10/05/08 - Discours de Jean Dionis pour la 9ème Biennale des Jeunes Hospitaliers Francophones

Mesdames, Messieurs,
Chers amis,

Je voudrais tout d’abord vous souhaiter la bienvenue à tous dans notre belle ville d’Agen. C’est un grand honneur pour nous d’accueillir la 9ème biennale des hospitaliers francophones.
L’écoute, le dialogue et la solidarité sont des qualités qui vous honorent et je suis très fier que notre ville devienne votre terre d’accueil durant ce séjour.

Je voudrais aujourd’hui rendre plusieurs hommages. Dans un premier temps à l’hospitalité Notre Dame de Lourdes du diocèse d’Agen.

Fondée au milieu des années 30, par Monseigneur Sagot du Vauroux, évèque d’Agen, le premier Président fut M. ALdige, agriculteur de St Amans.

A la fin des années 50, après un arrêt causé par l’occupation, le pèlerinage annuel repris, pour compter une vingtaine de malades et handicapés accompagnés d’un nombre à peu près égal de brancardiers, dames soignantes, d’un aumônier et d’un pharmacien.

Puis, très vitre, le pèlerinage a pris beaucoup d’ampleur et ce sont désormais cent malades et handicapés assistés de quatre-vingt brancardiers et cent vingt dames soignantes qui partent chaque année.

L’espoir que vous fondez et la présence que vous assurez ne sont effectivement pas vains et je voudrais vous remercier pour cela.

De plus, il n’est pas anecdotique de dire que l’Hospitalité Diocésaine a fait preuve d’une remarquable continuité dans sa gestion puisque en 70 ans, elle n’a connu que trois présidents : Daniel Aldigé, Albert Grall, Yves Gremaud) et l’actuelle Pésidente, Nicole Giraud, assistée au plan spirituel par l’aumônier, l’abbé Philippe d’Halluin.

Mon second hommage est adressé au mouvement que vous formez, jeunes hospitaliers francophones.

La vie est faite de multiples inconnues et la frontière entre « le tout va bien ou tout va mal » est souvent bien mince. Dans ces moments de « tout va mal », il est indispensable de ne pas porter le fardeau supplémentaire de la solitude.

On dit souvent que l’espoir fait vivre, je suis convaincu que le soutien et l’échange constituent le chemin balisé qui conduit à la voie du réconfort et parfois de la guérison.

Votre rôle est primordial : durant une semaine, vous épaulez efficacement médecins et infirmières, et grâce à votre gentillesse, à votre dévouement, à votre disponibilité, vous permettez aux malades, aux personnes âgées, aux handicapés, de vivre au pied de la grotte une merveilleuse semaine.

C’est un bel exemple de solidarité et une excellente école de service, d’humilité et de partage.

C’est pour tout cela que je veux, une fois encore, vous rendre hommage et vous adresser mes remerciements les plus sincères.

Je vous souhaite un excellent séjour.

Je vous remercie.