Je suis bien loin d’être un spécialiste des questions de protection sociale. Bien des sujets me passionnent plus que celui-là. Il n’empêche……C’est – et de loin – le sujet politique majeur de cette année 2010 et disons le nettement de ce mandat. Il nous concerne toutes et tous. C’est une banalité de le dire. Mais nous sommes tous des retraités – actuels ou en devenir - et puis... ce qui se passe en Grèce, où nos amis grecs sont en train d’avaler de biens amères potions pour ne pas avoir mis de l’ordre à temps dans leurs finances publiques, nous a alertés sur l’impérieux besoin de balayer devant notre porte.
Reconnaissons-le : En ce qui concerne la méthode, des efforts sérieux ont été faits pour donner au pays les moyens de prendre la bonne décision. Le Conseil d’orientation des retraites, organisme indépendant, qui associe notamment les partenaires sociaux ainsi que des parlementaires de la majorité comme de l’opposition, a dressé un constat sans appel des conséquences de ce défi démographique. Il faut lire son rapport en date du 14 Avril. Vous le trouverez en ligne sur notre site à www.jeandionis.com/une-art.asp?pid=367.
Le constat de départ est connu. Je cite de document d’orientation du COR : « Si nous ne faisons rien, nos régimes de retraite seront confrontés à des niveaux de déficits à peine concevables. Et la crise économique sans précédent que nous venons de vivre a accéléré l’augmentation de ces déficits. En 2007, le déficit prévu pour 2030 était de 1,6 point de la richesse nationale (le PIB) ; c’est désormais la situation que nous connaîtrons en 2010 (soit 33 milliard d’euros de déficit) . Si nous ne faisons rien, celle-ci va encore se dégrader fortement pour atteindre 70 milliards d’euros par an à partir de 2030 et 100 milliards d’euros en 2050. »
Cette affaire est grave. Elle n’est pas d’abord financière. Elle est d’abord morale, éthique. Nous aurions vraiment bonne mine de parler de développement durable si nous devions écraser la génération de nos enfants sous le double poids de la dette publique de l’Etat (1428 Milliards d’euros, 73 % de notre PIB) et de la dette sociale. Un tel contexte serait lourd de violence potentielle entre les générations et ne manquerait pas notamment de créer le terreau propice à la réapparition d’un eugénisme extrêmement dangereux.
Il nous faut donc choisir et comme vous tous, j’assiste depuis une semaine à un véritable match entre le gouvernement et le PS après que celui-ci ai rendu officielles ses propositions Mardi 18 Mai .
Et je partage assez bien l’analyse faite par René Lévèque de l’expansion (lire à www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/reforme-des-retraites-l...).
Je me permets de le citer :
« La réforme des retraites entre enfin dans le vif du sujet. Le gouvernement et l'opposition ont abattu leurs premières cartes. Les deux projets sont radicalement opposés, tant sur la philosophie que sur les moyens.
"Travailler plus" contre "Payer plus"
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les projets de réforme des retraites du gouvernement et du Parti socialiste sont conduits par des philosophies radicalement différentes. Au recours quasi exclusif à l'allongement de la durée d'activité (via le report de l'âge légal de départ à la retraite ou via l'allongement de la durée de cotisation) prôné par le gouvernement, le PS oppose la solution presque aussi exclusive d'augmenter les prélèvements et ressources de financement. Remettre en cause l'âge légal de départ en retraite à 60 ans serait une "injustice" pour les socialistes. Pour le gouvernement, "ce n'est pas un tabou".
Qui va supporter les plus gros sacrifices ?
Dans le projet du gouvernement, ce sont les salariés qui vont payer le plus lourd tribut de la réforme puisqu'il leur sera demandé de travailler plus longtemps, au-delà de 60 ans, ou de cotiser plus de 41,5 ans. Les riches et les revenus du capital vont aussi devoir mettre un peu la main à la poche, mais ce n'est rien en comparaison des plans du PS qui entend multiplier les taxes le capital, les banques et les stock-options. Les socialistes n'excluent pas tout de même un petit effort de la part des salariés qui verraient leur pouvoir d'achat écorné de 300 euros par an en raison de la hausse des cotisations.
Qui s'en sort le mieux ?
Dans les deux cas, ce sont les retraités. Le gouvernement s'engage à maintenir le niveau des pensions. Quant au PS, il propose de revaloriser les petites retraites. Exit la proposition de Terra Nova de faire contribuer les retraités à la solidarité du système, en revalorisant leur taux de CSG à hauteur de celui payé par les actifs.
Quel projet recueille la faveur des partenaires sociaux ?
Sans grande surprise, le projet du PS est plus en harmonie avec les propositions des syndicats, qui font tous bloc contre le report de l'âge légal de départ à la retraite et demandent de nouvelles sources de financement. Il devrait en revanche hérisser les poils du patronat qui prône un allongement de la durée d'activité et dénonce les hausses de cotisations, nuisibles à la compétitivité des entreprises. Le gouvernement l'a bien entendu.
Lequel sera le plus efficace pour équilibrer les finances des retraites ?
Le PS chiffre à 45 milliards les économies réalisées en 2025 grâce à sa réforme, soit peu ou prou de quoi rééquilibrer le financement des retraites. Le gouvernement n'a pas encore dévoilé ses cartes sur ce sujet : on ne si pas quelle sera l'ampleur des taxes sur les hauts revenus et les revenus du capital, ni jusqu'à quel âge précisément il faudra travailler. Selon le Conseil d'orientation des retraites (COR), l'augmentation progressive, à raison d'un trimestre par an, de l'âge d'ouverture des droits de 60 à 63 ans et de l'âge du taux plein de 65 à 68 ans, améliorerait le solde du régime général de 17 milliards en 2030, soit près de 50% du besoin de financement (estimés à 35 milliards d'euros). »
Voilà…..le choix est posé devant nous. Chacune et chacun de nous a 5 mois jusqu’au mois d’octobre pour se forger en conscience sa propre conviction sur ce sujet de société.
J’ai un peu d’avance sur vous (à peine). J’ai vu, Mercredi dernier, François Fillon littéralement étrillé l’ancien ministre Jean-Louis Bianco (Il vous faut absolument voir cette vidéo sur www.jeandionis.com/video.asp) qui venait de mettre en avant sur les propositions du PS (à voir elles aussi sur www.parti-socialiste.fr/retraites) lors de la séance de questions à l’Assemblée nationale. J’ai vu les mines déconfites de M.Valls, F.Hollande et autres Jean-Marc Ayrault…….quelque chose d’intuitif me fait dire que la sagesse est du côté du gouvernement et qu’il faudra bien, même si c’est dur, allonger la durée de notre vie professionnelle proportionnellement à l’allongement de notre vie.
Le chemin socialiste, à priori plus agréable, encore que la douche fiscale prévue parait bien violente, semble vraiment avoir des allures….d’impasse grecque.
A débattre et à suivre ensemble,
@+
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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire
La retraite 60 ans ... tout juste l'age à Martine AUBRY !!!
Martine AUBRY ... après nous avoir brillamment percé le fond du bateau avec les 35 heures a décidé de nous faire définitivement chaviré en 2012 avec un retour à la retraite à 60 ans si le gouvernement de M.Fillion a réussi le pari d'un allongement de la durée légale du travail !!!
Mise à part Monsieur DSK qui de loin regarde les passagers du TITANIC de la rue Solferino fermer les yeux en espérant éviter le naufrage, l'ensemble d'un parti archaïque refuse l'évidence et veut nous envoyer droit vers l'iceberg !!!
Ne m'en voulez pas ... mais je n'ai pas envi de finir dans l'eau froide comme nos amis grecs qui ont plongé avant l'été !
Quand tous les pays gouvernés par la droite comme la gauche en viennent à l'évidence seul le parti socialiste français se refuse à parler de l'allongement de la durée de cotisation.
Exception ... par solidarité nationale laissons partir Martine AUBRY à 60 Ans (génial ...c'est cette année) ...
Tenons compte de la pénibilité du travail ... même si la pénibilité son travail a malheureusement plus d'impact sur notre vie que sur sienne !!!!
Nous avons atteint les limites d'un système et je salue votre courage ainsi que celui des élus de la majorité qui font des choix et prennent des décisions parfois impopulaires mais nécessaires.
Je sais, M.DIONIS, que vous êtes un homme de passion et que même si d'autres sujets vous animent nettement plus, vous n'hésiterez pas à aller sur le terrain au contact soutenir le porteur de balle !!!
Sur cette métaphore rugbalistique, j'en profite pour vous féliciter pour votre monté en TOP 14 des députés !!! Vous avez su, cette année encore, démontrer qu'il est possible pour un élu d'assumer pleinement le cumul d'un mandat de maire et de député du moment que la passion est là ! L'arbitre vient de siffler ... vous menez au score à la mi-temps ...
A bientôt ...
la retraite
je ne vois pas pourquoi les personnes ayant leurs 41 ans de cotisation ne pourraient pas partir à 60 ans!
Le débat aujourd'hui aborde en premier chapitre l'âge; mais il serait tellement plus équitable de parler de durée de cotisation, quitte a relever le plafond à quarante deux années
par ailleurs soyons vigilants sur les documents remis et les périodes de cotisations !!puis stoppons les plans d' entreprises pour des départs a 53 voir 54 ans!!!
Soyons équitables et respectons le travail de chacun d' entre nous .
les retraites
Depuis qque temps on parle du problème des retraites et de l'avenir
des retraités. Et si le gouvernement se penchait sur l'emploi.Plus
il y aura de gens qui travailleront plus il y aura des cotisations
payées et le déficit diminuerait. Et le licenciement des personnes
qui ont plus de 50 ans, leur avenir c'est quoi ? Il faudrait arrêter
si possible à ce problème.
Monsieur DIONIS, j'aimerai savoir ce que vous pensez de tout cela
que faites-vous ?Que font vos collègues du gouvernement ?
la retraite, un jour...ou jamais ?
Avant de vous donner mon point de vue, oublions un instant la polémique et essayons de raisonner.
Le projet gouvernemental évacue la problématique de la pénibilité, et pourtant elle est capitale !
Expliquez-moi comment (sans être exhaustif) les gens du bâtiment (maçons, platriers , carreleurs...) les gens du secteur santé (aide-soignante, infirmières...) les agriculteurs , les policiers, les enseignants etc...pourront physiquement et moralement travailler au delà de 60 ans ?
Comment des gens usés vont-ils garder assez d'énergie pour continuer ?
Mais où est donc passé l'humanisme ?
Je constate encore une fois, sous couvert de réforme, le détricotage du modèle social français, tout cela sent la revanche sociale.
Vous me permettrez de choisir le projet socialiste qui bien qu'incomplet prend en compte la dimension humaine.
Triste époque...
encore d'autres questions
Outre celle de la pénibilité, l'autre question centrale est celle du partage des richesses :
Quelle part du PIB sommes-nous prêts à consacrer au financement des retraites ?
Est-il normal que dans ce pays la génération 30-55 ans supporte l'essentiel de la charge fiscale et sociale ?
Aux 2 extrémités, les jeunes et les seniors sont frappés par le chomage, quid ?
Qu'il est loin le temps du MRP membre du CNR, où est l'héritage de ce courant de pensée ?
Reponse à SERGE et à Mme VIGNES
Serge, vous dites :
"Le débat aujourd'hui aborde en premier chapitre l'âge; mais il serait tellement plus équitable de parler de durée de cotisation, quitte a relever le plafond à quarante deux années "
M. Eric WOERTH, Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État à relevé dans le courant de la semaine derrière ce que vous dites ...
Il a bien précisé qu'il fallait parlé d'allongement de la durée passée à travailler et pas seulement de l'âge légal de départ à la retraite ... afin de prendre en compte le cas des salariés ayant commencés à travailler très tôt dans des métiers souvent pénibles (bâtiment ... etc).
Mme Vignes vous dites :
"Et si le gouvernement se penchait sur l'emploi.
Plus il y aura de gens qui travailleront plus il y aura des cotisations
payées et le déficit diminuerait. [...] Et le licenciement des personnes
qui ont plus de 50 ans [...]"
De grâce ne soyez pas si sévère ... vous parlez comme si le gouvernement et l'ensemble des élues n'avez pas fait de l'emploi une priorité ...
Premièrement, dans 30 ans même avec un plein emploi, il y aura plus de retraité que d'actif si on ne cotise pas un nombres d'années supérieurs ... c'est un élément démographique indiscutable ...
Deuxièmement ... l'emploi des séniors ...
Voici par exemple une site du gouvernement consacré à un plan d'action en faveur de l'emploi des seniors ...
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/emploi-des-seniors,599/1242,1242/
N'oublions pas que les pré-retraites qui consiste a écarter les personnes de plus de 55 ans de l'emploi, sont une des conséquences des 35 heures ...
De l'autre coté de l'échiquier, il en est de même pour l'emploi des jeunes qui me concerne plus particulièrement où de nombreuses actions sont également conduites (promotion de l'apprentissage, de l'alternance de la formation professionnelle, revalorisation des bourses, reformes des universités, défiscalisation du travail étudiant, etc ...) afin de d'ouvrir la voie vers des secteurs en pénurie de main d'œuvre !!!
Je m'appuie pour vous dire cela sur mon expérience personnelle ...
J'ai moi même 25 ans et je suis étudiant en alternance au sein d'une grande école sur Paris dans le domaine de la santé au travail (Ingénieur Hygiéniste du Travail et de l'environnement).
Je réalise cette formation par le biais d'un contrat de professionnalisation dans un des groupes leader du nettoyage industriel.
L'alternance m'a permis de pouvoir poursuivre mes études en accumulant une expérience professionnelle et d'entrée en fin 2010 sur le marché du travail à 25 ans avec Bac+5 et 4 ans d'expérience et à assumer financièrement le coût des études supérieures ...
Résultat impossible sans passer par l'apprentissage !
Pour information, je suis fervent défenseur des travaux du gouvernement concernant les filières professionnelles car j'ai commencer par un BEP pour poursuivre en Bac pro puis en BTS avant d'entrer à l'université pour obtenir une licence pro et intégrer une école d'ingénieur.
Cela aurait été beaucoup plus difficile sans un travail de fond du gouvernement pour redonner aux formations professionnelles la place qu'elles méritent au coté des formations généralistes (bac L, ES,S, licence et master) souvent privilégiés mais dont l'issu n'est aujourd'hui pas nécessairement meilleure pour les jeunes diplômés ...
Il est long et difficile de sortir de plusieurs années d'échec basées sur l'assistanat des contrats aidés, la solutions stériles du partage du travail en lieu et place de la création d'emploi ou encore la taxation du travail et de l'investissement plutôt que celui des bénéfices, etc ...
Laissons le temps aux nombreuses réformes en cours de porter leurs fruits ...
Et réjouissons-nous que le goût de l'action, du changement ... soit du coté de la majorité !
retraites
Monsieur DIONIS, merci de votre réponse.
Quand on a été licenciée à plus de 50 ans, que l'ANPE vous fait remarquer votre âge, (c'est mon cas) et sans reconnaître vos
qualités professionnelles, c'est très dur. Vous comprenez ma
réaction. Tout en sachant ce que fait le gouvernement et quand
on est confrontée à ces difficultés, on aimerait avoir du concret.
Mme Vignes ...
Il semblerai que vous ailliez confondu mon commentaire a votre réaction avec une réponse de M.DIONIS ... (il est pourtant signer de mon nom et je parle ma situation professionnelle à plusieurs reprises...).
Désolé ...
Il s'agissait juste de mon point de vue .... celui d'un internaute de ce blog ayant lu votre réaction ...
D'ailleurs, je vois dans votre seconde réaction que nous avons vécu une situation similaire ...
Je me suis entendu répondre par un conseillé ANPE (avant la création de Pôle Emploi) : "Vous aidez à trouver un contrat ne fait pas partit de nos compétences !!!! "
Un comble !!!!! Je vous laisse deviner ma réaction ... C'est un peu comme si un boulanger vous dit que faire du pain ne fait pas partit de ses compétences !
En attendant ... bon courage et bonne change dans vos démarches !
Cordialement
RETRAITESsa
Bjr Mr Dionis, Bjr à tous,
Dans le fatras actuel des retraites les plus grandes injustices sont tellement criantes qu'il est plus que temps de remettre de l'ordre.
1-Qui va toucher aux retraites en or de nos représentants élus, des grands commis de l'Etat, des grandes institutions comme la Banque de France ...ect.
2-Alignement public privé : Quand le secteur public va t-il enfin regarder les réalités en face ? Il est scandaleux que contrairement au secteur privé le public n'a pas arrêté de bloquer le pays pour préserver ses acquis. N'est-il pas honteux que ces mêmes acquis se sont fait aussi au détriment des nouveaux employés de la fonction publique, eux aussi soumis à la précarité.
3-L'énumération de toutes ses injustices serait hélas bien long à établir mais il faudrait absolument que ce soit fait.
Reste le plus dur :
4-Remettre tout à plat, c'est le moins que tous ceux qui jusqu'à présent ont beaucoup donné attendent.
5-Il faudra que ce soit équitable et que chaque Euro cotisé soit récupéré à la retraite de manière égale pour tous.
6-Pour cela il faudra bien finir par donner plus d'importance au système des retraites par points : qui cotise plus touchera plus.
7-Pareil pour la durée de cotisation, une large élasticité devrait être donnée, chacun pouvant partir à la retraite quand il veut avec une retraite évidemment proportionnelle aux cotisations. Les cas de pénibilité, accidents, maladie, devant être naturellement traités avec un plan social adapté.
8-Enfin et on en parle peu, pour avoir une retraite il faudrait réhabiliter le fait QU'IL FAUT SE LA GAGNER . Il y a peu, ce soucis chez nos parents était permanent. Aujourd'hui il est aux mains des services sociaux et c'est devenu un assistanat...ruineux.
9-Il faut aussi traiter notre incurie concernant l'emploi des jeunes et des "vieux" que l'on sort carrément du secteur actif bien avant la retraite.
En conclusion : Dans notre pays vieillissant gavé par sa réussite passée, hélas depuis longtemps, et maintenant bourré de dettes, il est clair que l'urgence est de mettre chacun face à ses responsabilités dont la première est la volonté de s'assumer.
L'Etat ne peut pas tout faire mais après trente ans de laisser aller la crise est là et ne fait que commencer. Tout le monde maintenant comprend que nous sommes dans la nasse. C'est donc le moment de remettre les choses à plat, comme il faut et vite.
Michel SANTIN
8-
Et si on pensait à la France pour changer ?
Pourquoi – pour changer ! – ne pas privilégier le souhaitable – intérêt général – plutôt que le possible (pistes gouvernementales téléguidées par le MEDEF) ou le nécessaire (recommandations de la Commission Européenne, dans le cadre de la stratégie de Lisbonne 2000 – 2010) ?
Pour le COR, le besoin de financement de l'ensemble du système de retraite s'élèverait à 1% du PIB en 2020 et 1,7% du PIB en 2050. La part des retraites dans le PIB passerait donc de 13,1% en 2006 à 14,8% en 2050. Pour financer des retraites nettes restaurées à 75% du salaire net, et indexées sur l'évolution des salaires, c'est, selon le rapport du COR datant de 2001, 6% du PIB qui devrait être affecté au financement des retraites, soit environ 230 milliards d'euros en 2050.
Ce que la France a su faire hier – se sortir de situations apparemment impossibles à résoudre : instaurer la paix religieuse (Henri IV), rendre son indépendance au pays (Jeanne), restaurer la prospérité du pays après 100 ans de guerre (Charles VII), faire gagner la Révolution contre l'Europe coalisée (1789!), conquérir la Bretagne sans trop de heurts (Charles VIII et Louis XII), payer une rançon scandaleuse en pleine guerre civile et armée (Charles V et THIERS), rendre son rang à un pays déshonoré (C. DE GAULLE), faire voter l'abolition de l'esclavage (1789!), faire voter l'abolition de la peine de mort (M. MITTERRAND), instaurer l'école pour tous (J. FERRY) – pourquoi en serait elle incapable aujourd'hui ou demain ?
Comparé à hier, nous avons de formidables leviers ! La seule chose qui manque – faut il aussi envoyer aux politiques de 2010 une envoyée du Ciel pour réveiller le dolent Parlement ? – c'est la foi des politiques envers le pays. Charles VII, bien que sceptique, a cru en Jeanne qui incarnait la France. Ses « conseillers » lui disaient que c'était folie que d'aller de l'avant, de tester des nouvelles méthodes peu orthodoxes. Résultat ? Il a restauré son trône et recouvré ses droits sur la France !
Pourquoi imposer aux Français des rafistolages qui ne résolvent rien – mais augmentent, en revanche, profondément les inégalités – au lieu de faire de vraies réformes, intelligentes et...Qui ne soient pas nuisibles à la Société ?
De 1959 à 1999, la part des retraites dans le PIB est passé de 4,4% à 12,1% soit une augmentation de 7,7 points de PIB en 40 ans. Entre 1970 (7,2%) et 1985(12,3%), elle a même progressé de 5,1%. Pourquoi ce qui semble ne pas avoir posé de trop gros problèmes à l'époque...Suscite il aujourd'hui panique et désarroi, tant auprès des parlementaires que du Gouvernement ?
Dans le même rapport du COR de 2001, il est dit que le besoin de financement, à réglementation constante, serait de 4% du PIB. Il évaluait, ensuite, à 2 points supplémentaires, le maintien de la retraite nette moyenne à 78% du salaire net moyen. Ce taux moyen était celui qui existait avant la « réforme » BALLADUR et toutes celles qui ont suivi...Et n'ont aucunement réglé le « problème des retraites ».
Pourquoi ne pas proposer de revenir à un régime de répartition tel que voulu par les membres du Conseil de Résistance ? Et rechercher ces 230 milliards d'euros nécessaire à son financement ?
Déjà, rappelons que notre beau pays – ce n'est pas moi qui le dit, mais le COR – verra son PIB doublé, sinon plus, entre 2000 et 2040. Le PIB augmentera de 1950 milliards en 2009 à 3900 en 2050. (Chiffres en euros constants) Par comparaison, entre 88 et 2008, le PIB de la France a augmenté de 48,37% (INSEE) !
Oui, mais...Nos déficits aussi n'est ce pas ? Sauf qu'il ne faut pas être un grand clerc pour trouver l'explication de ces déficits « abyssaux » qui font que notre pays est « en faillite »...Et cela n'a rien à voir avec le déséquilibre générationnel.
En effet, depuis les années 80, les profits financiers ont réussi à prendre 8,5 points de la valeur ajoutée, créée par les entreprises, sur les salaires (28,4% à 36,9%) soit 140 milliards d'euros (en 2009) par an (sur 1700 milliards d'euros). Si cette somme avait été affectée à notre système de retraite, nous n'aurions pas ces « déficits abyssaux » dont on nous parle quotidiennement. Il suffirait donc de corriger la « machine » pour que l'on redonne une place plus grande aux salaires, au détriment des profits...Et l'on retrouverait, chaque année, 140 milliards pour les retraites ! (Sur les 230 milliards nécessaires !)
Pour ce faire, les profits pourraient être progressivement ponctionnés, grâce à une augmentation de 0,25 points de cotisations retraite patronales, chaque année pendant 40 ans (comment Mme PARISOT pourrait elle s'y opposer ? Elle, qui réclame un effort « général » ?) tandis que celle salariales augmenteraient de 0,12 points.
Si le nombre de retraités augmentent en 2050, qui peut prétendre que les choses resteront figées ? Notre pays – je l'ai dit – verra sa croissance plus que doublée ! Pour une raison que l'on connaît d'ailleurs très bien au Gouvernement, puisque le COR l'a mis en évidence : la productivité ! Il s'avère – comme quoi les Français ne sont pas aussi fainéants qu'on le prétend ! – que nous avons la plus forte productivité du monde ! Ce n'est pas moi qui le dit, c'est l'OMC, l'Union Européenne ! La situation est même plutôt encourageante puisque les Françaises, après une période un peu dure, ont recommencé à faire des bébés ! Certes, plus tard. Mais dans les mêmes proportions ! Or, les bébés font les retraites ! Si notre démographie se porte bien...Et bien nous faisons germer des futurs cotisants pour les retraites ! Et nous le ferions sans doute encore plus si le Gouvernement et le Parlement, au lieu de décourager les familles, se faisaient un devoir de les aider ! Pourquoi pas en donnant de leur personne, même, en la matière ? Ce n'est pas un hasard si de Charles V à DE GAULLE, en passant par la III République ou l'Empire, le pouvoir dit aux Français « faites des bébés » !
Pourquoi avoir écarté – sans aucun débat – l'augmentation des cotisations retraites (qui à la différence des impôts ou des taxes ne sont pas des prélèvements en tant que tels) ? Dans son rapport, le COR constate qu'une telle augmentation a un effet immédiat et durable sur le solde du régime. Plus précisément, le COR explique qu'une augmentation de 15 points sur 40 ans, nous permettrait d'avoir une retraite d'avant les néfastes réformes BALLADUR et compagnie. Soit une augmentation de 0,37 points par an. D'où la proposition d'augmenter par an les cotisations de 0,12% pour les salariés, et 0,25% pour les entreprises. Cela vaudra mieux qu'un allongement interminable des cotisations qui ne fera que conduire – comme c'est déjà le cas – nos retraités vers la misère.
Tout le monde y gagnerait. Les salariés en premier lieu, puisque cet effort serait compensé par la perspective d'avoir une retraite réelle, juste et digne, et de ne plus avoir besoin d'alimenter un compte épargne retraite. Les entreprises aussi puisqu'elles seraient dans le même temps exemptées de financer l'épargne salariale (fond de pension) et n'auraient donc plus à lâcher 2 milliards d'euros pour financer les PERCO et autres. L'État enfin, qui n'aurait pas à affecter aux retraites des placements ceci cela.
Rajoutons à cela l'interdiction des retraites chapeau. Celles ci ne sont taxées qu'à hauteur de 16% pour les seules sommes dépassant le plafond de la Sécurité Sociale. Si les personnes bénéficiant de ces sommes étaient toutes compétentes, je ne dis pas – quoique déjà obtenir 20 fois le SMIC est profondément scandaleux – mais le plus souvent, sous la pression des actionnaires, elles envoient la société qu'elles ont à gérer à l'abandon, la ruine, la faillite...Et devinez qui est appelé à la rescousse dans ces cas là ? Le bon contribuable ! En 1942, ROOSEVELT qui était franc maçon comme M. BERTRAND, un libéral convaincu, et un partisan de la main invisible, n'hésita pas, lui, à taxer de 88% tout ce qui dépassait un certain seuil de tolérance...
agir avec bon sens pour le pays
L'augmentation des cotisations retraite n'auraient pas d'incidence sur notre compétitivité. D'une part parce qu'une entreprise française souffre plus de l'excès de législation – trop de loi tue la loi et en France les entreprises sont pris dans un étau entre droit européen et droit français – de paperasses, que de « coût du travail ». D'autre part, parce que nous avons une fiscalité complètement dingue, qui entraîne 99,99% de nos compatriotes dans un schéma peu attirant. Enfin, parce que la plupart de nos entreprises sont des PME/PMI et qu'elles n'ont, évidemment, pas les mêmes revendications que celles présentent au CAC 40, qui sont défendues par le MEDEF.
Quand le MEDEF parle du « coût du travail » il est évidemment de mauvaise foi. Si une entreprise ne peut être compétitive lorsqu'elle verse son écot pour la répartition, comment pourrait elle financer des salaires mirobolants et donner des dividendes à ses actionnaires, qui entrent 1980 et 2007 ont progressé de pas moins de 5,1 points ?
D'où la nécessité d'augmenter les cotisations retraite. Et pour ne pas causer de souci à nos PME/PMI, travailler sur la fiscalité.
Dans le même temps, il serait bon d'en finir avec les exonérations de cotisations sociales et donc de cotisations retraite, pour les entreprises. La Cour des Comptes répète en boucle que celles ci n'ont aucun effet sur l'emploi ! Ni sur l'investissement d'ailleurs ou d'autres éléments importants ! Ces exonérations semblent uniquement faites pour graisser les actionnaires qui ont vu leur profit grimper depuis qu'on exonère les entreprises !!! Là encore, c'est la Cour des Comptes qui parle ! Ces exonérations représentent pas moins de 23,4 milliards d'euros ! (Rapport du Sénat)
Bon alors je résume : pour l'instant, on a 140 milliards + 23,4 milliards (au moins) qui ont été trouvés. Soit 163,4 milliards d'euros. Il nous reste donc à trouver 36,6 milliards d'euros.
Comment ? En jouant sur la fiscalité. En effet, si nous avons besoin d'une croissance de 1,75% pour financer nos retraites, il va falloir l'encourager, cela va de soi ! Nous devons donc redonner du sens aux prélèvements, en France. Là encore, tout est question de bon sens et de volonté politique.
Alors on y va. Pour commencer, gardons le bouclier fiscal...Mais à condition que ce dernier prenne en compte non pas le revenu net mais le revenu imposable. De cette manière, effectivement, le bouclier aura un sens, et sera beaucoup moins injuste fiscalement (à l'heure actuelle c'est une politique pour les riches) et en plus on obtiendra de meilleures recettes.
Dans le même temps, fusionnons l'impôt sur le Revenu – qui rapporte aujourd'hui assez peu – avec la CSG. Nous aurons ainsi une seule imposition à large base et fort rendement. En compensation de cette charge sur les foyers les plus modestes, la TVA sur les produits de première nécessité, serait réduite comme cela est déjà le cas dans plusieurs pays européens. Evidémment, il faudra renoncer aux niches fiscales qui n'ont aucun caractère social ou familial. Selon le Gouvernement, ledit IR a rapporté 59, 65 milliards d'euros en 2009. En modifiant simplement l'assiette dudit impôt, on obtiendrait des ressources financières proches de celles de la TVA : 131,45 milliards en 2009 ! Autant dire que les 36,6 milliards évoqués tout à l'heure, se trouverait facilement ! Et tout cela, sans s'endetter, menacer notre productivité, ou trop peser sur les ménages !!!
Pourquoi, aussi, ne pas plaider – sinon, c'est pas grave, on le fait quand même : mieux vaut une amende que des "déficits abyssaux" – pour une modification du traité de Lisbonne, article 123 ? Cet article consacre le monopole des banques privées en matière de prêts aux Etats, ce qui est aussi bien stupide – mais il est vrai que VGE avait besoin que son fils puisse aller chez les Rotschild – que contraire à la Charte des Droits Fondamentaux du même traité ! (Concurrence libre et non faussée)
1176 milliards d’euros d’intérêts. C’est ce que nous avons payé en 27 ans (et nous continuons à raison de près 120 millions d’euros par jour, oui, par jour) aux déjà plus riches, qui d’ailleurs peuvent ainsi nous les reprêter à nouveau contre intérêt ! C’est un monde de fou ! Mais cette monnaie qu’ils nous prêtent, elle est, comme 93% de la monnaie en circulation, issue de la création monétaire par les banques privées … monnaie évidemment payante bien que créée "ex nihilo", à partir d’une simple ligne d’écriture.
Et ces 43 milliards par an sont l’équivalent de 240 airbus A350, ou de 3 portes-avions "Charles de Gaulle", ou de 40 000 belles villas sur la Côte d’Azur, ou de l’isolation (en comptant 10 000 euros par foyer) de 4 270 000 logements, ou un salaire net de 18000 euros annuel (salaire médian en France) à 2 380 000 personnes … mais on peut trouver d’autres exemples !
Le recours à l’emprunt par l’État, qui pouvait se concevoir lorsque la monnaie était représentative d’une certaine quantité de métal (or ou argent) qui à un moment pouvait manquer dans les caisses de l’État, n’a maintenant plus aucune justification depuis que la monnaie est totalement dématérialisée. Entre 1980 et 2006, la dette a augmenté de 913 milliards d’euros, alors que nous avons payé 1176 milliards d’euros d’intérêts.
Si nous n’avions pas eu à emprunter ces 913 milliards d’euros sur les marchés monétaires, c’est-à-dire si nous avions pu créer notre monnaie, faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées, la dette qui était de 229 milliards d’euros début 1980 serait totalement remboursée en 2006 grâce aux 263 milliards d’euros économisés et nous disposerions en plus d’un solde de trésorerie positif de 263 - 229 = 34 milliards d’euros. Tous ces chiffres sont évidemment en euros constants, valeur 2006.
Donnons à la BCE – puisque parait il l’UE est une union d’Etats souverains (et un souverain a un premier pouvoir : celui de créer sa monnaie) – le pouvoir d’émettre toute la monnaie et de prêter aux différents acteurs de l’économie les sommes dont ils ont besoin pour leurs développements.
Plus de 300 milliards d’euros d’intérêts, aux taux actuels, reviendront ainsi dans les caisses de la BCE ou/et de la BDF qui pourraient ainsi les redistribuer aux Etats de la zone !
Que changerait la suppression – ou tout au moins la fin de l’interdiction pour les banques publiques (BDF ou BCE) de prêter aux Etats – de l’article 123 ? Tout ! En effet, avec un prêt direct de la Banque Centrale aux collectivités, les intérêts de l’emprunt seraient revenus à la Banque Centrale (et donc, in fine, à la collectivité) NATIONALE ou EUROPEENNE…Alors qu’avec le système actuel – intérêts reversés aux banques privées (responsables de la crise) – la France a donné aux plus riches (des financiers responsables de la crise) plus de 1100 milliards d’euros (valeur 2006) d’intérêts entre 1980 et 2006.
Autrement dit, la dette publique cesserait d’être un problème en soi, car les intérêts (ce qui nous coûte le plus cher) serait reversé à la collectivité via la BDF ou la BCE – sur le même principe on a la Sécurité Sociale qui est créancière de l’Etat mais cela ne pose pas de problème puisque la Sécu c’est l’Etat – qui pourraient investir ces intérêts dans des projets ambitieux, européens (on ne cesse de dire que le budget de l’UE est insuffisant pour qu’elle mette en oeuvre toutes ses compétences) et français (pas besoin de "grand emprunt"). Mieux encore, la France retrouverait une liberté qu’elle n’a pas, à cause de sa situation de quemandeuses auprès de certains pays (USA, Chine, etc.)
Bien entendu, on continuerait de décompter les dettes contractées par l’Etat envers la BDF ou la BCE comme on le fait pour la Sécu. (Qui est créancière de l'Etat : quand va t on se décider à la rembourser ? Serait ce que le fameux "trou" qui n'existerait pas si le Gouvernement payait ses dettes à la Sécu, et ne dilapidait pas l'argent public pour acheter des vaccins faits à la va vite, donc par définition inefficace Et pour éviter tout laxisme étatique, les Etats membres pourraient être poursuivis par la Commission Européenne s’ils tardent à rembourser leur prêt, notamment pour des raisons électoralistes.
Il ne s’agit pas non plus de remplacer un endettement visible et structuré par une simple émission monétaire. En effet, que le prêt au Trésor Public soit direct par la Banque Centrale ou non, car issu de crédits (demande de monnaie) par les banques commerciales, il y a bien une émission monétaire équivalente correspondante à l’origine.
Il est seulement question ici, pour économiser le payement d’intérêts à des agents privés, remplacer un “endettement visible et structuré” auprès des détenteurs de capitaux, par un “endettement visible et structuré” auprès de la banque de France, quitte à encadrer les règles d’émission, par exemple au seuls besoins de financement des investissements, en conservant le financement du fonctionnement de l’Etat et des collectivités (y compris, si on veut, les amortissements) par les recettes fiscales.
Mais bon, là comme ailleurs, c'est question de volonté politique. Si l'on a réussi à s'entendre pour considérer que les problèmes de la Grèce étaient du domaine de la "catastrophe naturelle" pour justifier l'apport financier de l'Union Européenne - interdit par ledit traité de Lisbonne - on doit bien pouvoir argumenter en disant que les valeurs de l'Europe ne saurait tolérer un monopole indécent des banques à l'endroit des dettes étatiques...Ne serait ce que pour éviter des moyens plus radicaux (du style Philippe Le Bel inventeur de la solution "tout ou rien" : à défaut de pouvoir rembourser mon banquier (les Templiers) je les fais condamner pour des actes pas forcément très vrais, et du coup la dette du pays est effacée !"
Le traité de Lisbonne est déjà actuellement violé par trois fois...Alors une de plus...
Après tous ces gisements d'argent qu'on donne bêtement, il y a toutes les économies substantielles que peut faire l'Etat : ce qu'on appelle les "gabégies". Qui coûtent des milliards...Mais çà, évidemment, personne n'en parle !
la TVA à 5,5% pour la restauration (3 milliards) ou les travaux de rénovation (5,1 milliards), crédit impôt recherche (4 milliards), prime pour l'emploi (3,2 milliards), exonérations pour les contrats d'assurance-vie (3 milliards), crédit d'impôt pour les intérêts d'emprunt pour l'achat de la résidence principale (1,5 milliards), exonération des heures supplémentaires (1,2 milliards) la liste est longue ! Et toutes ces dépenses ont été mis sous le fer de la Cour des Comptes mais pas que ! Alors ! Que fait le Législateur ?
Rajoutons à cela le coût de la "décentralisation". A l'heure actuelle, c'est l'Etat qui détient toutes les manettes, y compris fiscales. Alors le numéro "c'est la faute des collectivités" très peu pour moi. http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/baisses-hausses-des-i...
Alors là, le choix il est simple : soit on en revient à "avant 1981" autrement dit la République Française assume le fait qu'elle est, comme du reste la France, un pays centralisé. Et du coup, on réduit de 89% le nombre de fonctionnaires. Soit on fait une vraie décentralisation en donnant aux élus locaux le pouvoir de déterminer librement les impôts locaux. Bref, on joue la loi de la concurrence au niveau local, ce qui favorisera une bonne gestion des deniers publics. Autant dire que dans un cas comme dans l'autre les économies seront substantielles !
Idem si le Parlement se décide à supprimer la "prime" à la spéculation via les LBO !!!!!
Ou encore demande quelques comptes à...L'Union Européenne ! Parce que oui, bien sur, une union d'Etats qui travaillent ensemble c'est formidable...Mais sur le plan économique, ce n'est pas bon pour le pays :
-croissance la plus faible de la planète (dixit le patron de Natixis)
-législation croisée : droit européen, droit national...D'où délocalisation
-rapport dépenses/recettes en baisse continue : autrement dit la France donne toujours plus pour toujours moins
-stratégie de Lisbonne : aucun effet positif sur la croissance (la RGPP s'inspire directement de celle ci)
L'UE c'est 17 milliards en 2008. En 2050 ?
Bref, il y a de l'argent caché partout dans la maison. Mais encore faut il avoir la volonté de le trouver plutôt que de demander au bon contribuable de passer, toujours, à la caisse !!!!!
Pour ce qui est des Ministres et des parlementaires, trois idées au lieu de voter une loi constitutionnelle qui sera bafouée dès le premier mois "exceptionnellement" bien sur ! Si l'Etat ne trouve rien à redire à violer les traités qu'il signe, et viole régulièrement la Constitution, je ne vois pas bien l'utilité de rajouter une "règle d'or".
Pourquoi, plutôt, ne pas prévoir que les parlementaires, Ministres, Président, soient payés selon des critères méritocratiques ?
On pourrait considérer que le salaire "fixe" est de 3000 euros. Si le Ministre fait baisser intelligemment - oui, j'ai dit intelligemment - la dette publique, et bien il obtient une prime de 50%. Si les parlementaires votent une loi ayant cet objectif, et que l'objectif est tenu (s'il ne l'est pas, cela ne vaut pas) ils gagnent 50% de 3000 euros.
Ce qui fait un "salaire" de 4500 euros. Si les parlementaires arrivent à faire augmenter - réellement - la croissance de 1%, prime de 50% également. Donc 1500 euros en plus. Si elle dépasse 5% triplement du "salaire". Soit 9000 euros. Si elle est forte, que les déficits sont de peu d'importance, et si enfin elle ne créée pas d'inégalité sociale - autrement dit, la redistribution est bien appliquée - le "salaire" passe de 3000 euros à 30000 euros par mois.
EVIDEMMENT, les parlementaires et Ministres PAYENT avec leur "salaire" :
-logement (pouvez vous m'expliquer pourquoi je paye un logement à Melle ESTROSI ?)
-eau et électricité (comme çà, les parlementaires sauront qu'une augmentation ce n'est pas rien !)
-déplacements non compris
EN REVANCHE, la REPUBLIQUE offre :
-une voiture de TRAVAIL aux Ministres et parlementaires (non une "voiture de fonction) sauf s'ils habitent à Paris (tram, métro, vélo...)
-50 déplacements à l'étranger...Justifiés, en avion AIR FRANCE, première classe
-50 déplacements en France...Justifiés, en train SNCF ou avion AIR FRANCE en deuxième classe
les retraites
J'ai répondu à Mr DIONIS.
Mr DUROU, nous avons les mêmes préoccupations mais je n'ai pas
fait de confusion entre votre mail et celui de Mr DIONIS.
Mr DIONIS a regroupé ses réponses qui étaient respectivement
destinées.
Je confirme qu'il serait bon de voir évoluer l'emploi pour tout le
monde et cela aiderait tout le monde.Et quand on est à la recherche d'un travail, il est vrai qu'on a l'impression que le système
ne vous aide pas et qu'on traverse "le desert".
Pour ce qui est de l'allongement de l'âge de la retraite, pourquoi pas ?Très souvent, les retraités recherchent une activité.
VOY AL RETRETE (toilette en espagnol) ou retraité a la HAGUE .
Ah que "coucou" ...le revoilou . ya les filous et les zazous .
ZOROASTRE (non pas zorro-astre) ,disait du temps ou la PERSE n'était pas l'enjeu entre OCCIDENT -RUSSIE et CHINE :il y a une lutte entre la vérité (ASA) et le mensonge ( DRUJ)
" DRUJ DE LA" enfin "BOUG DE LA" comme chantait MC SOLAR ;le MENSONGE n'est pas partout ,mais quand même, quand on veut nous faire croire que les vieux de 60 a sont jeunes (ce ki est vrai pour certains dans certaines professions ) Pendant que des clowns jouent a la roulette spéculative pour des actionnaires issus d'une autre constellation (cassiopée ou casse-pied ) Alors évitons la crise ARGENTINE ou PAYS de la CEE (!) non ,non pas PROVOQUEE ...
Alors que certains sont épuisés a 60 ans ;laissons travailler ceux qui veulent continuer "PARAIT QUE LA VALEUR N'ATTEND PAS LE NOMBRE DES ANNÉES MAIS L'EXPÉRIENCE :OUI " (cerveau - artères aussi ! ) .
TOUT TABOU MIS BOUT A BOUT ME MET A BOUT ! mais pas Nicolas ABOUT ...(et je ne parle pas du tabac ,un tabou pour beaucoup )
Allez un peu de PÉTROLE DE CI DE LA .Des mesures nécessaires ;vite des baisses de salaires après leur gel ,la rigueur pour tous ;enfin la + part ,partout si possible .
Et enfin nous et eux (nauséeux quoi) on nous OPPOSE : DIVISER POUR MIEUX RÉGNER ,les infâmes classes moyennes dont je fais parti ,les pôvres et le bouclier fiscal (il nous reste le bouclier de BRENNUS ) mrs MITTERAND ,CHIRAC étaient au courant de l'évolution pour l'après 2000 ! GAUCHE -DROITE même combat ? hé non fopadékoné mme AUBRYa dit KIL FALLAIT PUIS PAS L'AGE 60 ans OUI YA AUSSI LA LUTTE DES RELIGIONS (il nous reste doom-enech ,philosophe crétois)
Un conseil : "dire l'age de départ c. 70 puis on sera rassuré que ce soit progressivement jusqu'à 65 ans "
Enfin il restera a éviter l'eugénisme si cher a certains pays occidentaux avant hitler ,le BIRTH CONTOL (très bon groupe allemand des 70 (gamma ray) contraception et stérilisation de masse ,car le futur enjeu c'est pas les retraites mais la SURPOPULATION (bonjour mrs BILL GATES et ROCKFELLER et ...) et cela sera le déclin pas de GAIA mais des espèces vivantes
ALORS UNE NOUVELLE TORAH !je vais maintenant parler du NOUVEAU TESTAMENT ,EPITRE DE PAUL (1-11) AUX CORINTHIENS au sujet des femmes non voilés , non allez je reste alors a l'ANCIEN TESTAMENT
Una cosa mas: se encuentra muchas cucarachas en el RETRETE !
SEB-as tiens...je ne suis pas D'ACCORD ! et je le prouve !
OUI c'est 1 blague , je suis a 95,5 % d'accord avec tes propos .
Il est vrai que les 2 longues interventions avaient eu 1 impact négatif sur mon envie de lire . Mais après avoir tout lu j'écris juste pour dire:
LISEZ LE, ET VOUS NE SEREZ PAS DÉÇUS
re -OUI pour l'influence de ...bon j'en parle plus ,c'est les manipulations les + grosses qui se voient le moins Il est que VGE ...mais MITERRAND family , and others big brothers (or small ) on ne nous prend pas pour des AS mais des ASS (hole in the back)
Par contre la joie de la FR championne de la CEE pour 1 nouveau baby-boum ; face au papy boum , c'est repousser 1 problème : la SURPOPULATION L' areuh-traite dira le BÉBÉ c'est pour nous aussi ?
Alors de + en + de baby ? face a un 3° et 4° age dépendant ,c'est 1 SOLUTION EXPONENTIELLE qui part dans le mur . Pensées a CLAUDE LEVYSTRAUSS
DARWIN (the winner) parlait de l'évolution des espèces , du besoin des adaptations pour survivre ,des mutations (je sais qu'il est remis en cause) Mais la subtilité de la vie 'est que pour éviter le grand CHAOS (oui on peut lire CHATTAM ) c'est que chaque ESPECE ANIMALE OU VÉGÉTALE A 1 PRÉDATEUR POUR LIMITER SA PROPAGATION DESTRUCTRICE ET L'HOMME A TROUVE SON PRÉDATEUR, C'EST LUI MEME (j'ai vu ces lignes écrites a la sortie du parc de la VENTA a VILLAHERMOSA au MEXIQUE (viva ZAPATA y la revoluc'ion hombre) oui je ne m'arrange pas
L'autre prédateur sera le mercure +...dans les vaccins; ces virus , le dieu argent issue de cette nouvelle ALLIANCE .POUR LA PLANCHE A BILLETS NATIONALE le gal DEGAULE avait essayé mais il n'a pas pu la garder ...
Même qu'une banque pourrait prêter de l'argent qu'elle n'a pas ! au singulier DETTE PUBLIQUE au pluriel : INTÉRÊTS PRIVES .voir i.e.FIDUCIAIRE et BANQUE CENTRALE
= ENDETTEMENT PERPÉTUEL (mais non forigolé c.1 spectacle co(s)mique .
C'est l'APOCALYPSE ? oui qui veut dire RÉVÉLATION (açavamieu !)
bravo sébastien !
Sébastien , je partage ton point de vue ! excellente analyse ! mais c'est peut être parce que nous sommes de gauche , il ya du travail pour convaincre sur ce blog !
Mais au fait que devient donc Hébert ? sa lecture de l'actualité et ses commentaires manquent (que je ne partage pas toujours loin de là !) sur ce blog ! je le salue cordialement !
BRAVO LE N.C DONC , ET Mr DIONIS. !
Félicitations a JEAN ,qui non seulement nous montre son parcours politique comme député - maire - humaniste - philosophe , et de façon assez rare de pouvoir se poser des questions sur des enjeux politiques
Félicitations a son EQUIPE qui souvent discrètement fait 1 travail remarquable et pas toujours remarqué
Bravo a ce BLOG qui permet a des zhumains zélés de zhorizons différents d'apporter leurs idées et contributions a la vie du N.C
Bravo a mrs ATTALI et MINC d'horizons différents ,pour des visions parfois opposées mais pour des approches réfléchies des solutions a trouver aux CONSÉQUENCES de la CRISE POUR NOUS --- MAIS SURTOUT AUX §§§ - CAUSES - §§§ D ' 'EUX les rois de la finance
PYTAGORRE disait : LE CARRE DE L'HYPOTESE NULLE EST ÉGALE A LA SOMME DES CARRES DES 2 PARTIS POLITIQUES OPPOSES .
MEME THALES ET SON THÉORÈME : PAR 1 POINT N'APPARTEMENT PAS A LA DROITE ON NE PEUT FAIRE PASSER QU' UNE SEULE PARALLÈLE A CETTE DROITE : LA GAUCHE . (fo ke je fache mieux ,c.pasérieu )
Mais de leur réflexion peut sortir du "pot si tif ",(c'est tiré par les cheveux,chauve qui peut ) ,avec l'arbitrage du N.C
Pour finir 1 contine de l 'ile de la RÉUNION (on en a besoin) :
Ta pa ta pata toudi ,ta patou di a ta doudou ,total ta doudou est pati .
Une de MARTINIQUE ?... non ? bon 1 autre fois
BON JE VAIS IMPRIMER DE LA MONNAIE KI-VAURIEN ;pour le CEE , a bon-en tendeur -chalut (oui je sais c'est pénible ,c.ma fot-euh !)
merci !
Merci pour vos encouragements ! Je les apprécie beaucoup. J'espère que M. DIONIS aura le courage de me lire (je sais que j'écris un peu longuement, mais il est difficile d'expliquer quelque chose sans entrer un peu dans le détail)
Nous avons un pays très riche - la France fait quand même partie du G20 ce qui, au regard de sa taille géographique ou/et de sa démographie est quand même fantastique ! - mais malheureusement un personnel politique qui ne semble pas, vraiment, vouloir son bien.
Heureusement, il y a quelques parlementaires qui font la différence. M. DIONIS en fait partie, et c'est pourquoi j'espère qu'il réfléchira à ce que j'ai écrit précédemment. Pourquoi toujours vouloir régresser au lieu d'opter pour une solution durable, positive, et qui "sauvera le système des retraites" dès lors qu'on a réellement le désir de ne pas piétiner les décisions du Conseil de la Résistance, voire l'identité (constitutionnelle) de la France...Et de la République ? (Article 1er : "la République est sociale".)
Ce qui manque le plus à notre pays, c'est la volonté politique. Et si la France se meurt, en quelque sorte, c'est parce que cette volonté de vivre et de se redresser, se perd également. Et, bien que je ne sois attaché à aucun parti politique - mon parti c'est la France - je dois reconnaitre que la volonté est tout de même plus marqué à "gauche" qu'à "droite"...De nos jours...Mais pas que. Cela semble un trait historique.
J'entends souvent M. FILLON, par ex, qui explique combien les 35 h ont fait du mal à la France. Je ne sais pas si cela est vrai ou pas, les études d'impact divergents. Mais si lui a cette conviction, et si "sa" majorité partage son diagnostic, que n'abroge t il pas la loi qu'il dénonce ?
Et ce qui est vrai pour les 35 h, est vrai pour l'ISF, et bien d'autres domaines. La "droite" donne beaucoup de la voix, mais reste bien en retrait question "actes".
La "gauche", elle, quand elle s'en prend à une décision gouvernementale ou une loi, a la cohérence d'abroger l'une ou l'autre une fois de retour au pouvoir. C'est pourquoi je ne doute pas que si Mme AUBRY arrivait au pouvoir, elle appliquerait les mesures - même absurdes - prises par son parti. Cela ne serait pas forcément une bonne chose pour le pays, mais au moins cela serait cohérent avec ses possibles convictions politiques.
Cette cohérence n'est cependant pas gage de confiance, car un peu comme la "droite" - sur la question du voile intégral par ex - la "gauche" cultive l'hypocrisie à haute dose, en cassant du sucre sur Bruxelles et ses "mesures anti sociales" que le PS(E) vote pourtant à l'unanimité...Quand ce n'est pas le bon Jospin qui crie sur Bruxelles tout en signant la libéralisation - totalement dogmatique (les USA ne sont pas aussi bêtes - de l'électricité ou des aéroports.
Quant au "centre" (qu'il s'appelle d'ailleurs UDF, Modem, ou NC) il a pris la suite du "Ventre" qui avait généralement de bonnes idées...Mais cédait devant un maroquin. Aujourd'hui, le NC se montre très ferme (enfin...) quand l'UMP lui demande de voter son trépas (fin des triangulaires, augmentation du % pour passer au deuxième tour) mais "oubli" ses soient disants "convictions". Que cela soit dans le domaine budgétaire, européen, ou encore en matière de défense...Sans parler du manque total d'indépendance du "chef" du parti...Il est vrai que ce dernier est inféodé à M. FILLON du fait de sa fonction...Ce qui tend à voir dans le NC non pas le parti "du centre" qu'il voudrait être (officiellement en tout cas) mais un "satellite" de l'UMP dont les "idées" sont autant entendus par M. BERTRAND que jadis LAVAL avait l'oreille de "l'Occupant".
Sur cette question des "retraites" - voire des finances publiques en général - le NC aurait pourtant le moyen de se différencier (enfin...A partir du moment où M. MORIN comprendra qu'on ne peut pas expliquer aux Français que le pays est en "faillite" pour annoncer quelques semaines plus tard la construction d'une piscine au Ministère !!!) D'autant que le NC possède une "force de frappe" qui s'appelle le Sénat. (Sans le NC, l'UMP n'y est pas majoritaire) Et à l'Assemblée, lorsqu'ils se mobilisent, les députés NC sont capables de se faire entendre...Encore faut il le vouloir.
Je prends quelques ex :
En ce moment, au niveau européen, on parle du projet "transgreen". Ce projet vise à favoriser l'énergie solaire pour réduire la dépendance énergétique de l'UE. Très bien. Sauf qu'au lieu d'investir dans des pays européens, tiens pourquoi pas justement ceux qui ont quelques difficultés en ce moment, comme l'Espagne, la Grèce, ou l'Italie, voire la France...On a encore privilégié les pays du Maghreb ! Pourquoi le NC ne dénonce t il pas cet état de fait ?
Je suis Français. Je suis "européen". Pour ces raisons j'entends que mon pays défende son intérêt, et l'UE le sien. Aux européennes, le NC a vu ses candidats élus sur un programme simple : "l'Europe qui protège". Elle "protège" de quoi cette Europe qui donne les contrats qui nous feraient du bien à l'étranger ? Avec les conséquences qu'on sait en matière d'emploi par ex ? Si au NC on est vraiment "pro européen" comment comprendre que le NC ne tâcle pas les membres de l'UE sur leur visible aveuglement en matière de gestion de "l'entreprise" europe ?
Alors oui, le projet "europe" c'est formidable. Mais ne pourrait on essayer d'avoir une Europe qui, sans être égoiste, arrête d'être la bonne poire pour tout ?
Autre ex : nous allons dépenser 1,7 milliards (prévisions) donc plutôt 5 milliards d'euros pour...Construire des stades !!!! Parce que oui, tout de même, c'est une priorité çà ! Au cas où les parlementaires Français l'ignoreraient, dans les autres pays, qui ont aussi acceuilli l'Euro foot, le contribuable n'a pas payé un centime...Ce sont les clubs ! Après, il faudra m'expliquer comment on peut débloquer des sommes pour de l'inutile et ne pas le faire pour les retraites...
Autre ex : M. MORIN soutient le projet "Balard", lequel projet n'a aucun intérêt pour notre pays. Mais alors pourquoi le Ministre de la Défense appuie t il ce projet ? Parce que derrière il y a Vinci, Buygues, et Eiffage...
La France est riche M. DIONIS. Mais aucun parti ne semble se soucier qu'on utilise à raison l'argent public ou bien qu'on le laisse voler n'importe où.
Quant à l'effort général...
Pendant ce temps, en Italie, le salaire des ministres devrait être réduit de 10% pour la partie dépassant les 80.000 euros par an, tandis que la rémunération des hauts fonctionnaires gagnant entre 90.000 et 130.000 euros par an serait diminuée de 5% et celle des hauts fonctionnaires gagnant plus de 130.000 euros de 10%. Les autres fonctionnaires verront leurs salaires gelés jusqu'en 2012.
Les subventions aux partis politiques seront divisées par deux.
Le Gouvernement va par ailleurs augmenter la fiscalité sur les stock-options et sur les bonus des hauts dirigeants d'entreprises privées. Selon la presse italienne, elle devrait être de 10%.
De leur coté, les maires espagnols vont participer à la politique d'austérité financière récemment engagée par le gouvernement pour réduire le déficit public, en abaissant leur salaire jusqu'à un maximum de 15%, a annoncé aujourd'hui la Fédération espagnole des municipalités et provinces (FEMP).
Et en Allemagne, Angela Merkel et tous les membres du Gouvernement + les parlementaires nationaux, vont réduire leurs propres rémunérations..."Parce qu'on ne peut pas demander à autrui ce qu'on ne sait faire".
En France : Ministres, parlementaires, maires, élus en général...Se refusent à participer à l'effort commun.
En France : la "réforme" des collectivités territoriales a déjà été écornée. Au lieu de 50% d'élus en moins (annonce gouvernementale) on n'aura plus qu'une "réduction" de 39% !
En France : N. SARKOZY gagne un salaire augmenté de 175% en 2007, alors que cet argent n'est que de l'argent de poche...
Les parlementaires Français ignorent sans doute que les Français ont une limite à toutes les exagérations...
Arnaque pure et simple
C'est très simple en fait : La retraite par répartition suivant le principe de la cotisation OBLIGATOIRE est une escroquerie intellectuelle digne d'un montage financier à la Madoff. Accessoirement je rappelle pour prévention que les escrocs font toujours de longs discours pour vous vendre au final l' arnaque dont ils sont bénéficiaires et qu'il y a autant d'escrocs chez les politiques que dans toutes autres corporations ayant pour but de vous vendre du service soit disant pour votre intérêt.
Simple et bien résumé par le médecin, et sans gaspiller son temps inutilement, lire la lettre en dessous.
http://www.carmf.fr/doc/Publications/lettrepresident/2009/06/lettrepresi...
réforme ?
Pour comprendre une "réforme" il convient de savoir d'où elle vient. Et d'établir une réelle analyse de cette "réforme" pour comprendre son sens et son impact.
Alors, le choix du Gouvernement et du parti « majoritaire » est il censé ?
Dans le rapport du COR de 2001, trois options étaient prévues pour « sauver le système des retraites » :
-ne pas augmenter les cotisations retraite et ne pas diminuer le montant des retraites. Mais augmenter de neuf ans la durée de cotisation.
-ne pas augmenter les cotisations retraite et ne pas allonger la durée de cotisation. Mais accepter que le montant des retraites baissent de manière drastique : 78% à 43% du salaire.
-ne pas allonger la durée de cotisation et ne pas diminuer le montant des retraites. Mais augmenter de 15 points le montant des cotisations retraite pendant 40 ans (2000 à 2040 ou 2010 à 2050)
Manifestement, le Gouvernement a choisi l'option numéro 1. Ce qui explique que votre parti – qui l'approuve en tout – et le Gouvernement plaident actuellement pour une augmentation de la durée du travail de 9 ans (minimum) même si l'un et l'autre se contentent pour l'instant de parler d'augmenter l'âge légal de la retraite à 62 ans. (Pour mieux noyer le poisson ?) Et pour un recours à la capitalisation. (Qui soit disant, serait le meilleur moyen pour « sauver notre système de répartition » dixit (l'ex) assureur X. BERTRAND qui sur le sujet est tout a fait impartial !)
Ce choix n'est, évidemment, pas anodin, puisqu'il découle des « recommandations » de la Commission Européenne (GOPE), du Conseil Européen qui a approuvé en 2008 un rapport (en anglais : manifestement, personne n'a su rappeler à M. SARKOZY (et je ne parle pas des Ministres qui se targuent de fouler au pied notre belle langue) qui présidait alors ledit Conseil, ni la Constitution ni les traités européens en matière linguistique) sur le sujet et du Parlement Européen. (Même si officiellement les questions sociales restent du domaine nationale...)
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32008H0390:F...
http://ec.europa.eu/employment_social/spsi/docs/social_protection_commit...
Heureusement...Le NC prétend être un parti "pro européen"....
Or, que disent ces trois « Institutions » ? Et notamment la Commission Européenne qui est le pouvoir législatif de l'Union. (Le PE n'a pas le pouvoir de « faire la loi ». A ce titre, ce n'est pas un Parlement au sens de 1789.)
Ceci :
http://ec.europa.eu/employment_social/spsi/joint_reports_fr.htm
http://ec.europa.eu/social/home.jsp?langId=fr
http://matisse.univ-paris1.fr/colloque-es/pdf/articles/remond.pdf
Quelques extraits significatifs :
« Les mesures à prendre pourraient consister notamment à réformer les systèmes de retraite, de soins de santé et de soins aux personnes âgées, à relever l’âge effectif de départ à la retraite, à favoriser une participation plus importante à l’offre de main-d'œuvre, notamment pour les travailleurs âgés, à mettre en place des fonds de réserve pour les retraites publiques et à les augmenter et encourager le développement de régimes de retraite complémentaire privés ».
Les GOPE de 2002 recommandaient à la France « d’élaborer sans tarder une réforme complète du système de retraite ». Dans ce but, elle doit « concevoir une stratégie d’ensemble » consistant à «recourir de manière plus importante à la capitalisation » et à « instaurer des mesures visant à retarder l’âge de départ effectif à la retraite ».
Pour la période 2003-2005, même recommandation. Les États doivent « concevoir, introduire et appliquer effectivement des réformes des systèmes de retraite » consistant à « accroître la capitalisation ». Nul besoin de consulter les GOPE de 2009/2010 pour savoir que les « recommandations » sont du même genre ! La « crise » n'a manifestement pas eu d'impact sur la foi de la Commission – et autres – dans la justesse de ses « recommandations » ! (Peut être parce que les "salaires" des "parlementaires" comme des membres de la Commission n'ont pas été touchés (au contraire, ils ont même progressé : comme quoi, l'incompétence est récompensée à présent ! Peut être aussi parce que les "politiques ne "souffrent" pas, eux, ni du chômage (pantouflage) ni de la concurrence (puisque par ex, contrairement à ce qui se passait sous l'Ancien Régime, la nationalité est déterminante pour occuper des fonctions publiques en France (jadis, le Ministre des Finances "français" pouvait être Anglais, Suisse, Belge et au niveau parlementaire on considérait, en 1789, que les représentants du Peuple Français pouvaient être Suisse, Américain, etc.)
Sur quoi repose l'appréciation de la Commission ? Sur une étude réalisée par RTE. Savez vous qui est RTE ? Le principal lobby résidant à Bruxelles ! Et que défend RTE ? Les salaires du patronat américain et le salaire chinois pour tous les citoyens d'Europe. On peut être certain que leurs « recommandations » généreuses à l'attention de la Commission, qui les reprend telles quelles (comme quoi, il n'y a pas que les parlementaires qui sont sensibles aux questions « allo » et aux « propositions » de loi gouvernementales !), sont dénuées de tout intérêt privé...!
Peut on vraiment se fier, en matière de retraite (mais pas que) aux recommandations établies par des « experts » dont « l'indépendance » semble manifestement aussi forte que celle des « experts » de l'organisation mondiale de la santé ? Ou bien ceux de l'AFSA ?
http://uneplacepourtous.midiblogs.com/archive/2010/05/17/oms-et-industri...
http://www.leparisien.fr/societe/soupcons-sur-l-independance-des-experts...
Permettez moi d'en douter ! Surtout que cette option 1, chérie par la Commission Européenne – instrumentalisée par RTE – suivie aveuglément par les Gouvernements depuis 1991, ne se révèle pas à la hauteur des attentes. Rappel : en contrepartie d'un allongement de la durée de cotisation, les « réformes » doivent permettre une non augmentation des cotisations retraite (tant pour les actifs que pour les entreprises) et une retraite à taux plein. Or, que dit – certes discrètement – le mémorandum accompagnant le rapport sur la protection sociale et l'inclusion sociale de 2009 ?
Que « les réformes récemment menées dans de nombreux États membres se sont soldées par une diminution de la retraite moyenne, par comparaison avec le salaire moyen d’un travailleur moyen pour un âge donné de départ à la retraite (taux de remplacement). »
Autrement dit, l’effet des réformes de 91 à 2007/2008 – et ce sera la même chose pour celle de 2010 – est désastreux puisque contrairement aux bonnes paroles de la Commission comme des Gouvernements de 91 à 2007, l'option 1 ne permet pas, en augmentant l'âge légal de la retraite, en étendant la durée de cotisation, de garantir aux citoyens une retraite à taux plein !
Cela ne décourage évidemment pas la Commission qui persiste dans son déni. Selon elle, en 2050, La pension représenterait toujours en moyenne 65 % du revenu d’activité, comme en 2005. Mais la part couverte par les régimes publics passerait de 55 % à 40 %. La différence serait compensée, à parts égales, par les fonds de pension et assimilés, et par un allongement de la durée de vie active de deux ans en moyenne.
Une jolie théorie...Contredite par le COR ! Lequel prévoit que « entre 2003 et 2020, le recul supplémentaire de l’âge moyen de départ en retraite dû à la réforme de 2003 serait limité à 0,2 an dans le secteur privé et à 1 an ½ pour les fonctionnaires, pour des allongements de durée d’assurance de respectivement 1 an ¾ et 4 ans ¼ » !
En termes clairs, les salariés, compte tenu de la situation sur le marché du travail, ne pourront travailler qu’un peu plus longtemps et partiront à la retraite à peu près au même âge. (Tout simplement parce que les entreprises virent les gens vers 55 ans) Quant à la capitalisation, elle n’est à la portée que des salariés aisés, et sa montée en puissance ne peut que creuser les inégalités et étendre la pauvreté chez les retraités !
Que la Commission se trompe est une chose. Mais que l'on suive de manière absurde les « recommandations » d'une instance manipulée et aux théories économiques loufoques – comment expliquer sinon les attaques spéculatives contre l'euro ? (Les USA et le Japon sont bien plus endettés et pourtant ils ne sont pas attaqués, eux !) Et la « croissance » atone de la zone euro ? Croissance « la plus faible de la planète » (cf le patron de NATIXIS !) – qui outrepasse d'ailleurs ses droits – en interférant dans un domaine exclusivement nationale : le social (violation du traité de Lisbonne : que fait le Parlement ?) – n'est pas normal.
Si votre parti – et les membres du Gouvernement que vous soutenez – est cohérent avec ses positions – le « seul tabou, la seule piste interdite c’est la baisse des pensions » (X. BERTRAND et M. MONIN est tout a fait d'accord avec çà) – alors il convient d'étudier les autres options présentées par le COR...Car l'option 1, comme vue ci dessus, ne répond absolument pas à l'objectif d'une stagnation voire augmentation des retraites !
http://www.lemouvementpopulaire.fr/actualites/Retraites-un-tabou-pas-de-...
Est il « surréaliste » de penser que vous aurez à cœur de tenir vos engagements auprès du Peuple qui vous a confié son avenir ? Et que suivant votre ex, vos collègues parlementaires, en cohérence avec leurs positions partisanes et de campagne, auront le souci de respecter leurs promesses (comme du reste le Président de la République) ?
Est ce vraiment trop exigé que (l'ex ?) UDF cherche courageusement une solution aux difficultés qui sont nôtres plutôt que de s'en remettre à une Commission Européenne envahie par les lobbies de tout poil ou/et aux prédictions (fausses) du MEDEF ? (Lequel abuse tout autant de sa position : la France c'est avant tout des PME/PMI que le MEDEF ne représente pas...Et j'en sais quelque chose, étant moi même chef d'entreprise !)
La meilleure méthode pour financer les retraites et empêcher les profits de capter la part de richesse nationale qui doit revenir aux retraités consiste à augmenter les cotisations retraite. En effet, augmenter les cotisations retraite permet de faire contribuer les profits à la source.
Dans son rapport de janvier 2010, le COR constate que « l'effet positif d'une hausse du taux de cotisation sur le solde du régime est immédiat et durable. Dans son rapport de 2001, le COR estimait qu'il faudrait augmenter de 15 points le taux de cotisation retraite pour équilibrer nos régimes de retraite en 2040 et revenir à un taux de remplacement de 78% du salaire (comme avant les « réformes » de 93 et 96)
Quinze points d'augmentation en 40 ans (2010 à 2050) cela représente une augmentation de 0,37 point par an. Elargir l'assiette des cotisations retraites permettrait d'augmenter le taux de cotisation retraite de 15 points, ce qui sur 40 ans, dans un pays dont la richesse doublerait, ne serait pas la mer à boire.
L'élargissement de l'assiette des cotisations retraite pourrait s'effectuer en remettant en cause certaines « niches sociales », c'est à dire les revenus salariaux qui ne subissent aucun prélèvement ou un prélèvement forfaitaire de 4% au titre de l'ensemble des cotisations sociales. Il s'agit notamment de l'intéressement et de la participation. Le manque à gagner lié au dispositif d'association des salariés aux résultats de l'entreprise, était évalué par la Cour des Comptes à 17,6 milliards d'euros en 2007. Il sera donc de plus de 35 milliards d'euros en 2050 si ces revenus évolus à la même vitesse que le PIB.
Il faudrait ajouter à ces niches « sociales » les retraites chapeaux. Le 29 octobre 2009, les députés UMP ont renoncé à réformer ce système, une bonne réforme pourtant, adoptée en commission. Ces « retraites » sont un supplément de retraite financé par les entreprises au détriment du système de répartition. Elles ne sont taxées qu'à un taux de 16% pour les seules sommes dépassant le plafond de la Sécurité Sociale. Si l'on considère qu'un homme ne saurait être taxé à plus de 50% – d'où le bouclier fiscal – on ne saurait accepter qu'un homme puisse gagner 20 fois plus que le salaire médian du pays. Les parlementaires ne peuvent ignorer le sentiment d'injustice et de révolte des citoyens à l'égard des salaires jugées outranciers...Qu'ils soient d'ailleurs publics (M. BARROSO, M. DSK) ou privés. (Patronne d'AREVA par ex)
En 1980, les dividendes représentaient 4,2% de la masse salariale et cette proportion est passée à 12,9% en 2008. Autrement dit, en 1980, les salariés travaillaient 72 h pour les actionnaires. En 2008, c'est 189 h ! Se serrer la ceinture, d'accord. Mais éffort général dans ce cas. Pourquoi la "rente" est elle toujours protégée...Le Gouvernement et les parlementaires n'auraient ils donc toujours pas compris qu'aujourd'hui, une action en bourse monte en flêche...Dès qu'un plan de licenciement est annoncé ? En réduisant le "gain" de la spéculation ou des dividendes on réduirait d'autant les décisions "financières" outrancières : une entreprise en difficulté qui licencie du personnel c'est normal. Une entreprise qui fait d'énorme profit (dans le pays) et licencie du personnel uniquement pour faire monter son action, cela s'appelle de inhumanité !
Si l'on veut aider nos entreprises, tout en "sauvant les retraites", il convient d'arrêter d'écouter le MEDEF pour se concentrer sur les PME/PMI qui se font tout le temps prendre la place dans les négociations.
Aujourd'hui, 1000 entreprises de plus de 1000 salariés font travailler 3,5 millions de salariés ; un million d'entreprises de moins de 10 salariés font également travailler 3,5 millions de salariés. 3% des entreprises de plus de 50 salariés et 97% d'entreprises de moins de 50 salariés font travailler 8 millions de salariés.
Les rapports entre ces entreprises sont très hiérarchisés. Et très favorables au grands groupes au détriment des PME/PMI. Ces grands groupes utilisent plusieurs procédés. Tout d'abord, ils n'ont aucune difficulté à capter les richesses crées dans les PME qui appartiennent à leur groupe (75% des grandes PME). Lorsque les rapports sont ceux d'un donneur d'ordre et d'un sous traitant, si les cotisations retraite augmentent moins rapidement pour la PME sous traitante que pour le grand groupe donneur d'ordre, il suffira à ce dernier de diminuer le prix auquel il accepte de payer les produits ou les services de la PME pour retrouver le montant de ses profits. Une PME sur deux n'a qu'un seul donneur d'ordre. Elles résultent d'une externalisation d'un grand groupe et meurent quand cette externalisation prend fin. Les PME « indépendantes » enfin, ne le sont pas réellement, et, à de rares exceptions près, subissent elles aussi la loi des grands groupes et des prix qu'ils imposent.
En quelque sorte, on a le même fonctionnement qu'entre les agriculteurs et la grande distri...Une seule exception : les agriculteurs sont plus populaires. Ils ont donc un rapport de force plus grand.
La modulation des cotisations retraite (et plus largement des cotisations sociales) en fonction de la politique de l'emploi, officiellement en faveur des PMI/PMI s'est toujours retourné contre elles. Comme le montre nombre de rapports de la Cour des comptes, de semblables politiques se sont révélés être des effets d'aubaine gigantesques pour les grands groupes. Il serait sans doute préférable, dès lors, de jouer sur la fiscalité, en modulant l'impôt sur les sociétés en fixant un taux majoré applicable aux bénéfices distribués aux actionnaires et un taux minorés pour les bénéfices réinvestis. Mais surtout, il faudrait réglementer la sous traitance en imposant que les entreprises intervenantes soient alignées le temps de la mission sur la convention collective de l'entreprise utilisatrice ce qui réduirait l'intérêt des externalisations au moins disant social.
Pour le reste, si l'Etat a besoin d'argent - ce qui semble le cas - le NC pourrait être force de proposition(s). Nous sommes assis sur un tas d'or...Mais aucun parlementaire ne semble décidé à aider le pays. Comment se fait il ?
Pourquoi ne pas proposer une renégociation de nos accords avec l'Union Européenne ? Nous donnons toujours plus pour recevoir toujours moins. Je sais qu'au NC on aime "l'Europe" par essence, mais il serait bien aussi que l'UE nous serve !
Pourquoi ne pas proposer une "taxe de libre échange" ? Très bêtement, nous laissons les USA et la Chine dévaluer leur monnaie, sans rien faire ! Résultat ? Nos entreprises délocalisent et nos entreprises ont beau faire des efforts, ne peuvent lutter sur le plan tarifaire car nous avons - même si l'euro baisse en ce moment - une monnaie trop forte en raison des mesures protectionnistes faites par les pays cités. La Commission, en principe chargée de lutter contre toute forme de protectionnisme, ne fait rien contre ce fléau, semblant presque l'encourager via un soutien immodéré à la BCE en faveur d'un euro fort ! On peut aimer l'idée européenne. On peut soutenir l'UE. Mais alors pourquoi le NC accepte t il que l'UE s'humilie systématiquement et contre son intérêt...Au profit d'autres ?
Tenez, je vous donne un ex récent. L'UE a un projet d'énergie solaire. Or, à qui pense t elle pour développer ce projet ? A la Grèce ? A l'Italie ? A l'Espagne ? Des pays qui sont parfaitement en phase avec un tel projet...Mais qui en raison de leurs difficultés actuelles, recevraient ce projet comme un véritable soutien politique. Et bien je vous le donne en mille. L'UE va faire appel au...Maroc pour ce projet ! Il est où l'intérêt d'être dans l'UE, sinon pour toucher des subventions ?
Pourquoi ne pas considérer les "directives" européennes comme des "lois" à part entière ? Cela m'agace profondément que les parlementaires fassent comme si une directive était une loi à enregistrer. Pour moi, une directive - et c'est la définition qu'en donne l'UE ! - est un texte global qui vise à orienter le Parlement, lequel peut par la suite enrichir le texte avec ses amendements, tant que ces derniers sont respectueux du cadre global, voire même utiliser des amendements qui amoindrissent ou grossissent les engagements de l'Etat membre.
Sachant que les "projets de loi" sont - en principe - soumis à une étude d'impact...Pourquoi ne pas voir dans la "législation" européenne des "projets de loi" soumis par la Commission Européenne ? Et logiquement faire une étude d'impact de ces derniers ? On éviterait ainsi d'apprendre, après avoir voté l'ouverture à la concurrence de l'électricité, que cette ouverture n'est pas, par essence, un bienfait pour les consommateurs ! Ce qui éviterait les décisions "paniques" du Parlement qui a voté le TARTAM et les tarifs réglementés pour les ménages...Et tant pis si l'un et l'autre sont contraires à la directive approuvée en amont !
Qu'attend t on aussi pour virer tous les "machins" qui ne servent à rien ? Observatoire ceci ou cela ?
Et puis, sur le plan "décentralisation" il serait bien d'être un peu cohérent. L'UMP et le NC dénoncent le coût des plans comm des régions ou des départements...Mais quand un parlementaire (M. L'Huissier) a la bonne idée de le soumettre à ses pairs...Il est rejeté ! Cherchez l'erreur !
Idem en matière fiscale. Va t on se décider à faire des choix cohérents ? On ne peut pas, d'un coté, dénoncer les impôts comme le diable en personne - on en a besoin - et de l'autre prendre les Français pour des imbéciles en créant tous les matins des taxes (dernière en date : les PV). Petit rappel : le NC et l'UMP se sont engagés à ne pas augmenter LES PRELEVEMENTS. Dans les "prélèvements" figurent les taxes !
Idem en matière d'immigration - non mais, franchement, expliquez moi la cohérence ? Au niveau national, on est censé lutter contre l'immigration clandestine. Au niveau européen, on va donné 6000 euros à chaque type qui franchie illégalement la frontière ! Cela ne va, bien évidemment, pas l'inciter à la refranchir !!! - de sécurité - comment fait on pour lutter contre la délinquance quand on diminue les forces de l'ordre ? Et comment espère t on les faire incriminer, les délinquants, si faute de moyens, la Justice est contrainte de les relâcher, ce qui évidemment nourrit un sentiment d'impunité guère probant en matière de "leçon" citoyenne ! - et consorts.
excellent seb !
Je souscris pleinement à ton analyse pertinente et très bien documentée, tu fais oeuvre pédagogique et je n'ai rien d'autre à ajouter !
Si ce n'est une pique contre l'actuel président de la république qui plutôt que de médire de ses prédécesseurs serait bien inspiré de réfléchir au coût généré par le bouclier fiscal de 2007 et l'augmentation vertigineuse de la dette publique depuis le début de son mandat, cet état de chose devrait légitimement questionner ses soutiens politiques si sensibles à l'équilibre des finances publiques !
Il faut rappeler que c'est aux gouvernements de droite que l'on doit le creusement abyssal de la dette publique : Balladur 93-95 (200 milliards de francs d'exonérations fiscales et sociales) ; Chirac 2002-2007 (1er bouclier fiscal) et Sarko 2007-2010 (2ème bouclier, loi TEPA, cadeau de la TVA aux restaurateurs...)
Et pour finir sur le trou de la sécu, faut-il rappeler qu'en 2000 et 2001 sous Jospin et Aubry les comptes étaient excédentaires.
A titre d'exemple depuis 2002 la consultation chez le généraliste est passée de 110 F soit 17€ à 23€ en 2010 soit 28% d'augmentation en 8 ans (quel salarié du public ou du privé peut en dire autant ?)
Le tout sans contrepartie : plus d'obligation de gardes (allez donc trouver un médecin la nuit ou le WE ! c'est le 15 ou les urgences ! étonnons nous après de l'engorgement des urgences!), des franchises médicales sur les médicaments, déremboursements à n'en plus finir, dépassements d'honoraires prohibitifs (cf une certaine clinique privée sur l'agenais qui fait de l'argent sur le dos des malades : chambres particulières à des tarifs supérieurs aux conventions signées avec les mutuelles, prix de la TV, prix de la bouteille d'eau...) ...
En cette matière comme en d'autres, le clientélisme favorisé par les divers gouvernements depuis 2002 est incontestablement responsable de la situation des finances publiques, alors oui il faudra choisir entre 2 systèmes : celui qui veut détruire le modèle social français et l'autre qui doit être élaboré en vue du salut public de la nation !
Inquiétudes pour qui?
Je ne m'inquiète pas le moins du monde pour le maintien des retraites fastueuses des élus et des hauts fonctionnaires qui elles contribuent à ruiner les honnêtes citoyens. La paupérisation croissante du peuple français n'est pas le fait du hasard ou de la nécessité mais le produit, la somme des politiques mises en oeuvre par les gouvernements successifs. Si vous n'êtes pas du côté de ceux à qui l'on doit tout, mais principalement de ceux qui se font spolier et véritablement voler LEUR argent produit de LEUR travail, je vous conseille de réfléchir à la délocalisation de vos retraites à l'étranger, de détourner le plus possible d'argent du système mafieux de redistribution pour votre profit afin d'assurer votre avenir et celui de vos enfants. Comprenez bien que la morale n'est plus du côté de l'Etat et des politiques qui vous ruinent et que la légitime défense de vos intérêts passe par la résistance et son 'organisation par tous les moyens possibles. Ne soutenez pas les gens qui vous asservissent et appauvrissent, qu'ils soient de droite ou de gauche ne change rien à l'affaire : Sortez votre main de ma poche et descendez de mon dos (R. Reagan).