Après la décision du Comité politique des Républicains de soutenir à l’unanimité François Fillon et le retrait que je regrette dAlain Juppé, il est temps, pour moi, de refonder clairement ma position politique par rapport à l’élection présidentielle de 2017.
Pour moi, deux réalités majeures façonnent la situation de notre pays : d’abord l’échec de François Hollande et de ses gouvernements successifs, et d'abord sur l'emploi ensuite, la poussée du Front National qui rend possible l’accession de l’extrême droite au pouvoir.
Pour les centristes, le premier enjeu de l’élection présidentielle doit rester la mise en oeuvre d’une politique économique et sociale efficace en matière d’emploi. C’est la véritable alternance que les Français sont en droit d’exiger.
Pour gagner l'élection présidentielle, j'ai soutenu l’organisation de la primaire de la Droite et du Centre. J'y ai pris position activement pour Alain Juppé, le plus proche de mes convictions centristes.
Cette primaire a donné un vainqueur incontestable : François Fillon. Respectant la règle des primaires à l’issue de celle-ci, comme l’ensemble des élus de la Droite et du Centre, je me suis rallié à la candidature de François Fillon.
Arrive ensuite "l'affaire FILLON". Les choix personnels faits par François Fillon de 1997 à 2013 m'ont profondément déçu. J'aurai préféré qu'il passe le relais à Alain Juppé.Il a fait un autre choix. J'en prends acte.
Il est temps de revenir à l’enjeu essentiel de cette élection présidentielle qui est de mettre en oeuvre une véritable alternance en matière économique et sociale avec comme objectif central, l’emploi des Français.
Avec les apports de notre famille politique l'UDI, cette alternance, seul François Fillon est capable de la mettre en œuvre, celle d’un libéralisme moderne, cohérent avec notre environnement international et qui, en même temps, veillera à être juste socialement.
Les Français ne doivent aucunement faire confiance aux candidats de la faillite de la France – Marine Le Pen, Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon – pour relancer l'économie et l’emploi en France.
Quant à Emmanuel Macron, j'ai étudié avec soin son programme (lire ma chronique Programme Macron : j'ai lu ...et je n'ai pas cru.) j'ai acquis la conviction que celui-ci prolongerait, dans l'échec, le quinquennat de François Hollande dont il est le véritable héritier politique.
En conséquence, je renouvelle mon soutien à la candidature de François Fillon à l’élection présidentielle de 2017.