Le site officiel
Actualités

› Voir toutes les actualités

Toute l'actualité de Jean Dionis

Jean-François Copé à Agen - Discours de Jean Dionis

Publication : 11/03/2003  |  00:00  |  Auteur : Jean Dionis

Invité par l'association Agen Même, son président Bernard Lusset et par Jean Dionis, le Porte-Parole du Gouvernement, Jean-François Copé était présent au stade Armandie vendredi 7 mars devant plus de 300 personnes pour débattre sur le thème: "Loi Sarkozy, quels enjeux pour Agen ?".Cette soirée conviviale fut marquée par la qualité des débats et des échanges entre M. Copé, les nombreuses personnalités présentes dont Jean François-Poncet, président du conseil général et le docteur Paul Chollet et les agenais venus en nombre.
Nous publions ici des extraits du discours de Jean Dionis prononcé à cette occasion.

Discours de Jean Dionis pour la venue de Jean-François COPE.
vendredi 7 mars 2003



Monsieur le Secrétaire d’Etat, Cher Jean-François,
Monsieur le Président du Conseil Général,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le Président d’Agen-Même,
Mesdames et Messieurs, Chers amis,



Je suis très heureux, cher Jean-François, de t’accueillir avec mes amis ce soir à Agen et plus spécialement ici à Armandie.
Armandie ce n’est pas rien pour nous, imagine un peu tous les 15 jours, 8 000 personnes, 8 000 connaisseurs qui viennent soutenir le 1er club de France de rugby. Armandie c’est à la fois le symbole de l’art de vivre et du talent agenais. Armandie, quelque part ; nous rappelle que nous ne sommes pas une ville de 30 000 habitants comme les autres mais qu’il y a une véritable identité agenaise et pour un peu que nous sachions la mobiliser, cette ville peut donner beaucoup, peut aller très loin.

Bref, ici à Agen, nous aimons les champions et ce soir nous sommes heureux de te recevoir parce que tu es déjà un champion, puisque tu joues déjà en équipe de France, et que nous sommes nombreux à pressentir que ta carrière au sein de cette équipe ne fait que commencer.

Imaginez un peu… Jean-François a été élu maire de Meaux, ville de 51 000 habitants à 29 ans. Je crois qu’il était le plus jeune maire de France d’une ville de plus de 50 000 habitants.

Imaginez ensuite son arrivée à l’Assemblée Nationale, à 31 ans, à la suite de la nomination de Guy DRUT au gouvernement d’Alain JUPPE en 1995.

Imaginez enfin, Secrétaire d’Etat à 38 ans, et bien mes amis, vous le sentez tous, Une telle trajectoire est celle d’un champion de l’action publique.

Un tel parcours te vaut déjà toute mon admiration, moi qui pour garder l’allégorie rugbystique évolue en élite 2 et encore laborieusement. Mais pour tout vous dire, j’ai beaucoup de respect pour Jean-François et ce n’est pas à cause de ce brillant début de carrière ou de son talent de champion. Mon respect pour toi date des années 1997 – 2002.
Après la défaite de 1997, nous étions, toi avec nous, au creux de la vague et le hasard a voulu que nous ayons le même employeur, la Caisse des Dépôts et Consignations, et que nous nous croisions parfois dans les couloirs du 101, rue de l’université.
Comment tiens-tu le coup ? Je me rappelle de cette question que je te posais à ce moment là et j’ai encore en mémoire ta réponse « Je me bats, je prends tout, je vais à toutes les émissions télés, je défends nos idées de droite même dans ce monde de médias qui ne nous aime pas ». Et bien, ce jour là, j’ai su que tu irais loin, très loin.


…………………………………….


Aujourd’hui Jean-François, la vedette c’est toi, mais tu dois aussi la partager avec la ville d’Agen, notre ville. Agen a connu 2 belles décennies de 1980 à 2000 où sur 20 ans la belle endormie de la moyenne Garonne a trouvé un nouveau souffle, une nouvelle énergie repérable dans l’accroissement de l’agglomération qui s’approche maintenant de 80 000 habitants, repérable aussi dans le dynamisme industriel et administratif.
Pensez à l’Agropole, à UPSA et à son expansion industrielle, pensez Agen et à ses 2 titres de champion de France et ses 4 finales, pensez à l’émergence d’Agen universitaire, pensez culture avec le Florida, pensez enfin à l’ENAP où Agen sortit superbe vainqueur d’une vraie compétition territoriale.
Il y a eu une belle période agenaise avec un vrai dynamisme agenais. Nous le devons à toutes ces agenaises et agenais qui ont créé, risqué et innové. Nous le devons aussi à la qualité de la gestion publique, à la fois de Jean FRANCOIS-PONCET et des Maires d’Agen avec une mention spéciale pour Paul CHOLLET, et je vous demande de l’applaudir ensemble car la réussite d’Agen en 1980 – 2000 c’est d’abord celle de ce tandem : Paul CHOLLET – Jean FRANCOIS-PONCET. Merci Docteur, merci Président.

Cette réussite rend encore plus douloureuse notre échec collectif au municipale 2001. Cet échec n’est pas une anecdote. Il a amené au pouvoir une équipe municipale sans projets, confuse et plus grave encore, profondément déconnectée par rapport aux aspirations des agenaises et agenais. 2 ans après, finie la dynamique agenaise et une étrange torpeur, pire une anesthésie paralyse les énergies de cette ville. Tout cela est noyé dans un verbiage socialiste et avec un seul message : « C’est vrai nous ne faisons rien, mais c’est pas de notre faute, c’est celle de l’équipe CHOLLET, et aussi de DIONIS d’ailleurs, parce qu’ils ont vidé les caisses ».

Mes amis, nous commençons ce soir, ensemble une campagne d’explication avec les agenais pour dire que ce discours est indigne et mensonger. Il est indigne car l’honneur des politiques, c’est d’être responsable. Jean-François COPE peut vous dire dans à quel point était délabrées les finances publiques de l’Etat quand Jacques CHIRAC et Jean-Pierre RAFFARIN ont repris les rênes de la Nation. Le gouvernement en arrivant a fait un audit dont les résultats ont été on ne peut plus clairs. Nous avons communiqué sur ces résultats 15 jours. Depuis, nous assumons. Nous répondons. Alors, notre 1er message à Alain VEYRET est très clair : « Arrêtez de tricher, assumez votre responsabilité ».

Le discours municipal est surtout mensonger, il fait un amalgame monstrueux entre la situation financière de la ville d’Agen en 2001 et celle des villes en grandes difficultés comme Angoulême ou Avignon.
A qui fera t-on croire qu’une ville avec 8 000 Frs de dette par habitants, 17 % de taux de marge brute n’était pas correctement gérée. Mes amis, à chacun de nous d’être les porteurs de la vérité. Bref, il nous faut maintenant nous remettre en ordre de marche, nous le devons à notre ville. Et, dans ce travail de reconquête, à chacun son rôle.

A l’opposition municipale, et je salue ici chacun de mes collègues, de s’opposer fortement, tellement la confusion municipale est grande aujourd’hui. Quand la municipalité d’Agen a pour projet de diminuer de 50 % les subventions aux écoles libres, l’heure n’est pas au consensus mou, il est à la mobilisation de l’opinion publique agenaise.
Nous l’alertons et nous alertons les agenais sur la gravité des orientations prises, gravité au niveau de la liberté du choix des parents d’élèves de l’agenais.

Aujourd’hui, à peu près 1 élève sur 2 dans ces écoles est non agenais. Supprimer les aides de la ville à ces écoles serait, d’abord, une atteinte grave à la liberté de choisir entre l’école publique ou l’école libre. Ce serait à n’en pas douter, un coup supplémentaire au dynamisme du centre ville. Ce serait enfin, la rupture d’un équilibre vieux de plus de 40 ans, respecté par toutes les municipalités républicaines qu’a connues Agen qu’elles soient radicales, de gauche ou de droite.

Nous demandons instamment l’abandon de cette orientation budgétaire qui manquerait sa cible en termes d’économie puisque la réaction immédiate des écoles libres sera sans doute d’ouvrir un contentieux long et durable avec la municipalité agenaise pour obtenir aujourd’hui l’égalité entre la dotation pour 1 élève d’une école libre et le coût d’1 élève dans le secteur public. Nous en sommes très loin aujourd’hui. Nous demandons au Maire de ne pas diviser les agenais entre eux, de remettre de l’ordre dans sa politique scolaire qui atteint le plus grand degré de confusion.
Comment, en effet, faire en moins de 2 ans une extension des tarifs sociaux des cantines aux non Agenais puis, dans un virage à 180 degrés, envisager de supprimer le soutien aux mêmes élèves dans l’Agenais ?
Même avec retenue, nous ne pouvons que dénoncer cette politique de gribouille.

Enfin, Alain VEYRET, nous propose d’augmenter les impôts de 27 %. Nous tenons à dire notre désaccord le plus complet sur cette politique. Cette augmentation est, à notre avis, beaucoup trop brutale et beaucoup trop importante. Ainsi nous demandons le plus solennellement possible de remettre en chantier la stratégie financière municipale à la fois confuse et politicienne.

En effet, cette hausse est à notre avis beaucoup trop politique et ne vise qu’un seul but : aboutir en termes de communication à l’équation suivante :

Hausse de 27 % = héritage

Nous ferons dans les mois qui viennent un bilan complet aux Agenais et nous leur faisons pleinement confiance pour être lucide dans ce domaine. M. le Maire, cette affaire va vous revenir dans les dents et les agenais, dans leur grande sagesse concluront :

Augmentation de 27 %= merci VEYRET, nous nous en rappellerons


A Agen Même, ensuite, d’utiliser les 4 années qui nous séparent de l’échéance municipale pour faire un vrai travail en profondeur d’enracinement dans tous les quartiers de notre ville, de construction d’un vrai projet d’avenir en liaison avec tous ceux pour reprendre votre belle devise « qui aiment Agen et qui veulent la voir réussir ».
Autour de ce patriotisme là, tout le monde est le bienvenu et je voudrais saluer Bernard LUSSET, son talentueux Président, et sa jeune équipe pleine de talent avec Yoann JOURDAN, Jean BIZET et Sylvie GUISEPPI. Qu’il me soit permis aussi d’adresser un salut républicain à Philippe LIBIER, non en tant que conseiller municipal, j’ai dit l’ampleur de nos divergences, mais en tant que Président de l’association Gambetta. Quand il s’agit du débat démocratique à Agen, nous ne serons jamais de trop à y participer.


…………………………………….


Le sujet de ce soir est celui de la sécurité où, plus exactement, de savoir comment Agen met à profit l’élan national dans ce domaine pour changer les choses concrètement dans la rue agenaise.
S’il est un domaine où le gouvernement a agi budgétairement, et législativement, c’est bien celui de la lutte contre insécurité. La parole donnée à nos électeurs en juin 2002, de faire de ce combat une priorité, a été tenue et je voudrais saluer Nicolas SARKOZY, qui incarne avec le talent et l’énergie, que vous connaissez tous, cet immense effort de redressement national. Quand nous travaillons, quand nous sommes sérieux, ça bouge. Ca bouge en France et ça bouge à Agen.

A Agen en 1 an, la délinquance générale à reculé de 10 %, nos félicitations vont d’abord au Commissaire PELEGRY et à ses policiers, qui jour après jour, avec un moral retrouvé mettent en œuvre la nouvelle politique du gouvernement. Il reste que le travail ne fait que commencer. La loi SARKOZY votée en début d’année par le Parlement, nous donne des outils nouveaux. A chaque citoyen de les connaître et de s’en saisir.
Ce soir, nous aurons le meilleur pédagogue possible puisqu’il est le porte-parole officiel du Gouvernement, Jean-François COPE, pour nous expliquer, pour promouvoir la loi SARKOZY, nous ne pouvons pas faire mieux, même Nicolas SARKOZY, et Dieu sait qu’il a du talent, ne vend pas aussi bien les possibilités du nouveau dispositif.

Alors, à nous d’ouvrir les oreilles, puis après, en sortant d’Armandie, à nous de faire notre travail de citoyen en interpellant nos élus, en travaillant dans les associations de protections des victimes, notamment les enfants, sans oublier le travail de réinsertion à faire auprès de ceux qui ont été sanctionné.

Agen, siège de l’Ecole Nationale Pénitentiaire de l’Administration Pénitentiaire doit avoir dans ce domaine, aussi, une parole originale, ferme et généreuse. Alors bonne soirée agenaise à tous.


…………………………………….


Je termine par toi Jean-François, tu n’échapperas pas à nos pruneaux. Depuis Molière, nous savons qu’ils ont 1 000 vertus : laxative, aphrodisiaque et vitaminique.
Mais je voudrais aussi t’offrir de l’aspirine UPSA, parce qu’Agen est aussi la capitale Française de l’aspirine, qu’il ne faut pas que tu l’oublies dans les futurs arbitrages en matière de politique de santé à Paris. Puis de l’efferalgan UPSA compte tenu des petits dossiers que tu as a traiter au 2ème trimestre, retraite, décentralisation, Côte d’Ivoire, Irak.
Ca peut te servir en cas de migraine. Te voilà maintenant habillé du maillot du SUA, nourri au pruneau, soigné à l’efferalgan, je t’avais bien dit que nous savions recevoir. En tout cas, merci de tout cœur d’être venu jusqu'à nous.


…………………………………….

Réagir à cet article

Filtered HTML

  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Tags HTML autorisés : <a> <em> <strong> <blockquote> <ul> <ol> <li> <p> <br>
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.