Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs,
Mes chers amis,
Pour beaucoup d’entre vous, vous étiez déjà là jeudi dernier.
Nous formons ensemble la grande équipe de notre campagne des législatives.
Qu’est ce qu’il y a donc de changé entre le 7 et le 14 juin ?
Qu’est ce qu’elle a de spéciale notre réunion de ce soir ?
Et bien, tout simplement, dimanche dernier nous avons joué devant les électeurs les demi-finales. Nous sommes, ce soir, qualifiés pour LA FINALE qui se jouera dimanche prochain.
L’allégorie du rugby s’arrête là.
Ce soir, nous avons le bonheur d’accueillir celles et ceux qui appartiennent à la même grande famille politique de la droite et du centre et qui représentaient une autre sensibilité au premier tour.
Ce soir, et vous les avez entendus. Vous avez applaudi chaleureusement, Christine BONFANTI-DOSSAT et ses amis, j’envoie un clin d’œil particulier à Jean PINASSEAU. Vous avez applaudi Bruno DUBOS. Tous deux nous ont rejoints et ils font depuis lundi campagne à nos côtés.
Ce soir, l’équipe bleue est au complet.
Ce soir, nous pouvons dire de toutes nos forces à Agen-Nérac : « allez les bleus ! ».
Je vous demande, une nouvelle fois, d’applaudir Christine BONFANTI.
Christine, depuis 10 ans, nous avons été plusieurs fois en compétition. Nous nous sommes toujours retrouvés pour jouer les finales ensemble.
Merci Christine !
Je vous demande d’applaudir une nouvelle fois Bruno DUBOS.
Bruno, c’est la jeune génération centriste du Lot-et-Garonne.
En le voyant agir, je suis heureux et je me dis Bruno a du talent. Il a la passion de la politique, un peu comme je pouvais l’avoir en revenant à Agen au service du docteur Chollet.
Il forme, avec beaucoup d’autres, avec Clémence ROBERT, avec Gautier GUIGNARD, avec Mohamed FELLAH, avec Baya KERKACH, avec tant d’autres et notamment avec Jérôme ROUX, la jeune génération politique du Lot-et-Garonne.
Ils forment l’équipe espoir de notre famille politique. Je peux vous dire qu’elle a belle allure cette équipe ! Merci à vous, merci à toi Bruno.
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Mes amis, regardons maintenant, lucidement, dans quel état et avec quel rapport de forces nous abordons cette finale de dimanche.
Nous avons fait une bonne première mi-temps.
Mais, ne nous trompons pas ce match est serré.
Il ressemble un peu aux dix dernières minutes de la finale du Top 14 entre Toulouse et Toulon : Gagnera l’équipe qui aura le plus envie de le faire ! Gagnera l’équipe qui le mieux protégera sa ligne de but.
En finale, le choix est simple : Il s’agit de choisir entre deux candidats. Lucette LOUSTEAU pour le Parti Socialiste ou Jean DIONIS, votre serviteur, pour l’UMP, les centristes, les radicaux.
Mais ce choix ne se résume pas à une bataille d’étiquettes. Chaque électrice, chaque électeur doit en conscience répondre à une question simple : « qui de Jean DIONIS ou de Lucette LOUSTEAU est le plus qualifié, le mieux préparé, le plus décidé à représenter Agen-Nérac à Paris à l’Assemblée Nationale ? ».
Je veux, ensuite, parler à celles et ceux qui ont fait le choix du vote Front National au premier tour.
Je sais que les motivations de ce vote peuvent être diverses.
Je veux m’adresser aux agriculteurs et prendre, devant eux, l’engagement solennel que la défense et la promotion de l’agriculture et de la ruralité sera une priorité absolue pour moi. Fils d’arboriculteur, depuis mon enfance, je suis de votre famille et je le resterai jusqu’à la fin de la vie.
Je veux m’adresser à la famille de la chasse de Lot-et-Garonne et plus largement à tous ceux qui portent nos traditions, notre culture, notre signature sud-ouest, qu’elle soit landaise ou lot-et-garonnaise. Je vous en supplie, envoyez à Paris un député fier de notre identité, fier de notre culture sud-ouest. Vous ne le trouverez pas du côté du parti socialiste et de leurs alliés écologistes anti-chasse.
Je veux m’adresser à toutes celles et tous ceux pour qui les valeurs familiales sont sacrées. Et prendre devant eux, l’engagement de les défendre bec et ongle à Paris si je suis votre représentant.
Oui, la famille française évolue et nous devons être à l’écoute de ces évolutions. Mais je sais à quel point la famille est pour une immense majorité d’entre vous et d’abord pour moi et pour les miens, le lieu du bonheur simple et naturel. Le lieu où chacune et chacun d’entre nous est reconnu, aimé, protégé. Nous n’avons pas le droit de déstabiliser la vie familiale, notamment en jouant sur ses symboles les plus forts. Alors, oui, pour moi, l’accompagnement de nos vieux parents est un devoir lui aussi sacré : « tu honoreras ton père et ta mère ».
Je dis à toutes ces électrices et à tous ces électeurs, mobilisés par la promotion de la famille que la solution n’est pas à chercher du côté de ceux qui s’approchent dangereusement de l’euthanasie avec la légalisation de l’assistance au suicide, qui banalisent le mariage avec le mariage homosexuel et l’adoption d’enfants par des couples homosexuels.
Je dis encore, à celles et ceux, qui, à juste titre, exigent des progrès en matière de sécurité des personnes, que je suis clairement du côté de la fermeté et de l’autorité. Je le montre tous les jours en tant que maire d’Agen. Je n’ai jamais reculé devant les outils à donner, notamment à la police municipale, et je pense à la vidéo-surveillance, pour faire reculer la délinquance.
Mais là encore, pour eux, en aucun cas la solution ne peut être du côté de candidats qui débattent sur l’opportunité de légaliser le cannabis ou d’humilier nos policiers en leur infligeant de délivrer des récépissés d’identité alors qu’ils peuvent être en situation dangereuse.
Je dis enfin, à celles et à ceux, que j’ai rencontrés très nombreux pendant notre campagne, qui sont exaspérés parce que l’on en fait pas assez pour travail et ceux qui travaillent et trop pour ceux qui sont assistés. Je partage avec eux, depuis le début de ma vie professionnelle, la conviction que la seule manière honorable de se faire sa place au soleil, c’est de se lever tôt le matin et de travailler dur jusqu’au soir.
Je veux aussi parler à ceux qui ont zappé le premier tour de cette élection.
Je sais qu’il y en a beaucoup des nôtres dans ces abstentionnistes. Je veux leur dire que nous avons besoin d’eux. Je veux aussi leur dire qu’il faut sortir de cet état d’abattement bien compréhensible après la défaite de Nicolas SARKOZY à l’élection présidentielle.
Non, la messe n’est pas dite et l’élection de dimanche prochain est la dernière occasion de pouvoir peser sur le cap politique de la France. Après, il faudra attendre avril 2017, et c’est loin, très loin !
Je vous demande à vous, ma grande équipe de campagne de continuer jusqu’à samedi soir ce travail difficile, ingrat de repérage des nôtres sur les listes d’émargement qui sont à votre disposition dans chaque commune. Il vous faut appeler gentiment ces abstentionnistes et leur dire : « on a besoin de toi, rends nous service, fais le pour Bernard, fais le pour Jean, mais fais le surtout pour toi. Vote dimanche prochain ».
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A nous, de manière simple, de rappeler les deux enjeux de cette campagne.
Il y a d’abord un enjeu national. En aucune manière nous ne devons donner tous les pouvoirs au parti socialiste.
Nous en avons déjà parlé jeudi dernier, mais il s’est passé des choses depuis notre dernière réunion.
J’ai un très mauvais pressentiment sur la présidence Hollande. Elle a commencé dans la morale. Rappelez-vous cette tirade insupportable : « moi Président » et dans cette tirade, rappelez-vous cette phrase. : « Je ne me mêlerai pas ma vie privée aux affaires publiques » ! Qu’est ce que c’était beau et on y croyait presque ! Il aura fallu finalement très peu de temps, un mois, pour que le Président de la République et sa compagne mêlent allégrement vie privée et affaires publiques.
Les ravages de cette affaire sont considérables. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder la Une d’un journal qui ne peut pas être suspectée d’être de notre sensibilité : Libération d’hier (PROJECTION DE LA UNE)
Pour comprendre que notre pays a perdu beaucoup de crédit dans cette affaire privée qui visiblement n’est pas terminée. Oui, j’ai un mauvais pressentiment sur cette présidence. Cette affaire de La Rochelle ne me fait en aucun cas sourire car au-delà du vaudeville d’un Président incapable de décider entre son ex épouse et sa compagne actuelle, c’est bien la capacité de décision de la France qui est touchée au moment même où elle devrait être la plus forte juste après l’élection présidentielle… une capacité de décision dont on a un besoin urgent en période de crise ! .
Jeudi dernier, nous avons ensemble insisté sur le matraquage fiscal que préparent les socialistes et qui sera mise en œuvre dès la session extraordinaire du Parlement de juillet 2012. Nous avons trois jours pour convaincre une majorité de nos concitoyens que le programme socialiste coûtera au bas mot, selon leurs propres chiffrages 30 milliards d’euros et que ces 30 milliards seront payés dès le premier euro par les classes moyennes et les PME françaises. Et ce ne sont pas les dernières déclarations de Martine Aubry qui vont nous rassurer lorsqu’elle dit : « il y a des marges considérables au niveau fiscal notamment parmi les classes moyennes ».
Mes amis, ce soir, ensemble, nous allons faire un serment : nous ne nous laisserons pas tondre (PROJECTION DU POULET), nous ne nous laisserons pas plumer. Nous n’avons aucune envie de terminer comme ce malheureux poulet. Qui d’entre vous est prêt à voir ses impôts, taxes et charges augmenter de 1400 euros/an et par famille ?
Parce que c’est cela le tarif de la facture fiscale que nous prépare les socialistes !
Et bien, il faut que nous sonnions le tocsin de la révolte anti-confiscations.
Si je suis élu, dimanche soir, je prends l’engagement formel devant vous de me battre pied à pied contre ce projet économique insensé qui veut faire dépenser un pays fragile financièrement.
30 milliards de dépenses en plus en les faisant financer par 30 milliards d’impôts supplémentaires alors que nous sommes avec les pays scandinaves le pays champion du monde des prélèvements obligatoires avec un taux de 46%.
Mais il ya un deuxième enjeu dans cette élection qui finalement s’énonce simplement : quelle est celle ou quel est celui que vous voulez élire pour représenter Agen-Nérac à L’assemblée nationale ?
Et là, avec Lucette LOUSTEAU, le choix est on ne peut plus clair ! Vous avez le choix entre une députée d’appareil, une députée godillot qui doit tout à son obéissance au parti socialiste et un député terrain, loyal avec sa famille politique mais assez libre pour mettre toujours les intérêts de sa petite patrie d’Agen-Nérac devant les intérêts partisans.
Et, pour illustrer ce choix, les documents de campagne, la profession de foi montre bien le clivage frontal entre la candidate socialiste et nous même. Pas un mot d’Agen-Nérac sur la profession de foi de Lucette LOUSTEAU.
Ces documents ont été rédigés rue de Solférino à Paris. Ce sont les mêmes à Lille, à Strasbourg à Brest et à Agen ! Dans une interview à Quidam, la candidate socialiste ose affirmer, je la cite : « les mesures adoptées pour le maintien et le développement de l’emploi sont celles que préconisent François HOLLANDE, il n’y a pas de mesure spécifique à ce territoire».
Mais c’est véritablement consternant.
Alors que tout le monde sait que la prospérité d’un bassin de vie passe par la mise en œuvre de mesures qui lui sont propres. Que serait Agen sans l’agropole, la pharmacie ? Que serait Nérac sans la filière semences, la métallurgie ?
Nous, élus de terrain, nous savons ce qu’il faut que nous fassions pour que l’agenais et l’albret soient des zones de prospérité, riches en emploi. Nous savons qu’il nous faut en même temps être une terre d’excellence en agriculture et dans l’agro-alimentaire, un pays industriel avec en fer de lance la pharmacie mais aussi les phytosanitaires tout en restant le centre administratif
De la moyenne Garonne. Voilà quel est notre chemin propre à l’agenais, propre à l’albret et je vous propose d’en être un commercial acharné à Paris, à Bordeaux à Bruxelles. Même différence fondamentale en ce qui concerne la liberté et l’indépendance d’esprit des candidats restant en compétition. Je reprends à mon compte le bon mot de mon ami Jean LASSALE à qui je souhaite bonne chance : « Lucette LOUSTEAU élue, elle lèvera la main en entrant dans l’hémicycle et la baissera 5 ans après en sortant de l’hémicycle ! ».
Je vous propose d’être un député libre, redevable uniquement à ses électeurs d’Agen-Nérac.
Quand il faudra être constructif et soutenir une bonne initiative de ce Gouvernement, il y en aura, je le ferai. Quand il faudra être déterminé sur la fiscalité, sur la baisse des charges mais aussi contre cette lamentable proposition N° 21 du programme HOLLANDE qui ouvre la porte à l’euthanasie, je serai assez libre et assez courageux pour ne prendre mes ordres chez personne.
Lucette LOUSTEAU et moi sommes à des âges, nous sommes toujours jeunes, mais à des âges où nous sommes redevables devant vous de nos parcours et de nos bilans personnels.
Que ce soit comme conseillère générale d’Agen centre, comme adjointe au maire d’Agen ou comme conseillère régionale, le bilan de Lucette LOUSTEAU est léger comme l’hélium !
En ce qui me concerne, j’accepte comme normal que le bilan de mon action publique soit débattu. Je reconnais qu’il y a eu du déchet et que certaines critiques qui m’ont été adressées ou qui le sont encore, sont pertinentes. Oui, il m’arrive parfois, très rarement, d’être en retard. Oui, ,je suis un homme pressé pour ma ville, pour ma circonscription, pour mon pays, parfois, trop, à la limite de l’impatience.
Mais, personne ne peut me contester que j’ai Agen et Nérac au cœur. Et que cette passion pour l’agenais ou pour l’abret m’a aidé à dépasser certaines montagnes.
Ensemble, avec les 40 conseillers municipaux d’Agen, de la majorité et de l’opposition e avec les 207 conseillers de quartiers, nous avons réveillé Agen-même. La piétonisation du boulevard de la République en est la preuve la plus emblématique.
Ensemble, avec la génération 20078 des maires d l’agglomération, nous avons pour la première fois fédéré l’agglomération agenaise sur ses deux rives rassemblant au 1er janvier 2013 29 communes et 100 000 habitants.
Ensemble, avec Bernard DALIES, avec mes collaborateurs parlementaires que je veux saluer aujourd’hui pour leur dévouement et leur compétence, nous avons enraciné le 48ème RT à Agen, évité la suppression de la cour d’appel, développé de plus de 30% la capacité d’accueil de l’ENAP, modernisé les urgences à l’hopital de Nérac alors qu’elles étaient menacées de suppression, financé l’hébergement touristique de «mille lits en Albret ».
Oui, ensemble, nous avons bien travaillé.
Mais pour Agen et pour Nérac, si notre expérience est devenue plus grande, notre énergie et notre motivation sont neuves.
Voilà pourquoi, il nous faut gagner dimanche.
3 jours pour convaincre.
Vous, notre équipe de campagne, je sais les efforts que vous faites et je tiens, du fond du cœur, à vous en remercier.
Vous avez dans les mains les outils pour terminer ce travail décisif dans les 3 derniers jours : liste du comité de soutien « pour nous c’est DIONIS », tract, listes d’émargements à consulter auprès des responsables de la campagne de chaque commune.
Je sens avec mon expérience de 20 ans de vie politique que sur cette dernière semaine, la dynamique est chez nous. La volonté de gagner est chez nous !
Les socialistes, bien arrogants ont promis de faire le grand schelem en Aquitaine.
Et bien, nous allons leur dire à Agen-Nérac, vous ne passerez pas ! Vous allez leur dire « tous les pouvoirs au PS, non merci ! ».
Vous allez leur dire « quand on a un bon député, on le garde ! ».
vous allez leur dire « allez Agen, allez Nérac, allez DIONIS, allez DALIES »
Faites le pour nous deux, Bernard et moi fraternellement. Faites le surtout pour vous, faites le pour Agen, pour Nérac, pour la France.
Bonne campagne à vous tous, nous fêterons ensemble la victoire dimanche 17 au soir.