La Commission Permanente du Conseil Régional, qui se réunissait cet après-midi, a connu un véritable incident de séance, qui a amené Jean DIONIS, Président du groupe UDF et Député de Lot-et-Garonne, à quitter la réunion au bout de seulement vingt minutes.
En effet, en réponse à une question légitime de Jean DIONIS sur une des nombreuses délibérations soumises au vote des élus, Alain ROUSSET, fébrile et agressif dès le début de la séance, lui a répondu sur un ton particulièrement méprisant, allant jusqu’à qualifier de « pervers » les propos du Président du groupe UDF.
Ceci alors que Jean DIONIS s’était borné à interroger l’exécutif sur la limitation à seulement 30 salariés d’un plan de formation financé par le Conseil Régional au bénéfice des salariés de Ford Aquitaine Industries, à Blanquefort, alors que cette entreprise connaît actuellement un plan social visant à supprimer 400 emplois. Une interrogation légitime et relevant d’un travail normal d’opposition
Jean DIONIS a alors demandé au Président de retirer ses propos, ce que ce dernier a refusé de faire. Devant un tel mépris, il a alors quitté la séance ce qui, pour un élu régional, ne s’était pas produit depuis très longtemps.
Ce véritable faux pas démocratique du Président du Conseil Régional représente une entorse grave au pluralisme, à la courtoisie républicaine et à la sérénité des débats, toutes choses qu’Alain ROUSSET devrait, par sa fonction même, être en mesure d’assurer.
Il révèle la dérive observée depuis mars 2004, conséquence de la situation de majorité absolue dans laquelle se trouve le seul Parti Socialiste au Conseil Régional.
Il renforce le groupe UDF dans sa détermination à effectuer son travail de force d’opposition, dans un esprit à la fois déterminé et constructif, dans le seul intérêt des Aquitains.
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05/12/05 - Le faux pas démocratique d’Alain ROUSSET Incident de séance : Jean DIONIS quitte la réunion de la Commission Permanente
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