivre ?
(je précise qu'avec cette taille, nous ne sommes pas un géant, mais une librairie moyenne-grande parmi les indépendants)

Quand à la loi Lang, elle nous protège certes, mais elle nous contraint nous aussi. Nous sommes limités dans nos actions promotionnelles, nous n'avons pas le droit de communiquer sur la remise de 5% si nous l'accordons à certaines catégories de clients ou sur certaines catégories de livres. Ni de baisser les prix pour obtenir un appel d'offres par exemple.

Chez nous, le centre-ville a un mega-problème de coût de parking. La Ville met en place une carte de fidélité collective qui permettra aux commerçants d'offrir des heures de parking gratuit aux clients.
C'est une super-idée, mais il nous sera sans doute impossible d'y participer parce qu'aux termes de la Loi Lang, nous n'avons pas le droit de cumuler la remise de 5% que nous pratiquons déjà largement avec un quelconque autre avantage.
C'est pourtant exactement ce que fait Amazon, qui pratique la remise de 5% sur tous les livres, et fait en plus aux clients cadeau des "frais d'approche" du livre. (frais de port du livre vers le client = frais de déplacement du client qui va à la librairie)

Vous stigmatisez les seuls libraires : mercantilisme, corporatisme, frilosité, poujadisme... c'est facile d'agiter des poncifs sur les commerçants. Vous oubliez, ou vous ignorez, que dans l'affaire de l'amendement nous avons tous agi de concert : auteurs (SGDL) éditeurs (SNE) et libraires (SLF)
Vous oubliez, ou vous ignorez, que les Editeurs sont tout aussi vigilants que les libraires sur les entorses à la Loi Lang.
En fait cette loi, c'est la création qu'elle protège.

Un chiffre pour finir : 20% du chiffre d'affaires de mon bunker va à mes salariés.
Combien pour Amazon ? pour la FNAC ? pour Carrefour ?
Anne"

Je prends 5 minutes pour vous répondre,,. je n'ai pas le temps ce soir.
Je n'ai pas vocation à gérer vos affaires mais contre je vous reproche de vous immiscer indirectement dans celles de tout le monde et en mal. Vous appartenez à cette mentalité qui consiste à penser que l'injection systématique d'argent public dans les affaires privées est la solution permettant de réduire le coût social de la mondialisation pour dire vite, ou encore de soutenir l'activité économique. Cela ne concerne pas que les libraires loin de là, c'est une méta-sphère. Cette politique globalement est un échec, il suffit de comparer nos indices économiques, la réalité sociale du pays et la baisse généralisée du pouvoir d'achat pour toutes les catégories de travailleurs salariés en France sur 25 ans et en comparaison avec nos voisin Européens pour s'en convaincre. IL est considéré comme scandaleux de dire par exemple "qu'il faut laisser leur argent aux gens" parce que systématiquement nous avons deux ou trois têtes pensantes de droite ou de gauche qui viennent nous expliquer comment la bureaucratie va régler les problèmes de répartition et d'équilibre et comment il va falloir financer tout cela.
C'est un leurre, vos commerces seront maintenus artificiellement un temps hors de l'eau, mais de toutes les manières ils couleront graduellement s'ils restent en l'état tout simplement du fait de l'inadaptabilité au marché qui est souverain car il correspond à la somme des désirs individuels soit la forme ultime de démocratie consumériste. Je n'ai pas dit que c'était bien ou mal, je ne fais pas la morale, j'affirme seulement que piper les dés n'est pas l'essence même du commerce suivant ce que nous appellerons le juste prix. Sans plaisir aucun je crois que notre économie est parasitée, malsaine, régulée à l'extrême en brisant les intiatives et la véritable création de richesses qui serait pour le coup profitable à l'emploi au-delà de votre prise en otage intellectuelle des 28 salariés cautionnant votre point de vue . Pareillement pour certaines catégories d'emplois inadaptés dans la fonction publique, et autres gaspillages institutionnaux. Vous considérez à l'instar des centrales syndicalistes les plus rétrogrades de notre pays que la loi Lang est un acquis et sans doute beaucoup de monde vous suivront dans le raisonnement. Il n'empêche que si vous défendez votre intérêt vous ne défendez rien d'autre et c'est cette somme de défense d'exception à la régle qui font de notre pays ce qu'il est devenu avec sa cohorte de clients et de mafiosis. AU final vous nous ressortirez le principe de la solidarité collective, on ne réformera rien, les pauvres deviendront encore plus pauvres, les riches encore plus riches et on considérera comme un privilège d'âtre attaché à vie à un emploi médiocre mais garantissant l'emploi.

Je finirais juste en citant Tocqueville dont on trouve les oeuvres in-extenso sur Google Books, numérisées sur la bibliothèque du congrés US :

« Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l'avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière; il en couvre la surface d'un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient faire jour pour dépasser la foule; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige; il force rarement d'agir, mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n'être plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. »

Alexis de Tocqueville


DE LA DÉMOCRATIE EN AMÉRIQUE (1840)

hébert offre du service ? la bonne blague !

Vu le manque d'empathie dont est pourvu le bonhomme, je ne sais pas quel service il propose ....
Avec ses idées préconçues, ses jugements hâtifs et sa certitude de détenir la vérité, il ressemble bien plus à un bobo encartable au PS qu'à un centriste pur jus.
Vous devriez contacter Monsieur le député maire de Villeneuve, Môssieur Hébert.

Pur jus sans conservateurs

"Vu le manque d'empathie dont est pourvu le bonhomme, je ne sais pas quel service il propose ....
Avec ses idées préconçues, ses jugements hâtifs et sa certitude de détenir la vérité, il ressemble bien plus à un bobo encartable au PS qu'à un centriste pur jus.
Vous devriez contacter Monsieur le député maire de Villeneuve, Môssieur Hébert.
Guillaume LOMPECH"

Ils n'ont pas une antenne ouverte pour vous à Radio Espoir, cher pur jus?
On pourrait aussi faire un groupe de prière, sortir les violons et se faire un concert au bal des pleureuses. Le centriste qualibré sur notre zone c'est Jean Dionis. Le député a défendu - il me semble - un bonne idée mais une fois encore, les véritables réformateurs, ceux qui vont dans le structurel - qui ont compris le fond de sauce - se font retoquer au profit des conservateurs transversaux et de leurs clients de tous bords. Vous avez des empathies sélectives, je préfère soutenir la cohérence et la vision longue d'une idée minoritaire à la démagogie et le mensonge de masse uniquement soucieux de défendre des intérêts sectoriels. Je ne souhaite pas de mal aux libraires, simplement puisqu'ils demandent à l'Etat de réglementer pour leur bénéfice, il me reste la liberté de faire mes achats là où bon me semble par suite.

encore et encore hébert

et bien oui, il reste la liberté de faire vos achats où vous le souhaitez !
alors, où est le problème ici ?
Ce que vous ne comprenez pas : ce n'est pas le fond des débats qui me dérangent chez vous mais bien plus votre arrogance, votre suffisance, votre don à systématiquement rabaisser vos contradicteurs (ce ne sont pour vous que des imbéciles qui n'auraient rien compris à ce que vous comprenez mieux que les autres).
Ce que je hais chez vous, c'est justement l'impossibilité d'avoir un débat lucide, censé et raisonné(able) avec votre petite personne.
Ce qui m'amuse, c'est votre facilité à "cataloguer" instantanément toute personne qui échange sur ce blog (où avez vous que j'étais socialo ?). Pour un prétendu "débatteur de 1ère division", vous êtes bien influençable et bien manoeuvrable.

Vous prétendez connaître mieux les enjeux du monde actuel que nous et vous prétendez surtout y apporter les meilleures réponses.
Mais qui êtes vous pour avoir ces prétentions ?
Un cadre sup retraité qui s'ennuie ? Un golden boy "au vert" ? Ou juste un pauvre mec qui n'a plus que sa souris pour rattraper un peu d'une splendeur perdue (ou qu'il n'a jamais eu) ?

Je ne jugerai pas sur le fond ce présent débat, j'y ai apporté mon témoignage de client satisfait d'amazon et la vision du recyclage d'un professionnel qui a bossé 8 ans pour le leader mondial de la gestion des déchets. Pour le reste, ce n'est pas mon métier.

Cyclopilon

"et bien oui, il reste la liberté de faire vos achats où vous le souhaitez !
alors, où est le problème ici ?"

Fallait suivre l'objet de la discussion. Les vilains ont gagné la partie mais l'honneur est sauf.

Ce que vous ne comprenez pas : ce n'est pas le fond des débats qui me dérangent chez vous mais bien plus votre arrogance, votre suffisance, votre don à systématiquement rabaisser vos contradicteurs (ce ne sont pour vous que des imbéciles qui n'auraient rien compris à ce que vous comprenez mieux que les autres)."

C'est que :

1° vous êtes de nature susceptible,
2° vous vous considérez à tort comme un contradicteur,
3° vous êtes un rustre à répétition car les règles élémentaires du net interdisent de citer un nom dans une entête de "conversation".

"Ce que je hais chez vous, c'est justement l'impossibilité d'avoir un débat lucide, censé et raisonné(able) avec votre petite personne."

Alors ne répondez pas et passez votre chemin en bonne intelligence : vais-je me mêler de vos blogs et autres fatras de conversations débiles de votre côté? JAMAIS.

"Ce qui m'amuse, c'est votre facilité à "cataloguer" instantanément toute personne qui échange sur ce blog (où avez vous que j'étais socialo ?). Pour un prétendu "débatteur de 1ère division", vous êtes bien influençable et bien manoeuvrable."

J'ai une vague réminiscence de la campagne présidentielle et de vos positions accroupies et peu dignes à ce moment là.

"
Vous prétendez connaître mieux les enjeux du monde actuel que nous et vous prétendez surtout y apporter les meilleures réponses.
Mais qui êtes vous pour avoir ces prétentions ?
Un cadre sup retraité qui s'ennuie ? Un golden boy "au vert" ? Ou juste un pauvre mec qui n'a plus que sa souris pour rattraper un peu d'une splendeur perdue (ou qu'il n'a jamais eu) ?"

Curiosité malsaine d'un lecteur - acharné et concupiscent- de Gala ou Images du Monde. Encore un peu plus et il nous servait son programme télé de ce soir entre verveine et suppositoire(s) pour les varices.

"Je ne jugerai pas sur le fond ce présent débat, j'y ai apporté mon témoignage de client satisfait d'amazon"

C'est original ... Dans quelle langue satisfaite? Je n'ai rien lu de vous sur Amazon cependant.


"et la vision du recyclage d'un professionnel qui a bossé 8 ans pour le leader mondial de la gestion des déchets. Pour le reste, ce n'est pas mon métier.
Guillaume LOMPECH"

En effet : Ils sont tellement bons qu'ils n'ont mis que huit ans pour vous recycler partiellement.
Le problème c'est que ce blog n'est pas un cyclotron, ni un endroit pour parler de vous à tout bout de champ ce dont tout le monde se fiche éperdument. Je sais que cela vous désole mais il va falloir vous y faire : vous ennuyez.

Pour finir car cela ne mérite rien de plus :
Le sujet était "ouvrons le débat sur le pilon" mais voilà qu' aussitôt la volaille nourrie au grain de la subvention et autres culs de jatte prétendus de la culture, s'inquiètent, s'attroupent, menacent (pavés littéraires..) et font l'émeute. M.le Député faites en sorte d'éviter le moindre quiproquo dans l'intitulé de vos débats, cela nous évitera moins des déboires que de perdre son temps.

Mon maître Hébert

Pas mal écrit, allez chez laurent Ruquier, vous feriez mouche ....
Mais nous avons encore beaucoup de chemin à faire ensemble car entre abrutis autosatisfaits et bornés, on se comprend.
Dommage que le courage vous manque pour nous donner votre profession, l'anonymat du net est un atout quand il vous en manque un essentiel.

Ecart maître

"Pas mal écrit, allez chez laurent Ruquier, vous feriez mouche ....
Mais nous avons encore beaucoup de chemin à faire ensemble car entre abrutis autosatisfaits et bornés, on se comprend.
Dommage que le courage vous manque pour nous donner votre profession, l'anonymat du net est un atout quand il vous en manque un essentiel.
Guillaume LOMPECH"

C'est bien l'illustration que le grand écart est un art difficile demandant au mieux un peu d'entraînement dans ses articulations. A vous entendre craquer brièvement dans l'exercice comme un fagot de bois sec, j'y mettrais bien un peu d'étoupe pour attiser une braise et un autre grill. Mais non, vous flattez au plus bas pour corrompre pareillement là où je vous châtie gentiment et sans haine par amour du simple, pour vous élever. Laissez donc ses mouches à Rouquier et à son attelage médiatique, qui est-il, êtes vous de sa bruyante suite?

Conduisez au mieux votre coche pour ce qui vous concerne et pour cela, je vous suggère de prendre un autre chemin, soit de ne rien croiser avec celui qui vous sert, afin de sauver ce qu'il reste de votre réputation homéopathique ici défaite (3 granules d'esprit ne pourront cependant pas vous faire de mal).

Mais vous avez raison à vaincre sans périls .... etc etc. Pourquoi n'iriez vous pas chercher un jour d'autres pilonistes subventionnés de la culture dans vos connaissances pour amuser la partie : mon poignet ne risque t'il pas de se gâter à mouliner ainsi dans le vide et sans fière résistance?

Et pourquoi devrais-je me démasquer, ne craignez vous pas assez comme cela le malheur des rencontres? Gardez vos chances, je garde mon anonymat.

hébert-lué ....

enfin, cher Hébert, je crois que vous me fascinez. Tout au moins vous m'intriguez. Votre rhétorique m'intrigue : ampoulée et tellement anachronique ("retour vers le futur" en réel ?) .... Vos positions aussi, elles sont tellement justes et ambitieuses .... qu'il est dommageable que je ne puisse en profiter.
Faîtes une bonne action : prenez sous votre aile un simple(t), élevez le (aux grains sans ogm), présentez le à votre bonne société (à la manière "elephant man"), ayez pitié de mon inculture, de ma bassesse, apprenez moi à parler et plus à aboyer, habituez moi à discuter poliment avant de mettre en action mes mauvaises manières.
Enfin, mon bon prince, sortez moi de mon carcan gauchisant. J'ai aussi tellement d'amis qui ne vivent qu'au crochet de l'état et qui n'attendent qu'un geste de vous, notre guide -oserais-je ? - suprême !
Avec mes plus humbles respects.

Le séant est levé

"enfin, cher Hébert .."

... "N'abusons pas de la patience méritoire du Député et d'autres ..."

Cher hémicycle,

Le séant est levé promptement par le dit Lompech : je spécule en latin, répondant au grec, que la lumière de son ampoule ne pourra jamais faire ombre à celle de ma main.


FIN

Prix du livre

Monsieur le député,
je vous écoute en direct dans l'émission de France Inter "ca vous dérange". Je ne ferai aucun commentaire sur votre idée de l'écologie concernant la pâte à papier et les pauvres arbres que l'on coupe pour rien… Parlez-en aux forestiers landais, vos voisins, qui vendent presqu'uniquement aux papetiers…
Si on doit pilonner des livres, c'est peut-être parce qu'ils sont ininteressant ou inutiles ( "ils n'ont pas trouver leur public…"). Proposez-donc un tirage limité à 1000 exemplaires de tous les livres (sachant que le tirage moyen est à 2000 ex.) : il y aura surement moins de pilonnage (quoique…).
Le problême fondamental, n'est pas là. Il s'agit de découvric et d'acquérir un livre dont on ne connaît ni l'auteur, ni l'éditeur, ni le titre. Seul le libraire peut vous le montrer. Le libraire, pas le marchand de pâte qui ne connaît que la gestion de Stock. Vous mettez en avant l'Internet : c'est les cyberlibraires, on vend en masse, donc le tout venant. Le conseil est statistique (les internautes ont également acheté…). En fonction de ce principe, tous le monde roulerait en Clio ou en 206, pas en jaguar ou en…

Une anecdode : dans les années 1980, j'achetais beaucoup de disques. Je ne connaissais jamais à l'avance l'auteur et l'album, c'est le disquaire qui me faisait découvrir un "univers". Aujourd'hui, je vois toujours les mêmes titres chez tous les distributeurs. Jamais quelque chose d'étonnant, de dérangeant. Aussi, je n'achéte plus de musique, sauf le tout venant, c'est à dire ce que m'offre mon hypermarché préferré (pourquoi aller ailleurs ?). Je ne veux pas allez acheter mes livres dans un hypermarché avec un vendeur m'offrant le troisiéme gratuitement si j'achéte les deux premiers. Où qu'on m'explique qu'un poche ou un pléiade, c'est le même contenu et que l'on offre que le premier car le second est trop ancien…
Très respectueusement,

Remarque concernant le mode de fonctionnement de l'assemblée

Je ne pense pas qu'il y ait encore beaucoup à ajouter sur les argumentaires pertinents des libraires (je suis lecteur uniquement). Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup à dire sur l'ineptie des arguments du sieur herbert : il n'y a qu'à remarquer que dans les principales raisons qui font que l'on va chez un libraire de proximité, il malencontreusement oublié le prix qui est identique au supermarché. C'est surprenant car dans la suite de son argumentaire, le prix est présent partout... Je pense qu'on peut lui décerner le prix de la mauvaise foi.

Je voulais donc revenir sur un élément apparemment anodin de votre argumentaire qui m'a choqué : la loi Lang a 27 ans, il est temps de la réformer. J'aimerai que vous portiez votre attention en tant que député pour faire des lois qui durent au minimum la moitié de ce temps. A partir de là, vous serez en droit de discuter des lois qui ont cette durée de vie. La durée de vie d'une loi montre qu'elle a été discutée, réfléchie, débattue largement en amont. A l'heure des lois qui ne durent qu'un temps inférieur à celui des roses, à l'heure des lois qui ne durent même pas le temps de la parution de leur décret d'application, votre remarque paraît, excusez moi du mot, idiote. Ce n'est pas non plus l'urgence d'internet qui poussent les lois vers l'obsolescence:

http://www.maitre-eolas.fr/2008/05/28/964-mais-puisqu-on-vous-dit-que-le...

Merci monsieur le député, à l'avenir, d'éviter l'argumentaire de l'âge d'une loi pour expliquer son obligation de réforme:
la déclaration des droits de l'homme vous regarde du haut de ces 200 ans, la loi de séparation de l'église et de l'état de ses 100 ans, les deux restent valables à l'heure d'internet. Lorsque vos lois auront prévus autant de souplesse et d'intelligence que le code napoléon, qu'elles arriveront à durer plus que votre mandat sans avoir à être réformées, remise en cause, alors vous pourrez parler de l'âge des lois.

Un "jeune" lecteur et citoyen

Peau de chagrin des parcheminiers

"la déclaration des droits de l'homme vous regarde du haut de ces 200 ans, la loi de séparation de l'église et de l'état de ses 100 ans, les deux restent valables à l'heure d'internet. Lorsque vos lois auront prévus autant de souplesse et d'intelligence que le code napoléon, qu'elles arriveront à durer plus que votre mandat sans avoir à être réformées, remise en cause, alors vous pourrez parler de l'âge des lois."

Déplacement trivial de sens : il ne s'agit pas d'acheter ou de vendre un produit ou un service dans les deux cas que vous citez. Par contre, nous avons connu, privilège de l'âge, le temps ou l'Etat fixait les prix du commerce de détail, c'était aussi le cas à grande échelle dans certains pays socialistes avec les conséquences que nous savons.

En faite vous continuez simplement à demander à la force publique d'imposer des prix contre le libre marché et le bénéfice des consommateurs. C'est votre avis, vos petits intérêt privés d'officine militante, et franchement on s'en contrefiche à grande échelle. Votre jeunesse n'est que de façade ou marginale, car généralement les jeunes adeptes des nouvelles technologies et de l'usage banal du web auront tôt fait de vous répondre, non pas en argumentant ici , mais en cliquant simplement sur leur caddie virtuel là-bas, chez Amazon ou d'autres encore. D'ailleurs, moins jeune, voilà une pratique que je partage avec eux : c'est peut-être un signe tout compte fait.

La longue traîne de Chris Anderson

Ou comment sortir naturellement - grace aux nouvelles technologies - de l'économie de la pénurie, véritable ressort du commerce (trafic) des corporo-libristes subventionnés :

http://www.quebecoislibre.org/08/080615-11.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Longue_tra%C3%AEne

JD avait raison hier, encore aujourd'hui et il aura pareillement raison de remettre ça sur la sellette demain avec un soutien croissant de gens HONNÊTEMENTS éclairés (il suffit de s'informer sérieusement pour que l'affaire soit entendue). 1 round des 10 ou 20 à venir donc.

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