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30/08/09- Discours de clôture des Universités d'été, prononcé par Damien Abad, Président National des Jeunes Centristes

Publication : 31/08/2009  |  00:00  |  Auteur : Jean Dionis

Mon cher Hervé, Mesdasmes et Messieurs les Ministres,
chers collègues parlementaires, chers militants du Nouveau Centre,
chers Jeunes Centristes,

Mes chers amis,

Quelle joie de nous retrouver ici au cœur du Lot-et-Garonne, à Barbaste chez notre ami Jean Dionis du Séjour pour ces 2ème Universités d’été des Jeunes Centristes et du Nouveau Centre. 3 jours de travail intense, 3 jours d’ateliers, de débats et d’échanges, 3 jours de bonheur.
Oui c’est bien ici sous le soleil agenais et non là bas chez Vincent Peillon and Co que le Centre a retrouvé sa vitalité, son orgueil et sa place.
Après le piètre spectacle des égo-centristes devenus des pseudo-centristes préférant l’Espoir à gauche plutôt que l’Avenir au Centre, le Centre, le vrai, a retrouvé, ici en Lot-et-Garonne, ses racines, ses valeurs, en un mot, ses couleurs – qui je vous rassure ne sont pas rose rouge ni verdâtres -.
Et quand je vois Marielle de Sarnez, ovationnée par le PS, intercalée entre Vincent Peillon et Robert Hue, je me dis que vraiment le MoDem est à dia et que Marielle de Sarnez est à Hue et à dia.
Vous l’avez compris, le MoDem n’est ni à droite ni au centre, il a mis les voiles à babord, à gauche toute! Mais que tout le monde se rassure, un MoDem à l’arrêt, ça avance toujours moins vite qu’un facteur à vélo.

Avant toute chose, je voudrais vous remercier, c’est à dire remercier tous ceux qui ont contribué à organiser ces universités d’été. Je crois que l’on peut dire que ce 2ème rendez-vous est un vrai succès, avec près de 800 militants et sympathisants réunis aujourd’hui, soit trois fois plus que l’an dernier à la même époque. Je veux aussi saluer la très forte mobilisation des jeunes qui fait de nous, Jeunes Centristes, le 1er mouvement jeune de France en terme de rapport de force jeunes / aînés.
Permettez-moi de rendre un hommage tout particulier à Laure Alteirac pour la maestria avec laquelle elle a orchestré ces universités d’été – une main de fer dans un gant de velours -. Merci également à l’équipe du Nouveau Centre – et notamment Fanny Rouveret toujours disponible, merci également au cabinet d’Hervé Morin, merci à l’ensemble des Jeunes Centristes et des militants du Nouveau Centre qui ont été encore une fois extraordinaires de dynamisme, d’enthousiasme et d’engagement. Enfin, un grand merci à la fédé d’Agen, à notre hôte Jean Dionis du Séjour, Mohammed Fellah, David Rauscent et tous les autres, pour la qualité de votre accueil et la bonne humeur que vous avez su insuffler tout au long de ces universités d’été, bravo à vous.

Alors, comme vous n’êtes pas sans le savoir, entre La Londe les Maures et Agen, il y a eu une élection européenne, et je voudrai à ce titre remercier à nouveau Hervé Morin pour sa persévérance et son soutien sans faille, ainsi que l’ensemble des parlementaires et militants ici présents.
Merci surtout à vous les Jeunes Centristes, vous qui incarnez ce supplément d’âme, vous qui avez soutenu jour et nuit ma candidature sur Facebook et sur le terrain, vous qui avez dépensé sans compter, vous qui avez dormi à la belle étoile pendant la campagne, vous qui avez envoyé au Parlement européen le plus jeune eurodéputé français. Cette victoire, c’est d’abord et avant tout la vôtre, c’est d’abord et avant tout la victoire du Nouveau Centre et c’est aussi la victoire de l’engagement des jeunes en politique toute étiquette confondue.
Pendant cette campagne européenne, nous avons bel et bien existé en défendant nos propres couleurs et nos propres valeurs.
Et ce sont ces valeurs d’une Europe plus politique et moins libre-échangiste, plus démocratique et moins technocratique, plus solidaire et moins solitaire, plus citoyenne et moins lointaine, que nous défendrons au Parlement européen, avec mes collègues Jean Marie Cavada et Sophie Auconie.

Lors de cette élection européenne à un tour, nous avons pu mesurer tout le poids et l’intérêt de défendre nos valeurs au sein d’une majorité unie et rassemblée. Mes chers amis, que signifie ce soi-disant rassemblement socialiste, écologique et démocrate quand on sait que c’est Nicolas Sarkozy et la majorité présidentielle qui ont fait le Grenelle de l’environnement, le RSA, l’autonomie des universités, le service minimum, la réforme des régimes spéciaux, la restructuration de nos armées ou encore la réforme de la représentativité syndicale.
Dans la vie politique comme en football, il y a ceux qui jouent la partie et ceux qui sifflent des tribunes. Et bien je vous le dis, je préfère être du côté de l’action que de l’immobilisme, du volontarisme que du renoncement, du mouvement que de l’inertie, des réformateurs que des conservateurs, des acteurs que des spectateurs. Oui, le Nouveau Centre est utile à la majorité et oui, le Nouveau Centre a un avenir politique prometteur, à condition que l’on s’en donne les moyens.

Le Nouveau Centre d'hier, c’était l’UDF de VGE, Raymond Barre, Simone Veil, et Jean Lecanuet qui se voulait au centre de la vie politique française et qui est devenu orphelin après la trahison d'un homme parti compter fleurette aux bobos de Ségolène ROYAL. Eh bien nous, nous avons continué de croire en nos idées, nous avons rassemblé nos forces, nous avons tenu bon la maison centriste abandonnée.
Eh bien, nous avons eu raison, nous avons réussi - et les élections européennes nous l’ont démontré : le Nouveau Centre, c’est bel et bien l’UDF d’aujourd’hui.
Et le Nouveau Centre de demain, ce doit être ce grand parti de rassemblement des forces centristes que l’on attend tous.
Je veux que demain, nous soyons ce 2ème pilier incontestable de la majorité présidentielle. Et je veux que nous incarnions la modernité et le changement, la jeunesse et l’expérience, l’équilibre et la tolérance, la dynamique et le mouvement.
Alors je sais, et l’entrée conjointe du MPF de P. De Villiers et du mouvement des chasseurs au sein du comité de liaison de la majorité présidentielle suscitent quelques interrogations dans notre propre camp, notamment du fait du grand écart idéologique que cela pourrait entraîner.

Deux remarques:
- D’abord, force est de constater qu’il vaut mieux une majorité unie que désunie et que cette stratégie de large rassemblement crée une dynamique de 1er tour qui s’est avérée payante lors des dernières élections européennes.
- Mais surtout, et c’est ma 2ème et plus importante remarque: l’entrée de P. de Villiers au sein du comité de liaison de la majorité doit nous inciter à une chose: rassembler notre propre famille politique, allant des radicaux de gauche aux centristes de l’UMP, en passant par le Nouveau Centre, les radicaux et le courant du sénateur Arthuis.
Parce que le centrisme, c’est comme le sarkozysme, c’est un fleuve qui s’alimente de plusieurs rivières: la rivière radicale, la rivière démocrate et la rivière humaniste.

Ce rassemblement devra donc être RADICAL, DEMOCRATE et HUMANISTE. Parce que social, libéral et européen, ce sont les valeurs que nous défendons. Mais radical, démocrate et humaniste, c’est ce qui fonde notre identité et notre existence politique.
Hervé Morin, Michel Mercier, Jean-Louis Borloo, Jean Arthuis, Jean-Christophe Lagarde, François Sauvadet, Laurent Hénart, Martin Hirsch, Jean Marie Cavada et bien d’autres encore, voilà celles et ceux avec qui nous devrons tous ensembles reconstruire les Forces Centristes de demain et d’après demain.


Pour créer une telle dynamique de rassemblement, nous devons bien entendu reprendre le flambeau de l’UDF mais nous devons aussi et surtout être là ou l’on ne nous attend pas. Nous devons porter des idées neuves, des hommes et des femmes nouveaux, un projet novateur et inventer une nouvelle manière de militer. En un mot, nous devons avoir une idée d’avance sur les autres et un temps d’avance sur l’Histoire.
Et qui d’autre que le Centre est mieux placé pour incarner cette avant-garde? Après tout, c’est le Centre qui a été européen avant les autres, c’est le Centre qui a été décentralisateur avant les autres et c’est le Centre qui a crû en l’Homme libre et responsable avant les autres.

Chers amis centristes, redevenons ce que l’UDF n’aurait jamais dû cesser d’être, à savoir le 2ème pilier de la majorité!

Alors oui, avec 10 000 militants et près de 2000 Jeunes Centristes – j’ai la liste mon cher Hervé -, plus de 2000 élus locaux, le Nouveau Centre est un «beau bébé». Mais il doit désormais grandir. Tout simplement parce que nous ne voulons pas être les porteurs d’eau de l’UMP mais les porteurs d’idées d’une majorité ouverte et rassemblée.

Je suis convaincu que le parti de demain doit avoir au moins 4 cordes a son arc. Le parti de demain, c’est celui qui conciliera renouvellement politique et diversité, Europe et régions, liberté et responsabilité, humanisme et efficacité économique.

Renouvellement et diversité d’abord:
Mes chers amis, comme je l’ai dit vendredi soir en ouverture, un parti qui incarne l’avenir doit laisser toute sa place aux jeunes et aux minorités. Parce que les combats de demain, il faudra les mener – pas uniquement dans les centres-ville mais aussi dans le rural profond, dans les quartiers et dans les Cités.
Je veux que nous soyons cette génération qui gagne des mairies, des conseils généraux et des circonscriptions. C’est pourquoi j’ai voulu que cette 2ème université d’été se fasse au cœur de notre terroir, ici en Lot-et-Garonne, et je souhaite que notre mouvement des Jeunes Centristes incarne cette «Génération terrain», celle qui privilégie la rue au salon mondain, le quartier à son pré-carré, le marché à sa tour d’ivoire.
Bref, vous l’avez compris, celle qui privilégie la Fête du Pruneau show à la Garden Party.

Mon cher Hervé, il nous faut désormais démontrer que faire élire le plus jeune des eurodéputés français n’était pas le fruit du hasard mais le résultat d’une stratégie délibérée, comme celle osée du Président Giscard en 1978, de faire émerger une nouvelle génération de responsables politiques. Alors, et c’est là où ça va commencer à se corser pour toi mon cher Hervé, ces graines de centristes, pour que l’on puisse les voir fleurir, il va falloir les semer et ce, dès les régionales de Mars prochain.
Alors, je te rassure mon cher Hervé, je ne vais pas faire «le marchand de tapis», mais on m’a dit que 20% était un bon chiffre, un chiffre qui nous allait bien. Alors pourquoi pas faire en sorte que 20% des places éligibles du Nouveau Centre soient accordées aux Jeunes Centristes pour les régionales de Mars prochain? Après tout, c’est à peu près le poids que nous représentons au sein du Nouveau Centre.
Je me réjouis à ce propos de la désignation du Jeune Centriste Julien De Vèze comme chef de file régional Languedoc Roussillon.


Ensembles, nous devrons vivre la diversité, la tolérance et l’ouverture. Et j’aimerai que le Nouveau Centre soit le parti qui vit la diversité et la tolérance.

Et, même si je sais que ce que je vais dire ne sera pas partagé par tout le monde, un parti qui encourage la diversité, c’est un parti qui reconnaît le droit de vote aux étrangers pour les élections locales, c’est un parti qui reconnaît l’homoparentalité, c’est un parti qui demande à son pays, la France, de regarder la Méditerranée comme les rives d’un avenir prometteur et non la terre de tous les dangers, c’est un parti qui accepte le principe d’une laïcité positive et c’est un parti qui reconnaît, dans certains cas extrêmes, le droit de mourir dignement. Le Nouveau centre doit être le parti de la tolérance.


La deuxième corde a notre arc, notre deuxième force, ce sera de parvenir a concilier Europe et régions.

Ce grand homme du Centre qui a bâtit l’Europe et qui était aussi le Président de la Région Alsace – je veux bien entendu parler d’Adrien Zeller -, était le symbole de cette union Europe et régions.
En tant que membre de la Commission des budgets du Parlement européen, je peux vous dire qu’il y a un mal français, celui de la sous consommation chronique des fonds européens.
Nos régions socialistes n’ont pas le réflexe européen. Et bien, il faut que cela change.
Mettre les fonds européens au cœur des régions, défendre une plus grande autonomie locale en matière économique, toujours plus d’innovation, davantage de solidarités territoriales et une plus grande transparence des décisions prises avec des conseillers régionaux qui rendent des comptes à leurs électeurs, voilà les grandes lignes d’un projet novateur et audacieux pour que nos régions puissent grandir, comme les lander allemands ou les communautés autonomes espagnoles.

Pour ces élections régionales de Mars prochain, nous devrons avoir 3 priorités:
battre la gauche partout où cela est possible
placer en situation de responsabilité des femmes et des hommes qui incarneront le Nouveau Centre dans les combats futurs.
Et pourquoi pas, dans quelques terres centristes comme la Bretagne, l’Aquitaine, l’Ile de France ou Rhône-Alpes, créer une dynamique de rassemblement radical, démocrate et humaniste autour d’une liste ou d’une tête de liste régionale centriste afin d’aller chercher des voix au centre, ce qui nous permettrait, tous ensembles, de battre la gauche au 2ème tour.

Renouvellement et diversité, Europe et régions, un parti radical, démocrate et humaniste se doit aussi de concilier exigence de liberté et esprit de responsabilité. Ce sera la 3ème corde à notre arc.
La table ronde sur les libertés nous a montré à quel point un nouvel horizon des libertés est en train de se profiler: celui des libertés numériques, celles qui vous garantissent le droit à l’oubli, le droit à la confidentialité ou encore le droit à l’identité numérique.
Au Parlement européen, je me battrai personnellement pour que la Charte des droits fondamentaux puisse intégrer ces droits et libertés numériques.

Une société libre doit être une société responsable parce que la liberté implique la responsabilité. Une société responsable, c’est une société qui applique le principe de précaution, c’est une société qui applique le principe pollueur-payeur en instaurant une taxe carbone, c’est une société qui est capable de protéger sa population face à des risques systémiques élevés, qu’ils soient sanitaires comme la grippe A, sécuritaires comme le terrorisme, économiques comme le dumping social ou monétaire, écologiques comme la déforestation ou la remise en cause de la biodiversité.
Enfin, un parti moderne est un parti qui réconcilie humanisme et efficacité économique
Réconcilier social et économie, social et démocratie, tel est le cœur de notre engagement au Nouveau Centre. Si le Nouveau Centre est l’UDF d’aujourd’hui, c’est parce qu’il défend l’idée d’une croissance solidaire qui ne laisse personne au bord de la route.
Ensembles, nous devons inventer une nouvelle éthique politique, celle qui réconcilie les impératifs économiques et les impératifs d’un «humanisme de bon sens».
- Ainsi, penser aux personnes et à l’économie en même temps, c’est d’abord penser à la dette qui atteint plus de 2000 Milliards d’euros aujourd’hui. Réduire la dette qui pèse sur nos enfants et petits enfants, ce n’est pas un impératif économique, c’est une exigence morale.
- Penser aux personnes et à l’économie en même temps, c’est défendre la ruralité les services publics de proximité.
- Penser aux personnes et à l’économie en même temps, c’est promouvoir le travail plutôt que l’assistanat, c’est préférer le RSA au RMI, c’est vouloir en finir avec cette «maladie française» de vouloir taxer le seul travail. C’est pourquoi nous devons relancer le débat sur la TVA sociale ou la fiscalité écologique. Car une société solidaire, ce n’est pas une société qui taxe le travail, c’est une société qui offre un travail à tous.
- Penser aux personnes et à l’économie en même temps, c’est assurer un meilleur partage de la valeur ajoutée entre le salarié et le chef d’entreprise en interdisant les parachutes dorés et en développant l’actionnariat salarié.
- Penser aux personnes et à l’économie en même temps, c’est vouloir davantage de justice fiscale et moins de niches fiscales pour les plus aisés d’entre nous
- Penser aux personnes et à l’économie en même temps, c’est garantir l’accès aux soins à tous et réformer l’hôpital avant qu’il ne meure.

- Penser aux personnes et à l’économie en même temps, c’est, mon cher Jean Christophe, interdire aux organismes de crédits de se faire de l’argent sur le dos de ménages sur-endettés. Car le surendettement, c’est le symbole d’une société qui profite de la misère des gens. Et ceci n’est pas acceptable.
- Enfin, penser aux personnes et à l’économie en même temps, c’est, mon cher Philippe, encourager l’initiative, défendre nos PME et offrir à tous la possibilité de créer sa propre entreprise.

Voilà les valeurs que je vous propose de défendre demain, voilà les quatre cordes d’un même arc centriste.

Mes chers amis, pour conclure, je dirai qu’il est grand temps de construire cette avant-garde centriste, qu’il est grand temps de rassembler l’ensemble de nos forces centristes, qu’il est grand temps que l’on comprenne que le centrisme ce n’est pas un simple mouvement d’idées mais une véritable force politique, et qu’il est grand temps de construire ce grand parti radical, démocrate et humaniste.

Vous qui êtes engagés au Centre, soyez fidèles à vos valeurs, restez sincères dans vos convictions et avancez déterminés dans vos actions!
Parce que penser sans agir, c’est faire preuve d’immobilisme et agir sans penser, c’est faire preuve de sectarisme.
Alors agissez en pensant et pensez en agissant et faites de votre engagement politique le combat de votre vie. Et rappelez-vous de ce que disait Albert Camus «J’ai compris qu’il ne suffisait pas de dénoncer l’injustice, il fallait donner sa vie pour la combattre».
Et bien, moi j’ai compris qu’en allant au Nouveau Centre plutôt qu’au MoDem, je serai plus dans le combat brûlant et permanent que la dénonciation insipide et systématique.

Alors vous qui êtes jeunes et engagés, soyez des «romantiques aux yeux ouverts», soyez «des hommes du possible» qui ne se résignent jamais et qui sont toujours animés par la défense de nobles causes.
Ensembles, faisons exister notre idéal centriste qui est de rendre l’Homme meilleur et la société plus fraternelle.

Et pour moi, qui suis tout juste élu au Parlement européen et pour vous tous ici présents, je ferai en sorte que le vieil arbre européen fleurisse à nouveau pour que, selon une formule de Pierre Pfimlin, «L’Europe redevienne ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, à savoir la lumière du monde». Je vous remercie.

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