40 % de nos concitoyens seraient encore indécis quant à leur vote de dimanche prochain, au premier tour de la présidentielle…..et j’imagine que la proportion est la même parmi les bloggeurs. Alors, je voudrais essayer de les aider en dialoguant avec eux cette semaine.
Au final, au bout de cette campagne, quand le rideau tombera sur les dernières déclarations, les dernières réunions publiques, quelles sont les bonnes questions à se poser pour enfin choisir parmi les candidats quand on est indécis ?
Il y a à mon avis deux questions à se poser calmement :
La première concerne la fonction de Président de la république. Notre constitution confère des pouvoirs très importants, déterminants à notre président : Chef des armées, Chef de notre magistrature, pouvoir de référendum, de dissolution de l’assemblée nationale, etc ……quand on est indécis, la première question à se poser est donc simple : Quel est le candidat qui fera au mieux le travail du Président de la république ? Pas facile de répondre….Je vais vous aider…
Prenez les trois situations les plus difficiles des cinq dernières années :
• Printemps 2003 : Fallait-il envoyer nos soldats en Irak ?
• Automne 2005 : Que fallait-il faire par rapport aux émeutes dans les banlieues ?
• Mai 2006 : Comment gérer la crise du CPE ?
Et imaginez les trois favoris – Sarkozy, Bayrou, Royal – et ceux que vous voulez parmi les autres candidats face à ces trois situations (à partir de ce qu’ils ont dit ou pas dit dans ces circonstances)…..
Et puis, imaginez les mêmes face à trois situations potentiellement à venir (comme vous, j’espère bien sûr que nous les éviterons) :
• Vague d’attentats terroristes en France
• Crise internationale majeure au Moyen-orient après le départ américain d’Irak et dans un contexte de déploiement du nucléaire militaire iranien
• Mouvements sociaux importants à l’occasion de la réforme des retraites et de la mise en extinction des régimes spéciaux ……
Je suis sûr que vous commencez à avoir une petite idée……
Continuons avec la deuxième question. Le premier tour est celui du cœur – dit-on – le deuxième, celui de la raison……Au premier, on choisit ; au deuxième, on élimine….Très bien, la deuxième question devient donc : au fond de moi, qu’est ce que je désire pour mon pays, la France ?
Je vais répondre, moi, Jean Dionis, à cette deuxième question pour vous montrer ce que cela peut donner :
• Je veux un président qui nous respecte, dans nos diversités et qui sache nous rassembler, notamment dans les situations difficiles évoquées ci-dessus.
• Je veux un président qui nous dise la vérité, notamment en ce qui concerne la dette et les finances publiques
• Je veux un président qui sache fixer un cap et s’y tenir pour que la France reste un pays prospère à une époque où - que cela plaise ou non – les Chinois et les Indiens seront toujours là le 7 mai et les jours qui suivent…..
Et alors ? et bien, après avoir répondu à ces deux questions, pour moi, c’est Bayrou….naturellement.
Bayrou à la première question, parce qu’il a le calme, le courage, la culture générale pour faire face aux situations extrêmes évoquées ci-dessus.
Et Bayrou, encore à la deuxième question,
• Parce qu’il a mis sur la table la seule offre politique nouvelle - celle d’un gouvernement d’union nationale rassemblant les gaullistes sociaux, les radicaux, les centristes, les sociaux-démocrates – capable de rassembler et de mobiliser le pays.
• Parce qu’il a eu le courage de faire du rétablissement des finances de l’Etat une priorité politique et morale.
• Parce qu’il a la bonne stratégie pour la France engagée dans la compétition de la mondialisation : relance de la construction européenne, priorité absolue à l’éducation, société de création privilégiant de la même façon la création d’entreprise, l’innovation scientifique et technique et la création culturelle et artistique.
Alors, mes amis bloggeurs indécis, à vous de jouer maintenant …….J’ai vraiment fait tout ce que je pouvais pour vous (et pour Bayrou…).
@ +
Amitiés,
Blogging
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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire
Il faut sauver notre lieutenant ... Dionis.
N.Sarkozy avant de croiser la route de F. Bayrou, a du affronter de très puissants adversaires bien en place, des adversaires institutionnaux au-travers des gaullistes sociaux que vous citez. Etait-il opportun par exemple de lancer le CPE sous la houlette de Villepin et en contexte alors que N. Sarkozy disait à son propos que c'était " Une cause qui ne valait pas une telle crise ". On pourra toujours essayer de lui faire porter des responsabilités sur des faits dont il n'est pas directement responsable en remarquant que jamais il ne démissionna face aux difficultés et qu'il a su gérer les différentes crises avec un sang froid et une détermination qui loin de le décrédibiliser lui donne par le feu ses galons de meneur d'hommes et de gestionnaire de crise justement. On se souviendra qu'il fut le relais essentiel dans le conflit qui opposa l'ancien Ministre Ferry (celui dont on brûla l'ouvrage en plaine rue) et qu'en habile et intelligent négociateur il fût encore en mesure de déjouer les pires manipulations qui furent montées contre lui au plus haut niveau de l'Etat. On ne s'impose pas dans un parti gaulliste comme l'UMP et dans l'opinion sans avoir des qualités qui ne sont pas offertes à n'importe quel homme. IL est plus facile de le faire dans une cabine téléphonique et de s'imposer tout compte fait, devant un auditoire restreint et moins contradictoire ou moins susceptible de l'être. Lui rassemble sa famille, votre candidat la divise, lui rassure ses lieutenants et trace la route, le vôtre ne sait pas encore avec qui il gouvernera demain, tout ceci est inquiétant dans un monde inquiétant. Maintenant pour l'Irak, dans un sordide pamphlet sortie de quelques noires officines on surfa sur un anti-américanisme primaire qui est de mise dans certains milieux et qui sans doute fait recette dans la gauche et une partie de la droite nationaliste. De fait, bas les masques de l'hypocrisie, nous sommes pleinement engagés dans la lutte contre le terrorisme international sous différentes formes et nos soldats tous de métiers (rappelez-le pas comme aux USA) sont en Afghanistan au côté des Américains. Les intérêts particuliers de la France en Irak, les différentes compromissions d'hommes d'affaires et de politiques dans l'affaire du pétrole contre nourriture, la capacité de nos armées, constituaient de véritables raisons d'Etat de ne pas bouger le petit doigt sur le plan militaire, et tous ceux qui étaient aux affaires en prise directe le savaient. Par contre sur le plan formel et politique on pourra toujours discuter de savoir s'il était utile d'être aussi frontaux et de faire la morale aux Etat-Unis alors que nous n'avions pas et c'est peu de le dire, les mains très propres en Irak. Nicolas Sarkozy sait que les USA sont des partenaires historiques (pour le moins) et le seront dans l'avenir. Un homme politique, un chef d'Etat doit-être en mesure de savoir défendre nos intérêts vis à vis de nos partenaires : Villepin fît de grands effets de manches à l'ONU et cela donna quelques crédits à la politique internationale de J. Chirac devant l'opinion publique nationale (il en avait bien besoin). Il faut du temps pour avoir le recul nécessaire et prendre la mesure des choses, il est prématuré encore de dire si tout dans la stratégie internationale des USA est faux. Je prendrais un exemple contemporain avec ce qui se passe en ce moment au Darfour. L'impuissance des Etats et des institutions supra-nationales interpellent. Personne en effet en semble en mesure de faire cesser le génocide organisé des peuples noirs chrétiens par des milices arabes islamiques sous contrôle de l'Etat Soudanais. Le soudan est pourtant un Etat dont la puissance militaire est négligeable face à la moindre puissance occidentale et que dire donc face à une coalition potentiellement. Personne ne bouge tout compte fait parce que derrière le Soudan il y a la Chine, les intérêts Chinois et que l'actuelle crise Iranienne a elle aussi des implications avec la Chine et la Russie : tout cela fait beaucoup, le fardeau est lourd à porter et le Darfour passe donc au second plan des préoccupations internationales. LA Chine est puissante parce que son économie est puissante et elle le sera 10 fois plus encore dans vingt-ans, que trouverons-nous en face de ce colosse dirigé par une dictature dont l'esprit et l'idéologie sont inspirés par ce que nous qualifions ordinairement de facismee dans les pays libres? D'autres génocides et la même impuissance et jusqu'où?
Le monde contemporain est dangereux, mais pas plus qu'il ne le fût tout compte fait avant la seconde guerre mondiale. Rappelez-vous que pendant que les usines de la Ruhr fabriquaient l'acier des canons et des chars, nous chantions et dansons avec le front populaire autour d'exigences sociales et pacifistes, la recherche du consensus qui prenaient le pas sur toutes autres considérations. Résultats, une domination totale de l'Europe par Hitler, des crimes et une plaie purulente ouverte sur notre histoire politique qui divise encore. Il n'est pas dit, devant les divisions de l'Europe et nos propres difficultés que nous ne soyons demain encore tributaire de la seule grande puissance avec laquelle nous partageons (encore) des valeurs essentielles. Faut-il vous rappeler la proximité et la relation privilégiée de l'Allemagne, de l'Angleterre et même de l'Espagne tout compte fait avec les USA et de voir qu'en parallèle ces pays réeussissent mieux leurs mutations économiques que nous et se trouvent sur une trajectoire ascendante, bien que se trouvant sous l'emprise d'une monnaie commune que nous villipendons tout particulièrement en France. Un simple hasard? Certainement pas. Et en perspective que fait le Bayrou Italien en ce moment hormis d' essayer de maintenir des coalitions fragiles qui risquent de s'effondrer à la moindre secousse, sorte de témoignage sur le plan national d'une tare Europééenne (l'absence de consensus et de rassemblement fort unifié autour d'objectifs ciblés comme la défense). Le passé nous montre les voies à suivre, dans un monde incertain et imprévisible nous avons besoin d'hommes rassemblés autour d'une majorité forte, structurée, et disciplinée. Car à vouloir tout conciler on démissionne de tout et si ne rien faire et la meilleure manière de ne pas brusquer ce qui doit l'être, alors, peut-être vaut-il mieux s'inscrire dans des oeuvres caritatives ou écire des livres philosophiques ou historiques et abandonner une politique de ... division donc d'affaiblissement. Car Bayrou est en train de faire de l'UDF une force d'appoint de la gauche et nous ne sommes pas tous de gauche. Vous voulez que l'on fasse les réformes qui s'iimposent, vous voulez que nous fassions ce qui doit-être avec la plus grande majorité possible : rejoignez vos amis qui vous attendent à l'UMP et n'attendez pas que Bayrou brûle cette magnifique énergie que nous vous connaissons et qui porte avec votre nom, la fierté de notre terre Lot-et-Garonnaise. Centre et centre droit, choisissez vos cousins et amis et laissez le centre gauche se perdre avec Bayrou, ne laissez pas vos amis voter pour Ségolène contre vous, pour mieux la battre et donc vous battre ce qui est stupide. Ne sommes-nous pas loin de ça?
Cordialement.
Encourager le candidat de votre choix
Je vous invite à vous rendre sur le site www.les12.fr qui donne une vue aérienne de la présidentielle 2007 .
Le site vous offre également la possibilité d'encourager le candidat de votre choix . Venez le soutenir !
N'hésitez pas à contacter et à inciter vos amis à en faire de même s'ils partagent votre opinion .
http://www.youtube.com/watch?v=74nXB_IsI8s
http://www.dailymotion.com/video/x1q2c9_les12candidatsalapresidence
Jean Dionis vous effrayez la droite conservatrice !
Il y a un candidat entouré d'hommes et de femmes qui croient en la démocratie à droite, et j'en suis fier.
Cette droite dont nous rêvons, est une droite modérée, du centre, qui rassemble le peuple avec les démocrates de gauche.
L'UMP rêve d'un gouvernement refermé sur lui-même où le pouvoir s'éxercerait avec une majorité qui écraserait la démocratie dans notre pays.
Cette majorité étoufferait les cris du peuple qui hurlent depuis maintenant prés de 20 ans: "Ecoutez-nous, on a notre mot à dire pour la France, pour l'Europe"
Notre pays doit se réconcilier avec ces couches sociales, avec la réalité économique mais aussi la réalité sociale.
François Bayrou est l'homme qu'il nous faut pour mener à bien cette mission en nous rassemblant.
Avec François Bayrou, on va enfin apprendre à apprécier la France à sa juste valeur et découvrir enfin comment vivre avec l'Europe.
François Bayrou et ses hommes et ses femmes sont des personnes de confiance.
Avec François Bayrou, l'humanisme, le social et l'économie peuvent vivre et travailler ensemble.
Ici, on ne veut pas de Sarkosistes négociateurs troubles comme la personne qui a posté la réponse qui me précède.
Jean Dionis, vous êtes un homme d'honneur.
Ne doutez pas, car vous verrez, vous suivrez François Bayrou dans la victoire dés le premier tour.
Beaucoup de français croient en François Bayrou et n'auront aucune hésitation à mettre le bulletin dans l'urne, le bulletin qui va déclencher la vague orange dimanche prochain à 20 heures pétantes.
François, Président ! François, Président !
Croire n'est pas savoir.
Ce qui revient à dire que mis à part ce seul candidat, les autres ne sont pas démocrates, c'est à dire n'acceptent pas les régles de la démocratie ce qui est une conception un rien étrange du débat politique et de la démocratie elle-même. « Mon candidat de droite est démocrate, et je le prouve car il est le seul capable de gouverner avec la gauche » : tout ceci est excellent. Comme si les Institutions n'imposaient pas d'elles-mêmes la pratique de la cohabition, et bien que malgré les alternances successives et dieu sait si elles sont nombreuses depuis 25 ans aucun gouvernement n'a été capable ou désireux de remettre en cause la plupart des textes de lois de la majorité précèdente, la loi sur les 35 heures en est une illustration saillante et on accusa ce malheureux L. Jospin d'avoir plus privatise que Juppé lui-même! . Si nous arrêtons de plaisanter dix minutes et décortiquons dans le détail les différents programmes politiques (lorsqu'ils existent ou sont finalisés), autrement évidemment qu'avec une loupe formatée à desseins, on se rend compte rapidement qui sont les véritables conservateurs. Car si le système actuel, c'est à dire de gestion économique, sociale est à la fois défaillant et en échec, vouloir le péréniser en l'état c'est ça véritablement le conservatisme. Il m'a semblé que sur bien des points, NS était le plus déterminé, sur le fond, à mettre en oeuvre une rupture nécessaire avec justement cette espéce d'inertie qui consiste à faire une chose et son contraire, ce qui fait qu'on ne sait plus au final ce que veulent le uns ou les autres, qui est la gauche qui est la droite. Dans une démocratie justement, il ne faut pas avoir peur de confronter des programmes, car à force de vouloir le consensus sur tout, on n'avance pas et on brouille les pistes et c'est sans doute cela qui alimente aussi les extrémismes. Et même, je vous dirais qu'à écouter François Bayrou il a peu de choses qui me choquent dans ce qu'il dit, il est tout à fait facile d'être accord avec lui sur tout, c'est un bon compagnon de banquet, comme je peux être d'accord avec quelqu'un qui tout compte fait n'est pas suffisamment précis dans ce qu'il affirme pour déclencher une opposition frontale. C'est un petit peu comme si inquiet et demandant à son medecin traitant s'il fallait opérer ou pas, il vous répondez : le spécialiste vous le dira. Cela rassure en effet.
« L'UMP rêve d'un gouvernement refermé sur lui-même où le pouvoir s'éxercerait avec une majorité qui écraserait la démocratie dans notre pays.
Cette majorité étoufferait les cris du peuple qui hurlent depuis maintenant prés de 20 ans: "Ecoutez-nous, on a notre mot à dire pour la France, pour l'Europe
Notre pays doit se réconcilier avec ces couches sociales, avec la réalité économique mais aussi la réalité sociale. »
C'est un procés d'intention, ce qu'il faut techniquement pour mener des réformes, c'est une majorité stable avec une assiette suffisante pour pouvoir travailler avec des objectifs clairs. Le Front National a profité et prospéré pendant des années parce que la droite a fait la même politique que celle des socialistes, ce qui revient à dire que les socialistes ont fait peu ou prou la même politique que la droite ce qui lui a posé et pose encore de sérieux problèmes auprés de son électorat le plus à gauche. Mais il y a une constante, c'est que si les réformes dîtes sociales commes les 35 heures passent plutôt bien, celles qui concernent l'abaissement des dépenses publiques passent plutôt mals : avec ces deux logiques cumulées, et bien c'est la faillite au bout.
Il faut sortir de cela et la meillerue façon d'en sortir c'est de faire ce que font toutes les grandes démocraties, c'est à dire proposer de vrais choix alternatifs avec sur le plan économique des socio-démocrates (qui sont majoritaires en France je pense) et de l'autre des libéraux.
Là au moins nous verrions pour de bon ce qui marche et ce qui ne marche pas et chacun assumerait son bilan, c'est cela avoir conscience de la réalité économique. A force de vouloir concilier l'inconciliable, de réconcilier artificiellement les oppositions ou de brouiller de la même manière les semblables, on arrive effectivement à un dénie de démocratie. Bien evidemment qu'il faut s'opposer et se plier au choix souverain deu peuple, mais sur des programmes clairs et des philosophies différentes, car s'il n y a pas de différence où est l'alternative?
« François Bayrou est l'homme qu'il nous faut pour mener à bien cette mission en nous rassemblant.
Avec François Bayrou, on va enfin apprendre à apprécier la France à sa juste valeur et découvrir enfin comment vivre avec l'Europe.
François Bayrou et ses hommes et ses femmes sont des personnes de confiance.
Avec François Bayrou, l'humanisme, le social et l'économie peuvent vivre et travailler ensemble. »
C'est possible dans la continuité de ce qui se fait depuis 25 ans et qui est peut-être l'esprit majoritaire dans ce pays léthargique. Mais vous ne réformerez rien autour du banquet. N'oubliez pas l'écologie ....
« Ici, on ne veut pas de Sarkosistes négociateurs troubles comme la personne qui a posté la réponse qui me précède ».
Vous ne devriez pas douter ainsi de Jean Dionis car les choses troubles lorsqu'elles existent se font dans l'ombre. Il ne s'agit pas de négocier, mais de dire comme simple électeur son sentiment. Je pense que le député a ouvert son blog et en ne censurant rien ou peu, en n'ostracisant pas « l'autre » il sait en parfaite intelligence, où est l'intérêt de ce qu'il défend, et même voyez-vous, il illustre par l'exemple le principe de tolérance et de respect à une partie de son électorat. C'est pourquoi il est Député et vous un supporter.
« Jean Dionis, vous êtes un homme d'honneur.
Ne doutez pas, car vous verrez, vous suivrez François Bayrou dans la victoire dés le premier tour. »
Lorsque Bayrou traverse le désert avec ses bédouins et voit poindre l'oasis, ce n'est sans doute pas le meilleur moment pour quitter la caravane. Mais on a tout de même le droit de lui dire des choses ou de l'interpeller, la politique c'est une longue route avec des étapes vous savez.
« Beaucoup de français croient en François Bayrou et n'auront aucune hésitation à mettre le bulletin dans l'urne, le bulletin qui va déclencher la vague orange dimanche prochain à 20 heures pétantes ».
Oui, un orange un peu vague en fait, parce que les vagues c'est bleu et on surf dessus, parfois. Enfin Paul Eluart disait bien « que la terre est bleue comme une orange » : je comprends mieux.
« François, Président ! François, Président ! »
Miterrand le retour !!!!!!
Je vous souhaite une bonne semaine.
Un nouveau Parti Démocrate Français.
Monsieur Hébert, malgré tout le respect que je vous dois, je puis vous affirmer que votre critique, basée sur "la soi-disante fragilité" de la politique que mène François Bayrou, ressemble aux critiques des socialistes. Il n'y a que l'étiquette et la couleur qui change.
Je côtois des élus socialistes et des élus de l'UMP. Je ne discute pas longtemps politique avec eux, car je me retrouve trés vite enfermé dans le tourbillon des partis.
A gauche ou à droite, on ne peut pas sortir des clivages politiques.
Cela fait maintenant une dizaine d'année que je pense à un parti démocrate à la française.
Dans lequel, nous pourrons parler et débattre des
sujets de société en toute liberté avec des sensibilités de droite et de gauche modérées.
Le supporter que je suis aujourd'hui, a été trés, mais alors trés déçu par la dissolution de l'assemblée nationale en 97. La fin du service militaire qui aurait pu continuer à fonctionner comme tel pour conduire nos amis des banlieux dans la société française, a fini par me décevoir totalement de la politique mené par le gouvernement de Jacques Chirac.
J'ai été trés déçu en 2002 quand Jacques Chirac élu au second tour avec les voix de droite, mais aussi du centre et de la gauche, n'a pas créé un gouvernement de rassemblement de droite et de gauche, alors que le peuple avait voter en masse avec ce message.
Et de plus, je pense que ce n'était pas démocratique d'unifier ainsi toutes les sensibilités de droite sous une seule et même étiquette.
Pour moi, Nicolas Sarkosy continue avec cette politique des partis à laquelle, je ne peux adhérer.
Et je n'aurais pas de regrets si une partie des sociaux démocrates du Parti Socialiste rejoigne François Bayrou au second tour.
Cela ne changera pas les clivages communistes et socialistes qui resteront indépendants.
De plus, le Général De Gaulle, paix ait son âme, avait une aversion assez claire envers les partis politiques.
Il savait parler aux français d'abord au lieu de parler de parti politique.
Les Français seraient-ils pétainistes?
"Monsieur Hébert, malgré tout le respect que je vous dois, je puis vous affirmer que votre critique, basée sur "la soi-disante fragilité" de la politique que mène François Bayrou, ressemble aux critiques des socialistes. Il n'y a que l'étiquette et la couleur qui change."
Je pense que celui qui prend le plus de risques à commencer pour lui-même, ce n'est pas F. Bayrou et donc effectivement je soutiens le plus fragile sur un plan politique parce que c'est aussi le plus courageux. Il a beaucoup à perdre.
La courage c'est de bien cibler et de désigner les problèmes, et ce qui est dangereux, pour une formation politique, c'est d'avoir le courage de dire clairement que l'on va faire ce que l'on a dit, une fois le diagnostic posé. Il n'est pas fragile le discours de F.Bayrou, il peut-être rassurant, lénifiant, unificateur comme l'était celui de Chirac, celui de Mitterand,il peut être majoritaire même, ce n'est même pas le propos : il est surtout connu et éprouvé. Nous sommes en pleine démocratie-sociale, nous saturons de démocratie-sociale, je ne vois pas comment il serait possible de plus réglementer encore à la fois notre économie, nos systémes sociaux, notre école et notre santé ... Il nous reste quoi, notre liberté de penser? L'école n'aurait-elle pas achever le formatage des esprits . Le temps me manque mais Bayrou en mélangeant du blanc et du jaune n'aura que du jaune, parce que le poids du conservatisme social est trop puissant du côté de ses partenaires de gauche pour qu'il en soit autrement. Il se fera gober comme avant lui Chirac.
"Je côtois des élus socialistes et des élus de l'UMP. Je ne discute pas longtemps politique avec eux, car je me retrouve trés vite enfermé dans le tourbillon des partis.
A gauche ou à droite, on ne peut pas sortir des clivages politiques."
Que voulez-vous dans les démocraties il y a des partis, dans les dictatures il y a un parti unique ou pas du tout, c'est comme ça, ce n'est pas parfait, mais je vous souhaite longtemps de pouvoir vivre dans cette imperfection là. La droite et la gauche cela ne veut pas dire grand chose si on ne réduit la politique qu'à cela, je n'ai pas la même lecture que vous des choses, parce que vous n'y incluez par la part de relativité qui s'impose. La gauche anglaise est plus à droite que "la droite conservatrice" de l'UMP par exemple, donc plutôt que de considérer "droite" "gauche" se sont les programmes, ce qu'il y a dans le projet qui doivent intéresser. Et ce projet s'appelle par convention droite ou gauche, par rapport à un particularisme national. Ce qui est grave, ce n'est pas l'existence des partis, ce qui est grave c'est lorsque ces partis ne sont pas différenciés ou seulement et simplement au-travers d'une imagerie, d'un jeu de figurants dans un théatre de démocratie, sous la houlette d'un marionnettiste président. De la droite républicaine, au centre à la gauche socialiste : vingt-ans d'hyper social-démocratie, une même politique avec des paroxysmes de bêtises de temps à autres qui n'arrangent rien.
Ce n'est pas ça la démocratie, je préfère et de loin une confrontation de gens de dits de droite entre-eux sur des sujets de fonds et de la même manière dits de gauche, plutôt qu'une parodie de discussion droite-gauche pour que nous touchions à l'essentiel. Ainsi vous trouverez des étatistes de droites, des libéraux de droite, des étatistes de gauche (les plus nombreux) et quelques libéraux de gauche. Ceux qui sont pour toujours plus de réglementation et de coercition et qui pensent que la moralité passe par l'usage de la contrainte et de la force, de l'endoctrinement social, du constructivisme et d'autres qui pensent le contraire ... Bref rien de nouveau. Je vais vous dire, si demain il y a une gauche libérale qui se structure en France j'en serais (sans adhérer car comme disait Paul Valéry, il n y'a que les huîtres et les sots qui adhérent), face à une droite conservatrice et non libérale. Et c'est là que cela achoppe avec F. Bayrou, parce que par exemple, lorsqu'on cherche à étudier un tant soi peu les programmes de sciences éco (pour ne se limiter qu'à cela) distillés par l'Education nationale c'est à désespérer de tout, cela fait peur. Et lorsque j'entends le même nous dire que nous allons relancer la société en s'appuyant sur le fer de lance de cette Education Nationale là qui n'est pas réformable, et constitue un véritable Etat dans l'Etat, pour le coup j'ai très peur parce que la pensée unique elle existe et elle est réglementée, dans les facs, les lycées et elle est même obligatoire : parti unique en vigeur et parti au pouvoir depuis 40 ans. J'ai une défiance absolue pour les systémes d'enseignement dans l'Ecole Publique Française, comment sont gérées les carrières et les petits arrangements de conforts dans cet organisme tentaculaire. Bayrou en est le chantre avec la complicité des syndicats bien en place. Pour moi je suis désolé de le dire, mais l'Ecole de la République est devenue l'école de la gauche la plus rétrograde, des alter-mondialistes, de tous les constructivismes et de la manipulation des conciences à grande échelle. Donc déja les sujets sur la carte scolaire, l'orientation scolaire la gestion soviétisante de l'EN sont des bonnes bases pour esquisser les réformes, mais c'est un gros morceau très indigeste. Beaucoup d'agent gaspillé en vain. Le Gymnasium en Suisse et en Allemagne par exemple c'est autre chose, en tous les cas c'est du vécu et on le voit au niveau de la société en général. Quand la racine est malade l'arbre a de drôles de feuilles et ne sait pas produire de fruits. Bon courage Bayrou!
"Cela fait maintenant une dizaine d'année que je pense à un parti démocrate à la française.
Dans lequel, nous pourrons parler et débattre des
sujets de société en toute liberté avec des sensibilités de droite et de gauche modérées."
J'ai bien regardé les affiches de la campagne électorale (celles qui ne sont pas déchirées par des citoyens qui découvrent la politique grace à l'instruction civique), je n'ai pas vu "UDF" sur les affiches mais "Bayrou". Le voilà votre nouveau parti patronymique! Les Français ont une belle mentalité pétainiste, souvenez-vous en.
"Le supporter que je suis aujourd'hui, a été trés, mais alors trés déçu par la dissolution de l'assemblée nationale en 97. La fin du service militaire qui aurait pu continuer à fonctionner comme tel pour conduire nos amis des banlieux dans la société française, a fini par me décevoir totalement de la politique mené par le gouvernement de Jacques Chirac."
Vous allez faire plaisir à Ségolène elle a été la première à faire ce rapprochement entre l'armée et les jeunes. Oui ou un service civique : les "volontaires du progré" etc ...
Je pense en amont que c'est le travail au sens d'activité utile qui prime et structure, l'apprentissage c'est excellent : l'oisiveté est mère de tous les vices dit-on.
"J'ai été trés déçu en 2002 quand Jacques Chirac élu au second tour avec les voix de droite, mais aussi du centre et de la gauche, n'a pas créé un gouvernement de rassemblement de droite et de gauche, alors que le peuple avait voter en masse avec ce message.
Et de plus, je pense que ce n'était pas démocratique d'unifier ainsi toutes les sensibilités de droite sous une seule et même étiquette."
Des programmes clairs, que faisons-nous, quoi comment et avec qui? Que devons-nous cibler, quels sont les objectifs?
"Pour moi, Nicolas Sarkosy continue avec cette politique des partis à laquelle, je ne peux adhérer."
Adhérer c'est extrême mais soutenir est autre chose. Pardonnez-moi cette trivialité soudaine, mais je crois qu'au sujet des parti(e)s Nicolas en a deux et c'est sans doute ce qui fait la différence. En tous les cas beaucoup en France demande maintenant à ce que cela bouge pour de bon, aprés 25 ans de ... "Proto-Bayrouisme" ou d'hyper sociale-démocratie..
"
Et je n'aurais pas de regrets si une partie des sociaux démocrates du Parti Socialiste rejoigne François Bayrou au second tour.
Cela ne changera pas les clivages communistes et socialistes qui resteront indépendants."
Mais oui que le père fondateur des 35 heures DSK rejoigne Bayrou, cela est cohérent. MArtine Aubry aussi pour faire bonne mesure elle le mérite bien elle aussi.
"De plus, le Général De Gaulle, paix ait son âme, avait une aversion assez claire envers les partis politiques."
C'est pour cela qu'il créea son propre parti : CQFD.
"Il savait parler aux français d'abord au lieu de parler de parti politique".
S'il faut une guerre (2 avec l'Algérie), une défaite et une armistice pour bien parler aux Français, c'est regrettable.
Par contrre, si nous voulons réformer et permettre un avenir pour nos enfants ailleurs qu'à la Poste, la SNCF ou à l'Education Nationale, il faudra s'opposer parfois de la même manière qu'on s'oppose à un délit ou un crime, en établissant par la preuve la responsabilité de ce qui est et en faisant entendre les voix de plus en plus massive DES VICTIMES de la politique hyper-sociale de la France. Car de la même manière que trop d'impôts tuent l'impôts, trop de social tue le social et démoralise durablement la société toute entière. NOus y sommes.
En cas d'échec, Il restera toujurs la solution non de voter pour des extrêmes pour ce qui me concerne, mais avec mes pieds. Je suis non violent mais j'aime la justice, et la justice c'est de dresser les responsabilités, certains disent que c'est la société qui est responsable de tout, moi je pense que c'est l'Etat et ses instruments en France qui sont majoritairement coupables, car l'état est au centre de tout. Qui sanctionnera l'Etat, la culture pétainiste dominante en France semble t-il?
Pourquoi je voterai pour François Bayrou
Dimanche peut être un grand jour. Si François Bayrou est au second tour, ses chances d’être le 6e Président de la République ne sont pas seulement vraisemblables, elles sont évidentes. Aujourd’hui étudiant, particulièrement sensibilisé aux problématiques qui touchent la France, l’Europe, le monde, j’ai la conviction que l’élection de François Bayrou à la présidence de la République peut être à l’origine d’une recomposition politique sans précédent. Ce n’est pas seulement un nouveau visage qui s’offre à nous, c’est une mentalité nouvelle.
La principale critique qui était adressée à François Bayrou lors de sa formidable ascension populaire n’est plus qu’un feu de paille. D’un homme que l’on accusait de ne pouvoir rassembler une majorité présidentielle, l’on est passé à un grand rassembleur des plus éminentes personnalités. L’argument d’une impossible majorité parlementaire apte à soutenir François Bayrou élu Président de la République sonne désormais faux. Il ne fait que traduire la crainte face à la fantastique restructuration du paysage politique qui est sur le point de s’accomplir.
Ce que permettra un vote massif en faveur de François Bayrou au premier tour de l’élection présidentielle, ce sont des soutiens également massifs des personnalités politiques les plus responsables. Je ne doute pas que les populismes de gauche comme de droite seront dès lors marginalisés. La dette, cette infraction à l'ordre symbolique où les pères hypothèquent l'avenir de leurs enfants, sera remise au centre du débat. Le conservatisme des avantages acquis, le refus de la modernité économique et la société de doléance seront remisés pour ce qu’ils sont : des archaïsmes.
Ma jeunesse m’autorise la fougue. Mon sens de l’intérêt général fait de la responsabilité une de mes plus grandes valeurs. Dimanche, je veux communier avec des millions d’électeurs en faveur d’un homme qui sait allier confiance et innovation, liberté et responsabilité, action et solidarité.
Monsieur le Député, je tiens à vous adresser mon amitié la plus sincère.
J -4 et je ne suis pas indécis !
"Quelle jouissance de se retrouver dans corps de P......remier de la classe ! Depuis un moment déjà, j'ai la sensation qu'un seul homme en l'occurrence, peut en effet réunir assez de sincérité, de sagesse et de recul pour être capable de représenter la France et de diriger aujourd’hui le beau pays de cocagne d’antan. Comment être indécis à la lecture du projet d'espoir de Monsieur BAYROU; morceaux choisis : « Je ne veux pas que mon parti ait toute les places, ni tout le pouvoir. Je pense que les autres portent eux aussi une part de la France, de son histoire et de ses aspirations (p.192). Les partis divisent mais les valeurs rassemblent (p.191). La fonction présidentielle exige à mes yeux deux qualités...: il faut être un capitaine, un entraîneur d'hommes. Et pour être un rassembleur, il faut être impartial (p.190). C'est un projet pour nous citoyen français, et c'est aussi je le crois, un projet pour le monde, tant le monde cherche un modèle pour résister aux vents dominants (p. 186). Si l'un l'emportait, l'autre n'aurait de cesse de le combattre et de le démolir (p.187). Nous voulons "liberté, égalité, fraternité". ou : Pour que notre société soit créative, il faut qu'elle soit juste .(p.184). En face de tout cela, il faut une stratégie d'espoir (p.182). Ces jeunes gens et leur accent ne sont pas des étrangers en leur propre pays. Ils souffrent d'être rejetés, c'est vrai (p.181). Ou :...mais ce n'est que le voile signifie de la situation de la femme : à l'égard de qui pudeur et respect passeraient par le vêtement, seraient donc conditionnels, alors qu’ils lui sont dus en toute circonstance (p.180). Dégager le chemin des jeunes, de toutes nos forces, voilà non pas un programme, mais un devoir (p.178). Magnifique leçon d’histoire et de philosophie avec : « le père redoute ses enfants, le fils s’estime l’égal de son père et n’a pour ses parents ni respect ni crainte. Ce qu’il veut, c’est être libre….Non, c’est de Platon… (p.176)» ou « …les jeunes ont peu d’espace pour l’insouciance (p.175). Pas plus que je ne crois que, malgré les craintes qui s’exprimaient alors, le Pacs ait été dommageable au mariage (p.172). Bien sûr c’est sans doute mieux, sans doute plus facile d’avoir père et mère. Sans doute…(p.170). Frapper une femme, le plus inqualifiable des faits ordinaires. Et le seul crime, avec le viol, dont les victimes se sentent coupable… (p.166). Les femmes ont trois vies à porter en même temps, quand ce n’est pas quatre…(p.164). Les droits de l’homme ne concernent pas seulement ceux qui sont « dehors », ils s’appliquent également à ceux qui sont « dedans » p.158). Parlant de notre justice : Cette indépendance doit d’abord être inscrite dans la Constitution…(p.156). Surtout quand on va dépouiller les pays africains de leurs meilleurs éléments,… (p.152). Il n’y a qu’une politique qui vaille, et c’est le développement de l’Afrique (p.150). Il n’y a qu’une politique de régulation qui vaille, et c’est le développement (p.149). Parlant du secteur psychiatrique : Ils ont besoin de relais d’hospitalisation, de services d’accompagnement, intermédiaires entre l’hôpital et la ville (p.139). Je demanderai à l’académie des sciences de rendre à la nation un rapport sur les OGM (p.132). Parlant de la France et de l’agriculture : En quelques années, ces deux grandes fiertés se sont violemment brisées : l’indépendant est devenu dépendant. L’ami de la nature a été accusé d’être un pollueur…En cinq décennies, ils sont passés de 30% de la population active à 3%...Et qu’elle n’envisage pas de saisir le procureur de la République si le coq chante un peu tôt le matin…(p.131). On doit reconnaître qu’il existe aujourd’hui qu’une énergie non émettrice de gaz à effet de serre, c’est l’électricité…(p.121). Pour moi le contrat de travail normal, le contrat de base, ce doit être le…(CDI) (p.115). Car le paradoxe insupportable de la situation de notre pays, c’est que partent le plus tard à la retraite ceux de nos compatriotes qui ont travaillé le plus durement et dont l’espérance de vie est la plus brève (p.107). La laïcité c’est ce qui sépare la foi de la loi (p. 23). Si la République est sociale, elle garantit un certain nombre de droits. Et d’abord, elle garantit l’égalité des chances… (p.27)……………..et tellement d’autres citations toutes plus louables et honnêtes les une que les autres. Merci Monsieur pour redonner espoir et pour demain, ne pas manquer à votre parole . Xavier Moreau
"Hébert " encore vous ?!?
En cas d'échec, Il restera toujurs la solution non de voter pour des extrêmes pour ce qui me concerne, mais avec mes pieds. Je suis non violent mais j'aime la justice, et la justice c'est de dresser les responsabilités, certains disent que c'est la société qui est responsable de tout, moi je pense que c'est l'Etat et ses instruments en France qui sont majoritairement coupables, car l'état est au centre de tout. Qui sanctionnera l'Etat, la culture pétainiste dominante en France semble t-il?
hébert
A force de clamer votre non violence et de parler de ceux, qui ont le plus marqué une triste et longue partie de notre histoire, l'on serait tenté de finir par penser le contraire ! En revanche, je vous invite à continuer de parler d'échec si cela vous est agréable... Pour nous, ce sera de toute façon la Victoire; nous en sommes persuadés ! Espoir...
« Pourquoi je voterai pour François Bayrou »
Merci pour la cohérence de vos propos et pour votre enthousiasme si émulateur. Quelque chose me dit que votre route devrait vous conduire vers de grandes destinées. En revanche, si je peux me permettre une réflexion. Ne soyez pas trop déçu par les résultats si ces derniers ne devaient pas être à la hauteur de nos espérances. Mais gardez en plus de votre fougue, l'espoir d'un changement encore possible au bout du chemin. Car même à l'échelle de notre existence, rien ne vaut la perte de ses illusions ou de ses rêves. En effet et pour que la majorité du peuple français prenne la pleine mesure de l'enjeu, il faudra peut-être attendre encore, et nous devrons alors tenir les rangs sans se laisser distraire. Je le vois dans mon entourage où beaucoup, s'ils n'ont pas la tête dans le guidon, sont distraits soit par des leurres soit par leur ancienne doctrine et par le clivage gauche droite. Quoi qu'il advienne le 22 prochain, restons serein et attentif !
Que voulez-vous dire par là Monsieur Dionis ?
Je viens de lire aujourd'hui dans le Sud-Ouest, que vous affirmez qu'il ne faut pas aller trop loin.
Selon vous, l'appel de Michel Rocard "n'a pas été trés bien perçu par nos électeurs". Selon vous encore, rapporte le Sud-Ouest, être du Centre, ce n'est pas être au Centre Gauche ou bien accueillir aussi le centre droit.
Vous êtes même intervenu au Comité exécutif de l'UDF pour le rappeler et vous avez obtenu que François Bayrou rectifie son tir dans son meeting de Lille, mardi soir.
Le doute semble s'intaller derrière François Bayrou, qui a su rallier les citoyens de sensibilité de droite modérée et gauche modérée.
Ne voyez-vous donc pas, Monsieur Dionis, que le nouveau Parti Démocrate se présente là devant vos yeux ?
Les électeurs sont d'accord sur ce point. Je crois que vos propos ci-dessus reflète plutôt votre pensée et non celle de celles et ceux qui pourraient bien choisir de mettre François Bayrou au premier tour.
De toute manière, le doute avant la victoire, est un défaut trés français.
En tant qu'homme de droite et démocrate, je suis trés déçu moi-aussi de la position qu'à prise Valery Giscard d'Estaing en soutenant Nicolas Sarkosy.
C'est peut-être ce dernier personnage que nous admirons beaucoup au centre, qui semble vous faire douter aujourd'hui, Monsieur Dionis ?
Pour ma part, je ne doute plus et je me tiendrais devant mon écran d'ordinateur et de télévision dimanche soir à 20H00, en croisant les doigts et en priant Dieu, pour que François Bayrou soit classé pour le second tour, et pour que vous le souteniez aussi fortement que vos futurs électeurs qui croit fermement en ce nouveau Parti Démocrate qui unira les forces du centre pour sauver la France dans la France et pour sauver la France dans l'Europe.
ex socialiste
Ne comprends plus le parti socialiste, pourtant étais née dans ce berceau !
Très déçue également par le maire d'Agen (habite le centre ville).
Donc suis venue le 05/04/2007 au parc des Expos d'Agen.
Première pour moi, pas déçue, beau moment.
Entrée de Mr Cavada... émouvant car grand monsieur.
Entrée de Mr Bayrou... génial, on chantait comme des gamins.
Et vous, votre discours, votre joie de vivre ce partage, pense avoir compris...
Pour résumer, voter Mr Bayrou est pour moi l' espoir.
Angoisse pour le 22/04/07, mais, quelle que soit l'issue, sais que nous pouvons compter sur vous, Mr DIONIS, pour la suite.
MES ENFANTS, IL FAUT PARTIR...
Peut-être est-il salutaire de mettre une petite claque à tous nos politiques, malgré nos préférences ou ceux pour qui nous avons le moins d'aversion oou pour lesquels nous votons par défaut. Je vous laisse méditer ce texte de Patrick Bonney, un Français de Belgique mais qui est beaucoup lu aussi à Quebec.
MES ENFANTS, IL FAUT PARTIR
par Patrick Bonney donc.
Il fut un temps où sur pareil sujet, j’eusse écrit un pamphlet. Un vrai! Plein de morgue, de suffisance et de mauvaise foi. Un de ces prurits qui semblent couler de source pour peu que l’on ait un peu de sang dans les veines. Goût de la castagne que je ne renie pas. Écrire, comme boxer, c’est donner des coups. Plus ou moins bas... Question de tempérament! « La littérature ajoute à la férocité humaine », disait Claudel. Pour le moins, elle n’adoucit pas les moeurs.
Foin de pamphlet donc! Pas de formules lapidaires que l’on assène comme des vérités premières et qui laissent coi. Pas de mots définitifs qui ne tolèrent ni répartie ni contradiction. Pas de sentences tonitruantes dont on ne se relève pas. Place au succédané, à l’ersatz de l’air du temps, aux mots tièdes et sirupeux! Place au verbe édulcoré, produit de régime, sucrette littéraire!
Le propos s’y prêtait pourtant. « Retenez-moi ou je fais un malheur »... Il m’aurait fallu naître en Angleterre ou en Amérique, pays pétris de défauts, mais où l’on peut encore écrire n’importe quoi. Chez nous, la justice veille. On se lasse vite des prétoires, l’humour s’y fait rare. Le dernier à avoir mis les rieurs de son côté fut Landru. En France, il faut brûler des femmes dans une cuisinière pour amuser la galerie. Curieux pays tout de même!
L’âge aidant, ou plutôt n’aidant pas, la plume s’assagit. D’aucuns traduiront « s’affadit ». On gagnerait en profondeur ce que l’on perdrait en légèreté. Voire... « Les tombeaux sont toujours profonds », prophétisait Morand sur ses vieux jours. Veillons à ce qu’ils ne le soient pas trop. Et si ma coiffe de chef indien a perdu ses plumes, il me reste tout de même quelques flèches dans mon carquois.
L’interdiction d’écrire ce que l’on pense avec les mots que l’on veut est d’autant plus regrettable que « mauvaise foi » vaudra toujours mieux que pas de foi du tout. Le fameux « sans foi ni loi » qui n’est d’ailleurs français que d’esprit. Notre pays a-t-il souvent manqué de foi qu’il n’a jamais manqué de lois.
Que l’édition ait toujours été bien servie n’étonnera guère. La légende littéraire regorge d’interdits et d’exils plus ou moins glorieux. La Belgique a accueilli ou publié Beaudelaire, Hugo, Daudet. Quant à Voltaire, Beaumarchais, Retz et tant d’autres, ils furent embastillés pour de maigres poulets. Sacha Guitry, Chardonne perpétuèrent la tradition, les raisons en fussent-elles autres!
Le plus petit des quolibets est qualifié d’injure, le moindre propos déplacé d’insulte. Révélation ou indiscrétion deviennent atteinte à la vie privée. On ne dit plus censure, mais droit à l’image. Bientôt, on ne pourra plus photographier son chien sans risquer un procès. Il faut désormais lire la presse suisse pour être informé des frasques de nos ministres.
Les condamnations se font au portefeuille, moyen le plus sûr de calmer les esprits. Les riches écrivent rarement! Ou si mal... Tous les prétextes sont bons: injure au président de la république – un honneur par les temps qui courent! –, à officier ministériel, à agent de la force publique, voire au plus fade des fonctionnaires puisqu’aussi bien, au nom de la vulgate officielle, ce dernier est à l’État ce que l’hostie est à Jésus – transsubstantiation d’un genre aussi nouveau que pervers.
Sinécure presque aussi généreuse que les prud'hommes, le procès en diffamation enrichit les médiocres, les sots et les cossards car il n’est pas un pamphlétaire sensé qui s’attaquerait à des gens biens. Où serait le plaisir?
La canaille peut dormir tranquille avec « cette police dont les coupables sont le prétexte, et les innocents le but ». Je ne me lasse pas de cette formule (cf. « Chirac, Royal, Sarkozy: de l’anti au faux libéralisme ») de Benjamin Constant, aussi jeune que son Adolphe ou sa Cécile. Ce ne sont pas les chefs-d’oeuvre qui vieillissent mais les sociétés. Une façon de dire aussi que les choses ne changent guère au-delà des impressions trompeuses. Et, s’il y eût dans l’histoire de notre pays de courts laps de temps où liberté et expression ont pu marcher de conserve, la règle coutumière ne fut pas celle-là.
La France est un pays où il ne fait pas bon dire ce que l’on pense; et où d’ailleurs, il est devenu préférable de ne plus penser. Tout y est prétexte à inquisition, interdiction, intimidation, législation, coercition, confiscation. Si ce n’est la justice, c’est le FISC. Les moyens ne manquent pas de faire taire les audacieux. Le délit d’opinion règne en maître, drapé dans de fallacieux oripeaux. Jargon, argutie, lâcheté et défausse feront le reste.
Nul ne s'offusque par exemple de voir un ministre de l'Intérieur intimider un éditeur à propos d'un livre sur sa femme au point d'ailleurs de le faire renoncer à son projet ou un juge mis en cause dans la plus grande erreur judiciaire française de tous les temps (procès d'Outreau) poursuivre un journaliste qui, s'appuyant sur les travaux d'Hannah Arendt, avait comparé son comportement à celui d'Eichmann pendant son procès...
J’en ai déjà trop dit. Et mon ton n’est pas le bon. Il faudrait se coucher davantage ou se taire tout simplement. Certes, mais quel ennui! Au moins n’aurais-je pas à fuir en Belgique puisque j’y suis déjà.
Père de cinq merveilleux garçons, c’est d’abord à eux que j’avais envie d’écrire. D’autres enfants m’entendront peut-être, leurs parents aussi. Ils ne seront pas nombreux.
Peu causant d’ordinaire et soucieux de leur épargner mes écarts, qu’ils soient de langage ou de conduite, je n’ai jamais cherché à les influencer quant à leurs choix politiques, éducatifs ou professionnels. Et si je l’ai fait, c’est à mon corps défendant. Ce qu’ils sont, ils ne le doivent qu’à eux-mêmes. Et ce n’est pas la moindre de mes fiertés.
Je ris de ces familles où hors écoles prestigieuses et formations traditionnelles, il n’y aurait point de salut. Afficher, comme François Bayrou, sa vanité de voir ses cinq rejetons choisir l’école polytechnique, est la pire illustration que l’on puisse donner de la sclérose qui mine la société française. Voilà un unanimisme qui fera rêver dans les chaumières mais imagine-t-on une société où tous les membres d’une même famille seraient condamnés à l’identique? Quelle absence de singularité! Les élites se reproduisent désormais au vrai sens du terme, pareils à des clones. Tardive mais sombre revanche des nazis qui, de leurs phalanstères, imaginaient pour leur descendance un Reich de mille ans.
Pour le reste, m’inscrivant néanmoins dans le registre de la critique, je tombe mal. La société française contemporaine a ceci de particulier qu’elle n’en tolère plus la moindre. « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. » Que ce soit en matière de cinéma, de football, de littérature, de politique, de science, celui qui ose stigmatiser l’asthénie ambiante est cloué au pilori. Dernier exemple en date, l’équipe de France de football et son sélectionneur qui, malgré un spectacle pitoyable et un style de jeu affligeant (pour qui ne confond pas football et victoire) ne tolèrent ni sifflets ni remise en cause. Et si d’aventure vous persistez, on vous suggère avec une insistance et une arrogance qui, venant de ces analphabètes repus n’en sont que plus scélérates, de quitter le pays. Rien moins! Dernier avatar de ce qu’il faut bien appeler la « lepenisation » des esprits: « La France, tu l’aimes ou tu la quittes ». Terrifiant raccourci! Mais quand le langage dévolu aux flics se fait langue commune, on peut penser qu’il est effectivement temps de s’en aller.
Il y a un an, j’écrivais ce qui va suivre. Texte cruel dont les accents prophétiques ne me procurent ni plaisir ni mérite mais qui renforcera, s’il en était besoin, mon propos de ce jour:
Le hasard a parfois des cruautés salutaires. En programmant Le grand Charles – évocation très réussie du général de Gaulle sobrement réalisée par Bernard Stora et interprétée avec justesse par Bernard Farcy – ce 27 mars 2006, soit la veille de la énième pantalonnade destinée à faire tomber le CPE (contrat première embauche) sous la hargne conjuguée d’étudiants et de syndicats rejouant sous nos yeux la fable resucée de la carpe et du lapin, la télévision publique aura ridiculisé à jamais ce qu’elle encense et encourage pourtant à longueur d’écoeurants journaux télévisés: la lâcheté, le mensonge, le renoncement, le défaitisme et l’incurie.
Car qu’est-ce que de Gaulle sinon le refus de cette médiocrité que la télévision incarne si bien d’ordinaire. De Gaulle, c’est l’homme qui se lève quand les autres se couchent et qui, propre des vrais grands, ne capitule jamais. De Gaulle qui disait que la France était belle sans les Français. De Gaulle qui a fait plier Thorez, autrement plus coriace que Bernard Thibault (syndicaliste CGT) dont le patronyme, rappelons-le n’a aucun rapport avec la saga de Roger Martin du Gard et qui par conséquent ne méritera jamais que le prix Nobel de la coiffure. Même si l’on a tondu pour moins que ça à la libération...
Mais tout de Gaulle qu’il fût, les Français ingrats le chassèrent comme un vulgaire laquais et c’est en Irlande, pareil à nos écrivains désireux d’échapper à la voracité fiscale, qu’il s’en alla méditer sur la bassesse et l’imbécilité d’un peuple qui décidément ne veut qu’être flatté.
À l’heure où j’écris ces lignes, j’ignore si le prurit estudiantin aura eu raison du gouvernement, si Villepin aura connu son 18 Brumaire à l’envers, si le climat insurrectionnel aura achevé la décomposition du corps social et si quoi que ce soit d’encourageant ou de positif aura surgi de ces décombres. Mais quand bien même une rose éclorait-elle sur ce fumier qu’elle aurait bien du mal à se débarrasser de son odeur tenace!
Qu’importe! Car il est des jours funestes où l’on se dit qu’écrire est un luxe inutile; des jours où il faudrait se refermer et se taire; des jours où même le printemps se refuse. Et que Chirac et son premier ministre baissent ou non leurs pantalons ne changera rien à l’affaire. Les masques sont tombés depuis longtemps et nul ne s’offusque plus désormais de ces dénis de démocratie que grèves, manifestations et frondes en tout genre imposent périodiquement au pays.
Faisant fi des échéances électorales et de la représentation nationale, la rue et les représentants du secteur public s’arrogent le droit de décider en lieu et place de l’exécutif. Encouragées en cela par nombre d’apprentis sorciers dont l’irresponsabilité et la vindicte n’ont pas été émoussées par l’avertissement du 21 avril 2002 [présence de Le Pen au second tour des présidentielles]. C’est fou ce que les hommes politiques et les journalistes ont la mémoire courte.
Verrait-on ailleurs qu’en France de jeunes peigne-culs à la grammaire incertaine, pérorer à la télévision et exiger, sous l’oeil attendri de journalistes liges, le retrait d’une loi votée par un parlement légitimement élu et la démission d’un gouvernement qui – aussi peu crédible soit-il – n’en représente pas moins son expression? C’est le grand soir tous les soirs!
Je sais que l’on est toujours le « vieux con » de quelqu’un, mais pour ma part je refuse obstinément d’être celui de ces béjaunes-là. Cohn-Bendit au moins avait du verbe et sa « révolution » un semblant de gueule! Il voulait changer le monde, ils veulent devenir fonctionnaires! C’était Dany le Rouge, ce sont des blancs-becs!
Comme le chantait Jacques Brel, « ils étaient déjà vieux avant que d’être », porte-parole anémiés d’une société partisane du moindre effort et du moindre risque. Une société où des jeunes de 18 ans ne pensent qu’à la retraite! Une société – passez-moi l’expression – qui a la « chiasse » et qui est prête à se livrer, corps et âme, au premier faux prophète venu. Sarkozy, fais-moi peur! Ségolène, fouette-moi!
Les fonctionnaires ont jeté leurs enfants – légitimes, naturels ou putatifs – dans la rue. Mais ces gavroches nourris au sein de l’État n’ont plus rien de misérables et n’inspirent donc que mépris. Car l’idéal fonctionnaire n’a rien de romantique ou d’utopique et, s’ils l’envient, les ouvriers, les humbles ou les laissés-pour-compte auraient tout lieu de s’en méfier. Ils en seront toujours les victimes expiatoires. L’idéal fonctionnaire a déjà eu pignon sur rue. Ses chantres se prénommaient Joseph pour le socialisme et Adolf pour le national. L’idéal fonctionnaire, c’est l’idéal totalitaire où dans un théâtre d’ombres le rouge et le brun s’épousent uniquement pour le pire.
Car nonobstant la faillite morale du président Chirac, à quoi bon voter quand une minorité arc-boutée sur ses privilèges ou quelques boutefeux bien organisés s’opposeront à la moindre tentative de réforme et en viendront aisément à bout?
Et qu’on ne me parle pas de dialogue et de concertation dans un pays où des syndicats qui ne représentent qu’eux-mêmes, soutenus financièrement à bout de bras par un État lui-même exsangue – comme si Judas avait été financé par Jésus! – n’interprètent plus qu’une triste parodie de négociation sociale.
Et même si leurs chefs jouent aujourd’hui les coquettes, se produisent dans les émissions de variété, fument le cigare, couchent avec leur secrétaire, assistent aux corridas, fréquentent les meilleurs tables ou exploitent leur chauffeurs, il leur manque pour devenir de vrais capitalistes d’avoir mis les pieds dans une entreprise pour y travailler vraiment.
Mais ils pourront toujours compter sur les suppôts de la lâcheté qui pour quelques pourcents aux présidentielles (cf. Bayrou) sont prêts à toutes les compromissions.
C’était, disais-je, il y a un an. C’est aujourd’hui. Ce sera demain. Mes enfants, il faut vraiment partir.
J - 3 : Centre n'est pas clivage !
François BAYROU dans son « projet d'espoir » est très clair, pour ne aller pas chercher le ballon au centre gauche ou au centre droit. La balle est au Centre, bien calée sur son tee. Le message du rassembleur est tout aussi clair et fort : plus de division partisane mais un regroupement pour des valeurs communes, faites de tolérance et d’équité.
Pour valoriser des idées de droite et de gauche, faites d’ordre et d’effort, d’égalité et de souci des faibles.
Avant l’engagement de la partie aux côtés du capitaine, hommes et femmes doivent accepter les règles du jeu avec honnêteté, respect et impartialité.
Les Règles, au nombre de 16 dans l’ordre, sont les suivantes (programme d’action de F.BAYROU) :
Pour une social-économie
La lutte contre la dette est un combat social
Pour une école de l’égalité des chances
Redonner à chacun sa place dans la société
Ecologie : déclarer l’urgence
La solidarité au quotidien
Défendre le droit des femmes
Renforcer les liens entre les générations
La culture : clé de voûte de notre société
Affirmer la vocation agricole de la France
Restaurer la République et moraliser la vie publique
Moderniser et démocratiser la Justice
La sécurité, premier devoir de l’Etat à l’égard des citoyens
Rétablir une relation de confiance outre-mer – métropole
Faire l’Europe des citoyens : politique, démocratique et sociale
Construire l’équilibre du monde
Le projet est lancé…pour montrer dans les tribunes à tous les eurosceptiques qu’il y a bien une alternative aux archaïsmes de tous bords. Pour reprendre sa place dans un monde désorienté.
Pour gagner la prochaine partie…
Aux Urnes citoyens !
François BAYROU n'est pas respectueux des autres
Jean,
Je vous aime bien mais vous me décevez ...
d'autant plus que je vous ai adressé par e-mail il y a quelques jours des preuves matérielles incontestables des faits que tous les membres du bureau politique connaissaient mais qui faisaient l'objet d'une omerta :
François BAYROU a triché lors de l'élection à la présidence de notre parti en janvier 2005 dans le seul but de se prétendre élu avec un score record sans la moindre concurrence ou contestation.
Il voulait être en mesure de mener jusqu'à l'élection présidentielle la politique du "je décide, vous exécutez" qui correspond à son véritable tempérament.
Il a lassé, exclu, découragé ... les centristes de droite qui le dérangeaient pour les remplacer par des socialistes dont il espère qu'ils le porteront à l'Elysée.
La réalité est qu'ils roulent pour Dominique STRAUSS-KAHN et que c'est celui-ci qui mettrait la main sur le trésor de l'UDF à court terme si personne n'avait réagi.
Je compte sur la justice pour empêcher cela.
Il portera à l'Elysée le panache blanc de ...
"Il a lassé, exclu, découragé ... les centristes de droite qui le dérangeaient pour les remplacer par des socialistes dont il espère qu'ils le porteront à l'Elysée."
Oui en attendant et sur le terrain, la gauche tracte logiquement (normalement) en demandant explicitement à son électorat potentiel ou traditionnel de ne pas voter pour F. Bayrou, candidat des maires (et députés) sortants UDF. Et comme "en toutes choses il faut considérer la fin", nous allons nous retrouver dans cette situation ou le résiduel d'énergie de l'agitation UDF servira d'une part à faire battre le candidat de la droite républicaine à la présidentielle au second tour, et à faire très certainement basculer le 47 à gauche pour résumé. Bravo, tout cela pour ça : c'est une grande et belle réeussite de gens intelligents et manipulateurs, le bel ouvrage d' une officine de hauts fonctionnaires [Gracques et consors] qui sont devenus les nouveaux maires du palais prêts à tout, dans cet Etat moralement décadent et mérovingien. Aujourd'hui Henri IV a débauché Ravaillac pour ses basses oeuvres, et son 'vertueux"panache blanc n'a de Royal que ce que nous en savons. Bravo le Béarnais, merci pour cette belle orangeade électorale bien indigeste : bon retour chez toi, et comme il se disait autefois sur la vieille tour de Barbaste : "atencioun à la gate" car nous t'oublierons pas dans nos "prières"! Explication : Oui en toutes choses il faut considérer la fin et juger un arbre à ses fruits. Car face à cela on n'en voudra foncièrement moins à la gauche qui est dans son rôle qu'à ce centre félon et déjà j'entends le bruit d'un certaine base éléctorale prête à faire passer l'opposition face à ce que fût la défunte majorité. Mieux vaut un adversaire idéologique désigné et lisible, loyal dans son opposition (c'est la démocratie) qu'un ami de tout le monde mais prompte à trahir tous ceux qui ne le servent pas. CQFD Merci Madame pour votre témoignage, auquel on pourra en rajouter d'autres et je croise les doigts pour Jean Dionis qui, lui, ne mérite pas tout cela tant il risque d'en être la victime.
Plus de 25 ans d'immobilisme dans la figure !
Ce sont grace à des gens comme vous Hébert que nous sommes dans l'immobilisme depuis plus de 25 ans.
Nous, nous n'avons pas peur du changement et du modernisme.
François Bayrou est entouré de têtes nouvelles. Pourquoi ses amis d'aujourd'hui restent-ils à ses côtés alors que les centristes que vous citez l'ont trahi ?
FB est une nouvelle alternative à droite qui semble acceuillir des voies dans la branche sociale démocrate du parti Socialiste.
N'est-ce pas la faute de Ségolène Royal, si Michel Rocard exprime son inquiétude ?
Je suis de droite, monsieur. Je suis pour une droite nouvelle.
Une droite où la transparence est de mise et la langue de bois le passé.
Une nouvelle droite qui acceuillera aussi des voix des décus du Parti Socialiste. Et alors, je ne vois pas où est le problème.
Je crois que nous voulons reconstruire la France et devenir Européen du manière différente.
Marie-Christine, moi, en tant qu'homme de droite, voyez-vous, j'aimerais bien savoir comment Nicolas Sarkozy est devenu LE candidat UMP, alors que Dominique De Villepin était LE candidat potentiel pour cette présidentielle ?
Quand je vois le sourire pincé qu'avait Jacques Chirac quand il apporta son soutien à Sarkozy, excusez-moi, mais le sourire de François Bayrou m'a paru plus sincère.
Nous sommes beaucoup à droite qui voulons d'une droite nouvelle.
Si elle acceuille des déçus du centre gauche de la branche libérale du parti socialiste, ce ne sera pas un problème du tout pour concrétiser ce nouveau Parti Démocrate.
Maintenant il va fallloir choisir
"Ce sont grace à des gens comme vous Hébert que nous sommes dans l'immobilisme depuis plus de 25 ans."
Des "gens comme", voilà des accents de sincérité comme j'aime les entendre de la part de ceux qui veulent faire la morale aux autres sans les connaître de plus, comme curé en chair qui parle du diable. Arrêtez cela, c'est injuste et vain.
"Nous, nous n'avons pas peur du changement et du modernisme.
François Bayrou est entouré de têtes nouvelles. Pourquoi ses amis d'aujourd'hui restent-ils à ses côtés alors que les centristes que vous citez l'ont trahi ?"
Très très bien, nous voulons maintenant un débat clair entre des choix de société, et comment nous allons les mettre en oeuvre, arrêtons les verbiages.
"FB est une nouvelle alternative à droite qui semble acceuillir des voies dans la branche sociale démocrate du parti Socialiste.
N'est-ce pas la faute de Ségolène Royal, si Michel Rocard exprime son inquiétude ?"
"Je suis de droite, monsieur. Je suis pour une droite nouvelle.
Une droite où la transparence est de mise et la langue de bois le passé."
Très bien mais faîtes attention on vous critiquera pour cela, on vous diabolisera même jusqu'à écrire les plus vilaines choses sur vos. Ce n'est pas facile faut-être solide.
"Une nouvelle droite qui acceuillera aussi des voix des décus du Parti Socialiste. Et alors, je ne vois pas où est le problème".
Nous sommes beaucoup à droite qui voulons d'une droite nouvelle.
Si elle acceuille des déçus du centre gauche de la branche libérale du parti socialiste, ce ne sera pas un problème du tout pour concrétiser ce nouveau Parti Démocrate.
Le résultat de F. bayrou n'est pas mauvais, il existe des gens avec effectivement une sensibilité propre, elle doit être prise en compte et respectée (et réciproquement) par l'UMP.
Voyez Borloo, Dousto et d'autres ... il sont en plein dans le mille de vos aspirations ou pas loin. Et j'en profite pour remercier Jean Dionis (UDF) pour avoir laissé librement la parole s'exprimer ici sans ostracisation et avec un libéralisme formel qui est, lui, proche de mes convictions. Et le plus important au final, c'est de retrouver nos élus UDF en place avec leurs soutiens naturels (et connus).
Bien à vous.
Le parti democrate
C'est Laurent Gerra sur RTL dans le Grand Juron du 25/04 qui en parle le mieux !
C'est là, c'est trop drole :
http://www.rtl.fr/player/Audio.asp?playerid=P_504270&mediaid=530181&dici...