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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

BAYROU enflamme BERCY

Publication : 19/04/2007  |  16:26  |  Auteur : Jean Dionis

Devant plus de 17.000 personnes massées dans la salle parisienne du Palais Omnisports de Bercy, François Bayrou a délivré un discours de rassemblement. Il souhaite "écarter" les deux partis au pouvoir depuis vingt-cinq ans pour installer une majorité nouvelle qui lui donnera les moyens de gouverner autrement la France.

Les réactions

Magnifique !!!

J'aurais voulu y être. Magnifique ! En tant que simple citoyen, je maintiens mon vote pour la vague orange Dimanche, pour cette nouvelle alternative politique, plus démocrate pour la France de demain.

Les démocrates qui sommeillaient en chacuns de nous depuis si longtemps vont pouvoir enfin s'exprimer et soutenir cette belle idée de rassemblement et ce nouveau Parti Démocrate, pour lequel, nous attendons la venue avec trés grande impatience.

Voici une nouvelle vision politique qui rassemblera encore plus les jeunes d'aujourd'hui, qui attendent, qu'un gouvernement leur donne l'occasion de faire leur preuve demain.

J'ai 39 ans. J'aurais aimé qu'une telle alternative politique se présente à moi il y a vingt ans.

Bravo ! On croise les doigts pour les résultats du premier tour.

Il était des professions de foi



Je viens d’achever la lecture annotée des douze professions de foi. L’impression d’un fourre-tout sur format imposé qui tente, avec plus ou moins d’efficacité, le panorama des thèmes majeurs.

Le Pen : les « cinq ans désastreux pour notre pays » qu’il décèle lui fait naturellement oublier le passage calamiteux de membres de son parti à la tête de municipalités.

Schivardi : Son monde aberré. Chez lui, « tout devient possible » en anéantissant la baraque UE, en se torchant avec ses directives, en s’asseyant sur notre signature des traités.

Bové : l’apologie du pire dans la IVe République (sous couvert du bâton à droite pour faire croire à une VIe) avec « la proportionnelle intégrale ».

Besancenot : Il faudrait rappeler deux évidences à l’intégriste révolutionnaire : partir de ces pays en s’en remettant aux bonnes volontés nationales, c’est l’assurance d’une guerre civile totale suivie d’une partition de l’Irak, dramatique pour la région, et d’une reprise en main sanguinaire de l’Afghanistan par les talibans.

Laguiller : Vive la politique de l’autruche-Laguiller qui veut nous retirer des théâtres internationaux pour enfler davantage les services publics intérieurs. Belle preuve de générosité internationaliste !

Buffet : elle paralyse la raison avec sa fumeuse stigmatisation des « privilégiés », caste (on n’est pas loin de l’accusation ethnique) qui, avec ses « 20 milliards d’Euros » peut se la couler douce « pour 1000 ans ».

De Villiers : avec son département en bandoulière, avec son programme à œillères et avec son anti-construction européenne, il préjuge de sa qualité à la place de Président par un syllogisme branlant.

Voynet : « sans pesticides (…) sans OGM (…) sans incinérateurs (…) sans nouvelles autoroutes (…) sans nouvelles centrales nucléaires ». En lisant trop vite la fin, l’attention encore impressionnée par ce cumul, on repère un dernier souhait « sans écologistes ! » certes précédé dans la même phrase par un « On ne fera pas d’écologie ». Si ce n’est pas du nihilisme ça !

Nihous : il faut « obliger les parlementaires à avoir un mandat local » ! Formidable projet démocratique qui obligerait les électeurs, sans doute avec un canon de fusil de chasse sur la tempe, à élire maire ou conseiller municipal leur p… de député-technocrate.

Sarkozy-Royal : c’est de l’ordre un peu juste chez l’une et juste de l’ordre chez l’autre ; du tout qui devient possible chez l’un et du possible en tout chez l’autre ; une « France présidente » pour l’une et le « Président d’une France » pour l’autre…

Bayrou : Ce français François qui, seul, nous adresse, de sa main, son « affection ».
Alors peut-être que la Révolution tranquille du père Bayrou serait une solution. Ce français François qui, seul, nous adresse de sa main son « affection ». Alors votons en affection, pour voir…

Pour un tour d’horizon intégral, cf. http://pamphletaire.blogspot.com

"Faire contre mauvaise fortune, bon coeur...Force nouvelle !

Oui Monsieur F.BAYROU, la France ce n'est pas la moitié de la population qui à raison et l'autre qui a tort. Je reste aujourd'hui plus que déterminé pour suivre cette idée politique nouvelle, plus difficile et incertaine mais plus respectueuse des valeurs démocratiques et sociales, à mon sens en tous cas.

Pour ma part, j'ai voté l'espoir d'une démocratie sociale avec F.Bayrou et voterai au second tour contre le libéralisme anti-social de NS !

Mais j'ai le coeur gros ce soir car tout comme en 2002, je voterai pour le moins pire...des deux qualifiés d'aujourd'hui. Oui, j'ai le coeur gros ce soir car je serai comme Arlette à devoir voter "contre mauvaise fortune...bon coeur !"

En votant pour Madame Royal au second tour, qui, en ce moment même, procède à une lecture froide et sans conviction d'un texte monocorde et monotone.

Oui, Je ne plaisante pas quand j'écris ces mots lourds de sens car je n'ai en effet, pas du tout envie d'être géré demain par des Fabius, des Lang et consort... dont c'est le tour aujourd'hui de discréditer même à juste titre le bilan des cinq dernières années...de la majorité !

Car la France n'est pas encore prête à voter pour un profond changement. Si les politiques mettent autant d'acharnement: "il est urgent d'attendre ! "à prendre des décisions et réagissent continuellement dans l'urgence. Ils sont après tout l'émanation du peuple Français.

Dans nos plus petites communes comme dans les plus grandes d'ailleurs, et à en croire les résultats...les Français ont voté majoritairement pour celui et celle qui les représentaient le mieux...Ceux qui représentent l'autorité et la sécurité et l'alternative plus "Juste"...

Il va falloir malgré tout faire barrage à NS qui n'hésitera pas, j'en suis certain aujourd'hui et à l'écoute de son intervention de ce soir, à continuer à se laisser inféoder par le pouvoir de l'argent et par une politique de science fiction, pour notre France.

Alors on est reparti pour cinq ans et quoi qu'il arrive au second tour, rien ne va vraiment changer durant cette période...

A moins que d'ici là, notre nouvelle force en présence, unie dans une "sociale démocratie Française" pèse de tout son poids dans le nouveau paysage politique Français.

Espoir !





Les AFEG ne trouvent plus leur centre


[Pour ma part, j'ai voté l'espoir d'une démocratie sociale avec F.Bayrou et voterai au second tour contre le libéralisme anti-social de NS ! ]

Pourriez-vous argumenter le fruit mûr de vos réflexion avec quelques exemples précis et pas trop long afin que nous puissions en discuter raisonnablement?

[Mais j'ai le coeur gros ce soir car tout comme en 2002, je voterai pour le moins pire...des deux qualifiés d'aujourd'hui. Oui, j'ai le coeur gros ce soir car je serai comme Arlette à devoir voter "contre mauvaise fortune...bon coeur !"]

Allons, allons, NS compatissant, vous offre un mouchoir propre.
C'est un vote cruel en effet et à la Prévert : Vous allez voter avec Arlette et Besancenot, Bové, et Buffet, soit des références idéologiques mondiales bien documentées en terme d'histoire et de compétence pour ce que nous en connnaissons d'expérimenter tout du moins.

[En votant pour Madame Royal au second tour, qui, en ce moment même, procède à une lecture froide et sans conviction d'un texte monocorde et monotone.]

Ce n'est pas le pire, c'est surtout sans intérêt, rien de vraiment nouveau soit du cosmétique sur de vieilles idées moribondes à mon goût, un maquillage confus : sinon nous pourrions faire quelques efforts de traduction, mais quelle barbe, laissons faire les électeurs!

[Oui, Je ne plaisante pas quand j'écris ces mots lourds de sens car je n'ai en effet, pas du tout envie d'être géré demain par des Fabius, des Lang et consort... dont c'est le tour aujourd'hui de discréditer même à juste titre le bilan des cinq dernières années...de la majorité !]

Oui le socialisme puis le centre-gauche mou pas assez réformateur de Chirac nous ont éreinté vous avez bien raison. C'est une judicieuse analyse partagée lucidement par beaucoup de Français de droite et du centre et même d'anciens-futurs électeurs de gauche un peu confus qui ne savent plus trop où aller ni quoi penser. Les anciens-futurs électeurs de gauche est bien un bug dans le logiciel de la politique Française (AFEG). Il va vraiment falloir vraiment refaire de la programmation sérieuse à gauche.

[Car la France n'est pas encore prête à voter pour un profond changement. Si les politiques mettent autant d'acharnement: "il est urgent d'attendre ! "à prendre des décisions et réagissent continuellement dans l'urgence. Ils sont après tout l'émanation du peuple Français.]

Je n'ai pas compris cette phrase. Rassurez-moi, c'est bien le coeur de la gauche qui parle : vous n'auriez pas par exemple mesquinement peur de devoir travailler deux ou trois ans de plus comme les copains, histoire de revaloriser les retraites les plus injustement basses? Non je ne peux pas croire cela cela serait trop gros.


[Il va falloir malgré tout faire barrage à NS qui n'hésitera pas, j'en suis certain aujourd'hui et à l'écoute de son intervention de ce soir, à continuer à se laisser inféoder par le pouvoir de l'argent et par une politique de science fiction, pour notre France.]

C'est à peu de chose près la politique, en matière économique, de nos voisins Européens les plus performants. C'est plutôt donc de la science économique qui est en effet une fiction pour pas mal de gens,même s'ils subissent pour certains (avantages pour d'autres), les conséquences de cette inculture typiquement française (à cause d'une vieille séparation effectuée par la gauche dans le cursus des études). La fiction elle est évidemment du côté de loi du diktat des 35 heures et de ses conséquences à la base, sur l'agravation de la situation sociale et économique de la France depuis sa mise en oeuvre.
Ce n'est pas parce que c'est marqué "social" que c'est social, par contre c'est bien socialiste. D'ailleurs il faut toujours se méfier de ce mot qui peut porter sous son masque le pires constructions de l'esprit. Je vous rassure il existe aussi des libéraux qui ne valent pas mieux, mais eux ne sont pas des libéraux car ils fonctionnent comme tous les monopolistes et sont démasqués comme tels (on s'en charge). Bref, Les meilleurs chez les économistes pensent que le programme de NS est lui-même le meilleur ... En tous les cas le pire c'est bien celui de Mme Royale et cela peut se démontrer : nous laisserons d'ailleurs à NS le soin de l'exercice lors du prochain et ultime débat télévisé.Bayrou aurait pu le faire aussi à l'occasion d'un débat télévisé, une chance pour Sego s'il n'a pas lieu et dommage pour le nouveau parti social démocrate qui a des économistes modernes dans ses rangs. Branchez votre poste et invitez des amis surtout!

Pour finir, Je ne sais pas de quoi vous avez peur mais si vous n'avez rien à vous reprocher, vous pouvez être serein.
Je crois que la sociale démocratie (celle-ci) qui ne remplie plus son rôle et plombe le plus grand nombre de nos concitoyens, elle a vraiment besoin d'être amendée pour le moins. Nous devrions normalement commencer le chantier dans quelques jours, si l'essai est transformé par celui qui semble bien être le meilleur butteur du tournois. Ce n'est que justice.

Bien à vous.

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